"Pierre Galand, Egalement sénateur honoraire [belge] et heureux de se retrouver dans le Sénat français qui est un labyrinthe comme le nôtre…"
"Mesdames, Messieurs, chers amis, Je suis heureuse de vous accueillir à la salle Clémenceau du Sénat ce soir pour cette réunion du TRP." (Monique Cerisier Ben Guiga, Présidente du groupe d’information internationale France-Territoires palestiniens du Sénat)
Pierre Galand (photo) est un Belge francophone (Wallonie-Bruxelles). En Flandre, un personnage pareil n'existe pas. Pierre Galand est socialiste, est président du CAL (laïcité francophone) et - vous l'aurez deviné - "maître de conférences et conseiller du recteur en coopération à l’Université Libre de Bruxelles". Pierre Galand a soigné son langage au Sénat français. En Belgique le langage est tout autre et considéré comme parfaitement normal. "Les Israéliens tuent pour tuer". Ou "L'armée ne comprend aujourd'hui qu'une seule chose. Qui n'est pas avec nous est contre nous et doit être massacré. [...] L'Europe a eu avec Israël une complicité permanente au nom de la Shoah" et ne se gêne pas pour instrumentaliser la Shoah: "Israël massacre, Israël occupe. [...] L'armée ne comprend aujourd'hui qu'une seule chose. Qui n'est pas avec nous est contre nous et doit être massacré. C'est intolérable. Il faut que nous fassions comprendre à nos responsables politiques que l'Europe a eu avec Israël une complicité permanente au nom de la Shoah. [...] Cela ne donne pas le droit aujourd'hui à Israël de croire qu'il est au-dessus des lois." Ou encore "Israël a des responsabilités, c’est un État voyou. Mais à quoi cela sert-il de le répéter?"
Source: Assocation France Palestine Solidarité
le 12 septembre 2011, au Palais du Luxembourg
"Mesdames, Messieurs, chers amis, Je suis heureuse de vous accueillir à la salle Clémenceau du Sénat ce soir pour cette réunion du TRP." (Monique Cerisier Ben Guiga, Présidente du groupe d’information internationale France-Territoires palestiniens du Sénat)
Pierre Galand (photo) est un Belge francophone (Wallonie-Bruxelles). En Flandre, un personnage pareil n'existe pas. Pierre Galand est socialiste, est président du CAL (laïcité francophone) et - vous l'aurez deviné - "maître de conférences et conseiller du recteur en coopération à l’Université Libre de Bruxelles". Pierre Galand a soigné son langage au Sénat français. En Belgique le langage est tout autre et considéré comme parfaitement normal. "Les Israéliens tuent pour tuer". Ou "L'armée ne comprend aujourd'hui qu'une seule chose. Qui n'est pas avec nous est contre nous et doit être massacré. [...] L'Europe a eu avec Israël une complicité permanente au nom de la Shoah" et ne se gêne pas pour instrumentaliser la Shoah: "Israël massacre, Israël occupe. [...] L'armée ne comprend aujourd'hui qu'une seule chose. Qui n'est pas avec nous est contre nous et doit être massacré. C'est intolérable. Il faut que nous fassions comprendre à nos responsables politiques que l'Europe a eu avec Israël une complicité permanente au nom de la Shoah. [...] Cela ne donne pas le droit aujourd'hui à Israël de croire qu'il est au-dessus des lois." Ou encore "Israël a des responsabilités, c’est un État voyou. Mais à quoi cela sert-il de le répéter?"
Source: Assocation France Palestine Solidarité
le 12 septembre 2011, au Palais du Luxembourg
Cette rencontre était dictée par la nécessité de rendre compte, même de façon tardive, de la dernière session tenue par le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) à Londres en novembre 2010, qui avait pour objet d’examiner les complicités des entreprises multinationales dans la poursuite de l’occupation de la Palestine par l’Etat d’Israël. Elle était d’autant plus nécessaire qu’un boycott organisé, avait été mis en œuvre, intimant le silence à la majorité des médias.
C’est à l’invitation de Monique Cerisier Ben Guiga, sénatrice et présidente du groupe d’information internationale France-Territoire palestinien du Sénat que cette restitution a pu se tenir dans l’enceinte prestigieuse du Palais du Luxembourg (à l’image des lieux qui ont accueilli les séances du Tribunal à Barcelone et à Londres) le 12 septembre 2011.
La réunion était animée par Brahim Senouci, membre du comité organisateur international du TRP. Ont pris la parole tour à tour Monique Cerisier Ben Guiga, Pierre Galand, membre du Comité organisateur, et sénateur honoraire belge, William Bourdon, avocat au Barreau de Paris et ayant fait partie du collège des experts à la session de Londres et Bernard Ravenel, président d’honneur de l’AFPS et président de la Plateforme pour la Palestine.
Après la projection d’un court métrage présentant des moments clés de la séance de Londres du Tribunal Russell sur la Palestine, Monique Cerisier Ben Guiga a prononcé une allocution de bienvenue. [...]
Pierre Galand («le Tribunal Russel de Londres à Cap Town») a fait une présentation exhaustive et de l’historique de la gestation du TRP et de son développement ultérieur. Il a rappelé les conditions de la tenue de la première session de Barcelone (mars 2010) qui portait sur la responsabilité de l’Union européenne et de ses Etats Membres dans la poursuite de l’occupation des Territoires palestiniens, session dont les conclusions ont évidemment été portées à la connaissance de toutes les parties intéressées. Celles-ci n’ont pas réagi : les Etats sont des «poissons froids», nous a-t-il dit… Les entreprises le sont moins, même les transnationales, parce que soucieuses de leur réputation. Ainsi, certaines des entreprises concernées par les débats de la session de Londres portant sur les complicités des entreprises multinationales de ce chef ont réagi, en se justifiant d’abord mais aussi en procédant au retrait de leurs investissements ou en promettant de le faire… Il a ensuite présenté la prochaine session du Tribunal, prévue pour le mois de novembre prochain, en Afrique du Sud afin d’examiner si oui ou non le crime d’apartheid, tel qu’il est prévu par la Convention de l’ONU sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid, est applicable à Israël et surtout aussi de d’étudier quelles en sont les conséquences. Cela, avant la session finale, prévue à New York, qui aura pour objet d’examiner la responsabilité des Etats-Unis et celle des Nations Unies dans cette question. Finalement, le Jury se réunira pour faire la synthèse de l’ensemble de ces sessions et en tirer les conclusions. Celles-ci constitueront la contribution des opinions publiques internationales à la solution d’une situation tout à fait injuste à l’égard d’un peuple afin de tenter de forcer le cours de l’Histoire.