Le vice-président Joe Biden a déclaré que de tous les présidents seul Harry Truman, qui était en fonction en 1948 lorsque les États-Unis ont reconnu l’État d’Israël, avait fait autant pour Israël que le président Barack Obama.
M. Biden, qui a donné une conférence à l'Université de New York University à l'occation du 64e anniversaire d'Israël, a évoqué le soutien du gouvernement américain au système de défense Iron Dome.
"Nous avons financé un système de missiles de défense qui a récemment intercepté des roquettes tirées de Gaza … sauvant des maisons, des écoles, des hôpitaux ainsi que les hommes, les femmes et les enfants qui y vivent.
"Les meilleurs experts américains et israéliens en politique, défense et sécurité sont engagés dans des consultations les plus approfondies qu'il y ait jamais eues. L'Iran est plus isolé et la communauté internationale plus unie qu'avant pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire", a-t-il rappelé.
Mitt Romney, le challenger Républicain du président Obama à l'élection de novembre, a également affirmé son soutien indéfectible à Israël.
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
lundi 30 avril 2012
Israël n'oublie pas les Tsiganes si méprisés en Europe
Lâchés par les Eglises, alors qu'ils sont chrétiens, les Tsiganes furent persécutés, comme les Juifs, pour des raisons raciales par le régime nazi et ses alliés dans toute l'Europe (entre 220.000 et 500.000 d'hommes, femmes et enfants furent exterminés). Ils sont méprisés et persécutés aujourd'hui en Europe, ignorés par les élites bien pensantes et les ONG médiatiques davantage soucieuses de condamner Israël. Mais Israël n'oublie pas les Tsiganes. En 2011 Jerzy Buzek, président du Parlement européen, avait parlé de crime "trop longtemps oublié de la mémoire collective" européenne... Effectivement.
Une délégation des Roms européens a été invitée pour la première fois en Israël aux cérémonies de la Journée du Souvenir de l'Holocauste, indique aujourd'hui [12/04/2012] l'Association des Roms de Pologne.
"La délégation officielle, présidée par le chef de la communauté rom de Pologne Roman Kwiatkowski, se rend en Israël lundi", a déclaré une collaboratrice de M. Kwiatkowski. Les représentants des communautés Rom et Sinti de Pologne, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Slovaquie et de République tchèque doivent rencontrer notamment le président de la Knesset, Reuven Rivlin, et le directeur de l'institut Yad Vashem, Avner Shalev.
"C'est un geste très important, une preuve que les autorités israéliennes comprennent la similitude des destins difficiles des Roms et des Juifs et qu'elles veulent soutenir les communautés rom dans le monde", a déclaré M. Kwiatkowski aux médias polonais.
Marzahn, le premier camp d’internement pour les Tsiganes dans le Troisième Reich.
Allemagne, date incertaine. (Landesarchiv Berlin) |
Une délégation des Roms européens a été invitée pour la première fois en Israël aux cérémonies de la Journée du Souvenir de l'Holocauste, indique aujourd'hui [12/04/2012] l'Association des Roms de Pologne.
"La délégation officielle, présidée par le chef de la communauté rom de Pologne Roman Kwiatkowski, se rend en Israël lundi", a déclaré une collaboratrice de M. Kwiatkowski. Les représentants des communautés Rom et Sinti de Pologne, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Slovaquie et de République tchèque doivent rencontrer notamment le président de la Knesset, Reuven Rivlin, et le directeur de l'institut Yad Vashem, Avner Shalev.
"C'est un geste très important, une preuve que les autorités israéliennes comprennent la similitude des destins difficiles des Roms et des Juifs et qu'elles veulent soutenir les communautés rom dans le monde", a déclaré M. Kwiatkowski aux médias polonais.
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Génocide des Tsiganes
dimanche 29 avril 2012
U.K.: le stand des étudiants juifs vandalisé à Sheffield
Le stand de l'Union des étudiants juifs (UJS) a été vandalisé lors de la conférence annuelle des étudiants britanniques (NUS) qui s'est tenue cette année à Sheffield et à laquelle ont participé plus de 1.000 étudiants. Leur logo et des bannières ont été couverts d'autocollants anti-israéliens - y compris sur l'étoile de David.
Un porte-parole de l'UJS a écrit sur son blog que quelle que soit l'opinion des étudiants sur le Moyen-Orient, la conférence doit être un espace où la sécurité de tous est respectée. "Rien n'excuse ce type de comportement au sein du mouvement étudiant. Le fait de cibler les étudiants juifs et de s'en prendre directement aux symboles religieux juifs est de l'antisémitisme."
L'incident s'est produit alors que le Grand Rabbin Sacks venait de donner une conférence à laquelle avaient assisté de nombreux étudiants issus de milieux différents. L'incident l'a consterné. "C'est un acte d'antisémitisme. La profanation délibérée de l'étoile de David - qui est un symbole sacré du judaïsme et de l'Etat d'Israël - est l'indication que la ligne qui sépare l'anti-sionisme et l'antisémitisme est de plus en plus floue. Ca fait partie d'un processus long, lent et insidieux pour porter atteinte à la liberté académique et ne doit pas être toléré".
Un porte-parole de l'UJS a écrit sur son blog que quelle que soit l'opinion des étudiants sur le Moyen-Orient, la conférence doit être un espace où la sécurité de tous est respectée. "Rien n'excuse ce type de comportement au sein du mouvement étudiant. Le fait de cibler les étudiants juifs et de s'en prendre directement aux symboles religieux juifs est de l'antisémitisme."
L'incident s'est produit alors que le Grand Rabbin Sacks venait de donner une conférence à laquelle avaient assisté de nombreux étudiants issus de milieux différents. L'incident l'a consterné. "C'est un acte d'antisémitisme. La profanation délibérée de l'étoile de David - qui est un symbole sacré du judaïsme et de l'Etat d'Israël - est l'indication que la ligne qui sépare l'anti-sionisme et l'antisémitisme est de plus en plus floue. Ca fait partie d'un processus long, lent et insidieux pour porter atteinte à la liberté académique et ne doit pas être toléré".
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U.K.
Le Prof. Johan Galtung se base sur un pamphlet antisémite de William Pierce
Didier Imber – JSSNews: "Dans un article publié lundi dans le magazine norvégien Humanist, le professeur Johan Galtung, fondateur de la discipline universitaire de "paix et des conflits" et lauréat du Prix Nobel Alternatif [il est seul Norvégien du fumeux Tribunal Russell sur la Palestine créé de toutes pièces par le belge Pierre Galand auquel participe l'indigné Stéphane Hessel], s’en est pris violemment aux "Juifs qui contrôlent les médias de masse".
Citant un article de Pak Presse Alerte republié sur un blog, en se concentrant sur les questions islamiques, Galtung affirme que "six sociétés juives possèdent 96% des médias du monde entier" et que "les directeurs des trois plus grands conglomérats de médias, Walt Disney, Time Warner et Viacom , sont des Juifs, comme l’étaient les trois plus grandes chaînes de télévision ABC, CBS et NBC avant leur entrée dans les conglomérats". Galtung continue en citant une longue liste de journaux américains, maisons d’édition et sociétés de production de cinéma, dont il affirme qu’ils sont de propriété juive. [...]"
Or selon Didrik Søderlind le rédacteur de Humanist qui a publié le texte du professeur [!] indigné (comme on aime les appeler en France) s'est inspiré tout simplement d'un texte nazi trouvé... sur Internet - bravo pour la qualité de la recherche de ce grand intellectuel et savant pacifiste. Søderlind donne certaines précisions:
Ce n'est pas un hasard si les propos de Johan Galtung sur le contrôle des médias de masse par les Juifs évoquent des associations putrides. Il révèle lui-même sa source. Il s'agit d'un article qu'il a trouvé sur Internet Six entreprises juives contrôlent 96% des médias du monde. L'article est la version abrégée d'un pamphlet anti-juif Qui contrôle l'Amérique? [1] qui se trouve également sur le site juste après le premier.
Qui contrôle l'Amérique? a été publié par National Vanguard, la branche éditoriale de National Alliance. National Alliance était présidé par William Pierce [photo] et est considéré comme le groupe nazi américain le plus important, le mieux organisé et le plus dangereux. William Pierce est vraisemblablement l'auteur de Qui contrôle l'Amérique? et est surtout connu pour avoir écrit Les Carnets de Turner (The Turner Diaries) qui a inspiré le terroriste d'extrême droite Timothy McVeigh.
Dans la version abrégée de Qui contrôle l'Amérique?, la source du professeur Galtung, certains passages ont été expurgés comme celui qui prétend que l'Holocaust n'a jamais existé et des appels à combattre le pouvoir juif par tous les moyens. Mais le texte est clairement antisémite.
[1] Dans le pamphlet, raciste, homophone et antisémite, c'est le mot "Juif" qui revient le plus souvent: 185 fois sur 22 pages.
Citant un article de Pak Presse Alerte republié sur un blog, en se concentrant sur les questions islamiques, Galtung affirme que "six sociétés juives possèdent 96% des médias du monde entier" et que "les directeurs des trois plus grands conglomérats de médias, Walt Disney, Time Warner et Viacom , sont des Juifs, comme l’étaient les trois plus grandes chaînes de télévision ABC, CBS et NBC avant leur entrée dans les conglomérats". Galtung continue en citant une longue liste de journaux américains, maisons d’édition et sociétés de production de cinéma, dont il affirme qu’ils sont de propriété juive. [...]"
Or selon Didrik Søderlind le rédacteur de Humanist qui a publié le texte du professeur [!] indigné (comme on aime les appeler en France) s'est inspiré tout simplement d'un texte nazi trouvé... sur Internet - bravo pour la qualité de la recherche de ce grand intellectuel et savant pacifiste. Søderlind donne certaines précisions:
Ce n'est pas un hasard si les propos de Johan Galtung sur le contrôle des médias de masse par les Juifs évoquent des associations putrides. Il révèle lui-même sa source. Il s'agit d'un article qu'il a trouvé sur Internet Six entreprises juives contrôlent 96% des médias du monde. L'article est la version abrégée d'un pamphlet anti-juif Qui contrôle l'Amérique? [1] qui se trouve également sur le site juste après le premier.
Qui contrôle l'Amérique? a été publié par National Vanguard, la branche éditoriale de National Alliance. National Alliance était présidé par William Pierce [photo] et est considéré comme le groupe nazi américain le plus important, le mieux organisé et le plus dangereux. William Pierce est vraisemblablement l'auteur de Qui contrôle l'Amérique? et est surtout connu pour avoir écrit Les Carnets de Turner (The Turner Diaries) qui a inspiré le terroriste d'extrême droite Timothy McVeigh.
Dans la version abrégée de Qui contrôle l'Amérique?, la source du professeur Galtung, certains passages ont été expurgés comme celui qui prétend que l'Holocaust n'a jamais existé et des appels à combattre le pouvoir juif par tous les moyens. Mais le texte est clairement antisémite.
[1] Dans le pamphlet, raciste, homophone et antisémite, c'est le mot "Juif" qui revient le plus souvent: 185 fois sur 22 pages.
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Brigade des Indignés
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Norway
samedi 28 avril 2012
Surfing in Israel, par Gregory D. Chang
It was an exciting opportunity that I did not think twice about: move to Israel and work as a consultant at Intel in the southern town of Qiriat Gat. Even better, I would be living in the nearby coastal city of Ashqelon, the first city north of Gaza on Israel’s Mediterranean coast.
Israel was a place I had read a lot about and always wanted to see. I knew there was some surfing going on there, so I packed a couple boards and hoped for the best.
Surfers are a tribe, and you are either in or out. It can be a worry when you travel because localism can create a lot of issues. It was never a problem, like all Israelis, the local surfers were warm and open and they took me into their tribe immediately. Surfers there are known as the Giborim (heroes) and it was not long before I was hearing “Ma kore, gibor!” (“What’s happening, hero!”) being yelled from passing cars when I walked through town.
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Beautiful People of Israel
vendredi 27 avril 2012
Propos antisémites d'élèves de Liège au musée de Breendonk
Signalé par antisémitisme.be et un lecteur (O.P.)
Propos antisémites lors d'une visite d'une école au musée de Breendonk. Lors d'une visite organisée pour une classe d'une école liégeoise sur le site et le musée de Breendonk, certains élèves ont, ostensiblement fait le salut hitlérien et ont écrit dans le livre d'or du musée deux phrases accusant Israël et les Juifs d'être les bourreaux actuels. Le conservateur du musée a fait retirer ces phrases du livre d'or. Il a également écrit une lettre à l'école de laquelle venaient les élèves et attend la réaction du directeur et de la professeur accompagnante.
Propos antisémites lors d'une visite d'une école au musée de Breendonk. Lors d'une visite organisée pour une classe d'une école liégeoise sur le site et le musée de Breendonk, certains élèves ont, ostensiblement fait le salut hitlérien et ont écrit dans le livre d'or du musée deux phrases accusant Israël et les Juifs d'être les bourreaux actuels. Le conservateur du musée a fait retirer ces phrases du livre d'or. Il a également écrit une lettre à l'école de laquelle venaient les élèves et attend la réaction du directeur et de la professeur accompagnante.
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Belgique francophone
Belgique: des frites pour boycotter Israël
"Non à l’effritement de la Palestine! Le printemps est là ! Vive les pommes de terre nouvelles en salade et les belles frites croustillantes ! Mais attention à l’origine de ces légumes primeurs! Généralement importés d’Israël à cette saison." "Je boycotte! Made in Israel"
Bravissimo pour cet excellent jeu de mots: "Non à l’efFRITEment de la Palestine - Osez le boycott!"
Cette campagne de haut niveau est inspirée par l'indigné Pierre Galand, de l'Université Libre de Bruxelles, pape de la laïcité belge francophone, concocteur du pseudo Tribunal Russell sur la Palestine, président de l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles (pas d'équivalent en Flandre, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas) etc etc. Appréciez le charabia anti-israélien habituel et le graphisme original... (avant c'était l'orange saignante...)
Déjà en 2010, Pierre Galand appelait au boycott des pommes de terres israéliennes. Cliquer ICI.
Cette campagne de haut niveau est inspirée par l'indigné Pierre Galand, de l'Université Libre de Bruxelles, pape de la laïcité belge francophone, concocteur du pseudo Tribunal Russell sur la Palestine, président de l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles (pas d'équivalent en Flandre, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas) etc etc. Appréciez le charabia anti-israélien habituel et le graphisme original... (avant c'était l'orange saignante...)
Déjà en 2010, Pierre Galand appelait au boycott des pommes de terres israéliennes. Cliquer ICI.
jeudi 26 avril 2012
Un 'indigné' payé 17.000 € pour une conférence à l'Université Libre de Bruxelles
On connaît la popularité délirante de l'indigné français Stéphane Hessel en Belgique francophone. L'engouement est tel qu'un autre indigné, le journaliste américain d'extrême gauche Chris Hedges, a été invité par le Parti socialiste à donner une conférence à l'Université libre de Bruxelles. Les média ont dévoilé que l'indigné, qui soutient le mouvement anti-capitaliste Occupy Wall Street, a eu le toupet de demander 11.500 euros pour la conférence, 5.300 euros en billets d'avion et s'est installé dans un hôtel 5 étoiles à Bruxelles... Chris Hedges s'était distingué en publiant un article en 2001 où il prétendait avoir vu des soldats israéliens postés près du camp de réfugiés de Khan Younis inciter les enfants à se rapprocher et leur tirer ensuite avec des fusils munis de silencieux. Hedges "comprend" également les bombes humaines qui tuent des Israéliens (voir ci-dessous).
Source: La Libre Belgique (Journaliste US pour 17 000 € à l'ULB)
"La Fédération Wallonie-Bruxelles (ou la Communauté française) a déboursé 17 300 euros sur les deniers publics pour faire venir à Bruxelles l’ancien journaliste américain Chris Hedges. Mercredi dernier, il a donné une conférence à l’ULB (au département de sciences politiques) sur les élections présidentielles aux Etats-Unis. Bonne idée, mais dans le microcosme politique francophone, on s’étonne du montant qu’il a fallu mettre sur la table pour attirer Chris Hedges. C’est que cet ancien lauréat du prix Pulitzer n’est pas donné. Il a en effet demandé un cachet de 15 000 dollars (plus de 11 500 euros) pour venir faire part de son analyse aux étudiants de l’université. À cette jolie somme, il faut ajouter 7000 dollars (plus de 5 300 euros) en billets d’avion pour son transport transatlantique. Enfin, ses nuits d’hôtel au Radisson de Bruxelles : 500 euros. Addition: 17300 euros pris en charge par la Communauté française, donc. [...]"
Le chroniqueur du Soir Jean-Paul Marthoz s'extasie et va jusqu'à qualifier l'indigné d'"historien des idées" et de "grande figure de la dissidence américaine": Chris Hedges, le témoignage d’un “journaliste indigné” sur l’Amérique d’Obama. Pendant la conférence, Hedges s'en est pris à Obama, à Clinton, à la trahison des "élites démocrates", à l'ultralibéralisme économique, aux lobbies etc etc. Hedges a "même souligné que, sur certains dossiers, Obama s’était avéré plus répressif que des présidents républicains, notamment dans sa traque des fonctionnaires accusés de «filer» des documents secrets à la presse". Et le bonhomme a déposé plainte contre Obama "à la suite de l’adoption d’une loi autorisant les Etats-Unis à détenir indéfiniment des citoyens américains suspectés de terrorisme".
"Chris Hedges aura sans aucun doute secoué à plusieurs reprises ses hôtes et son public, mais c’est à cette condition qu’une université libre remplit sa mission de bousculer les consensus commodes et les idées réflexes. Une piqûre de rappel avant d’aborder en septembre prochain la couverture conventionnelle de la course à la Maison Blanche…", écrit un Marthoz émerveillé.
Dans un débat, l'intellectuel Christopher Hitchens avait critiqué Hedges qui "comprend" les bombes humaines palestiniennes. Mais il est évident que Christopher Hitchens - décédé en 2011 - n'a jamais été invité à l'ULB.
Source: La Libre Belgique (Journaliste US pour 17 000 € à l'ULB)
"La Fédération Wallonie-Bruxelles (ou la Communauté française) a déboursé 17 300 euros sur les deniers publics pour faire venir à Bruxelles l’ancien journaliste américain Chris Hedges. Mercredi dernier, il a donné une conférence à l’ULB (au département de sciences politiques) sur les élections présidentielles aux Etats-Unis. Bonne idée, mais dans le microcosme politique francophone, on s’étonne du montant qu’il a fallu mettre sur la table pour attirer Chris Hedges. C’est que cet ancien lauréat du prix Pulitzer n’est pas donné. Il a en effet demandé un cachet de 15 000 dollars (plus de 11 500 euros) pour venir faire part de son analyse aux étudiants de l’université. À cette jolie somme, il faut ajouter 7000 dollars (plus de 5 300 euros) en billets d’avion pour son transport transatlantique. Enfin, ses nuits d’hôtel au Radisson de Bruxelles : 500 euros. Addition: 17300 euros pris en charge par la Communauté française, donc. [...]"
Le chroniqueur du Soir Jean-Paul Marthoz s'extasie et va jusqu'à qualifier l'indigné d'"historien des idées" et de "grande figure de la dissidence américaine": Chris Hedges, le témoignage d’un “journaliste indigné” sur l’Amérique d’Obama. Pendant la conférence, Hedges s'en est pris à Obama, à Clinton, à la trahison des "élites démocrates", à l'ultralibéralisme économique, aux lobbies etc etc. Hedges a "même souligné que, sur certains dossiers, Obama s’était avéré plus répressif que des présidents républicains, notamment dans sa traque des fonctionnaires accusés de «filer» des documents secrets à la presse". Et le bonhomme a déposé plainte contre Obama "à la suite de l’adoption d’une loi autorisant les Etats-Unis à détenir indéfiniment des citoyens américains suspectés de terrorisme".
"Chris Hedges aura sans aucun doute secoué à plusieurs reprises ses hôtes et son public, mais c’est à cette condition qu’une université libre remplit sa mission de bousculer les consensus commodes et les idées réflexes. Une piqûre de rappel avant d’aborder en septembre prochain la couverture conventionnelle de la course à la Maison Blanche…", écrit un Marthoz émerveillé.
Dans un débat, l'intellectuel Christopher Hitchens avait critiqué Hedges qui "comprend" les bombes humaines palestiniennes. Mais il est évident que Christopher Hitchens - décédé en 2011 - n'a jamais été invité à l'ULB.
Les top 64 innovations "made in Israël", un pays de la taille du New Jersey
Pour célébrer les 64ème anniversaire d'Israël, ISRAEL21c présente les 64 top innovations qui transforment et enrichissent les vies de tous les habitants de la planète.
Quand Israël a été fondé il y a 64 ans, c'était un pays stérile, sans ressources naturelles, avec peu d'eau et plus de la moitié de superficie était désertique. La seule richesse dont disposait le jeune pays était la créativité naturelle de ses habitants. Plus de six décennies plus tard, les Israéliens ont transformé leur pays en une oasis de la technologie et l'innovation. Israël se classe premier du monde dans le nombre de start-ups par habitant et est le troisième pays qui enregistre le plus grand nombre de brevets par habitant. Israël est devenu l'un des principaux acteurs dans le monde de la high-tech de l'innovation qui attire les géants internationaux dans ces domaines. De innovations dans secteurs de la santé, la technologie, l'agriculture, l'environnement et les arts. Israël joue aujourd'hui un rôle déterminant dans les défis les plus importants auxquels est confrontée notre planète. Pas mal pour un pays de la taille du New Jersey.
What does Israel mean to you? La réponse:
Quand Israël a été fondé il y a 64 ans, c'était un pays stérile, sans ressources naturelles, avec peu d'eau et plus de la moitié de superficie était désertique. La seule richesse dont disposait le jeune pays était la créativité naturelle de ses habitants. Plus de six décennies plus tard, les Israéliens ont transformé leur pays en une oasis de la technologie et l'innovation. Israël se classe premier du monde dans le nombre de start-ups par habitant et est le troisième pays qui enregistre le plus grand nombre de brevets par habitant. Israël est devenu l'un des principaux acteurs dans le monde de la high-tech de l'innovation qui attire les géants internationaux dans ces domaines. De innovations dans secteurs de la santé, la technologie, l'agriculture, l'environnement et les arts. Israël joue aujourd'hui un rôle déterminant dans les défis les plus importants auxquels est confrontée notre planète. Pas mal pour un pays de la taille du New Jersey.
What does Israel mean to you? La réponse:
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mercredi 25 avril 2012
La confusion des valeurs, une des armes de la perversité, par Kravi
Au moment où se déroulent en Israël les cérémonies pour le jour de la Shoah et où en Norvège se tient le procès Breivik, me revient en mémoire une discussion avec un ami de la fac de médecine. Chacun se souvient du procès Eichmann qui débuta le 11 avril 1961. Cette page de témoignages sur l'histoire a fortement marqué les esprits, depuis les conditions rocambolesques de l'enlèvement d'Eichmann par un commando d'agents du Mossad dirigé par Isser Harel, jusqu'au 1er juin 1962, date de son exécution par pendaison. David Ben Gourion avait souhaité un «Nuremberg du peuple juif» pour que ce procès provoque une véritable catharsis amenant à «inscrire la Shoah dans le code génétique israélien». Dans la France des années 60, l'étendue de la Shoah et la monstruosité de son caractère systématique et industriel n'étaient guère connues du public non juif. Les premiers frémissements des trente glorieuses, la volonté quasi générale d'oublier les années noires de l'occupation et la mystificatrice geste gaullienne d'une France résistant comme un seul homme à l'envahisseur nazi s'accommodaient mal de récits au sens propre inimaginables. En Israël même, de nombreux jeunes sabras ne comprenaient pas que des millions de juifs se soient «laissés conduire à l'abattoir». Les règles de sécurité pendant le procès furent extrêmes pour éviter son suicide ou un meurtre par vengeance: aucun des 22 gardiens recrutés n'était ashkénaze -- i.e. susceptible, lui ou sa famille, d'avoir été déporté. La nourriture arrivait scellée et les plats d'Eichmann étaient goûtés par les gardiens pour éviter un empoisonnement. Les conditions du procès furent extraordinaires: trois juges au lieu d'un jury, film intégral par les télévisions du monde entier qui découvre en direct Eichmann dans sa cage de verre blindé écoutant sans émotion aucune les innombrables et tragiques témoignages de survivants.
Depuis l'aube de l'humanité les hommes se penchent sur la question du destin et de la responsabilité. Depuis la mort d'Eichmann, il y a exactement un demi-siècle, on ne cesse de se poser la question du degré de culpabilité, tant des hommes que des institutions, dans la réalisation de la Shoah. Historiens, philosophes, sociologues et psychanalystes apportent chacun leur contribution pour tenter de comprendre l'inexplicable. Toutes ces théories sont précieuses qui permettent de mieux cerner l'impénétrable.
Depuis l'aube de l'humanité les hommes se penchent sur la question du destin et de la responsabilité. Depuis la mort d'Eichmann, il y a exactement un demi-siècle, on ne cesse de se poser la question du degré de culpabilité, tant des hommes que des institutions, dans la réalisation de la Shoah. Historiens, philosophes, sociologues et psychanalystes apportent chacun leur contribution pour tenter de comprendre l'inexplicable. Toutes ces théories sont précieuses qui permettent de mieux cerner l'impénétrable.
Presse belge: le Crif est proche de l'extrême droite la plus dure
L'historien israélien Zeev Sternhell a accordé le 20 mars un entretien au quotidien belge Le Soir (Sternhell: «Sarkozy entre juifs et extrême droite») qui le présente comme un "grand connaisseur de l’évolution de l’antisémitisme en France" qui "en a longuement traité à travers plusieurs ouvrages mémorables consacrés au nationalisme et au fascisme français". Or ses idées sont très controversées et à la lecture de l'entretien on peut effectivement se poser des questions. Zeev Sternhell est très proche d'associations juives belges dont le Centre communautaire laïc juif (CCLJ). Voici ce que dit Sternhell à propos du Crif:
"Il ne fait pas de doute que Sarkozy fait flèche de tout bois. Sarkozy est tout à la fois capable d’ameuter l’extrême droite en lançant un débat sur l’abattage rituel des bêtes, et de se rendre à Toulouse avec ses amis du Crif (Conseil représentatif des israélites de France), proches de l’extrême droite israélienne, qui est plus à droite que l’extrême droite de Marine Le Pen. Il peut discourir à Toulouse et avoir des mots très différents le lendemain. Il est certain qu’utiliser en ce moment des slogans sur la viande casher peut avoir une importance mobilisatrice à droite et à l’extrême droite."
Il est consternant qu'un historien banalise à ce point l'extrême droite. Si Richard Prasquier et le Crif sont "proches" d'une extrême droite plus à droite que le FN, il ne faut pas s'étonner que progressivement l'extrême droite devienne fréquentable. On ne peut que déplorer que les dirigeants de la communauté juive belge n'aient pas fermement condamné ces propos insultants à l'égard d'une institution aussi respectable que le Crif.
De surcroît Sternhell se contredit au sujet de l'affiliation politique des Français révélant un grand manque d'objectivité. Sait-il ou ne sait-il pas pour qui votent les Juifs de France?
"Je ne sais pas combien de Juifs se sentent représentés par le Crif en France. Ce doit être une minorité. En réalité, il n’y a pas de voix juive en tant que telle. La majorité des Juifs ne sont pas organisés. Ils votent à gauche ou à droite comme tout un chacun. Ils ont leurs intérêts économiques, sociaux… En France, les Juifs sont plutôt à gauche ou au centre gauche."
"Il ne fait pas de doute que Sarkozy fait flèche de tout bois. Sarkozy est tout à la fois capable d’ameuter l’extrême droite en lançant un débat sur l’abattage rituel des bêtes, et de se rendre à Toulouse avec ses amis du Crif (Conseil représentatif des israélites de France), proches de l’extrême droite israélienne, qui est plus à droite que l’extrême droite de Marine Le Pen. Il peut discourir à Toulouse et avoir des mots très différents le lendemain. Il est certain qu’utiliser en ce moment des slogans sur la viande casher peut avoir une importance mobilisatrice à droite et à l’extrême droite."
Il est consternant qu'un historien banalise à ce point l'extrême droite. Si Richard Prasquier et le Crif sont "proches" d'une extrême droite plus à droite que le FN, il ne faut pas s'étonner que progressivement l'extrême droite devienne fréquentable. On ne peut que déplorer que les dirigeants de la communauté juive belge n'aient pas fermement condamné ces propos insultants à l'égard d'une institution aussi respectable que le Crif.
De surcroît Sternhell se contredit au sujet de l'affiliation politique des Français révélant un grand manque d'objectivité. Sait-il ou ne sait-il pas pour qui votent les Juifs de France?
"Je ne sais pas combien de Juifs se sentent représentés par le Crif en France. Ce doit être une minorité. En réalité, il n’y a pas de voix juive en tant que telle. La majorité des Juifs ne sont pas organisés. Ils votent à gauche ou à droite comme tout un chacun. Ils ont leurs intérêts économiques, sociaux… En France, les Juifs sont plutôt à gauche ou au centre gauche."
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mardi 24 avril 2012
Sam Westrop: les non-Juifs sont plus engagés que les Juifs dans la défense d'Israël
"I would say non-Jews are doing more to defend Israel in Britain. It's odd when you can rely more on non-Jews than the Jewish community."
"Je dirais que non-Juifs sont davantage engagés dans la défense d'Israël en Grande-Bretagne. C'est bizarre qu'il faille compter davantage sur les non-Juifs que sur la communauté juive."
Un des principaux militants pro-israéliens britanniques estime qu'on "ne peut pas faire confiance" à la communauté juive dans son ensemble pour défendre Israël et que ce sont les non-Juifs qui mènent le combat contre les campagnes de délégitimation d'Israël.
Sam Westrop, l'un des fondateurs de la British Israel Coalition (BIC), a évoqué "la paralysie" qui frappe les dirigeants de la communauté juive qui ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la politique à adopter concernant Israël. Selon lui les responsables de la communauté juive "évitent" de parler d'Israël chaque fois que c'est possible.
"J'ai vraiment l'impression que la communauté juive fait le strict minimum pour défendre Israël, soit par peur de susciter des provocations soit parce qu'elle considère que ce n'est pas de son ressort", a déclaré Sam Westrop.
Selon lui ce qui compte pour les organisations communautaires et leurs dirigeants c'est de projeter une "bonne image" aux yeux du public plutôt que le désir de"faire ce qu'il faut".
"Je dirais que non-Juifs sont davantage engagés dans la défense d'Israël en Grande-Bretagne", a-t-il déclaré. "C'est bizarre qu'il faille compter davantage sur les non-juifs que sur la communauté juive."
La BIC est un groupe de coordination des partisans d'Israël créé l'an dernier qui compte plus de 2.500 membres, y compris des chrétiens et des musulmans, et dont le but est de lutter contre un réseau engagé dans la délégitimation et qui véhicule une haine viscérale d'Israël.
"Je dirais que non-Juifs sont davantage engagés dans la défense d'Israël en Grande-Bretagne. C'est bizarre qu'il faille compter davantage sur les non-Juifs que sur la communauté juive."
Un des principaux militants pro-israéliens britanniques estime qu'on "ne peut pas faire confiance" à la communauté juive dans son ensemble pour défendre Israël et que ce sont les non-Juifs qui mènent le combat contre les campagnes de délégitimation d'Israël.
Sam Westrop, l'un des fondateurs de la British Israel Coalition (BIC), a évoqué "la paralysie" qui frappe les dirigeants de la communauté juive qui ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la politique à adopter concernant Israël. Selon lui les responsables de la communauté juive "évitent" de parler d'Israël chaque fois que c'est possible.
"J'ai vraiment l'impression que la communauté juive fait le strict minimum pour défendre Israël, soit par peur de susciter des provocations soit parce qu'elle considère que ce n'est pas de son ressort", a déclaré Sam Westrop.
Selon lui ce qui compte pour les organisations communautaires et leurs dirigeants c'est de projeter une "bonne image" aux yeux du public plutôt que le désir de"faire ce qu'il faut".
"Je dirais que non-Juifs sont davantage engagés dans la défense d'Israël en Grande-Bretagne", a-t-il déclaré. "C'est bizarre qu'il faille compter davantage sur les non-juifs que sur la communauté juive."
La BIC est un groupe de coordination des partisans d'Israël créé l'an dernier qui compte plus de 2.500 membres, y compris des chrétiens et des musulmans, et dont le but est de lutter contre un réseau engagé dans la délégitimation et qui véhicule une haine viscérale d'Israël.
Que fait Madoff dans un clip de campagne de François Hollande?
Source: le blog de Danilette (Que vient faire Bernard Madoff dans un clip de campagne officiel?) Pourquoi un Juif? Pourquoi un Américain? N'y a-t-il pas d'escrocs en France? N'y a-t-il pas d'escrocs en Europe?
Voir le clip sur le site de François Hollande: lien
Les autres "Madoff" dans le monde:
- Le Madoff égyptien.ahram.org
- Le Madoff libanais :www.info-palestine.net
- Ce n'est pas la méthode Madoff mais ça paie aussi: Eh-Francois-Martine-Jean-Luc-j-ai-trouve-des-riches
- La fortune d'Arafat
- Corruption de l'autorite-palestinienne
- Fortune des Moubarak : 70 milliards de dollars !
- Ce-que-l-on-sait-de-la-fortune-des-kadhafi
- La-palestine-est-le-secret-le-mieux.garde
- www.slateafrique.com/59/des-madoff-au-pays-du-vaudou
- www.jeuneafrique.com/madoff africains
- www.francetv.fr/info/le-tour-de-france-des-petits-madoff
- Le Madoff portugais
- Le Madoff italien
- Le Madoff espagnol etc etc
Voir le clip sur le site de François Hollande: lien
L'image de Bernard Madoff apparaît très brièvement, furtivement dans le clip officiel de campagne de François Hollande, c'est presque une image subliminale : time code: 00':59"
Bernard Madoff a été le responsable d'une immense escroquerie financière basée sur une malversation assez banale, la pyramide de Ponzi. Il a abusé de la confiance de ses clients, les a ruinés, en a poussé certains au suicide (y compris un de ses fils), parmi ceux qui lui ont fait confiance se trouvaient aussi de nombreuses fondations juives dont certaines, du jour au lendemain ont ont été obligées de fermer leurs écoles, crêches et différents programmes philanthropiques ! "Comment les banquiers, les gros investisseurs, les experts de fondations aussi sérieuses que celles d’Elie Wiesel ou de Spielberg se sont-ils fait avoir par Madoff? link"
"Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que la crise financière frappe. L'effondrement des subprimes entraîne une tempête à Wall Street. Les épargnants ont besoin de cash et décident de retirer leurs billes de chez Madoff link". Tout porte à croire que sans le krach de 2008, Madoff serait aujourd'hui encore en activité...
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lundi 23 avril 2012
Presse belge: les Palestiniens vivent dans des réserves et dépérissent à petit feu...
Ce courrier d'un lecteur (Dominique, de Molenbeek-Bruxelles) a été publié le 18/04/2012 dans Le Vlan (un journal gratuit de la région de Bruxelles). Un lecteur nous l'a signalé en soulignant qu'il "justifie l'antisémitisme par... la politique de l' État d'Israël! Ce courrier porte le titre, en gras, de "Lutter contre l'antisémitisme ne consiste pas à le constater et à le dénoncer". C'est - dans toute son horreur et toute sa haine antisémite - une défense et l'illustration de l'importation du conflit". En effet, nous n'ajouterons rien d'autre à ce commentaire. Nous nous permettrons néanmoins d'attirer l'attention de Dominique et de ses amis et voisins arabo-musulmans sur des statistiques du "printemps syrien": Syriens tués: 9.941; enfants tués: 703; personnes disparues: plus de 65.000; protestataires tués sous la torture: 427; protestataires actuellement incarcérés: plus de 212.000. Et des milliers de réfugiés... et le massacre continue. Mais on ne les voit pas manifester devant l'ambassade de Syrie à Bruxelles!
"Suite à l'article "70 ans après la Shoah, le Juif a peur" paru dans le Vlan du 28 mars, je ne suis pas juif ni antisémite. J'ai des enfants et j'ai peur pour eux. C'est vrai, j'estime qu'il est nécessaire de lutter contre l'antisémitisme.
Cela ne consiste pas à simplement le constater et le dénoncer. Il faut lutter contre les causes de ce renouveau de l'antisémitisme. J'ai des amis, des voisins d'origine arabo-musulmane; croyez-moi ils ne sont pas antisémites, et l'Histoire a montré qu'ils ne l'ont jamais été. Mais il faut se donner la peine de les écouter et surtout de les comprendre car ils sont révulsés par ce qui se passe en Israël et plus particulièrement en Palestine. Ils sont révulsés par la scandaleuse "colonisation" des "territoires occupés" et la politique de deux poids deux mesures que nous, Occidentaux, nous menons sans complexe, à l'égard de l'État d'Israël par rapport aux autres Nations. Car ce qui se passe dans les territoires occupés est particulièrement inadmissible.
L'État d'Israël parle de "colonisation juive" ou "d'implantation juive". Les termes utilisés sont affreux et scandaleux. Qu'est-ce que les "Juifs" viennent faire là-dedans! Car, dans la réalité, ce sont évidemment des colonies et des implantations israéliennes. Il faut se méfier de la dialectique qui tue! Lorsque la France avait colonisé l'Algérie et autres, on a toujours parlé "d'Algérie française" ou "d'Afrique équatoriale française" et jamais d'Algérie ou d'Afrique européenne ou chrétienne. L'antisémitisme qu'on observe trouve sa source dans la situation inadmissible que doivent subir les Palestiniens et surtout dans l'incompréhensible silence de l'Occident face à cette inadmissible situation.
Les Palestiniens sont littéralement confinés dans de véritables réserves, contraints à de tracasseries administratives infinies, à des détours considérables pour cultiver certains de leurs champs ou pratiquer leur religion, on leur interdit de construire des maisons, on leur vole leur eau, on leur vole leur terre, on les ruine pour qu'ils s'en aillent, pour qu'ils émigrent ou pour qu'ils dépérissent à petit feu. C'est inadmissible, c'est scandaleux, c'est indigne d'un État qui se prétend démocratique et respectueux du droit international.
Et l'on peut comprendre que certains citoyens du Monde deviennent fous de frustration et de colère. Mais ce constat on n'a pas le droit de le faire. Bien évidemment je condamne la violence, le terrorisme. Mais je condamne aussi la violence invisible, sourde, la violence de l'oppression, de la mauvaise foi, du mensonge, de l'injustice, la violence perverse. [...]"
Merci à ML, CG, LM et VT.
Photo: Bombe humaine palestinienne prête au martyre déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs".
"Suite à l'article "70 ans après la Shoah, le Juif a peur" paru dans le Vlan du 28 mars, je ne suis pas juif ni antisémite. J'ai des enfants et j'ai peur pour eux. C'est vrai, j'estime qu'il est nécessaire de lutter contre l'antisémitisme.
Cela ne consiste pas à simplement le constater et le dénoncer. Il faut lutter contre les causes de ce renouveau de l'antisémitisme. J'ai des amis, des voisins d'origine arabo-musulmane; croyez-moi ils ne sont pas antisémites, et l'Histoire a montré qu'ils ne l'ont jamais été. Mais il faut se donner la peine de les écouter et surtout de les comprendre car ils sont révulsés par ce qui se passe en Israël et plus particulièrement en Palestine. Ils sont révulsés par la scandaleuse "colonisation" des "territoires occupés" et la politique de deux poids deux mesures que nous, Occidentaux, nous menons sans complexe, à l'égard de l'État d'Israël par rapport aux autres Nations. Car ce qui se passe dans les territoires occupés est particulièrement inadmissible.
L'État d'Israël parle de "colonisation juive" ou "d'implantation juive". Les termes utilisés sont affreux et scandaleux. Qu'est-ce que les "Juifs" viennent faire là-dedans! Car, dans la réalité, ce sont évidemment des colonies et des implantations israéliennes. Il faut se méfier de la dialectique qui tue! Lorsque la France avait colonisé l'Algérie et autres, on a toujours parlé "d'Algérie française" ou "d'Afrique équatoriale française" et jamais d'Algérie ou d'Afrique européenne ou chrétienne. L'antisémitisme qu'on observe trouve sa source dans la situation inadmissible que doivent subir les Palestiniens et surtout dans l'incompréhensible silence de l'Occident face à cette inadmissible situation.
Les Palestiniens sont littéralement confinés dans de véritables réserves, contraints à de tracasseries administratives infinies, à des détours considérables pour cultiver certains de leurs champs ou pratiquer leur religion, on leur interdit de construire des maisons, on leur vole leur eau, on leur vole leur terre, on les ruine pour qu'ils s'en aillent, pour qu'ils émigrent ou pour qu'ils dépérissent à petit feu. C'est inadmissible, c'est scandaleux, c'est indigne d'un État qui se prétend démocratique et respectueux du droit international.
Et l'on peut comprendre que certains citoyens du Monde deviennent fous de frustration et de colère. Mais ce constat on n'a pas le droit de le faire. Bien évidemment je condamne la violence, le terrorisme. Mais je condamne aussi la violence invisible, sourde, la violence de l'oppression, de la mauvaise foi, du mensonge, de l'injustice, la violence perverse. [...]"
Merci à ML, CG, LM et VT.
Photo: Bombe humaine palestinienne prête au martyre déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs".
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Les Palestiniens se plaignent que USAID promeut la paix
Evidemment les Palestinens n'ont pas à craindre que l'Europe et les pays européens conditionnent leur aide au renoncement au terrorisme.
Source: Elder of Ziyon
Le Palestine Times rapporte les propos du professeur Abdul Sattar Qassem mettant en garde les universités arabes palesti- niennes qui bénéficient de l'aide de USAID au prétexte que celle-ci est conditionnelle. USAID dépense des millions de dollars pour promouvoir un enseignement et des programmes de grande qualité dans les universités arabes palestiniennes. Mais le professeur Qassem considère que cette aide recèle des conditions inacceptables:
"L'Amérique exige que les bénéficiaires de l'aide n'aient ni été arrêtés auparavant par l'occupant sioniste ni qu'ils soient affiliés à des groupes palestiniens de résistance. L'aide est destinée à favoriser des négociations avec les sionistes et à la recherche d'une solution pacifique; USAID prône une solution à deux Etats et ce qui est encore plus dangereux la normalisation des relations avec les sionistes, [par exemple] par le truchement de la coopération scientifique ... les universités qui [reçoivent une aide des] États-Unis doivent normaliser leurs relations avec l'entité sioniste et participer à de nombreuses activités avec des universités et des universitaires sionistes."
USAID finance des dizaines de projets dans les territoires à hauteur d'environ $200 million par an.
L'année dernière un journal arabe palestinien (Al Majd) a accusé USAID d'être une agence d'espionnage et de commettre des "crimes" similaires à ceux dénoncés par le professeur Qassem, prétendant même que les seules personnes qui reçoivent des fonds octroyés par USAID, après exclusion des terroristes, sont celles qui ont renoncé à leur héritage national.
Source: Elder of Ziyon
Le Palestine Times rapporte les propos du professeur Abdul Sattar Qassem mettant en garde les universités arabes palesti- niennes qui bénéficient de l'aide de USAID au prétexte que celle-ci est conditionnelle. USAID dépense des millions de dollars pour promouvoir un enseignement et des programmes de grande qualité dans les universités arabes palestiniennes. Mais le professeur Qassem considère que cette aide recèle des conditions inacceptables:
"L'Amérique exige que les bénéficiaires de l'aide n'aient ni été arrêtés auparavant par l'occupant sioniste ni qu'ils soient affiliés à des groupes palestiniens de résistance. L'aide est destinée à favoriser des négociations avec les sionistes et à la recherche d'une solution pacifique; USAID prône une solution à deux Etats et ce qui est encore plus dangereux la normalisation des relations avec les sionistes, [par exemple] par le truchement de la coopération scientifique ... les universités qui [reçoivent une aide des] États-Unis doivent normaliser leurs relations avec l'entité sioniste et participer à de nombreuses activités avec des universités et des universitaires sionistes."
USAID finance des dizaines de projets dans les territoires à hauteur d'environ $200 million par an.
L'année dernière un journal arabe palestinien (Al Majd) a accusé USAID d'être une agence d'espionnage et de commettre des "crimes" similaires à ceux dénoncés par le professeur Qassem, prétendant même que les seules personnes qui reçoivent des fonds octroyés par USAID, après exclusion des terroristes, sont celles qui ont renoncé à leur héritage national.
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dimanche 22 avril 2012
UppSite: start-up israélienne au potentiel d’Instagram?
Forbes: 12 Candidates to Become the Next Instagram
Après que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg a étonné le monde, il y a une semaine, en payant 1 milliard de dollars pour acheter l’entreprise de partage d’images Instagram, le magazine Forbes a dressé une liste de 12 entreprises dont les candidats souhaitent devenir ”le prochain Instagram” et faire une sortie 1 milliard de dollars. Parmi ces entreprises, on y trouve une entreprise israélienne UppSite. Forbes avait une excellente occasion de vérifier les start-ups ayant les meilleures chances d’être acheté par l’un des géants à la conférence de printemps VentureBeat 2012 DEMO à Santa Clara, en Californie, la semaine dernière, au cours de laquelle les entreprises innovantes ont exposé leurs marchandises à des fonds de capital-risque et d’autres investisseurs potentiels.
Après que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg a étonné le monde, il y a une semaine, en payant 1 milliard de dollars pour acheter l’entreprise de partage d’images Instagram, le magazine Forbes a dressé une liste de 12 entreprises dont les candidats souhaitent devenir ”le prochain Instagram” et faire une sortie 1 milliard de dollars. Parmi ces entreprises, on y trouve une entreprise israélienne UppSite. Forbes avait une excellente occasion de vérifier les start-ups ayant les meilleures chances d’être acheté par l’un des géants à la conférence de printemps VentureBeat 2012 DEMO à Santa Clara, en Californie, la semaine dernière, au cours de laquelle les entreprises innovantes ont exposé leurs marchandises à des fonds de capital-risque et d’autres investisseurs potentiels.
UppSite est dirigé par l’entrepreneur Gal Brill. Son service permet aux éditeurs de site Web de mettre leur contenu dans une application pour les appareils mobiles, gratuitement dans un format de base. UppSite arrive en 4eme position sur la liste Forbes, ce qui pourrait l’amener d’un pas important vers la sortie convoitée, ou au moins encourager les investisseurs à regarder cette startup.
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Belgique: un festival de haine anti-israélienne et des Juifs y participent
http://www.eyeonpalestine.be/
MARDI 10 AVRIL
LUNDI 16 AVRIL
MARDI 17 AVRIL
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samedi 21 avril 2012
En 1968 Günter Grass craignait un Holocauste contre Israël perpétré par les Arabes
Ce texte publié en Australie prouve bien que, vingt ans après la Shoah - et même avant - le vent de l'opportunisme avait changé et que la gauche allemande avait déjà abandonné Israël et embrassé la grande cause palestinienne. Vingt intellectuels (seulement vingt), dont Günter Grass, se sont alors inquiétés "de l'Holocauste [...] qui était en cours de planification par les Arabes contre Israël". Entre-temps, le vent a aussi tourné pour Grass qui a rejoint le camp des anti-israéliens et de ceux qui diffusent des textes anti-Juifs.
Source: The Age (Australie): What must be said remains unspeakable, par Nick Dyrenfurth
Un an après la guerre des Six Jours israélo-arabe paraissait en novembre de 1968 dans le magazine de gauche sioniste américain Jewish Frontier une "Déclaration commune de 20 représentants de la gauche allemande". Ils arguaient que la gauche "perdrait sa crédibilité dans l'avenir si, par sympathie unilatérale pour les Arabes, elle contribuait à un nouvel Auschwitz".
La déclaration condamnait l'incohérence qui consistait à "dénoncer la guerre de destruction perpétrée par les Américains contre la population du Vietnam alors qu'elle passait sous silence un Holocauste bien plus grave qui était en cours de planification par les Arabes contre Israël". Le grand intellectuel marxiste Ernst Bloch et l'écrivain Günter Grass étaient parmi les signataires du manifeste.
Alors que de nombreux gauchistes occidentaux abandonnèrent Israël, qui à la suite de la guerre de 1967 avait occupé la Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-Est, le Sinaï et le plateau du Golan, Günter Grass demeura pro-israélien et n'embrassa pas la cause palestinienne qui était une nouveauté à cette époque. Environ quatre décennies plus tard, rares sont ceux qui décriraient le prix Nobel de littérature de 1983 dans les mêmes termes.
Le poème controversé Ce qui doit être dit, publié récemment dans le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, a brisé le reste de l'amitié qui pouvait encore exister entre lui et l'Etat juif. Grass a allégué que la puissance atomique d’Israël "menace la paix mondiale déjà fragile" et fustigé l'incapacité des Allemands à dénoncer Israël de peur d'être traités d'antisémites. Neuf strophes de poésie qui ont suscité un tollé mondial.
Il va de soi qu'un ancien membre des Waffen-SS (unité militaire nazie) doit exercer une extrême prudence en commentant les actions de l'État-nation à l'existence duquel il a involontairement contribué. [...]
L'essentiel du débat suscité par le poème de Grass s'est centré sur l'équation entre la démocratie israélienne et la théocratie iranienne et la banalisation de la menace existentielle posée par le régime à Téhéran (dont le leader a menacé de "rayer" Israël de la carte). Or l'élément le plus répugnant de poème Grass est peut-être sa suggestion freudienne qu'Israël envisage une attaque dans le but de "détruire le peuple iranien".
Source: The Age (Australie): What must be said remains unspeakable, par Nick Dyrenfurth
Un an après la guerre des Six Jours israélo-arabe paraissait en novembre de 1968 dans le magazine de gauche sioniste américain Jewish Frontier une "Déclaration commune de 20 représentants de la gauche allemande". Ils arguaient que la gauche "perdrait sa crédibilité dans l'avenir si, par sympathie unilatérale pour les Arabes, elle contribuait à un nouvel Auschwitz".
La déclaration condamnait l'incohérence qui consistait à "dénoncer la guerre de destruction perpétrée par les Américains contre la population du Vietnam alors qu'elle passait sous silence un Holocauste bien plus grave qui était en cours de planification par les Arabes contre Israël". Le grand intellectuel marxiste Ernst Bloch et l'écrivain Günter Grass étaient parmi les signataires du manifeste.
Alors que de nombreux gauchistes occidentaux abandonnèrent Israël, qui à la suite de la guerre de 1967 avait occupé la Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-Est, le Sinaï et le plateau du Golan, Günter Grass demeura pro-israélien et n'embrassa pas la cause palestinienne qui était une nouveauté à cette époque. Environ quatre décennies plus tard, rares sont ceux qui décriraient le prix Nobel de littérature de 1983 dans les mêmes termes.
Le poème controversé Ce qui doit être dit, publié récemment dans le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, a brisé le reste de l'amitié qui pouvait encore exister entre lui et l'Etat juif. Grass a allégué que la puissance atomique d’Israël "menace la paix mondiale déjà fragile" et fustigé l'incapacité des Allemands à dénoncer Israël de peur d'être traités d'antisémites. Neuf strophes de poésie qui ont suscité un tollé mondial.
Il va de soi qu'un ancien membre des Waffen-SS (unité militaire nazie) doit exercer une extrême prudence en commentant les actions de l'État-nation à l'existence duquel il a involontairement contribué. [...]
L'essentiel du débat suscité par le poème de Grass s'est centré sur l'équation entre la démocratie israélienne et la théocratie iranienne et la banalisation de la menace existentielle posée par le régime à Téhéran (dont le leader a menacé de "rayer" Israël de la carte). Or l'élément le plus répugnant de poème Grass est peut-être sa suggestion freudienne qu'Israël envisage une attaque dans le but de "détruire le peuple iranien".
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vendredi 20 avril 2012
Mélenchon et son camarade belge Paul-Emile Dupret, haïsseur d'Israël
Posté par Jean-Luc Mélenchon hier sur son blog: Le Parlement européen permet aux USA de contrôler nos données personnelles: "Pour les "décisions ayant des conséquences ou des effets négatifs sur une personne" (par exemple: être mis sur une liste noire comme terroriste et donc ne plus pouvoir circuler où bon nous semble ou ne plus pouvoir se présenter à n'importe quel emploi comme c'est le cas pour notre camarade Paul Emile Dupret, fonctionnaire du groupe GUE/NGL) voici la seule chose qui est proposée: "ne peuvent être fondées uniquement sur le traitement automatisé de données à caractère personnel sans intervention humaine". On est bien avancés!…"
Paul-Emile Dupret, est un Belge anti-américain et anti-israélien, qui est interdit de survol des Etats-Unis. Dupret a publié sur le site Free Palestine un texte qu'il a traduit dont voici quelques extraits:
"[...] les palestiniens vivent condamnés à l'humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation."
Plus grave encore. Paul-Emile Dupret a publié sur le site Free Palestine un texte, dont il est par ailleurs le traducteur, rédigé par un Uruguayen catholique d'origine italienne Eduardo Galeano d'une violence inouïe contre Israël qui relève plus de l'invective et de la diffamation que de l'analyse politique, et qui use et abuse des références à la Shoah. Même ceux qui ont l'habitude de lire et d'analyser ce type de prose seront frappés par l'abjection du propos.
On ne peut que regretter que ce monsieur soit actif au sein du Parlement européen, surtout quand on voit avec quel mépris le texte qu'il a traduit et publié parle des Européens.
Notons que le comble du cynisme et de la haine sont atteints, mais probablement également pour se prémunir contre toute charge d'antisémitisme, quand Galeano dédie l'article "à ses amis juifs, assassinés par les dictatures latino-américaines qu'Israël a conseillées".
Paul-Emile Dupret, est un Belge anti-américain et anti-israélien, qui est interdit de survol des Etats-Unis. Dupret a publié sur le site Free Palestine un texte qu'il a traduit dont voici quelques extraits:
"[...] les palestiniens vivent condamnés à l'humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation."
"[...] la guerre d'extermination la plus efficace nie, depuis des années, le droit à l'existence de la Palestine."
"Les balles sacralisent le dépouillement, en légitime défense."
"Israël a avalé un autre morceau de la Palestine, et les festins continuent. La dévoration est justifiée par les titres de propriété que la Bible a attribué, par les deux mil ans de persécution que le peuple juif a souffert [...]."
"Est-ce que la tragédie de l'Holocauste qui fournit une assurance d'impunité éternelle ?"
"L'armée d'Israël [...] sait qui elle tue. Elle ne tue pas par erreur. Elle tue par horreur."
"les victimes des technologies d'écartèlement humain, que l'industrie militaire essaie, avec réussite, au cours de cette opération de nettoyage ethnique."
"Et comme toujours les pays européens se frottent les mains. [...] La vieille Europe [...] célèbre secrètement ce coup de maître."
Les Etats-Unis ont parfaitement le droit de décider qui survole ou rentre dans leur territoire - comme c'était le cas du terroriste français Mohamed Mehrah, interdit de vol, mais de lui Mélenchon n'en parle pas... Evidemment. Nous reproduisons ci-dessous notre post du 31/08/2009: Paul-Emile Dupret, ou la détestation d'Israël à son comble:
A l'occasion de l'expérience rocambolesque vécue par un certain Paul-Emile Dupret et dont les médias belges ont rendu compte (Un avion Air France détourné à cause d'un Belge), nous avons effectué une recherche qui s'est avérée fructueuse au sujet de ce monsieur qui ... travaille au Parlement européen (eh oui !).
La recherche a révélé que Paul-Emile Dupret, un altermondialiste globe-trotter, est interdit de séjour aux Etats-Unis et est un militant anti-israélien outrancier. Il a signé cette pétition Arrêtez les crimes israéliens à Gaza ! (en omettant de préciser ses fonctions au Parlement européen) et dont la coordinatrice est Nadine Rosa-Rosso (Une belge lance une pétition pro-Hamas aux Eurodéputés).Plus grave encore. Paul-Emile Dupret a publié sur le site Free Palestine un texte, dont il est par ailleurs le traducteur, rédigé par un Uruguayen catholique d'origine italienne Eduardo Galeano d'une violence inouïe contre Israël qui relève plus de l'invective et de la diffamation que de l'analyse politique, et qui use et abuse des références à la Shoah. Même ceux qui ont l'habitude de lire et d'analyser ce type de prose seront frappés par l'abjection du propos.
On ne peut que regretter que ce monsieur soit actif au sein du Parlement européen, surtout quand on voit avec quel mépris le texte qu'il a traduit et publié parle des Européens.
Notons que le comble du cynisme et de la haine sont atteints, mais probablement également pour se prémunir contre toute charge d'antisémitisme, quand Galeano dédie l'article "à ses amis juifs, assassinés par les dictatures latino-américaines qu'Israël a conseillées".
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Eurabia: faut-il faire taire Bat Ye'or?
"A la fin de 1973, j'avais été le témoin humilié du retournement des ministres des Affaires étrangères de la Communauté [européenne] qui, dans la panique provoquée par la menace de l'embargo pétrolier, s'étaient rués dans une attitude qui leur était pratiquement imposée par les pays arabes producteurs de pétrole et qui comportait, notamment, la reconnaissance des droits du peuple palestinien. J'avais ressenti le comportement dont la Communauté avait fait preuve en 1973, à l'exception des Pays-Bas, comme médiocre et même assez veule"." ( (Henri Simonet (1931-1996), ministre des Affaires étrangères belge, Vice-President de la Commission européenne)
Anders Behring Breivik, l'auteur de la tuerie d'Uoeya en Norvège (77 morts, le 22 juillet 2011), dont le procès s'est ouvert cette semaine à Oslo, voulait dénoncer par ce carnage le multiculturalisme, l'immigration de masse, l'islamisation de l'Europe. Ce lien est-il suffisant pour rendre ces thèmes d'autant plus inabordables? C'est ce que prétend notamment Eva Joly qui met en garde contre les idées du FN, en oubliant qu'un membre des Verts et de la Ligue des droits de l'homme, Richard Durn, avait ouvert le feu sur le conseil municipal de Nanterre en 2002 (huit morts) parce qu'il y voyait une insupportable "mini-élite locale". C'est ce que soutiennent plus généralement les belles âmes qui ont oublié de s'interroger sur les influences qu'aurait pu avoir le Coran sur Mohamed Merah, le tueur de Montauban et de Toulouse, quand des sourates appellent à tuer des juifs et des mécréants. Hier, Breivik a d'ailleurs dit son admiration pour le terrorisme islamique, en prenant al-Qaida et le 11 septembre en exemples. Il s'est également comparé aux chefs indiens Sitting Bull et Crazy Horse, qui voulaient, comme lui, protéger leur peuple. Si Breivik n'est peut-être pas fou, il est en tout cas cinglé.
Les commentaires que je lis (notamment sur Libération et Le Monde) tendent notamment à faire peser sur l'essayiste suisse Bat Ye'or, un des auteurs cités par Breivik dans sa prose, la responsabilité intellectuelle de cette tragédie. Or il se trouve que je connais cette vieille dame discrète habitant en Suisse avec son mari, l'historien britannique David Littman. On doit à Bat Ye'or d'avoir théorisé le concept de dhimmitude, ce statut d'infériorité imposé aux juifs et aux chrétiens en terres d'islam. Elle a également dévoilé le projet d'Eurabia: documents à l'appui, elle soutient que l'Union européenne et le ministère français des Affaires étrangères ont, dès les années soixante-dix, acheté à la Ligue arabe une sécurité pétrolière et une sécurité tout court en s'ouvrant à l'immigration musulmane et au multiculturalisme. A ma connaissance, elle n'a pas été contredite sur les faits et les textes qu'elle avance. Mais ceux qui ne l'ont pas lue tentent de la faire passer, à l'occasion du procès Breivik pour une extrémiste, auteur d'une thèse "complotiste" comparable aux Protocoles des Sages de Sion. Ce qu'elle soutient est-il si dérangeant qu'il faille absolument la faire taire?
(Lire l'interview de Bat Ye'or par Véronique Chemla ICI et ICI.)
________________
Source: Ivan Rioufol (Le procès Breivik est-il celui de ses lectures?)Anders Behring Breivik, l'auteur de la tuerie d'Uoeya en Norvège (77 morts, le 22 juillet 2011), dont le procès s'est ouvert cette semaine à Oslo, voulait dénoncer par ce carnage le multiculturalisme, l'immigration de masse, l'islamisation de l'Europe. Ce lien est-il suffisant pour rendre ces thèmes d'autant plus inabordables? C'est ce que prétend notamment Eva Joly qui met en garde contre les idées du FN, en oubliant qu'un membre des Verts et de la Ligue des droits de l'homme, Richard Durn, avait ouvert le feu sur le conseil municipal de Nanterre en 2002 (huit morts) parce qu'il y voyait une insupportable "mini-élite locale". C'est ce que soutiennent plus généralement les belles âmes qui ont oublié de s'interroger sur les influences qu'aurait pu avoir le Coran sur Mohamed Merah, le tueur de Montauban et de Toulouse, quand des sourates appellent à tuer des juifs et des mécréants. Hier, Breivik a d'ailleurs dit son admiration pour le terrorisme islamique, en prenant al-Qaida et le 11 septembre en exemples. Il s'est également comparé aux chefs indiens Sitting Bull et Crazy Horse, qui voulaient, comme lui, protéger leur peuple. Si Breivik n'est peut-être pas fou, il est en tout cas cinglé.
(Lire l'interview de Bat Ye'or par Véronique Chemla ICI et ICI.)
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