Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
vendredi 31 octobre 2008
Le Président McKinley signa une pétition en faveur de la création d'un état juif en 1891
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Parmi les 400 signataires on trouve : le futur Président William McKinley (élu en 1897); le président de la Cour suprême; le Speaker de la chambre des représentants; les Présidents des Commissions "Ways and Means" et des Affaires étrangères de la Chambre des représentants; les maires de Baltimore, Boston, Chicago, New York, Philadelphia, et Washington ; des éditeurs ou propriétaires des plus grands journaux de la côte est et de Chicago ; une liste impressionnante de hauts dignitaires des églises épiscopalienne, méthodiste, presbytérienne, et catholique ; les hommes d’affaires Cyrus McCormick, John Rockefeller et J. P. Morgan.
"A une époque où la communauté juive américaine n'était ni nombreuse ni puissante, et où il n'y avait rien qui puisse ressembler à un lobby israélien, les piliers de l'establishment gentil américain appelèrent publiquement de leurs vœux une initiative diplomatique des Etats-Unis pour la création d'un état juif sur la terre de la Bible", écrit-il.
Source: The New Israel and the Old, Why Gentile Americans Back the Jewish State par Walter Russell Mead, Foreign Affairs (juillet/août 2008)
A l'occasion des élections présidentielles américaines de 2008, nous rendons hommage aux présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, par leur soutien indéfectible à Israël. Et rappelons que dans l'histoire américaine aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.
Président John Adams (1809) : philosémite ... malgré Voltaire
"In spite of ... Voltaire, I will insist that the Hebrews have done more to civilize men than any other nation. If I were an atheist, and believed in blind eternal fate, I should still believe that fate had ordained that the Jews be the most essential instrument for civilizing the nations. If I were an atheist of any other sect, who believe, or pretend to believe, that all is ordered by chance, I should believe that chance had ordered the Jews to preserve and propagate to all mankind the doctrine of a supreme, intelligent, wise, almighty sovereign of the universe, which I believe to be the essential principle of all morality, and consequently of all civilization." [Lettre du 16 février 1809.]
"I have had occasion to be acquainted with several gentlemen of your nation, and to transact business with some of them, whom I found to be men of as liberal minds, as much honor, probity, generosity and good breeding, as any I have known in any sect of religion or philosophy." [Lettre à Mordecai M. Noah du 31 juillet 1818.]
"I wish your nation may be admitted to all privileges of citizens in every country of the world. This country has done much. I wish it may do more; and annul every narrow idea in religion, government, and commerce." [Lettre à M.M. Noah de juillet 1818.]
Source: Albert S. Lindemann, Anti-Semitism before the Holocaust, Longman, 2000
A l'occasion des élections présidentielles américaines de 2008, nous rendons hommage aux présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, par leur soutien indéfectible à Israël. Et rappelons que dans l'histoire américaine aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.
jeudi 30 octobre 2008
Il y a beaucoup de parallèles entre l'Amérique et Israël, John F. Kennedy
Extrait du discours du Président John F. Kennedy du 9 février 1959 au B’nai Zion à New York:
"Je voudrais démentir un mythe qui a la vie dure … et selon lequel c’est le sionisme qui provoque l’instabilité et l’agitation au Moyen-Orient et qui veut faire croire que sans Israël, en quelque sorte, une harmonie naturelle règnerait au Moyen-Orient et dans le monde arabe. Au-delà des valeurs et espoirs que l’Etat d’Israël recèle … c’est parodier la réalité que de suggérer que c’est la démocratie israélienne qui a introduit la discorde et les dissensions au Proche-Orient. Même en appliquant le calcul le plus froid, rien n'indique que la disparition d’Israël changerait en quoi que ce soit les causes de la crise qui affecte cette région... Les rivalités inhérentes au monde arabe, les disputes au sujet des frontières, les tensions consécutives aux tentatives pour faire sortir leurs économies de la stagnation, les pressions nationalistes concurrentes – même si Israël n’était plus là, tous ces facteurs lui survivraient. …
Israël, par contre, incarne toutes les caractéristiques de la démocratie occidentale et, ayant depuis longtemps atteint le seuil du développement économique, partage avec l’Occident une tradition de libertés civiles, de liberté culturelle, de démocratie parlementaire, et de mobilité sociale. …
De nos jours, le choix n’est pas entre les Etats arabes et Israël. Il faut trouver des moyens pour soutenir les aspirations légitimes de chacun. Les Etats-Unis, dont le Président fut le premier à reconnaître le nouveau Etat d’Israël, n’ont pas à présenter des excuses – et devraient en fait être fiers de leur action…"
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Source: Jewish Current Issues
Before he became president, John F. Kennedy visited Palestine and Israel twice -- once in 1939 and again in 1951. He wrote about the trips in his 1960 collection of speeches entitled The Strategy of Peace.
"In 1939 I first saw Palestine, then an unhappy land under alien rule, and to a large extent then a barren land. . . . In 1951, I traveled again to the land by the River Jordan, to see firsthand the new State of Israel. The transformation that had taken place was hard to believe.
For in those twelve years, a nation had been born, a desert had been reclaimed, and the most tragic victims of World War II . . . had found a home.
Kennedy used that recollection to introduce his February 9, 1959 speech to the Golden Jubilee Banquet of B’nai Zion in New York City:
[O]ur own history as a nation and Israel’s have many parallels -- in the diversity of their origins, in their capacity to reach the unattainable, in the receptivity to new ideas and social experimentation. . . .
"History records several breakthroughs -- great efforts to which spiritual conviction and human endurance have combined to make realities out of prophecies. The Puritans in Massachusetts, the Mormons in Salt Lake City, the Scotch-Irish in the Western territories were all imbued with the truth of the old Jewish thought that a people can have only as much sky over its head as it has land under its feet. . . .
I would like to . . . dispel a prevalent myth . . . the assertion that it is Zionism which has been the unsettling and fevered infection in the Middle East, the belief that without Israel there would somehow be a natural harmony throughout the Middle East and Arab world. Quite apart from the values and hopes which the State of Israel enshrines . . . it twists reality to suggest that it is the democratic tendency of Israel which has injected discord and dissension into the Near East. Even by the coldest calculations, the removal of Israel would not alter the basic crisis in the area. . . . The basic rivalries within the Arab world, the quarrels over boundaries, the tensions involved in lifting their economies from stagnation, the cross pressures of nationalism -- all of these factors would still be there, even if there were no Israel. . . .
Israel, on the other hand, embodying all the characteristics of a Western democracy and having long passed the threshold of economic development, shares with the West a tradition of civil liberties, of cultural freedom, of parliamentary democracy, of social mobility. . . .
The choice today is not between either the Arab states or Israel. Ways must be found of supporting the legitimate aspirations of each. The United States, whose President was first to recognize the new State of Israel, need have no apologies – indeed should pride itself – for the action it took. . . .
The Jewish state found its fulfillment during a time when it bore witness, to use the words of Markham, to humanity betrayed, "plundered, profaned, and disinherited."
But it is yet possible that history will record this event as only the prelude to the betterment and therapy, not merely of a strip of land, but of a broad expanse of almost continental dimensions. . . . [A]s we observe the inspiring experience of Israel, we know that we must make the effort . . ."
A l'occasion des élections présidentielles américaines de 2008, nous rendons hommage aux présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, par leur soutien indéfectible à Israël. Et rappelons que dans l'histoire américaine aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.
"Jamais nous ne tournerons le dos à nos fidèles amis israéliens", John F. Kennedy
JFK sur Israël (1959), Poster par Blue Star PR, The Jewish Ink Tank
A l'occasion des élections présidentielles américaines de 2008, nous rendons hommage aux présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, par leur soutien indéfectible à Israël. Et rappelons que dans l'histoire américaine aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.
mercredi 29 octobre 2008
Le Président Lyndon Johnson sauva des centaines de Juifs pendant la Shoah
Entre 1938 et 1939, alors qu'il était un jeune membre du congrès, le futur Président des Etats-Unis, Lyndon B. Johnson (1908-1973) a fait délivrer des visas à des Juifs de Varsovie.
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"Historians have revealed that Johnson, while serving as a young congressman in 1938 and 1939, arranged for visas to be supplied to Jews in Warsaw, and oversaw the apparently illegal immigration of hundreds of Jews through the port of Galveston, Texas.
Photo du Président Lyndon B. Johnson avec son épouse "Lady Bird" Johnson
- Lyndon B. Johnson -- A Righteous Gentile
- L'interview d'Erich Leinsdorf
lundi 27 octobre 2008
Le Président Woodrow Wilson déclare en 1921 que l'antisémitisme est anti-américain et anti-chrétien
"L'antisémitisme est presque invariablement associé à l'anarchie, à la brutalité et à l'injustice. Invariablement on le trouve aussi intimement accolé à d'autres forces sinistres, en particulier celles de la corruption, de la réaction et de l'oppression."
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A huit jours des élections présidentielles américaines, qui suscitent tant de passions en Europe, il est important de rappeler que dans l'histoire de ce pays aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.
En 1921, le Président Woodrow Wilson, l'ancien Président William Howard Taft, ainsi qu'une centaine de personnalités non-juives - "distinguished American Christians", "citizens of Gentile birth and Christian faith" - signèrent une déclaration dans laquelle ils rendaient hommage à la loyauté et au patriotisme des citoyens américains de confession juive. Les signataires déplorent et condamnent vigoureusement l'antisémitisme qui commence à faire des ravages, en particulier en raison de la publication sur le sol américain du pamphlet antisémite Les Protocoles des Sages de Sion, importé d'Europe.
Le message était clair : l'antisémitisme est anti-américain et anti-chrétien. Les Américains étaient appelés à le rejeter de toutes leurs forces. La pétition fut publiée dans le New York Times, le 16 janvier 1921, pp. 30-1.
En 2008, les candidats John McCain et Barack Obama, dans la droite ligne de leurs prédécesseurs, condamnent à leur tour tout aussi fermement l'antisémitisme et prennent la défense de l'Etat d'Israël.
Nous rappellerons dans les prochains jours ces Présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, leur soutien indéfectible à Israël.
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The loyalty and patriotism of our fellow citizens of the Jewish faith is equal to that of any part of our people, and requires no defense at our hands. From the foundation of this Republic down to the recent World War, men and women of Jewish ancestry and faith have taken an honourable part in building up this great nation and maintaining its prestige and honor among the nations of the world. There is not the slightest justification, therefore, for a campaign of anti-Semitism in this country.
Anti-Semitism is almost invariably associated with lawlessness and with brutality and injustice. It is also invariably found closely intertwined with other sinister forces, particularly those which are corrupt, reactionary and oppressive.
We believe it should not be left to men and women of Jewish faith to fight this evil, but that it is in a very special sense the duty of citizens who are not Jews by ancestry or faith. We therefore make earnest protest against this vicious propaganda, and call upon our fellow citizens of Gentile birth and Christian faith to unite their efforts to ours, to the end that it may be crushed. In particular, we Call upon all those who are molders of public opinion—the clergy and ministers of all Christian churches, publicists, teachers, editors and statesmen—to strike at this un-American and un-Christian agitation.
Dans cette carte de voeux de Rosh Hashana du début des années 1900, des Juifs russes portant des baluchons, font face à leurs familles qui les encouragent à traverser l'océan pour les rejoindre en Amérique. Fuyant pogroms et persécutions, plus de deux millions de Juifs russes immigrèrent en Amérique entre 1891 et 1924, où eux et leurs descendants ne firent jamais l'objet de persécutions.
Sources:
- Albert S. Lindemann, Anti-Semitism before the Holocaust, Longman, 2000
- AJC's Interreligious Affairs Timeline
dimanche 26 octobre 2008
Le Juif est agioteur et idolâtre de sa race, J.M. Cymbron
Il est donc logique d'aller jeter un coup d'oeil à l'abondante production antisémite qui circule sur le Net. Et elle révèle que les vieux préjugés judéophobes d'origine chrétienne se retrouvent dans le discours anti-juif du présent, bien que sécularisés, recyclés, "repackagés", sionisés et formulés à la sauce droit-de-l'hommiste.
Un texte apocalyptique particulièrement cru et intéressant nous vient d'un portugais, Joaquim Maria Cymbron. Il se présente comme légitimiste, une sorte de Saint Michel défenseur des légitimités chrétienne et nationale.
Jusqu'il y a peu, M. Cymbron ne s'en était jamais pris aux Juifs sur son blog d'extrême droite classique Mouvement Légitimiste Portugais (on n'y trouve pas des liens nauséabonds vers des sites nazis, négationnistes, révisionnistes, conspirationnistes etc). Mais la crise l'a outré et il n'a eu de cesse de trouver les responsables: les Juifs, ces véritables fléaux de l'humanité. Mais sont-ils seulement humains, s'interroge-t-il ?
L'Arabe est supérieur au Juif
Pour Cymbron, les Juifs sont en tout cas inférieurs aux Arabes. La supériorité de l'Arabe réside dans sa spiritualité, signe de l'humain. Le Juif, quant à lui, conscient que sa prétention à être "le peuple élu" repose sur une fable, chérit et cultive sa race ("son héritage biologique"). Mais que vaut la race alors que les animaux eux-mêmes possèdent une race? Pas grand chose. Et puis il y a le goût du Juif pour l'agiotage, la ruse, la cruauté et la victimisation.
"(...) Mais ne sont-ils pas le peuple élu de Dieu ? La correspondance n’est pas absolue, car "tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël (…) ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité" (Rom. 9, 6 e 8).
Les Juifs ont du mal à l'accepter. Cela ne les arrange pas. Alors ils choisissent de faire le mal et de se lamenter : s’ils n’ont pas le champ libre, ils se mettent à hurler que quiconque leur est hostile en actes ou en paroles est antisémite. C’est ainsi qu’ils nous cachent leur jeu - comme lorsqu'ils traitent les Arabes de terroristes tout en les gratifient d’expéditions punitives qu’ils appellent, avec un cynisme tranquille, d’actions préventives de légitime défense.
Les Juifs et les Arabes sont, les uns comme les autres, des sémites. On a donc du mal à comprendre la raison qui mène les Juifs à être plus soucieux de leur condition ethnique. Est-ce une question de lignage ? Sarah au lieu d’Agar ? Il semble clair qu’il s’agit d’une querelle de famille.
Le Juif cultive son héritage biologique
Néanmoins, une chose me paraît non moins évidente : l’Arabe est, avant tout, musulman, bien qu’appartenant à un islam qui n’est pas homogène. Mais, malgré tout, il possède une croyance surnaturelle ; alors que le Juif cultive tout particulièrement son héritage biologique, et il s’y épuise même. Ceci étant, force est de reconnaître une stature plus élevée à l’Arabe. Parce que de la race, même les animaux en ont. En contrepartie, seul l’homme est capable de comportement religieux !
Etats-Unis: laquais du sionisme agioteur, féroce Shylock
Où sont donc les Juifs ? On les trouve disséminés partout dans le monde. Mais nous les trouvons, en situation de grande puissance, et aux côtés de la bourgeoisie, dans le pays où celle-ci a érigé son trône en or : les Etats-Unis d’Amérique du Nord. C’est là que se trouve le terrain d’élection de ce peuple. Et la symbiose est si parfaite qu’aucun président de la nation américaine ne répugne à se conformer au tableau suivant : laquai du sionisme agioteur, féroce Shylock d’un capitalisme destructeur et symbole de toutes les iniquités.
Si nous partons du postulat que la distance qui sépare l’homme des êtres non doués de raison est la capacité de se référer à une échelle de valeurs, il est aisé de conclure que les sociétés sans principes moraux sont des société privées de visage humain. A ce point, la question inévitable s’impose: qu’est-ce que les States ont à nous offrir ? Le Dow Jones et le Nasdaq !
Convenons que c’est peu, même très peu. Certes, ils ont le Pentagone et la force brute, grâce auxquels la tourbe hallucinée leur voue un culte, un culte idolâtre, qui préfigure les libations que la Bête recevra avant la fin des temps.
Cependant, les dieux ont des pieds d’argile – les tours de Manhattan se sont écroulées et furent réduites en cendres ; le terrorisme international fait le jeu du chat et du rat avec le nouveau Léviathan ; dans le cimetière d’Irak, des momies sépulcrales déambulent et se vengent des envahisseurs ; et l’Iran, sans peur des pseudo-croisés, hurle des menaces. (…)"
La crise financière mondiale donne des ailes à l’antisémitisme
jeudi 23 octobre 2008
Liban 1983: deux attentats terroristes faisaient des centaines de victimes
Source: Le Nouvel Observateur
L'attentat du Drakkar au Liban en 1983
"58 soldats français ont été tués, dimanche 23 octobre 1983, dans l'attentat du Drakkar au Liban. A l'aube, le bâtiment de huit étages du Drakkar où dorment 73 soldats français de la force multinationale d'interposition est soufflé par l'explosion d'un camion piégé qui s'était engouffré dans les sous-sols.
Trois minutes plus tôt, une première explosion a détruit le bâtiment du quartier-général américain, près de l'aéroport, tuant 239 Marines.
L'attentat contre les Américains est revendiqué par le "Mouvement de la révolution islamique libre" et par le "Jihad islamique" (...)."
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Source: Z-Word
Lest We Forget - Beirut, 1983
"Twenty-five years ago today, we were given an insight into just how cruel and callous Islamist terrorism can be. Hezbollah - the same Iranian-backed movement which launched a war against Israel in 2006 and continues to torment Lebanon even now - launched two separate attacks in Beirut. One claimed the lives of 241 American soldiers, the other the lives of 58 French soldiers. (...)"
Après leur visite à Yad Vashem deux enseignants belges dénigrent Israël
Deux enseignants "convaincus de l'extrême nécessité du devoir de mémoire" et ayant visité le mémorial de "Yad Vashem à Jérusalem dans le cadre d'un séminaire de douze jours visant à acquérir une meilleure connaissance de la Shoah" lancent une terrible charge contre Israël sur internet (site de la Députée provinciale wallonne Annie Taulet (Parti socialiste)).
Yad Vashem: enseignement inutile?
En critiquant, comme ils le font, l'Institut Yad Vashem qui perpétue la mémoire individuelle et collective des 6 millions de juifs, dont 1.5 million d'enfants, exterminés par les nazis ("matraquage émotionnel", "les missions du Yad Vashem sont DICTEES par une loi de l'Etat d'Israël !!" ...) et en allant jusqu'à suggérer une correspondance entre Israël et un camp de concentration, ces deux "passeurs de mémoire" nous posent d'inquiétantes interrogations.
Patricia Eeckhout, professeur d'histoire et de morale, parle de "matraquage émotionnel", d'"endoctrinement", d'"abus", d'approche peu "honnête", de "victimisation" comme moyen d'absolution:
"(...) Yad Vashem est un lieu de mémoire exceptionnel mais il serait, selon moi, nécessaire d'éviter le matraquage émotionnel. Cet abus donne un effet inverse, les émotions comme les informations doivent être intégrées de façon sereine et non pas dans un rythme infernal comme nous avons dû le vivre.
Le colloque international était, à mon sens, trop formel et protocolaire, et hélas il frisait parfois l'endoctrinement.
J'aurais apprécié que les organisateurs tiennent compte de notre motivation de départ, les enseignants présents étaient convaincus de l'extrême nécessité du devoir de mémoire, il s'avérait donc inutile de tenter de nous "endoctriner".
De plus, l'approche du conflit israélo-palestinien n'était absolument pas le sujet de ce séminaire mais vu qu'il a été évoqué, il eût été plus honnête de pouvoir entendre les deux parties... afin de travailler dans un esprit ouvert, tolérant et respectueux, valeurs prônées par Yad Vashem. Dès lors il est impératif que ces valeurs soient étendues pour tous les génocides du monde et le conflit actuel au Proche Orient.
Deux approches restent possibles : la victimisation permettant d'excuser certains aspects du conflit actuel ou la résiliance et la foi en demain comme le prône le musée de la Shoah pour les enfants dans le kibboutz Lohamei. (...)"
Thierry Francx se plaint de ne pas avoir été respecté "en tant qu'être humain" et parle d'"humiliation". Il ne cache ni la profonde anthipatie que lui inspirent les Israéliens, ni son dédain pour les "gentils pèlerins" qui aiment Israël. Il évoque même des conditions proches d'un camp de concentration.
"(...) Fallait-il, pour autant, ne pas respecter l'enseignant en tant qu'être humain ?
L'organisation nous brimant par toutes ses interdictions, le rythme infernal du planning, la vue des fusils autour de nous (même lors de certains repas) et les multiples contrôles ont plongé notre séjour au cœur de l'humiliation.
Voulaient-ils nous donner le début d'une projection dans un camp de concentration ?
N'oublions pas que les missions du Yad Vashem sont DICTEES par une loi de l'Etat d'Israël !!
Notre esprit critique et notre curiosité à regarder de l'autre côté du mur dérangeaient et bousculaient l'image des gentils pèlerins, habitués de ces lieux. (...)"
On frémit à l'idée du travail de ces "passeurs de mémoire" se croyant vertueux et bardés de certitudes inébranlables auprès des enfants.
- Nos enseignants "Passeurs de Mémoire"
- Masarat pour la Palestine: "asseoir l’espoir" sur ... des "chaises-oeuvres"
mardi 21 octobre 2008
Des Chrétiens du monde entier se réunissent à Jérusalem pour soutenir Israël
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"Comme tous les ans, à la même époque, 'l’ambassade internationale chrétienne de Jérusalem' organise un voyage de soutien à Israël.
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Après la marche dans les rues de la capitale qui a rassemblé, mercredi 15 octobre, des milliers de chrétiens amis d’Israël à l'occasion de la fête juive de Soukot, et de la tradition chrétienne des 'Tabernacles', les organisateurs ont tenu ce jeudi conférence au Palais des Congrès. Leur but : convaincre le monde de poursuivre en justice le président iranien pour incitation au génocide. Parmi les personalités présentes, le révérend Reza Safa, un iranien converti au christianisme qui s’est réfugié, depuis, aux Etats-Unis.
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Dans la salle de conférence, un étendard sur lequel est écrit "International Christian Embassy Jerusalem" accompagne les drapeaux d’Israël. L’organisateur principal prend la parole à la tribune et affirme : "nous sommes venus, cette année encore, en masse, de 90 pays différents. Nous sommes venus dire que nous aimons Israël et l’important est que nous soyons venus avec nos enfants, pour qu’ils apprennent notre message."
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"L’accueil sur place a été incroyable. Les gens nous applaudissaient sur notre passage et nous disaient 'merci d’être ici !'"
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"Nous voulons vous dire à quel point nous aimons Israël et nous le soutenons. C’est pourquoi nous irons dimanche 19 octobre faire une visite de solidarité à Sderot et c’est aussi au nom de cet amour que nous nous battons pour la libération de Guilad Shalit." (...)
Masarat pour la Palestine: "asseoir l’espoir" sur ... des "chaises-oeuvres"
Dans la rubrique "République Populaire de Wallonie" et sous le titre "Le Cirque de la Province du Hainaut en Palestine", l’hebdomadaire satirique Père Ubu (16 octobre) reproduit une lettre passionnée portant la signature de la Députée provinciale Annie Taulet (Parti socialiste) et sur laquelle il porte un regard très critique :
"La Députée provinciale PS Annie Taulet n'a rien trouvé de mieux que de dépenser notre pognon dans une "mission provinciale" en Palestine pour y fonder une école de cirque. Sans doute que le taux de chômage des jeunes de 40% n'est pas sa première priorité...".
Effectivement, dans la lettre la Députée provinciale assure ses Chères Amies et ses Chers Amis qu’elle est une militante pro-palestinienne très active et que la "mission provinciale" ayant même renforcé sa motivation pour la cause palestinienne, elle apporte tout naturellement son soutien à l'"opération de solidarité avec la Palestine si bien dénommée 'Asseoir l’espoir'". Cette initiative suscite et son "enthousiasme" et son "émotion" car il s’agit d’un "projet intense destiné à récolter des fonds au profit d’une école de cirque en Palestine".
Les écoles provinciales de Mons-Borinage participent au "projet intense"
"Réaliser des "Chaises-œuvres", tel est le challenge auquel ont participé des artistes connus, inconnus, en herbe et tout [sic] qui manifestait un certain sens artistique pour modeler, créer, décorer une chaise classique. Les écoles provinciales de Mons-Borinage se sont évidemment impliquées dans ce projet, à ma demande."
Rappelons que ce site avait souligné en janvier les aspects politique et anti-israélien du festival Masarat, annoncé pourtant comme culturel, et notamment la manière dont le spectacle de cirque était présentée par la communauté francophone : Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation".
Sur Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008 (Masarat):
- "Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008
- Le Zan Studio de Ramallah
Voir également (en février 2008):
- Crimes de guerre israéliens au Liban jugés à Bruxelles
lundi 20 octobre 2008
En Espagne la généalogie des banquiers juifs sert à expliquer la crise bancaire
samedi 18 octobre 2008
Littérature antisémite à la Foire du livre de Francfort
Et ça n'a rien de neuf. Déjà en 2005, Matthias Küntzel déplorait ce fait dans le Wall Street Journal:
"La semaine dernière à la foire du livre de Francfort, je me suis trouvé dans la section des éditeurs internationaux et fus simplement surpris. Au stand des éditeurs iraniens, à la vue de tous, il y avait le texte qui influença plus que tout autre les fantasmes d’holocauste de Hitler : Les Protocoles des Sages de Sion, publié en anglais par l’Organisation de Propagation Islamique de la République Islamique d’Iran. La première page du pamphlet montre clairement qu’Israël est la cible de cette nouvelle édition. Elle montre un serpent fait de triangles, entourant une zone dénommée "Grand Israël" qui comprend de larges zones de l’Egypte, de la Syrie, du Liban, de la Jordanie, de l’Irak, des parties de la Turquie et du nord de l’Arabie saoudite. Chaque triangle selon l’annotation, symbolise "l’œil franc-maçon", supposé un "symbole de la communauté juive".
Quelques pas plus loin, le second classique le plus important de l’antisémitisme moderne était à l’étalage : le Juif international de Henry Ford, dans une version abrégée en 200 pages, publiée par le Département iranien de Traduction et de Publication, Culture Islamique et Organisation des Relations. Il était intéressant de lire les nombreuses notes de bas de page que l’éditeur iranien avait ajouté. Par exemple, les Versets sataniques de Salman Rushdie sont présentés comme le dernier exemple de la malignité des calomnies juives.
Une troisième épître attire mon attention par sa couverture tape-à-l’oeil : une étoile de David rouge sur un crâne gris et une carte du monde jaune. Son titre était : Histoire du ‘Peuple Elu’ et la légende du ‘Droit historique’, écrit par Mohammad Taqi Taqipour. Dans sa préface, l’auteur est assuré d’une autre "solution finale" : selon le Mouvement Islamique Mondial, Israël sera bientôt détruit.
La distribution de pareils textes est interdite en Allemagne. La défaillance des responsables de la foire du Livre de Francfort est doublement grave parce que l’année dernière seulement, l’exposition a fait les gros titres pour la présentation de textes antisémites. Puis aujourd’hui, les directeurs de la foire ont informé le bureau du procureur seulement après que des visiteurs aient porté plainte. Peut-être le directeur de la foire, Jürgen Boos, sera plus attentif la prochaine fois. (...)"
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Source: Centre Simon Wiesenthal
"Invitée d’honneur de la Foire du Livre de Francfort - la Turquie compromise par l’étalage de livres antisémites
Le Centre Wiesenthal demande la mise à l’index des éditeurs Turcs, Egyptiens, Palestiniens et Iraniens qui exhortent à la haine et à la violence.
Dans un compte-rendu au Directeur de la Foire du Livre de Francfort, Jürgen Boos, le Directeur pour les Relations Internationales du Centre Simon Wiesenthal, le Dr. Shimon Samuels, a indiqué que "le Centre Simon Wiesenthal exerce pour la sixième année un contrôle sur les œuvres exposées dans les stands de la Foire du Livre de Francfort".
Il citait Boos pour lequel ce 59ème anniversaire avait pour particularité d’être un encouragement aux valeurs internationales, aux pratiques d’excellence et au respect alors qu’il accueillait la Turquie comme Invité d’Honneur pour la Foire 2008.
(...) ce moment était terni par la profusion de livres sur la théorie antisémite du complot exposés dans les rayonnages d’exposition des stands des éditeurs turcs, et même distribués sur le stand officiel de vente de la Turquie au Forum de Parc de l’Exposition."Deux livres : L’Evangélisme en tant que contrôle Juif du Président Bush, et un autre sur le contrôle Juif du Kurdistan. Les auteurs respectifs étant Ismail Vural et Esref Günaydin. Tous deux publiés en 2007 par Karakutu, Istanbul (stand 5.1/C/976/78).
Trois volumes : le premier sur le Président Bush tel un Hitler d’aujourd’hui par Mustafa K. Erdomol ; le second sur le contrôle de la Turquie par Israël, d’Hassan Taplun ; le troisième intitulé L’Utopie Juive par le Dr. Michael Higgerin. Tous publiés en 2005-2006 par Ozan, Istanbul (stand 5.1/C/976/45).
jeudi 16 octobre 2008
Gaza le seul "camp de concentration" au monde où l'on boursicote
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Bienvenue à Gaza - le seul camp de concentration/la seule prison à ciel ouvert au monde où il y a des traders et des sociétés de bourse (pour voir la photo cliquer ici).
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"Welcome to Gaza, the world’s only concentration camp with stock market brokerage houses."
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Source :
- Scene from a concentration camp @ Israelly Cool
- Shopping à Gaza @ Israelly Cool
mercredi 15 octobre 2008
Belliraj était payé par Abou Nidal pour tuer des juifs
Belliraj tuait pour Abu Nidal par Gilbert Dupont, DH
"Trois des six assassinats de Belliraj à Bruxelles en 1988 et 1989 ont été exécutés personnellement par Belliraj, pour le compte d'Abou Nidal, l'homme des attentats de Munich en 1972 qu'il a rencontré au Liban dans un camp à Saïda, au sud de Beyrouth. Sous ses ordres, une cellule tueuse de six hommes fonctionnait en Belgique, qui a signé les trois autres meurtres à Bruxelles. Interrogé par les Marocains, Belliraj a balancé les 5 autres membres du commando, qui pourraient toujours se trouver en Belgique et ne sont en tout cas pas arrêtés. Belliraj était payé "200 à 300 dollars" pour "trouver des cibles juives et les liquider". Il est en aveux au Maroc d'avoir personnellement exécuté le grand médecin d'Érasme Jo Wybran le 3 octobre 1989 à Anderlecht, l'ex-adjudant Raoul Schouppé le 23 juillet 1988 et le Koekelbergeois Marcel Bille le 15 août 1988, ce dernier (dixit Belliraj au Maroc) "parce que c'était un déviant homosexuel juif qui payait de jeunes Marocains pauvres pour du sexe ". (...)
Le Belgo-Marocain arrêté au Maroc a encore reconnu bien d'autres choses, comme ses 15 iours en Afghanistan fin août et début septembre 2001, immédiatement avant le 11. De 1972 à 1997, le groupe Abou Nidal a revendiqué au moins 137 attentats - la plupart antioccidentaux, antijuifs et anti-OLP modéré - dont celui du vol 841 de la TWA en 1974.
De son vrai nom Sabri al-Banna, Abou Nidal, qui avait 67 ans, a été trouvé mort à Bagdad le 19 août 2002, d'une balle dans la tête.
Belliraj, son homme à Bruxelles, est connu du parquet bruxellois dès 1986 (coups et blessures), 1987 (trafic d'armes, abus de confiance et faux passeport) et 1989 (cette affaire, qui fit du bruit, de détournement de subsides de la CSC au profit de l'Irak et de la Libye). En 1987, Belliraj est proche de l'ASBL al-Yaqida dénoncée pour ses liens avec Kadhafi. Belliraj est interrogé 4 fois après le double meurtre de la grande mosquée, sans suite. Et son nom revient le 18 novembre 1991 dans un rapport du GIA (Groupe belge antiterroriste). Depuis 2000, Belliraj est un informateur de la Sûreté de l'État.
Et voilà pourtant qu'en août 2001, Belliraj prend à Paris un vol pour Karachi où deux Saoudiens vont le conduire à Kaboul, Kandahar et Quetta où il sera mis en contact avec la coupole d'al-Qaida. Belliraj y explique son parcours jihadiste. Il se présente comme "prêt à tout".
Une semaine avant les attentats du 11 septembre, Belliraj rencontre des gens comme Hassan el-Haski qui deviendra le cerveau des attentats de Madrid en mars 2002, l'Égyptien Mohamed Atef alias Abou Hafs, chef militaire d'al-Qaida, puis est reçu à table par Ben Laden et Ayman al-Zawahiri. De la façon dont les Marocains l'interrogent, Belliraj ne ment plus. Il affirme, en audition, avoir reçu pour mission de chercher des personnes pour "confectionner des armes chimiques et biologiques".
- La défense du Pr. Wybran persuadée de la culpabilité de Belliraj
- Belliraj pleegde zes moorden voor Aboe Nidal
Caricature saoudienne: est-ce de l'antisionisme ou de l'antisémitisme ... et du racisme ?
lundi 13 octobre 2008
Ségolène Royal reprend la plume en duo avec Tzipi Livni
Il est réjouissant de constater qu'une nouvelle génération de femmes et hommes politiques européens, moins calculateurs et cyniques, n'hésitent pas à rompre radicalement avec les excès de leurs prédécesseurs et à faire état ouvertement et sans complexes de leur intérêt et attachement pour Israël (lire à ce sujet: Ignore the rhetoric, Westminster is fizzing with tension, Matthew d'Ancona, The Daily Telegraph).
On attend avec impatience la publication des entretiens de Ségolène Royal et Tzipi Livni qu'on lira bien entendu avec intérêt et plaisir.
Belgique: Elio Di Rupo sur le maintien du boycott scientifique et culturel d'Israël par Bruxelles et la Wallonie
"L’ambassadeur est fier d’avoir pu nouer d’excellentes relations avec le MR, le CDH et la plupart des grands partis néerlandophones comme le SPA, le VLD et le CDNV.
"Le problème reste le Parti Socialiste [francophone] de M. Elio Di Rupo. C’est pour cette raison que les accords de coopération entre la Belgique et Israël sont bloqués et n’ont pas été ratifiés par le Parlement wallon et même été suspendus par le Parlement bruxellois."
A ce sujet, l’ambassadeur nous montre une série de lettres envoyées au président du PS à propos de ses discours parfois injustes vis-à-vis d’Israël, en particulier celui prononcé à l’université d’été de 2006, au lendemain de l’enlèvement du caporal Gilat Shalit, qualifié par le PS de prétexte pour une nouvelle invasion de Gaza, mais auxquelles le président Di Rupo (et il est le seul) n’a jamais pris la peine de répondre. A en croire M. Kinar, le parti socialiste pratique vis-à-vis des représentants de l’Etat d’Israël la politique de l’autruche. L’ambassadeur constate :
"J’aurais pensé que les dirigeants du parti socialiste avaient un peu plus de finesse."
Une personnalité politique a retenu son attention, le Premier ministre Guy Verhofstadt, dont il garde en mémoire la très émouvante visite de Yad Vashem durant laquelle ce dernier lui a confié qu’il éprouvait le devoir d’y amener ses propres enfants. En conclusion, Jehudi Kinar garde un bon souvenir de son passage à Bruxelles malgré la difficulté à faire passer le message d’Israël principalement du côté francophone."
Qu'en est-il un an après? Le même mensuel (octobre 2008) a interrogé M. Elio Di Rupo lui-même au sujet des accords de coopération.
Celui-ci a déclaré que non seulement il ne soutient pas le boycott (c’est son terme) mais qu’il le combat "avec calme et détermination" … Ce qui, soit dit en passant, n’empêche pas le boycott d’être toujours en vigueur … Le discours de M. Di Rupo recèle tout de même un léger changement de ton. Serait-il dû à l’effet Royal, Obama, Brown, Blair, Merkel, Betancourt et autres ? On dirait que l’anti-israélisme tous azimuts se ringardise à toute vitesse et que l'un des ses derniers bastions est en train d’infléchir ne fût-ce que légèrement sa position.
Un boycott contre Israël toujours en vigueur
"Vous faites partie d’une majorité à la Communauté française qui bloque actuellement les accords de coopération culturelle et scientifique avec Israël…
Je suis pour ces accords, je suis contre tout boycott. Je continuerai à m’exprimer à l’intérieur du parti. Je pense que tout cela provient de 2002-2003, à un moment où politiquement les choses étaient difficiles mais je continuerait à plaider pour que l’on puisse poursuivre la collaboration tant avec Israël qu’avec la Palestine. (…) Je suis pour qu’on débloque cette situation. Je continuerai avec calme et détermination mon combat pour qu’il en soit ainsi. Je sais que même à l’intérieur de mon parti, tout le monde ne partage pas ce point de vue. Je vous donne mon point de vue: je suis contre le boycott scientifique et culture.".
On peut néanmoins regretter que M. Di Rupo se soit abstenu de prononcer le moindre mot positif au sujet de l’Etat d’Israël.
samedi 11 octobre 2008
Dirk Verhofstadt écrit sur Pie XII et l'extermination des Juifs
Dans un forum du quotidien israélien Haaretz, l'auteur apporte des précisions sur le comportement du Pape et de l'Eglise catholique romaine à la lumière de documents qui se trouvent dans son ouvrage :
- Une note du 25 novembre 1941 qui traite de "la question juive, du traitement des prisonniers de guerre russes, des atrocités commises par les SS en Russie etc". Celle-ci qui indique que l’épiscopat allemand était bien informé.
- Une lettre du 23 octobre 1946 adressée au Nonce Roncalli (futur Jean XXIII) par la Congrégation du Saint Office qui détaille la décision de la Congrégation ne pas rendre les enfants juifs, confiés à des familles ou institutions catholiques pendant les persécutions et ayant été baptisés entre-temps, ni à leurs familles légitimes, ni même à leurs propres parents. Cette lettre fut trouvée parmi dans les documents personnels du Pape Jean XXIII.
- Dix documents rédigés entre mars et juin 1944 qui démontrent que le Pape Pie XII était au courant de l’extermination des juifs hongrois. Les auteurs des documents sollicitent une intervention rapide de la part du Pape. Celui-ci n’a pas réagi. Entre les 15 mai et 19 juin 1944, plus de 437.000 juifs hongrois furent déportés.
Femmes et enfants juifs hongrois arrivent au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau le 26 mai 1944 - les femmes et les enfants étaient gazés dès leur arrivée au camp
jeudi 9 octobre 2008
Le Hamas met en ligne un sondage sur le sort de Gilad Shalit
Les Brigades Ezzedine Al-Qassam (la branche armée du Hamas) ont fait paraître sur leur site Internet une consultation sur le sort à réserver à Gilad Shalit.
Le vote comporte trois choix:
- le même sort que celui de Ron Arad
- un échange de prisonniers couronné de succès
- mort [sans autre précision].
mercredi 8 octobre 2008
Pour Robert Kagan le mot "néoconservateur" équivaut à une théorie de la conspiration très utile
.
(...) Honnêtement, je ne sais pas ce que cela signifie. Ma politique étrangère est fondamentalement libérale. C'est une politique qui croit que la puissance américaine doit être utilisée pour promouvoir certains principes universels et partagés. On peut être en désaccord là-dessus. D'aucuns estiment ainsi que l'on ne devrait pas se préoccuper de valeurs... Mais, disant ce que je dis, je ne fais que m'inscrire dans la foulée de la politique étrangère de Harry Truman, de John Kennedy et avant eux d'Alexander Hamilton et de George Washington. Cela n'a rien de "néo", de "nouveau", ni de "conservateur".
mardi 7 octobre 2008
Ahmadinejad: "le bras fort des peuples effacera de la surface de la terre ces germes de corruption [les sionistes]"
Source: MEMRI
Ahmadinejad (23 septembre): "(…) le peuple [palestinien] doit résister, même contre des innocents (…)" ; "si les sionistes ne mettent pas d'eux-mêmes fin au sionisme, le bras fort des peuples effacera de la surface de la terre ces germes de corruption."
Social fascisme, Alexandre Adler
"Le grand romancier autrichien [Robert Musil] qui commence à rédiger son chef-d'œuvre L'Homme sans qualités, à peu près au moment où le désastre allemand devient lisible, nous dépeint une mode particulièrement étrange dans la capitale de l'Autriche-Hongrie, en 1913. Toute la bonne société, intellectuels et artistes notamment, s'enthousiasme, en effet, pour un clochard qui a assassiné quelques prostituées dans le parc du Prater, du nom de Moosbrugger ; tout le monde le trouve étonnamment poétique et audacieux.
Musil nous parle de ce fait divers, parce que probablement le meurtrier Moosbrugger a dû partager sa couche, à l'asile de nuit, avec un autre clochard du nom d'Aldolf Hitler qui, lui, n'en restera pas aux prostituées de passage dans l'ambition destructrice. L'enthousiasme pour le petit assassin prépare, comme dans un pressentiment, l'émotion en faveur du grand criminel.
Quelque chose de semblable est en train de se passer en France aujourd'hui. Cela commence par la pâmoison active de certains artistes en faveur de tueurs en cavale, généralement italiens. Puis on découvre, avec horreur, qu'un nombre, on hésite à dire, respectable de nos concitoyens, imaginent que le 11 septembre 2001 est le résultat d'un vaste complot dans lequel Ben Laden n'aura été, au mieux, qu'une marionnette manipulée. Soyons clairs : on n'a pas besoin du nouveau torchon qui se réclame de l'excellent Siné pour comprendre que si complot il y a, ce ne peut être que le fait de l'establishment américain, et bien sûr de ses suppôts juifs, new-yorkais autant qu'israéliens. C'est ce que disent généraux pakistanais et imams cairotes dès maintenant, c'est ce que brûlent de dire nos modernes sceptiques. (...)
Dans la République de Weimar, la responsabilité principale de l'ascension de Hitler vient des élites conservatrices catholiques et protestantes : malgré la répulsion que leur inspirait le nazisme, de temps à autre, ces élites inconsolables de l'Empire de Guillaume II ne pouvaient s'empêcher de tenir les nazis pour des patriotes, certes un peu vulgaires et excités, et tenaient de la même manière les républicains modérés pour des acteurs illégitimes de la vie politique. Cette même baisse des défenses immunitaires existe aujourd'hui à gauche."
vendredi 3 octobre 2008
L'historien révisionniste Fredrick Töben interpellé à l'aéroport de Heathrow
La police britannique a arrêté le 1er octobre à l'aéroport londonien de Heathrow Gerald Fredrick Töben, un historien révisionniste australien d’origine allemande, qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen. Le mandat d’arrêt délivré par un juge d'instruction allemand précise que Töben est accusé d’avoir publié et distribué sur Internet depuis 2002 : "du matériel de nature antisémite et, ou, révisionniste, délibérément contraire à la vérité historique; avant tout les dites publications nient, approuvent ou minimisent le meurtre de masse des Juifs, planifié et exécuté par les instances dirigeantes national-socialistes".
En décembre 2006, Fredrick Töben avait participé à la conférence de Téhéran intitulée Révision de la Shoah : une vision globale. Il y déclarait que les preuves de l’existence des chambres à gaz n’étaient que le "produit d’esprits pathologiques et enfiévrés remplis d’une haine pure, essentiellement dirigée contre l’Allemagne et tout ce qui est allemand". Il ajoutait que ceux qui croient à l’existence des chambres à gaz font preuve "d’un état d’ignorance absolue au sujet des processus naturels et chimiques ".
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Source: The Coordination Forum for Countering Antisemitism
"Widely regarded as a Holocaust denier, Töben regularly denies the assertion, though he has on occasion indicated that he considers the Holocaust to be a "lie" ostensibly perpetuated by "the Holocaust Racketeers, the corpse peddlers and the Shoah Business Merchants"; he has further asserted that "the current U.S. government is influenced by world Zionist considerations to retain the survival of the European colonial, apartheid, Zionist, racist entity of Israel." While he similarly denies being an anti-Semite or a white supremacist, he is a favorite among white supremacist organizations such as StormFront, and his Adelaide Institute website has an unusual predilection for ubiquitously locating swastikas, often several per page of research or opinion."
mercredi 1 octobre 2008
Type aryen: blond comme Hitler, svelte comme Goering et élancé comme Goebbels
Artiste inconnu. Carte postale avec caricature antinazie distribuée par l'Ambassade de Grande-Bretagne à Lisbonne pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Source: Rua da Judiaria