Source: CRIF
Patrick Gaubert, député européen et président de la Licra, était présent à la conférence de Bruxelles les 30 et 31 août derniers. Il nous confie ses impressions et appelle à la vigilance.
Question : Vous étiez présent à la conférence internationale de soutien de la société civile à une paix israélo-palestinienne organisée les 30 et 31 août à Bruxelles par le Comité des Nations Unies pour l'exercice des droits inaliénables des Palestiniens. Des appels au boycott et à l’isolement international d’Israël ont été lancés. Plus qu’un sommet pour la paix dans la région, ne s’agissait-il pas d’une campagne de diabolisation d’Israël ?
Réponse : Sous une apparente modération, ce ne fut que cela et la diabolisation aussi de ceux qui soutiendraient Israël en commerçant avec lui, Etats ou entreprises privées qui se voient menacées de boycott ou de sanctions.
A aucun moment il ne fut question sérieusement de la paix sauf à faire passer la recherche de la paix par la seule contrainte d’Israël, Etat qui agit, selon eux, en toute illégalité par rapport au droit international et à la lecture qu’ils en font, appelant ainsi à l’application des résolutions "pertinentes" (celles qui condamnent Israël), les autres n’étant pas pertinentes.
Question : Cette conférence a eu lieu au sein du Parlement européen. Lors des débats, on a, une fois de plus, comparé la politique israélienne à l’Apartheid sud-africain, l’accusant d’être par conséquent un Etat raciste et ségrégationniste. En accueillant ce sommet, n’est-ce pas une manière, maladroite et dangereuse, pour l’Union européenne de cautionner ces idées racistes et cette haine d’Israël ?
Réponse : Bien évidemment, les intervenants ayant bien pris soins de remercier lourdement le président du Parlement Européen et en insistant sur le fait que le déroulement de cette conférence dans cette enceinte prestigieuse lui donnait une autre dimension.
Ainsi, à leur corps défendant, les parlementaires et l’institution se retrouvent en quelque sorte pris en otage par des ONG monomaniaques à l’endroit d’Israël.
Qui plus est, leur positionnement outrancier sur la question que vous évoquez ne les désignent pas comme des incitateurs de paix, mais plutôt comme des souffleurs sur les braises de la haine.
Question : "Sionisme = racisme". Ce slogan a été scandé lors de la conférence de Durban en 2001 où s’est affichée une haine d’Israël, des Juifs et de l’Occident. Les organisations juives et anti-racistes font part de leur inquiétude et appellent à la vigilance, d’autant plus qu’un Durban II est prévu en 2009. Comment éviter les dérives ?
Réponse : Malheureusement, le fait que la session préparatoire qui s’est déroulée à Genève du 27 au 31 août n’incite pas à l’optimisme. Tout indique que Durban 2 ressemblera à Durban 1.
La conférence sera ouverte à toutes les ONG présentes à Durban, y compris celles qui ne sont pas accréditées par l’ONU, le comité préparatoire est présidé par la représentante libyenne et le rapporteur nommé est le représentant cubain…
Il n’y a pas que les organisations juives qui doivent s’inquiéter, car ce comité, noyauté par l’OCI (Organisation de la conférence islamiste), cible aussi les démocraties occidentales coupables de racisme islamophobe (diffamation religieuse au prétexte de liberté d’expression) et d’antisémitisme (sic) à l’endroit des sémites arabes."
Propos recueillis par Stéphanie Lebaz
Excellent compte-rendu de Daniel Schwammenthal dans le Wall Street Journal: The Israel-Bashing Club
- Gaubert : le Parlement ne doit pas être associé malgré lui à des campagnes de haine et d'intolérance
- Communiqué de l'UPJF à propos de la préparation de Durban II, au Parlement européen
- Conférence anti-israélienne au Parlement européen
- Stop Durban II
- UN panel conference at EU Parliament despite Israeli protests
- European Parliamentarians denounce anti-Israel conference
- European Parliament to host controversial anti-Israeli conference
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
dimanche 31 août 2008
samedi 30 août 2008
Lucas Catherine dévoile la vraie nature d'Israël: colonialisme et apartheid
L'anti-israélisme a fini par atteindre des sommets vertigineux dans certains cercles belges francophones.
Voici un mini échantillon de ce qui a déjà été organisé rien que pour les sept premiers mois de l’année 2008 (en attendant la rentrée avec la continuation du grand festival pro-palestinien Masarat) : congrès, tribunal, psychodrame nakba, encore la nakba, spectacle de cirque, appel au boycott, conférences, articles, hebdomadaire catholique, tv, caricatures, livres, soirée couscous, expositions etc etc. En somme, clouer Israël au pilori est devenu une banalité, un code culturel.
Un des derniers événements en date mérite qu’on s’y attarde. Les marxistes belges ont organisé leur université d’été … dans le très huppé pensionnat catholique de Berlaymont à Waterloo, autour du vaste thème de "Un monde en crise(s)". Le programme fait la part belle au Moyen-Orient et au fameux "État d’apartheid".
Pour consulter le programme, cliquer sur: "programme détaillé des cours".
Lucas Catherine dévoile la vraie nature de l’État juif : un État basé sur un nationalisme intolérant, sur le colonialisme et l’apartheid
L’un des orateurs annoncés dans le programme est l’infatigable pourfendeur d’Israël Lucas Catherine. Il était invité à faire un exposé sur les 60 ans d’Israël:
"L’anniversaire d’un État basé sur un nationalisme intolérant, sur le colonialisme et l’apartheid. En Afrique du Sud l’apartheid a commencé en 1950 avec l’attribution de la plus grande partie des terres à la minorité blanche. En Palestine depuis deux ans Israël a accaparé la plus grande partie des terres comme exclusivement juive. Lucas Catherine nous dévoilera la vraie nature de l’État juif."
Cette introduction volontairement simple et explicite dispense de suivre le cours - la démonstration est faite qu'Israël est un état inhumain et nuisible.
Lucas Catherine, ni ceux qui l'accueillent, n’ont que faire de la définition de l’antisémitisme proposée par Agence européenne des droits fondamentaux qui stipule que "la dénégation du droit du peuple juif à l'autodétermination, étayée, par exemple, par l'affirmation selon laquelle la création de l'État d'Israël serait un projet raciste".
Une enquête du magazine flamand, Joods Actueel, a révélé que Lucas Catherine avait repris dans son ouvrage "Palestina" (EPO, 2002) des informations erronées et des photos contenues dans un pamphlet publié en 1939 par le propagadiste pro-Nazi Gert Winsch: "Le régime anglais en Palestine: L'Angleterre démasquée", voir Nazi propaganda literature). Mais ça ne gêne point nos aimables farceurs.
L’Afrique est totalement absente du programme. Pas un mot sur les anciennes colonies belges (le Congo, le Rwanda et le Burundi). Pas un mot sur le Darfur.
Ils n'ont pas pour autant oublié d'instrumentaliser l'Afrique parce que sur un point elle sert leurs desseins. Bien entendu pour la fameuse analogie de l’apartheid : ex-Afrique du Sud de l’apartheid = Israël de l’apartheid.
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Voici un mini échantillon de ce qui a déjà été organisé rien que pour les sept premiers mois de l’année 2008 (en attendant la rentrée avec la continuation du grand festival pro-palestinien Masarat) : congrès, tribunal, psychodrame nakba, encore la nakba, spectacle de cirque, appel au boycott, conférences, articles, hebdomadaire catholique, tv, caricatures, livres, soirée couscous, expositions etc etc. En somme, clouer Israël au pilori est devenu une banalité, un code culturel.
Un des derniers événements en date mérite qu’on s’y attarde. Les marxistes belges ont organisé leur université d’été … dans le très huppé pensionnat catholique de Berlaymont à Waterloo, autour du vaste thème de "Un monde en crise(s)". Le programme fait la part belle au Moyen-Orient et au fameux "État d’apartheid".
Pour consulter le programme, cliquer sur: "programme détaillé des cours".
Lucas Catherine dévoile la vraie nature de l’État juif : un État basé sur un nationalisme intolérant, sur le colonialisme et l’apartheid
L’un des orateurs annoncés dans le programme est l’infatigable pourfendeur d’Israël Lucas Catherine. Il était invité à faire un exposé sur les 60 ans d’Israël:
"L’anniversaire d’un État basé sur un nationalisme intolérant, sur le colonialisme et l’apartheid. En Afrique du Sud l’apartheid a commencé en 1950 avec l’attribution de la plus grande partie des terres à la minorité blanche. En Palestine depuis deux ans Israël a accaparé la plus grande partie des terres comme exclusivement juive. Lucas Catherine nous dévoilera la vraie nature de l’État juif."
Cette introduction volontairement simple et explicite dispense de suivre le cours - la démonstration est faite qu'Israël est un état inhumain et nuisible.
Lucas Catherine, ni ceux qui l'accueillent, n’ont que faire de la définition de l’antisémitisme proposée par Agence européenne des droits fondamentaux qui stipule que "la dénégation du droit du peuple juif à l'autodétermination, étayée, par exemple, par l'affirmation selon laquelle la création de l'État d'Israël serait un projet raciste".
Une enquête du magazine flamand, Joods Actueel, a révélé que Lucas Catherine avait repris dans son ouvrage "Palestina" (EPO, 2002) des informations erronées et des photos contenues dans un pamphlet publié en 1939 par le propagadiste pro-Nazi Gert Winsch: "Le régime anglais en Palestine: L'Angleterre démasquée", voir Nazi propaganda literature). Mais ça ne gêne point nos aimables farceurs.
L’Afrique est totalement absente du programme. Pas un mot sur les anciennes colonies belges (le Congo, le Rwanda et le Burundi). Pas un mot sur le Darfur.
Ils n'ont pas pour autant oublié d'instrumentaliser l'Afrique parce que sur un point elle sert leurs desseins. Bien entendu pour la fameuse analogie de l’apartheid : ex-Afrique du Sud de l’apartheid = Israël de l’apartheid.
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vendredi 29 août 2008
L’Emir du Barhein appelle les Juifs à revenir
Source: Un écho d'Israël
"Le souverain du Barhein, Hamad bin Issa Al Khalifa, a appelé les Juifs à revenir dans la principauté lors d’une rencontre avec des anciens membres de la communauté juive de l’émirat à Londres mi-août.
Hamad bin Issa a déclaré qu’il espérait voir revenir les Juifs nés au Barhein qui ont quitté l’émirat dans les années 1950, après la création de l’Etat d’Israël, ainsi que leurs descendants. Fayssal Folad, le représentant international des droits de l’homme au Barhein, a déclaré que la principauté était respectueuse des conventions internationales et des droits de l’homme. Les Juifs qui reviendront seront citoyens à part entière.
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L’émir Hamad bin Issa a nommé il y a deux mois ambassadrice du Barhein à Washington la députée, Hoda Ezra Nounou. C’est la première fois dans l’histoire du pays qu’une femme juive se voit confier un tel poste. On compte aujourd’hui dans l’émirat six familles juives soit une quarantaine de personnes.
Les juifs du Barhein sont arrivés dans l’émirat vers les années 1920 en provenance d’Iran et d’Irak. Plus tard des émigrants du Yémen sont venus les rejoindre. La communauté juive du Barhein comptait un peu plus de 400 membres vers la moitié du 20ème siècle. La majorité d’entre eux ont immigré ensuite en Angleterre et quelques-uns sont venus en Israël.
De plus, le souverain de l’émirat, continuant la tradition de sollicitude envers les Juifs de son père, a subventionné les travaux de restauration de la synagogue de Manama (la capitale) et a récemment accordé des visas de touristes pour une délégation israélienne."
Source: Guysen News
"Une femme juive au Parlement de Bahrein. Hoda Ezra Nounou est la première Juive à devenir députée. Elle n'a certes pas été élue par le peuple mais par décret royal, la performance est tout de même de taille. Mme Nounou est initialement une femme d'affaires travaillant pour une grande société d'informatique qui a déjà dirigé l'organisation de contrôle des droits de l'Homme dans le pays."
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"Le souverain du Barhein, Hamad bin Issa Al Khalifa, a appelé les Juifs à revenir dans la principauté lors d’une rencontre avec des anciens membres de la communauté juive de l’émirat à Londres mi-août.
Hamad bin Issa a déclaré qu’il espérait voir revenir les Juifs nés au Barhein qui ont quitté l’émirat dans les années 1950, après la création de l’Etat d’Israël, ainsi que leurs descendants. Fayssal Folad, le représentant international des droits de l’homme au Barhein, a déclaré que la principauté était respectueuse des conventions internationales et des droits de l’homme. Les Juifs qui reviendront seront citoyens à part entière.
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L’émir Hamad bin Issa a nommé il y a deux mois ambassadrice du Barhein à Washington la députée, Hoda Ezra Nounou. C’est la première fois dans l’histoire du pays qu’une femme juive se voit confier un tel poste. On compte aujourd’hui dans l’émirat six familles juives soit une quarantaine de personnes.
Les juifs du Barhein sont arrivés dans l’émirat vers les années 1920 en provenance d’Iran et d’Irak. Plus tard des émigrants du Yémen sont venus les rejoindre. La communauté juive du Barhein comptait un peu plus de 400 membres vers la moitié du 20ème siècle. La majorité d’entre eux ont immigré ensuite en Angleterre et quelques-uns sont venus en Israël.
De plus, le souverain de l’émirat, continuant la tradition de sollicitude envers les Juifs de son père, a subventionné les travaux de restauration de la synagogue de Manama (la capitale) et a récemment accordé des visas de touristes pour une délégation israélienne."
Source: Guysen News
"Une femme juive au Parlement de Bahrein. Hoda Ezra Nounou est la première Juive à devenir députée. Elle n'a certes pas été élue par le peuple mais par décret royal, la performance est tout de même de taille. Mme Nounou est initialement une femme d'affaires travaillant pour une grande société d'informatique qui a déjà dirigé l'organisation de contrôle des droits de l'Homme dans le pays."
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Bahrein
Amitié Uruguay-Israël: "Bienvenido, Presidente Vázquez"
Tabaré Vázquez, un représentant de la vraie gauche, se rend en Israël
Source: The Jerusalem Post
"Some true friendships, between countries as much as between individuals, are no less charming because they are minor.
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This year, Uruguay's President Tabaré Vázquez will be celebrating his country's independence day, August 25, in Israel. Vázquez, an oncologist, has been here before. He studied for half a year at the Weizmann Institute in Rehovot, and visited in 1992 as mayor of Montevideo. But yesterday he arrived for his first state visit, a five-day trip during which he will meet Prime Minister Olmert, President Peres, and Foreign Minister Livni.
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Elected to a five-year term in 2004, Vázquez is Uruguay's first left-wing president. His Frente Amplio (Broad Front) government is based on a coalition that includes Communists, social democrats and former Tupamaro guerrillas. His country, wedged between Brazil and Argentina, is not large. Slightly smaller than Oklahoma, its population is half that of New York City.
.
But it is also South America's most solid democracy - and one that happens to bear a long and rich relationship with Israel. At the 1920 San Remo conference, Uruguay strongly supported the Balfour Declaration. Before World War II, thousands of European Jews - from Germany and Hungary in particular - found refuge in Uruguay; in 1939 alone, some 2,200 Jews entered the country. (...)
In 1947, Uruguay's pro-Zionist UN delegate, Rodriguez Fabregat, was instrumental in getting the partition plan passed. Three days before it did, he posed a question to the General Assembly at Flushing Meadow, New York: "Why is it necessary that there should be a Jewish State? Precisely to put an end to that form of discrimination and alienation, [and] persecution of a section of humanity." The decision to create that state, he said, "will go down to history as the first great moral victory of the United Nations." The next year, Uruguay became the first Latin American country to recognize the State of Israel, and it later became one of the few countries to recognize Jerusalem as the capital. Uruguay's capital, for its part, boasts a Golda Meir Square. (...)
After his election, Vázquez reiterated that his country's friendship with Israel stands regardless of which party holds power. Welcome to Israel, Mr. President, and Happy Independence Day!"
- L'Uruguay rend visite à Israël, Jerusalem Post
- Acuerdos y sorpresas para Vázquez en su visita a Israel, Espectador
- Le Marché commun de l'Amérique du Sud (Mercosur) et Israël signent un accord de libre-échange, Israel Valley
Source: The Jerusalem Post
"Some true friendships, between countries as much as between individuals, are no less charming because they are minor.
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This year, Uruguay's President Tabaré Vázquez will be celebrating his country's independence day, August 25, in Israel. Vázquez, an oncologist, has been here before. He studied for half a year at the Weizmann Institute in Rehovot, and visited in 1992 as mayor of Montevideo. But yesterday he arrived for his first state visit, a five-day trip during which he will meet Prime Minister Olmert, President Peres, and Foreign Minister Livni.
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Elected to a five-year term in 2004, Vázquez is Uruguay's first left-wing president. His Frente Amplio (Broad Front) government is based on a coalition that includes Communists, social democrats and former Tupamaro guerrillas. His country, wedged between Brazil and Argentina, is not large. Slightly smaller than Oklahoma, its population is half that of New York City.
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But it is also South America's most solid democracy - and one that happens to bear a long and rich relationship with Israel. At the 1920 San Remo conference, Uruguay strongly supported the Balfour Declaration. Before World War II, thousands of European Jews - from Germany and Hungary in particular - found refuge in Uruguay; in 1939 alone, some 2,200 Jews entered the country. (...)
In 1947, Uruguay's pro-Zionist UN delegate, Rodriguez Fabregat, was instrumental in getting the partition plan passed. Three days before it did, he posed a question to the General Assembly at Flushing Meadow, New York: "Why is it necessary that there should be a Jewish State? Precisely to put an end to that form of discrimination and alienation, [and] persecution of a section of humanity." The decision to create that state, he said, "will go down to history as the first great moral victory of the United Nations." The next year, Uruguay became the first Latin American country to recognize the State of Israel, and it later became one of the few countries to recognize Jerusalem as the capital. Uruguay's capital, for its part, boasts a Golda Meir Square. (...)
After his election, Vázquez reiterated that his country's friendship with Israel stands regardless of which party holds power. Welcome to Israel, Mr. President, and Happy Independence Day!"
- L'Uruguay rend visite à Israël, Jerusalem Post
- Acuerdos y sorpresas para Vázquez en su visita a Israel, Espectador
- Le Marché commun de l'Amérique du Sud (Mercosur) et Israël signent un accord de libre-échange, Israel Valley
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Uruguay
jeudi 28 août 2008
Défaite des boycotteurs: le Jerusalem Quartet se produira à guichets fermés à Édimbourg
Au grand dam des boycotteurs et détracteurs d'Israël
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Malgré la campagne menée par les activistes du Scottish Palestine Solidarity, le Jerusalem Quartet se produira comme prévu, vendredi prochain, au prestigieux Festival International d'Édimbourg, Écosse.
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Non seulement le concert n'a pas été annulé, mais toutes les 900 places (memês celles debout) du Queen’s Hall été vendues.
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Source: Harry's Place.
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Boycott busting
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U.K.
mercredi 27 août 2008
Barack Obama durcit sa position vis-à-vis de l'Iran
"Sur l'Iran, Barack Obama a reçu le message d'Israël cinq sur cinq. Après avoir paru trop conciliant en prônant le dialogue pour convaincre Téhéran de geler son programme nucléaire, le candidat démocrate à la Maison-Blanche a affirmé, lundi, que des sanctions plus dures devaient être prises contre l'Iran afin qu'Israël ne se sente pas le "dos au mur". Autrement dit, pour éviter que les dirigeants israéliens lancent des attaques contre l'Iran en réaction aux provocations verbales du président Mahmoud Ahmadinejad.
"Mon travail de président est de m'assurer que nous serrons les boulons diplomatiquement à l'égard de l'Iran... D'imposer des sanctions afin que l'Iran commence à changer de calculs, a déclaré le sénateur de l'Illinois. Et nous devons le faire avant qu'Israël ne se sente le dos au mur."
Dany Ayalon, l'ancien ambassadeur de l'État hébreu à Washington, a salué "une déclaration de soutien sans faille à Israël". (...)"
Source: Israël salue un nouveau ton sur l'Iran, Marc Henry, Le Figaro
"Mon travail de président est de m'assurer que nous serrons les boulons diplomatiquement à l'égard de l'Iran... D'imposer des sanctions afin que l'Iran commence à changer de calculs, a déclaré le sénateur de l'Illinois. Et nous devons le faire avant qu'Israël ne se sente le dos au mur."
Dany Ayalon, l'ancien ambassadeur de l'État hébreu à Washington, a salué "une déclaration de soutien sans faille à Israël". (...)"
Source: Israël salue un nouveau ton sur l'Iran, Marc Henry, Le Figaro
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U.S.
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U.S. élections présidentielles 2008
Mike Huckabee affiche un soutien sans ambiguïté à Israël
Source: Guysen News
"L’ancien Gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee a tenu à préciser durant sa visite en Israël que malgré les rumeurs persistantes, il n’était pas candidat à la vice-présidence du camp républicain. Néanmoins tout laisse à penser que dans le cas où le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis, John Mc Cain devait lui proposer le poste, Mike Huckabee l’accepte.
.La sonnerie de son téléphone a interrompu Mike Huckabee, le candidat pressenti pour être le vice-président de John Mc Cain, alors qu’il discutait avec différents correspondants.
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Il a alors plaisanté en déclarant aux journalistes présents sur place : "c’est John Mc Cain qui me demande si je veux bien accepter le poste de vice-président, vous allez avoir des choses à raconter".
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Il ne s’agissait évidemment pas du candidat républicain, a de suite rectifié l’ex Gouverneur de l’Arkansas qui achève une visite de deux jours en Israël. Il a cependant précisé que "même si il n’avait aucune indication concernant la liste des candidats potentiels", il ne serait pas "surpris plus que cela" s’il venait à recevoir un coup de téléphone avec cette offre à la clé.
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Mike Huckabee était l'un des candidats qui ambitionnait de briguer la Maison Blanche.
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Adversaire direct de Mc Cain pendant les primaires du parti républicain, ce dernier l’a battu d’un petit écart. (...)
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Pasteur, proche du courant évangélique américain, Mike Huckabee est réputé pour afficher un soutien sans ambiguïté à l’Etat d’Israël.
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"Il est très bien d’acheter des terres afin de les peupler et de ne pas les conquérir par la force" a t-il indiqué avant de livrer ses propres convictions tout en soulignant qu’elles n’engageaient que lui.
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"Il faut être d’une naïveté incroyable pour croire que le conflit a débuté il y a 40 ans alors qu’il a de fait commencé depuis les fils d’Abraham, Isaac et Ismaël" a-t-il ainsi expliqué avant de dénoncer toute concession territoriale sur Jérusalem.
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"Il n’est pas question d’envisager une division de la Ville sainte" a-t-il en effet conclu devant un auditoire ravi."
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Vidéos:
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U.S.
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U.S. élections présidentielles 2008
mardi 26 août 2008
Paul McCartney en Israël : c'est officiel !
Au grand dam des boycotteurs et détracteurs d'Israël
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"Paul McCartney dont la venue avait été annoncée puis démentie a confirmé qu'il se produira le mois prochain en Israël.
Le concert qui se déroulera le 25 septembre au parc Hayarkon à Tel-Aviv devrait être le plus grand concert de rock jamais organisé en Israël.
McCartney, 66 ans viendra se produire dans le cadre d'une tournée mondiale qui devrait l'emmener aux quatre coins du monde.
Ce concert intervient 43 ans après que les Beatles s'étaient vu refuser de jouer en Israël "pour ne pas corrompre les valeurs morales".
Source: Jerusalem Post
A lire également sur la visite de "Macca" en Israël:
- Paul McCartney à Tel-Aviv : Here, There, and Everywhere, Guysen News
- Message for Macca, Mira Vogel, Engage
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"Paul McCartney dont la venue avait été annoncée puis démentie a confirmé qu'il se produira le mois prochain en Israël.
Le concert qui se déroulera le 25 septembre au parc Hayarkon à Tel-Aviv devrait être le plus grand concert de rock jamais organisé en Israël.
McCartney, 66 ans viendra se produire dans le cadre d'une tournée mondiale qui devrait l'emmener aux quatre coins du monde.
Ce concert intervient 43 ans après que les Beatles s'étaient vu refuser de jouer en Israël "pour ne pas corrompre les valeurs morales".
Source: Jerusalem Post
A lire également sur la visite de "Macca" en Israël:
- Paul McCartney à Tel-Aviv : Here, There, and Everywhere, Guysen News
- Message for Macca, Mira Vogel, Engage
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Boycott busting
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U.K.
lundi 25 août 2008
Pour le bloggeur portugais Pedro Arroja le ghetto est un mythe de la propagande juive
J’ai traduit ce texte désolant d’un internaute portugais, Pedro Arroja, paru dans le blog Portugal Contemporâneo dont il est un des gestionnaires. Au fil de ses articles, Arroja ne fait pas mystère du fait qu’il est totalement acquis aux thèses les plus hostiles aux juifs.
Dans le texte qui nous occupe, il n’a de cesse de souligner que les juifs vivent dans des "sociétés d’accueil" en tant que parias éternels. Que leur présence millénaire sur le sol européen soit attestée ne compte pas et ne leur donne aucun droit, sauf celui d’être tolérés.
Il y aurait donc des êtres qui ont tous les droits, comme celui suprême de décider que d’autres n’en ont pas et surtout qu’ils sont nuisibles. Ces thèses barbares ont déjà été mises en pratique en Europe et on sait à quoi elles conduisent.
Il est désolant qu’on continue à publier ce genre de prose. Mais ce qui est incompréhensible et troublant c’est des bloggeurs réputés sérieux, parfaitement au courant des élucubrations de Pedro Arroja, n’hésitent pas à ajouter dans leurs blogs un lien vers Portugal Contemporâneo. Inconscience ou complicité? La question mérite d'être posée.
"Il est probable que, de pair avec celui d’une certaine mauvaise conscience chrétienne, le ghetto est un des mythes majeurs crées par la propagande juive. Le ghetto est généralement considéré comme la pratique discriminatoire et anti-juive par excellence conçue par les sociétés qui les ont accueillis. Il s'agit d'un moyen efficace, quoique éthiquement condamnable, que ces société ont conçu pour procéder à la ségrégation des juifs à divers endroits et à différentes époques historiques.
Il s’agit d’une déformation historique considérable. Le ghetto est une création juive et voulue par les juifs – le ghetto n’est pas d’une création de type ségrégationniste émanant des sociétés qui les ont accueillis. En réalité, le ghetto a été une institution puissante et essentielle dans la préservation de la culture juive tout au long des millénaires.
Dans les sociétés d’accueil, les juifs ont toujours représenté une quantité infime – encore de nos jours ils ne constituent pas plus de 0.25% de la population mondiale. Dispersés comme il l’étaient dans ces proportions parmi les sociétés d’accueil, ils n’auraient pas eu, tout au long de leur histoire, la moindre chance de conserver leur culture, pratiquer leur religion, éduquer leurs enfants dans la célèbre tradition orale, pratiquer le prêt à intérêt, faire appliquer la loi mosaïque – et ils se seraient inévitablement dilués au sein du reste de la population.
Contrairement à ce que prétend la propagande, une société d’accueil – qu’elle soit chrétienne, musulmane, ou autre – qui voudrait du mal aux juifs n’aurait pas créé des ghettos pour les y confiner. Au contraire, elle les aurait interdit.
Depuis la création d’Israël, le ghetto est devenu une institution largement obsolète – mais il demeure en tant que relique historique que les juifs instrumentalisent fréquemment à des fins de propagande victimaire, ou comme exemple par excellence d’une prétendue mauvaise conscience européenne."
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Dans le texte qui nous occupe, il n’a de cesse de souligner que les juifs vivent dans des "sociétés d’accueil" en tant que parias éternels. Que leur présence millénaire sur le sol européen soit attestée ne compte pas et ne leur donne aucun droit, sauf celui d’être tolérés.
Il y aurait donc des êtres qui ont tous les droits, comme celui suprême de décider que d’autres n’en ont pas et surtout qu’ils sont nuisibles. Ces thèses barbares ont déjà été mises en pratique en Europe et on sait à quoi elles conduisent.
Il est désolant qu’on continue à publier ce genre de prose. Mais ce qui est incompréhensible et troublant c’est des bloggeurs réputés sérieux, parfaitement au courant des élucubrations de Pedro Arroja, n’hésitent pas à ajouter dans leurs blogs un lien vers Portugal Contemporâneo. Inconscience ou complicité? La question mérite d'être posée.
"Il est probable que, de pair avec celui d’une certaine mauvaise conscience chrétienne, le ghetto est un des mythes majeurs crées par la propagande juive. Le ghetto est généralement considéré comme la pratique discriminatoire et anti-juive par excellence conçue par les sociétés qui les ont accueillis. Il s'agit d'un moyen efficace, quoique éthiquement condamnable, que ces société ont conçu pour procéder à la ségrégation des juifs à divers endroits et à différentes époques historiques.
Il s’agit d’une déformation historique considérable. Le ghetto est une création juive et voulue par les juifs – le ghetto n’est pas d’une création de type ségrégationniste émanant des sociétés qui les ont accueillis. En réalité, le ghetto a été une institution puissante et essentielle dans la préservation de la culture juive tout au long des millénaires.
Dans les sociétés d’accueil, les juifs ont toujours représenté une quantité infime – encore de nos jours ils ne constituent pas plus de 0.25% de la population mondiale. Dispersés comme il l’étaient dans ces proportions parmi les sociétés d’accueil, ils n’auraient pas eu, tout au long de leur histoire, la moindre chance de conserver leur culture, pratiquer leur religion, éduquer leurs enfants dans la célèbre tradition orale, pratiquer le prêt à intérêt, faire appliquer la loi mosaïque – et ils se seraient inévitablement dilués au sein du reste de la population.
Contrairement à ce que prétend la propagande, une société d’accueil – qu’elle soit chrétienne, musulmane, ou autre – qui voudrait du mal aux juifs n’aurait pas créé des ghettos pour les y confiner. Au contraire, elle les aurait interdit.
Depuis la création d’Israël, le ghetto est devenu une institution largement obsolète – mais il demeure en tant que relique historique que les juifs instrumentalisent fréquemment à des fins de propagande victimaire, ou comme exemple par excellence d’une prétendue mauvaise conscience européenne."
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Portugal
Joseph Biden est un grand supporter d'Israël
Joseph Biden, que Barack Obama vient de désigner pour colistier dans la course à la présidence des Etats-Unis, est un grand supporter d'Israël. Le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat a déclaré en mars 2007 dans un entretien diffusé sur la chaîne Salom TV : "Je suis sioniste".
Pour lui Israël est "le seul très grand appui que l'Amérique possède au Moyen-Orient".
Dans le même entretien, Biden a révélé que sa belle-fille est juive, de la famille Berger du Delaware, et qu'il avait participé à un séder de pessah chez eux.
Il a ajouté: "le souvenir le plus poignant que j'ai lié à une célébration de séder n'est probablement pas celui passé au sein de la famille Berger, mais ce qui s'est passé juste après ma visite à Golda Meir (en 1973). J'avais prédit que quelque chose se préparait en Egypte. Et je me souviens que les gens parlaient de ce représenterait pour eux une défaite d'Israël".
Le sénater Biden a accompagné Barack Obama lors de sa visite en Israel en juillet dernier. A cette occasion, Obama s'est engagé à soutenir Israël contre les menaces proférées par l'Iran et de s'engager dans le processus de paix dès qu'il entrerait en fonction.
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Voir EJP
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Ce que Barak Obama a dit aux Israéliens
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Pour lui Israël est "le seul très grand appui que l'Amérique possède au Moyen-Orient".
Dans le même entretien, Biden a révélé que sa belle-fille est juive, de la famille Berger du Delaware, et qu'il avait participé à un séder de pessah chez eux.
Il a ajouté: "le souvenir le plus poignant que j'ai lié à une célébration de séder n'est probablement pas celui passé au sein de la famille Berger, mais ce qui s'est passé juste après ma visite à Golda Meir (en 1973). J'avais prédit que quelque chose se préparait en Egypte. Et je me souviens que les gens parlaient de ce représenterait pour eux une défaite d'Israël".
Le sénater Biden a accompagné Barack Obama lors de sa visite en Israel en juillet dernier. A cette occasion, Obama s'est engagé à soutenir Israël contre les menaces proférées par l'Iran et de s'engager dans le processus de paix dès qu'il entrerait en fonction.
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Voir EJP
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Ce que Barak Obama a dit aux Israéliens
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dimanche 24 août 2008
L'antisémitisme, ciment du vertige identitaire, Alexandre Adler
Chronique d'Alexandre Adler sur le site du Figaro (extraits):
"L'antisémitisme est une bien vilaine chose, même sur le plan esthétique, si l'on oublie Wagner et Céline ; en tout cas, sur le plan moral et, bien souvent, sur le plan politique, malgré les satisfactions que certains y cherchent à court terme. Mais si l'on accepte un point de vue plus immanent que transcendant, on y verra surtout les vertiges et les trébuchements de sociétés, au demeurant forts diverses, qui sont en train de perdre leurs repères essentiels.
Examinons donc, sous cet angle, l'affaire Siné. Il ne devrait pas y avoir le moindre doute sur le caractère antisémite des propos de l'auteur. Rappelons tout à trac et dans un ordre dispersé la récidive : Siné a déjà été condamné sévèrement par les tribunaux pour des propos outrageants, et avait déjà comme témoins de moralité quelques-uns des pétitionnaires en sa faveur tels le pontifiant Michel Polac ou l'amusant Guy Bedos. Sans la précaution rhétorique de l'antisionisme, ce sont les juifs qui sont présentés comme les maîtres de l'argent et de la société française. Sans préjuger de l'inévitable réponse des tribunaux, on aurait pu imaginer que la presse et l'opinion reconnaissent le tranquille courage du directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, qui, après avoir épuisé les moyens de sauver la face de Siné, a pris acte de l'incompatibilité morale de sa présence et de celle dudit dessinateur, caricaturiste, au sein d'une même publication..
Mais cette attitude pleine de rectitude ne plaît pas aux amis de Siné. Certains invoquent son grand âge, qui semble ne pas avoir joué à l'endroit de Maurice Papon ; d'autres lui prêtent un "tempérament d'anar" qui, à leurs yeux, justifierait tous les excès. On leur répondra sur ce point que de grands intellectuels anarchistes français, comme Octave Mirbeau et Bernard Lazare, ont été des professeurs d'antiracisme, et spécifiquement de dreyfusisme."
A lire également sur l'affaire Siné:
- Siné, L’Antisémitisme n’est pas du Cinéma !, Autour de la Liberté
- Pour Philippe Val, "Charlie Hebdo" et quelques principes, Le Monde
- Quand "Charlie Hebdo" ne fait plus rire, Le Monde
- "Charlie Hebdo" : sanctionner l’antisémitisme, Libération
"L'antisémitisme est une bien vilaine chose, même sur le plan esthétique, si l'on oublie Wagner et Céline ; en tout cas, sur le plan moral et, bien souvent, sur le plan politique, malgré les satisfactions que certains y cherchent à court terme. Mais si l'on accepte un point de vue plus immanent que transcendant, on y verra surtout les vertiges et les trébuchements de sociétés, au demeurant forts diverses, qui sont en train de perdre leurs repères essentiels.
Examinons donc, sous cet angle, l'affaire Siné. Il ne devrait pas y avoir le moindre doute sur le caractère antisémite des propos de l'auteur. Rappelons tout à trac et dans un ordre dispersé la récidive : Siné a déjà été condamné sévèrement par les tribunaux pour des propos outrageants, et avait déjà comme témoins de moralité quelques-uns des pétitionnaires en sa faveur tels le pontifiant Michel Polac ou l'amusant Guy Bedos. Sans la précaution rhétorique de l'antisionisme, ce sont les juifs qui sont présentés comme les maîtres de l'argent et de la société française. Sans préjuger de l'inévitable réponse des tribunaux, on aurait pu imaginer que la presse et l'opinion reconnaissent le tranquille courage du directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, qui, après avoir épuisé les moyens de sauver la face de Siné, a pris acte de l'incompatibilité morale de sa présence et de celle dudit dessinateur, caricaturiste, au sein d'une même publication..
Mais cette attitude pleine de rectitude ne plaît pas aux amis de Siné. Certains invoquent son grand âge, qui semble ne pas avoir joué à l'endroit de Maurice Papon ; d'autres lui prêtent un "tempérament d'anar" qui, à leurs yeux, justifierait tous les excès. On leur répondra sur ce point que de grands intellectuels anarchistes français, comme Octave Mirbeau et Bernard Lazare, ont été des professeurs d'antiracisme, et spécifiquement de dreyfusisme."
A lire également sur l'affaire Siné:
- Siné, L’Antisémitisme n’est pas du Cinéma !, Autour de la Liberté
- Pour Philippe Val, "Charlie Hebdo" et quelques principes, Le Monde
- Quand "Charlie Hebdo" ne fait plus rire, Le Monde
- "Charlie Hebdo" : sanctionner l’antisémitisme, Libération
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samedi 23 août 2008
La BBC liée à des mouvements terroristes
Source: Jerusalem Post, article de Jonny Paul, correspondant à Londres
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"La chaîne de télévision anglaise BBC est accusée d'avoir financé un organisme ayant recruté et formé plusieurs terroristes liés aux attentats de Londres qui ont causé la mort de 52 personnes en 2005.
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L'association caritative "Children in Need" (les enfants dans le besoin), affiliée à la BBC, a offert 20 000 livres à l'école communautaire de Leeds entre 1999 et 2002. Or, l'argent aurait servi, en réalité, à financer les activités des auteurs des attentats de 2005.
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La chaîne de télévision a pourtant démenti, jeudi, toute relation entre la transaction et les mouvements terroristes en question.
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L'école de Leeds finançait et partageait ses murs avec la boutique Iqra, une "librairie islamique" dans laquelle les deux terroristes Mouhammad Siddique Khan et Shezhad Tanweer se rencontraient régulièrement. Khan et Tanweer tentaient d'attirer les jeunes du quartier en diffusant des films de propagande dans la librairie, devenue un lieu de rencontre quotidien pour de nombreux jeunes musulmans à l'époque.
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L'école a également financé plusieurs voyages destinés à recruter des terroristes potentiels. Enregistrée en tant qu'organisme de charité, l'école affirme que sa principale mission consiste à "améliorer l'enseignement destiné aux élèves pakistanais et originaires du Bangladesh".
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En 2006, l'association "Children in Need" a reçu des dons s'élevant, au total, à plus de 33 millions de livres."
BBC charity accused of funding terrorist, Jonny Paul, The Jerusalem Post (extraits)
BBC charity accused of funding terrorist, Jonny Paul, The Jerusalem Post (extraits)
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Mouhammad Siddique Khan et Shezhad Tanweer "produced a leaflet in the wake of September 11 blaming the attacks on a Jewish conspiracy."
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"Martin Gilbertson, an IT technician who worked at the school and bookshop, said that he had been concerned about the activities of Tanweer and Khan.
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"They blamed everything on the 'Jewish conspiracy‚' they hated Western culture; it was like living with jihad on a daily basis," he said."
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Photos: ceintures d'explosifs utilisées par des terroristes palestiniens
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U.K.
jeudi 21 août 2008
Francesco Cossiga: nous avons signé un pacte avec des terroristes
Italie: On apprend avec stupéfaction qu'Aldo Moro, un des politiciens européens les plus respectés, a signé dans les années 1970 un pacte secret de non-belligérance avec des groupes terroristes palestiniens dont le but avoué était, et est toujours, la destruction d'Israël. Dans la perspective illusoire de se mettre à l'abri de violences sur son sol, l'Europe démocratique, car l'Italie n'était pas la seule, est devenue complice de ces groupes, alors même que cyniquement elle critique Israël dans son combat contre ceux qui veulent sa destruction et celle du monde libre.
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Pacte secret entre l'Italie et le FLP, Jerusalem Post
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"Francesco Cossiga, ancien président italien, a affirmé que l'Italie avait laissé libre cours aux activités d'organisations palestiniennes dans les années 1970 afin que le pays ne soit pas attaqué en échange.
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Il a ainsi confirmé les dires de Bassam Abou Sharif, ancien chef du Front Populaire de Libération de la Palestine, qui s'est exprimé dans le journal Corriere della Sera.
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Dans une lettre publiée le 15 août, Cossiga avoue l'existence d'un "pacte secret de non-agression entre l'Italie et les organisations de résistance palestinienne" telles que le FLP. Il affirme par ailleurs que la décision a été prise par le Premier ministre Aldo Moro, kidnappé puis assassiné en 1978 par le groupe terroriste italien, les Brigades Rouges.
Malgré cela, plusieurs attaques terroristes ont visé l'Italie dans les années 1970 et 1980, dont l'attentat de l'aéroport de Rome ainsi que celui frappant la Grande Synagogue.
Le mois dernier, Cossiga a accusé le FLP d'être responsable de l'attaque terroriste de Bologne en 1980, ayant causé la mort de 85 personnes. La responsabilité de l'attentat avait été longtemps attribuée aux terroristes néo-fascistes italiens, dont deux chefs purgent actuellement une peine de prison à perpétuité."
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Guysen News
"Même si le procédé semble choquant, il était monnaie courante dans les années 70 et 80.
Certains gouvernements européens ont également "payé" des organisations terroristes palestiniennes aux prix d'une certaine quiétude sur leur sol. La Turquie, l'Espagne ont ainsi laissé des terroristes palestiniens de premier plan entrer dans leur territoire, sans jamais les arrêter, malgré les requêtes incessantes d'Israël."
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Pacte secret entre l'Italie et le FLP, Jerusalem Post
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"Francesco Cossiga, ancien président italien, a affirmé que l'Italie avait laissé libre cours aux activités d'organisations palestiniennes dans les années 1970 afin que le pays ne soit pas attaqué en échange.
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Il a ainsi confirmé les dires de Bassam Abou Sharif, ancien chef du Front Populaire de Libération de la Palestine, qui s'est exprimé dans le journal Corriere della Sera.
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Dans une lettre publiée le 15 août, Cossiga avoue l'existence d'un "pacte secret de non-agression entre l'Italie et les organisations de résistance palestinienne" telles que le FLP. Il affirme par ailleurs que la décision a été prise par le Premier ministre Aldo Moro, kidnappé puis assassiné en 1978 par le groupe terroriste italien, les Brigades Rouges.
Malgré cela, plusieurs attaques terroristes ont visé l'Italie dans les années 1970 et 1980, dont l'attentat de l'aéroport de Rome ainsi que celui frappant la Grande Synagogue.
Le mois dernier, Cossiga a accusé le FLP d'être responsable de l'attaque terroriste de Bologne en 1980, ayant causé la mort de 85 personnes. La responsabilité de l'attentat avait été longtemps attribuée aux terroristes néo-fascistes italiens, dont deux chefs purgent actuellement une peine de prison à perpétuité."
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Guysen News
"Même si le procédé semble choquant, il était monnaie courante dans les années 70 et 80.
Certains gouvernements européens ont également "payé" des organisations terroristes palestiniennes aux prix d'une certaine quiétude sur leur sol. La Turquie, l'Espagne ont ainsi laissé des terroristes palestiniens de premier plan entrer dans leur territoire, sans jamais les arrêter, malgré les requêtes incessantes d'Israël."
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mercredi 20 août 2008
Alterjuifs: "Antisémitisme Kasher" en Allemagne
Repris du site DesInfos
'Antisémitisme Kasher’ en Allemagne, Benjamin Weinthal, The Jerusalem Post, Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
"La cloche a sonné pour le premier round d’un combat judiciaire entre l’éditorialiste juif allemand célèbre Henryk Broder et Evelyne Hecht-Galinski, une critique antisioniste irréductible d’Israël, qui se trouve être elle-même une juive allemande. En question : savoir si Broder peut écrire que les déclarations faites pas Hecht-Galinski sont antisémites.
Dans une lettre ouverte à Monika Piel, directrice du ‘Westdeutsche Rundfunk’ (Radio d’Allemagne de l’ouest), Broder s’est référé à Hecht-Galinski en écrivant que "les déclarations antisémites et antisionistes sont sa spécialité".
Le programme ‘Hallo Ü-Wagen’ de la radio Westdeutsche Rundfunk avait invité Hecht-Galinski de parler du 60ème anniversaire d’Israël, et Broder a mis en question la pertinence des qualifications de Hecht-Galinski comme expert d’Israël, alors qu’elle avait mis en équivalence par le passé le gouvernement israélien avec l’Allemagne nazie.
Bien que Hecht-Galinski n’ait pas soulevé d’objection légale à son portrait d’antisioniste, elle veut que Broder retire l’étiquette antisémite. (…)
Comme ce fut rapporté dans le journal Aachener Zeitung jeudi, l’avocat de Hecht-Galinski, Gernot Lehr, est en faveur d’un arrangement pour résoudre le conflit.
Cependant, Broder a déclaré au Jerusalem Post qu’il s’oppose à un accord "permettant aux antisémites de décider ce qu’est l’antisémitisme. C’est comme si les pédophiles pouvaient décider ce qu’est le véritable amour pour les enfants".
Un arrangement "musèlerait" son droit à la liberté de paroles et poserait un précédent judiciaire inacceptable pour une critique future des Juifs qui élèvent à grand bruit des remarques antisémites et diabolisent Israël, dit-il. (…)
Après sa victoire juridique l’an dernier devant une Cour d’Appel à Francfort, qui affirma que la déclaration de Broder, journaliste du magazine Der Spiegel, que des Juifs sont aussi capables que les non juifs de faire à grand bruit des déclarations antisionistes et antisémites, Broder ajouta : "il y a des infirmières qui tuent leurs patients, des avocats qui commettent une fraude à l’assurance. Pourquoi ne pourrait-il pas exister des Juifs antisémites ?" (…)
Broder, considéré comme un expert reconnu de l’antisémitisme en Allemagne, a témoigné devant le Comité des affaires intérieures du Bundestag (Parlement allemand) en juin. "L’antisémite moderne ne croit pas aux Protocoles des Sages de Sion. Mais à la place, il fantasme sur le ‘lobby d’Israël’, supposé contrôler la politique étrangère de l’Amérique", a-t-il dit aux parlementaires.
Et en référence à la "culture de la mémoire", si l’Allemagne est dévorée par l’Holocauste et la période entre 1933 et 1945, elle ne parvient pourtant pas à voir la politique génocidaire de l’Iran comme une menace réelle contre les Juifs, Broder dit : "Pour l’antisémite moderne il va sans dire que chaque année, le 27 janvier, il va commémorer la libération d’Auschwitz. Mais dans le même temps, il milite pour le droit de l’Iran à posséder des armes nucléaires. Ou bien il inverse la relation causale et prétend que c’est Israël qui menace l’Iran et pas le contraire".
Broder cite le parlementaire Norman Paech, porte-parole du troisième plus grand parti allemand, la Gauche, comme exemple d’antisémitisme contemporain en Allemagne. Paech est en faveur d’armes nucléaires pour l’Iran et emploie une terminologie nazie quand il parle d’Israël dans les media.
"Consacrez votre attention à l’antisémitisme moderne qui porte le masque de l’antisionisme, et à ses représentants. Vous trouverez certains de ces derniers dans nos propres rangs" a dit Broder aux politiciens de l’ensemble de la classe politique présents à l’audience du Comité des affaires Intérieures."
Pour en savoir plus:
"Les Alterjuifs", revue d'idées Controverses, n. 4, février 2004
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'Antisémitisme Kasher’ en Allemagne, Benjamin Weinthal, The Jerusalem Post, Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
"La cloche a sonné pour le premier round d’un combat judiciaire entre l’éditorialiste juif allemand célèbre Henryk Broder et Evelyne Hecht-Galinski, une critique antisioniste irréductible d’Israël, qui se trouve être elle-même une juive allemande. En question : savoir si Broder peut écrire que les déclarations faites pas Hecht-Galinski sont antisémites.
Dans une lettre ouverte à Monika Piel, directrice du ‘Westdeutsche Rundfunk’ (Radio d’Allemagne de l’ouest), Broder s’est référé à Hecht-Galinski en écrivant que "les déclarations antisémites et antisionistes sont sa spécialité".
Le programme ‘Hallo Ü-Wagen’ de la radio Westdeutsche Rundfunk avait invité Hecht-Galinski de parler du 60ème anniversaire d’Israël, et Broder a mis en question la pertinence des qualifications de Hecht-Galinski comme expert d’Israël, alors qu’elle avait mis en équivalence par le passé le gouvernement israélien avec l’Allemagne nazie.
Bien que Hecht-Galinski n’ait pas soulevé d’objection légale à son portrait d’antisioniste, elle veut que Broder retire l’étiquette antisémite. (…)
Comme ce fut rapporté dans le journal Aachener Zeitung jeudi, l’avocat de Hecht-Galinski, Gernot Lehr, est en faveur d’un arrangement pour résoudre le conflit.
Cependant, Broder a déclaré au Jerusalem Post qu’il s’oppose à un accord "permettant aux antisémites de décider ce qu’est l’antisémitisme. C’est comme si les pédophiles pouvaient décider ce qu’est le véritable amour pour les enfants".
Un arrangement "musèlerait" son droit à la liberté de paroles et poserait un précédent judiciaire inacceptable pour une critique future des Juifs qui élèvent à grand bruit des remarques antisémites et diabolisent Israël, dit-il. (…)
Après sa victoire juridique l’an dernier devant une Cour d’Appel à Francfort, qui affirma que la déclaration de Broder, journaliste du magazine Der Spiegel, que des Juifs sont aussi capables que les non juifs de faire à grand bruit des déclarations antisionistes et antisémites, Broder ajouta : "il y a des infirmières qui tuent leurs patients, des avocats qui commettent une fraude à l’assurance. Pourquoi ne pourrait-il pas exister des Juifs antisémites ?" (…)
Broder, considéré comme un expert reconnu de l’antisémitisme en Allemagne, a témoigné devant le Comité des affaires intérieures du Bundestag (Parlement allemand) en juin. "L’antisémite moderne ne croit pas aux Protocoles des Sages de Sion. Mais à la place, il fantasme sur le ‘lobby d’Israël’, supposé contrôler la politique étrangère de l’Amérique", a-t-il dit aux parlementaires.
Et en référence à la "culture de la mémoire", si l’Allemagne est dévorée par l’Holocauste et la période entre 1933 et 1945, elle ne parvient pourtant pas à voir la politique génocidaire de l’Iran comme une menace réelle contre les Juifs, Broder dit : "Pour l’antisémite moderne il va sans dire que chaque année, le 27 janvier, il va commémorer la libération d’Auschwitz. Mais dans le même temps, il milite pour le droit de l’Iran à posséder des armes nucléaires. Ou bien il inverse la relation causale et prétend que c’est Israël qui menace l’Iran et pas le contraire".
Broder cite le parlementaire Norman Paech, porte-parole du troisième plus grand parti allemand, la Gauche, comme exemple d’antisémitisme contemporain en Allemagne. Paech est en faveur d’armes nucléaires pour l’Iran et emploie une terminologie nazie quand il parle d’Israël dans les media.
"Consacrez votre attention à l’antisémitisme moderne qui porte le masque de l’antisionisme, et à ses représentants. Vous trouverez certains de ces derniers dans nos propres rangs" a dit Broder aux politiciens de l’ensemble de la classe politique présents à l’audience du Comité des affaires Intérieures."
Pour en savoir plus:
"Les Alterjuifs", revue d'idées Controverses, n. 4, février 2004
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Théorie du complot
mardi 19 août 2008
Le quotidien Le Soir prétend qu'Israël "privilégie les immigrants occidentaux"
La récente arrivée sur le sol israélien de 65 familles de Juifs d'Ethiopie a été mise à profit par le journaliste Serge Dumont du quotidien belge Le Soir pour rédiger un énième article stigmatisant Israël (7 août, p. 16), dont ce journal a le secret.
Voici quelques perles.
Serge Dumont déplore de désintérêt des Israéliens pour l'événement. Une simple recherche sur Internet permet de constater qu'au contraire l'intérêt a été grand et les débats nombreux. Rappelons que, si l'ère de l'alya massive d'Ethiopie est révolue, ce n'en est pas pour autant la fin.
Le journaliste prétend qu'il y aurait des dizaines de milliers de Juifs éthiopiens qui attendent de "revenir en terre promise" (ses guillemets), pour plus loin ramener le chiffre à 8.000 "parqués dans le camp de transit de Gondar".
Israël pays raciste?
Sans fournir le moindre élément de preuve, Serge Dumont ajoute que "les responsables privilégient désormais les immigrants occidentaux". Donc des Juifs de race blanche - propos qu'un providentiel témoin éthiopien anonyme aura l'obligeance de corroborer.
Quant à l'installation des Ethiopiens en Israël, lisons-nous sans surprise, elle serait un échec sur toute la ligne. Car les Ethiopiens sont "peu instruits" et rencontrent "les plus grandes difficultés à s'adapter à une société américanisée". Quant on connaît la capacité légendaire de la société américaine à intégrer des vagues successives d'immigrants, on est frappé par l’ineptie de l'argument.
Les témoins accusateurs providentiels
Dumont a été incapable de trouver un seul Ethiopien heureux. Par contre, il en a trouvé deux très mécontents et très en colère.
Sous le sceau de l'anonymat, une certaine Imanut D., étudiante en gestion, se fait accusatrice :
"Si nous étions blancs et riches, nous serions beaucoup mieux traités. En tout cas, on ne nous accuserait pas de propager le sida et d'être des parasites juste bons à balayer les rues."
Et ajoute-t-elle:
"A compétence égale [pour balayer les rues?], les employeurs israéliens préfèrent des gens nés ici ou en Europe. (...) Dans le regard des Israéliens blancs, nous valons peut-être mieux que les Palestiniens, mais nous restons de pauvres nègres qui tentent de se civiliser."
Et ici encore on demeure perplexe. En arrivant en Israël en 1998, Imanut B. était peu instruite selon la théorie de Dumont. Or en à peine dix ans, on la retrouve qui poursuit des études d'enseignement supérieur. Modèle d'intégration ou intégration ratée?
Un autre témoin, Adissu Massala, ex-député travailliste "ricane" – ici c’est le thème du Juif rapace qui est évoqué:
"La vérité, c'est que les Ethiopiens n'intéressent personne parce qu'ils n'ont aucun poids économique et politique en Israël".
Un autre regard
Mais jetons un autre regard sur la réalité israélienne que Le Soir s'obstine à ne jamais voir.
Profil: Gabriel Kuol, 25 ans, Soudanais, catholique pratiquant, a fuit les persécutions qui ont décimé sa tribu. Arrivé en Israël le 28 juin 2007, il est heureux et bien intégré. Il est le neveu de John Garang.
Gabriel Kuol travaille à l'hôtel Sheraton de Jérusalem, où il supervise le recrutement d'autres Soudanais. Il a une copine israélienne et vit dans un petit appartement dans le quartier de French Hill.
Il apprécie l'attachement des Israéliens pour les droits de l'homme et leur intérêt pour son histoire personnelle.
"Là d'où je viens on aime Israël," dit-il avec un sourire. "Les Soudanais du sud l'aiment, et nous espérons qu'un jour nous pourrons avoir de très bonnes relations avec Israël."
Source: The Jerusalem Post
Pour en savoir plus:
Lettre ouverte à Monseigneur Tutu..., Fratérnité Judéo-Noire de France
Voici quelques perles.
Serge Dumont déplore de désintérêt des Israéliens pour l'événement. Une simple recherche sur Internet permet de constater qu'au contraire l'intérêt a été grand et les débats nombreux. Rappelons que, si l'ère de l'alya massive d'Ethiopie est révolue, ce n'en est pas pour autant la fin.
Le journaliste prétend qu'il y aurait des dizaines de milliers de Juifs éthiopiens qui attendent de "revenir en terre promise" (ses guillemets), pour plus loin ramener le chiffre à 8.000 "parqués dans le camp de transit de Gondar".
Israël pays raciste?
Sans fournir le moindre élément de preuve, Serge Dumont ajoute que "les responsables privilégient désormais les immigrants occidentaux". Donc des Juifs de race blanche - propos qu'un providentiel témoin éthiopien anonyme aura l'obligeance de corroborer.
Quant à l'installation des Ethiopiens en Israël, lisons-nous sans surprise, elle serait un échec sur toute la ligne. Car les Ethiopiens sont "peu instruits" et rencontrent "les plus grandes difficultés à s'adapter à une société américanisée". Quant on connaît la capacité légendaire de la société américaine à intégrer des vagues successives d'immigrants, on est frappé par l’ineptie de l'argument.
Les témoins accusateurs providentiels
Dumont a été incapable de trouver un seul Ethiopien heureux. Par contre, il en a trouvé deux très mécontents et très en colère.
Sous le sceau de l'anonymat, une certaine Imanut D., étudiante en gestion, se fait accusatrice :
"Si nous étions blancs et riches, nous serions beaucoup mieux traités. En tout cas, on ne nous accuserait pas de propager le sida et d'être des parasites juste bons à balayer les rues."
Et ajoute-t-elle:
"A compétence égale [pour balayer les rues?], les employeurs israéliens préfèrent des gens nés ici ou en Europe. (...) Dans le regard des Israéliens blancs, nous valons peut-être mieux que les Palestiniens, mais nous restons de pauvres nègres qui tentent de se civiliser."
Et ici encore on demeure perplexe. En arrivant en Israël en 1998, Imanut B. était peu instruite selon la théorie de Dumont. Or en à peine dix ans, on la retrouve qui poursuit des études d'enseignement supérieur. Modèle d'intégration ou intégration ratée?
Un autre témoin, Adissu Massala, ex-député travailliste "ricane" – ici c’est le thème du Juif rapace qui est évoqué:
"La vérité, c'est que les Ethiopiens n'intéressent personne parce qu'ils n'ont aucun poids économique et politique en Israël".
Un autre regard
Mais jetons un autre regard sur la réalité israélienne que Le Soir s'obstine à ne jamais voir.
Profil: Gabriel Kuol, 25 ans, Soudanais, catholique pratiquant, a fuit les persécutions qui ont décimé sa tribu. Arrivé en Israël le 28 juin 2007, il est heureux et bien intégré. Il est le neveu de John Garang.
Gabriel Kuol travaille à l'hôtel Sheraton de Jérusalem, où il supervise le recrutement d'autres Soudanais. Il a une copine israélienne et vit dans un petit appartement dans le quartier de French Hill.
Il apprécie l'attachement des Israéliens pour les droits de l'homme et leur intérêt pour son histoire personnelle.
"Là d'où je viens on aime Israël," dit-il avec un sourire. "Les Soudanais du sud l'aiment, et nous espérons qu'un jour nous pourrons avoir de très bonnes relations avec Israël."
Source: The Jerusalem Post
Pour en savoir plus:
Lettre ouverte à Monseigneur Tutu..., Fratérnité Judéo-Noire de France
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lundi 18 août 2008
Le rôle du Hamas dans les "punitions collectives", Seán Gannon
Libre opinion parue dans le Irish Times
Traduction française : Menahem Macina pour upjf.org
Le 27 mai 1942, Le vice-Reichsprotektor de Bohème et de Moravie, Reinhard Heydrich, était assassiné par la résistance tchèque, alors qu’il se rendait en voiture à son bureau de Prague.
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En guise de réplique, les SS raflèrent les habitants du village voisin de Lidice. Quelque 200 hommes furent exécutés sur-le-champ. Les femmes furent envoyées au camp de concentration de Ravensbrück, où la plupart moururent par la suite : 80% de leurs enfants furent gazés à Chelmno, en juillet de la même année.
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Deux ans plus tard, une bombe lancée par un partisan tuait 33 membres d’une unité de policiers SS qui faisaient route vers le centre de Rome. En représailles, le chef de la Gestapo de la ville, Herbert Kappler, ordonna l’exécution de dix Italiens pour chaque mort allemand. Le jour suivant, 335 personnes furent amenées dans les Fosses ardéatines et tuées d’une balle dans la nuque.
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Tel était le genre d’horreurs que les auteurs de la Quatrième Convention de Genève avaient dans l’esprit quand ils mirent hors-la-loi les "punitions collectives", en 1949. La stipulation de l’article 33, selon laquelle personne « ne peut être puni pour une faute qu’il n’a pas commise personnellement », concerne l’imposition de sanctions criminelles en représailles de la culpabilité de quelqu’un d’autre.
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Aussi, la référence constante qui y est faite par les critiques d’Israël dans le contexte du blocus de Gaza n’est rien moins qu’une exploitation cynique de la terminologie juridique internationale. Elle fait partie d’une stratégie bien définie, qui a pour but de délégitimer une particularité de la sécurité israélienne en la définissant en termes de politiques auxquelles s’opposent, à juste titre, tous les gens sensés : "apartheid" (la barrière de défense) ; "crimes de guerre" (les éliminations ciblées de dirigeants terroristes) ; et même "purification ethnique" et "génocide" (presque chaque opération de Tsahal).
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Par exemple, La campagne de solidarité, Irlande-Palestine, affirme que les restrictions, au demeurant irrégulières, des exportations d’électricité, et de carburant pour véhicules motorisés, visant Gaza, constituent une "punition collective" et une violation du droit international.
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Pourtant, la légalité des sanctions économiques dans des situations de conflit est inscrite dans la Charte des Nations unies, malgré leur impact sur les civils. L’embargo de l’ONU contre le régime de Saddam Hussein causa d’énormes souffrances dans la population des Iraqiens ordinaires, et ses sanctions contre al-Qaïda et les Taliban eurent ce que l’Office de Coordination des Affaires Humanitaires appela "un effet négatif tangible" sur la vie des Afghans innocents. Cependant, personne n’accuse le Conseil de Sécurité de "punition collective".
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De plus, bien que la Quatrième Convention de Genève ne s’applique pas techniquement à son conflit avec Gaza (qui n’est ni une Haute Partie contractante [*], ni, malgré le contrôle de ses frontières par Israël, un territoire israélien occupé), Jérusalem est totalement en règle avec ses exigences. La convention n’impose pas la fourniture de marchandises ni de services aux populations ennemies (Israël a, avec raison, déclaré Gaza "entité hostile" en septembre 2007), en dehors des "produits alimentaires essentiels, habillement et fortifiants pour les enfants de moins de 15 ans, et du cas des femmes enceintes et accouchées". Le Premier Protocole Additionnel [de la Convention de Genève] n’inclut ni l’électricité ni le carburant parmi les "autres fournitures essentielles à la survie de la population civile", dont le transit doit être facilité. En tout état de cause, même celles-ci peuvent faire l’objet d’embargos lorsqu’il y a de sérieuses raisons de croire qu’elles seront interceptées par les forces ennemies. Et quoique ce soit, à l’évidence, ce qui se passe à Gaza (le Hamas s’est emparé d’une cargaison de 14 camions d’aide de la Croix-Rouge, en février dernier, et a été accusé, à plusieurs reprises, par l’Autorité Palestinienne, de détourner vers ses dépôts personnels du carburant destiné à la station de production d’électricité et aux hôpitaux), Israël continue à autoriser le transfert de centaines de tonnes d’aide dans ce territoire, chaque semaine.
.
L’interdiction de circuler imposée à des étudiants de Gaza, titulaires de bourses pour l’étranger, a aussi été décrite comme une "punition collective". Condamnant cette mesure dans ces pages, John Kelly, l’ancien directeur de la Commission Fulbright irlandaise, a mis l’accent sur le cas de sept titulaires d’une bourse Fulbright, qui, affirmait-il, se sont vu refuser l’autorisation de se rendre aux Etats-Unis parce que trois d’entre eux appartenaient à l’Université Islamique de Gaza, un bastion du Hamas, lié à un certain nombre d’agressions terroristes récentes. Trois des 14 boursiers Fulbright, qui avaient demandé à quitter Gaza cette année se heurtèrent à un refus pour des raisons de sécurité. Mais le point principal n’est pas de savoir si les étudiants représentent un risque, mais si l’accès à une université située à l’étranger constitue "une cause humanitaire exceptionnelle" qui obligerait Israël à suspendre son blocus légitime. Du fait que le droit universel à l’instruction ne s’étend pas aux études supérieures, ce n’est clairement pas le cas.
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C’est incontestablement une tragédie pour les centaines d’étudiants qui obtiennent des bourses d’universités étrangères et sont empêchés de quitter Gaza, et Israël révise actuellement sa politique et examine les demandes, au cas par cas. Mais la responsabilité finale de la situation de ceux qui se voient refuser l’autorisation de partir n’incombe pas au gouvernement de Jérusalem, mais à leurs propres dirigeants politiques qui, en menant une guerre terroriste contre tous les Israéliens, sont les véritables acteurs des délits de "punition collective" dans la région.
© 2008 The Irish Times
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Note d’upjf.org
[*] Israël ne considère pas que la Convention soit applicable au territoire palestinien occupé, dans la mesure où le territoire n’était pas reconnu comme souverain avant son annexion par la Jordanie et l’Égypte, et dans la mesure où, en conséquence, il ne s’agit pas d’un territoire d’une Haute Partie contractante au regard de la Convention. Voir le texte intégral de la Convention (IV) de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949. Voir aussi l’article de Wikipedia : Conventions de Genève de 1949.
Traduction française : Menahem Macina pour upjf.org
Le 27 mai 1942, Le vice-Reichsprotektor de Bohème et de Moravie, Reinhard Heydrich, était assassiné par la résistance tchèque, alors qu’il se rendait en voiture à son bureau de Prague.
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En guise de réplique, les SS raflèrent les habitants du village voisin de Lidice. Quelque 200 hommes furent exécutés sur-le-champ. Les femmes furent envoyées au camp de concentration de Ravensbrück, où la plupart moururent par la suite : 80% de leurs enfants furent gazés à Chelmno, en juillet de la même année.
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Deux ans plus tard, une bombe lancée par un partisan tuait 33 membres d’une unité de policiers SS qui faisaient route vers le centre de Rome. En représailles, le chef de la Gestapo de la ville, Herbert Kappler, ordonna l’exécution de dix Italiens pour chaque mort allemand. Le jour suivant, 335 personnes furent amenées dans les Fosses ardéatines et tuées d’une balle dans la nuque.
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Tel était le genre d’horreurs que les auteurs de la Quatrième Convention de Genève avaient dans l’esprit quand ils mirent hors-la-loi les "punitions collectives", en 1949. La stipulation de l’article 33, selon laquelle personne « ne peut être puni pour une faute qu’il n’a pas commise personnellement », concerne l’imposition de sanctions criminelles en représailles de la culpabilité de quelqu’un d’autre.
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Aussi, la référence constante qui y est faite par les critiques d’Israël dans le contexte du blocus de Gaza n’est rien moins qu’une exploitation cynique de la terminologie juridique internationale. Elle fait partie d’une stratégie bien définie, qui a pour but de délégitimer une particularité de la sécurité israélienne en la définissant en termes de politiques auxquelles s’opposent, à juste titre, tous les gens sensés : "apartheid" (la barrière de défense) ; "crimes de guerre" (les éliminations ciblées de dirigeants terroristes) ; et même "purification ethnique" et "génocide" (presque chaque opération de Tsahal).
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Par exemple, La campagne de solidarité, Irlande-Palestine, affirme que les restrictions, au demeurant irrégulières, des exportations d’électricité, et de carburant pour véhicules motorisés, visant Gaza, constituent une "punition collective" et une violation du droit international.
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Pourtant, la légalité des sanctions économiques dans des situations de conflit est inscrite dans la Charte des Nations unies, malgré leur impact sur les civils. L’embargo de l’ONU contre le régime de Saddam Hussein causa d’énormes souffrances dans la population des Iraqiens ordinaires, et ses sanctions contre al-Qaïda et les Taliban eurent ce que l’Office de Coordination des Affaires Humanitaires appela "un effet négatif tangible" sur la vie des Afghans innocents. Cependant, personne n’accuse le Conseil de Sécurité de "punition collective".
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De plus, bien que la Quatrième Convention de Genève ne s’applique pas techniquement à son conflit avec Gaza (qui n’est ni une Haute Partie contractante [*], ni, malgré le contrôle de ses frontières par Israël, un territoire israélien occupé), Jérusalem est totalement en règle avec ses exigences. La convention n’impose pas la fourniture de marchandises ni de services aux populations ennemies (Israël a, avec raison, déclaré Gaza "entité hostile" en septembre 2007), en dehors des "produits alimentaires essentiels, habillement et fortifiants pour les enfants de moins de 15 ans, et du cas des femmes enceintes et accouchées". Le Premier Protocole Additionnel [de la Convention de Genève] n’inclut ni l’électricité ni le carburant parmi les "autres fournitures essentielles à la survie de la population civile", dont le transit doit être facilité. En tout état de cause, même celles-ci peuvent faire l’objet d’embargos lorsqu’il y a de sérieuses raisons de croire qu’elles seront interceptées par les forces ennemies. Et quoique ce soit, à l’évidence, ce qui se passe à Gaza (le Hamas s’est emparé d’une cargaison de 14 camions d’aide de la Croix-Rouge, en février dernier, et a été accusé, à plusieurs reprises, par l’Autorité Palestinienne, de détourner vers ses dépôts personnels du carburant destiné à la station de production d’électricité et aux hôpitaux), Israël continue à autoriser le transfert de centaines de tonnes d’aide dans ce territoire, chaque semaine.
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L’interdiction de circuler imposée à des étudiants de Gaza, titulaires de bourses pour l’étranger, a aussi été décrite comme une "punition collective". Condamnant cette mesure dans ces pages, John Kelly, l’ancien directeur de la Commission Fulbright irlandaise, a mis l’accent sur le cas de sept titulaires d’une bourse Fulbright, qui, affirmait-il, se sont vu refuser l’autorisation de se rendre aux Etats-Unis parce que trois d’entre eux appartenaient à l’Université Islamique de Gaza, un bastion du Hamas, lié à un certain nombre d’agressions terroristes récentes. Trois des 14 boursiers Fulbright, qui avaient demandé à quitter Gaza cette année se heurtèrent à un refus pour des raisons de sécurité. Mais le point principal n’est pas de savoir si les étudiants représentent un risque, mais si l’accès à une université située à l’étranger constitue "une cause humanitaire exceptionnelle" qui obligerait Israël à suspendre son blocus légitime. Du fait que le droit universel à l’instruction ne s’étend pas aux études supérieures, ce n’est clairement pas le cas.
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C’est incontestablement une tragédie pour les centaines d’étudiants qui obtiennent des bourses d’universités étrangères et sont empêchés de quitter Gaza, et Israël révise actuellement sa politique et examine les demandes, au cas par cas. Mais la responsabilité finale de la situation de ceux qui se voient refuser l’autorisation de partir n’incombe pas au gouvernement de Jérusalem, mais à leurs propres dirigeants politiques qui, en menant une guerre terroriste contre tous les Israéliens, sont les véritables acteurs des délits de "punition collective" dans la région.
© 2008 The Irish Times
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Note d’upjf.org
[*] Israël ne considère pas que la Convention soit applicable au territoire palestinien occupé, dans la mesure où le territoire n’était pas reconnu comme souverain avant son annexion par la Jordanie et l’Égypte, et dans la mesure où, en conséquence, il ne s’agit pas d’un territoire d’une Haute Partie contractante au regard de la Convention. Voir le texte intégral de la Convention (IV) de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949. Voir aussi l’article de Wikipedia : Conventions de Genève de 1949.
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dimanche 17 août 2008
Dans le Evening Standard, Chris Blackhurst introduit la notion d'un "lobby pro-israélien" actif au Royaume-Uni
Texte de David Hirsh repris du site Engage et traduit avec la permission de l'auteur.
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"Chris Blackhurst est l'éditorialiste financier du quotidien The London Evening Standard. Dans un article paru le 11 août, il loue les efforts du gouvernement britannique visant à attirer les investisseurs islamiques dans la City de Londres en proposant des schémas financiers compatibles avec les lois de la religion musulmane. Blackhurst écrit:
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"C'est regrettable mais il faut se rendre à l'évidence que le Gouvernement est soumis à d'énormes pressions de la part de ceux qui pensent que la banque islamique n'est qu'un début, et est le signe précurseur que le Royaume-Uni va devenir une nation musulmane. Le lobby pro-israélien est très inquiet et en conséquence s'y oppose bruyamment."
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1. Le terme "pro-israélien" est utilisé ici comme synonyme d"'islamophobe".
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2. Le "lobby pro-israélien" est supposé être capable d'exercer "d'énormes pressions" sur le gouvernement britannique.
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3. Il est supposé que le "lobby pro-israélien" considère que "la banque islamique n'est qu'un début, et est le signe précurseur que le Royaume-Uni va devenir une nation musulmane".
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4. Blackhurst n'avance aucune preuve qui étaye le supposé lien entre"lobby pro-israélien" et opposants à la finance islamique.
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Ce paragraphe reproduit nonchalamment des thèmes antisémites d'ordre conspirationiste.
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Il est couramment admis que l'antisionisme est une manifestation de l'antisémitisme propre à la gauche. Néanmoins, ce paragraphe est un exemple du type de discours politique dominant à caractère antisioniste et n'est pas du tout un discours de gauche."
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"Chris Blackhurst est l'éditorialiste financier du quotidien The London Evening Standard. Dans un article paru le 11 août, il loue les efforts du gouvernement britannique visant à attirer les investisseurs islamiques dans la City de Londres en proposant des schémas financiers compatibles avec les lois de la religion musulmane. Blackhurst écrit:
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"C'est regrettable mais il faut se rendre à l'évidence que le Gouvernement est soumis à d'énormes pressions de la part de ceux qui pensent que la banque islamique n'est qu'un début, et est le signe précurseur que le Royaume-Uni va devenir une nation musulmane. Le lobby pro-israélien est très inquiet et en conséquence s'y oppose bruyamment."
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1. Le terme "pro-israélien" est utilisé ici comme synonyme d"'islamophobe".
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2. Le "lobby pro-israélien" est supposé être capable d'exercer "d'énormes pressions" sur le gouvernement britannique.
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3. Il est supposé que le "lobby pro-israélien" considère que "la banque islamique n'est qu'un début, et est le signe précurseur que le Royaume-Uni va devenir une nation musulmane".
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4. Blackhurst n'avance aucune preuve qui étaye le supposé lien entre"lobby pro-israélien" et opposants à la finance islamique.
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Ce paragraphe reproduit nonchalamment des thèmes antisémites d'ordre conspirationiste.
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Il est couramment admis que l'antisionisme est une manifestation de l'antisémitisme propre à la gauche. Néanmoins, ce paragraphe est un exemple du type de discours politique dominant à caractère antisioniste et n'est pas du tout un discours de gauche."
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Obsession médiatique
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Théorie du complot
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U.K.
vendredi 15 août 2008
Pour Mahmoud Darwich ce sont les Juifs qui sont le centre d'intérêt, pas les Palestiniens
Mahmoud Darwich, le poète de la cause palestinienne qui vient de disparaître, avait paru en 2004 dans Notre Musique, un film de Jean-Luc Godard. Darwich s'y entretien avec un journaliste israélien - ci-dessous un extrait traduit de l'anglais:
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"Connaissez-vous la raison pour laquelle la cause palestinienne est célèbre ? Parce que vous êtes nos ennemis. L'intérêt pour les Palestiniens trouve sa racine dans l'intérêt pour la question juive. On s'intéresse à vous, pas à moi. D'une part, notre malheur est d'avoir comme ennemi Israël, qui bénéficie d'un soutien illimité. Et de l'autre, nous avons la chance d'avoir Israël comme ennemi, parce que ce sont les Juifs qui sont le centre d'intérêt. Vous nous avez apporté défaite et célébrité."
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C'est très bien analysé. Sans les Juifs comme "ennemis" supposés, les Palestiniens ne seraient pas "une cause". En Europe, cet intérêt millénaire pour les Juifs n'est pas prêt de dispararaître. En 1801, le Prince de Ligne faisait ce diagnostic désabusé : "Une colère de 1800 ans me paraît avoir duré longtemps assez". Plus de deux cents ans après, elle dure toujours.
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Source: Democracy Now
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Israël
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Territoires palestiniens
mercredi 13 août 2008
Pour Baudouin Loos Israël occupe, humilie et colonise des millions de Palestiniens
Un énième article diabolisant Israël a paru dans le quotidien belge Le Soir
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Dès que le quotidien israélien Haaretz a publié un article sur l'offre d'Ehud Olmert d'un retrait israélien de 93% de la Cisjordanie, le journaliste du Soir, Baudouin Loos, a repris l'information en l'adaptant à sa manière (version papier du 13 août, p. 10).
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Le titre. Pour les lecteurs qui n'auraient pas envie de lire encore un énième article ressassant les sempiternels thèmes anti-israéliens chers au journaliste du Soir, aucun effort n'est épargné pour qu'il soit quand même correctement, et surtout sans effort, informé qu'Israël a une fois de plus fauté : une photo, une carte et un tableau de repères accompagnent l'article dont le titre, habilement choisi, est explicite.
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Le titre du Haaretz met l'accent sur "la proposition de retrait de 93% de la Cisjordanie". Celui du Soir fait ressortir la mesquinerie de la proposition : "Ehoud Olmert veut annexer 7% de la Jordanie".
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Des témoignages soigneusement sélectionnés et le ton modéré et onctueux de Baudouin Loos peuvent donner l'illusion d'une information neutre et objective. Contentons-nous de relever deux points :
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"A propos du délicat mais fondamental problème des réfugiés palestiniens, le Haaretz n’est pas très explicite sur une solution annoncée comme "une formule complexe" En tout cas, Israël refuserait le "droit au retour" exigé au nom du droit international par les Palestiniens (...)".
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Quel est donc ce droit international qui stipule que chaque réfugié au monde bénéficie d'un "droit au retour" ? Qu'en est-il du "droit au retour" du million de juifs expulsés des pays arabes ? Ne serait-il pas délicat et fondamental ?
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L'article se termine par une de ces phrases dont seul Loos a le secret :
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"Le Premier ministre israélien se contenterait sans doute que la communauté internationale en tire un constat honorable, celui qu'Israël ne veut plus occuper, humilier et coloniser des millions de Palestiniens".
.
Il pourrait donc s'agir d’une ruse peu honorable du premier ministre destinée à tromper la communauté internationale.
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Dépêche de l'AFP reprise dans le site web du Parisien:
Israël: Olmert propose un retrait israélien de 93% de la Cisjordanie, selon Haaretz.
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Dès que le quotidien israélien Haaretz a publié un article sur l'offre d'Ehud Olmert d'un retrait israélien de 93% de la Cisjordanie, le journaliste du Soir, Baudouin Loos, a repris l'information en l'adaptant à sa manière (version papier du 13 août, p. 10).
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Le titre. Pour les lecteurs qui n'auraient pas envie de lire encore un énième article ressassant les sempiternels thèmes anti-israéliens chers au journaliste du Soir, aucun effort n'est épargné pour qu'il soit quand même correctement, et surtout sans effort, informé qu'Israël a une fois de plus fauté : une photo, une carte et un tableau de repères accompagnent l'article dont le titre, habilement choisi, est explicite.
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Le titre du Haaretz met l'accent sur "la proposition de retrait de 93% de la Cisjordanie". Celui du Soir fait ressortir la mesquinerie de la proposition : "Ehoud Olmert veut annexer 7% de la Jordanie".
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Des témoignages soigneusement sélectionnés et le ton modéré et onctueux de Baudouin Loos peuvent donner l'illusion d'une information neutre et objective. Contentons-nous de relever deux points :
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"A propos du délicat mais fondamental problème des réfugiés palestiniens, le Haaretz n’est pas très explicite sur une solution annoncée comme "une formule complexe" En tout cas, Israël refuserait le "droit au retour" exigé au nom du droit international par les Palestiniens (...)".
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Quel est donc ce droit international qui stipule que chaque réfugié au monde bénéficie d'un "droit au retour" ? Qu'en est-il du "droit au retour" du million de juifs expulsés des pays arabes ? Ne serait-il pas délicat et fondamental ?
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L'article se termine par une de ces phrases dont seul Loos a le secret :
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"Le Premier ministre israélien se contenterait sans doute que la communauté internationale en tire un constat honorable, celui qu'Israël ne veut plus occuper, humilier et coloniser des millions de Palestiniens".
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Il pourrait donc s'agir d’une ruse peu honorable du premier ministre destinée à tromper la communauté internationale.
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Dépêche de l'AFP reprise dans le site web du Parisien:
Israël: Olmert propose un retrait israélien de 93% de la Cisjordanie, selon Haaretz.
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Belgique
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Obsession médiatique
mardi 12 août 2008
Mahmoud Darwich et les Etats-Unis, pays du "despotisme universel"
Mahmoud Darwich, qui était considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains, vient de mourir, à la suite d'une intervention chirurgicale, dans un hôpital de Houston, au Texas.
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Le poète, qui était palestinien, n'avait pas de mots assez durs pour fustiger l'Occident, et le "despotisme universel" des Etats-Unis.
Les médias n'ont pas relevé le paradoxe: Mahmoud Darwich, atteint d'une grave maladie du coeur, a précisément fait confiance au pays du "despotisme universel", alors que son choix pouvait se porter sur d'autre pays.
Est-ce parce qu'on est en présence de deux réflexes bien présents dans le monde arabe? L'un veut qu'on ne cesse de critiquer les Etats-Unis, et l'autre qu'on aille, sans la moindre hésitation, frapper à leur porte dès qu'on a besoin d'aide.
Par son choix, Mahmoud Darwich a rendu un vibrant hommage à une grande démocratie qu'il rendait à tort responsable de beaucoup de malheurs dans le monde.
Repris du site du Monde:
"Pour Mahmoud Darwich, la cécité d'Israël, son entreprise d'affaiblissement systématique de l'Autorité palestinienne, l'incurie de cette dernière, le "despotisme universel" des Etats-Unis, les despotes locaux et l'exception dont bénéficie l'Etat juif en matière de droit international, étaient les causes des régressions intégristes "passéistes" de mouvements tels que le Hamas palestinien."
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Le poète, qui était palestinien, n'avait pas de mots assez durs pour fustiger l'Occident, et le "despotisme universel" des Etats-Unis.
Les médias n'ont pas relevé le paradoxe: Mahmoud Darwich, atteint d'une grave maladie du coeur, a précisément fait confiance au pays du "despotisme universel", alors que son choix pouvait se porter sur d'autre pays.
Est-ce parce qu'on est en présence de deux réflexes bien présents dans le monde arabe? L'un veut qu'on ne cesse de critiquer les Etats-Unis, et l'autre qu'on aille, sans la moindre hésitation, frapper à leur porte dès qu'on a besoin d'aide.
Par son choix, Mahmoud Darwich a rendu un vibrant hommage à une grande démocratie qu'il rendait à tort responsable de beaucoup de malheurs dans le monde.
Repris du site du Monde:
"Pour Mahmoud Darwich, la cécité d'Israël, son entreprise d'affaiblissement systématique de l'Autorité palestinienne, l'incurie de cette dernière, le "despotisme universel" des Etats-Unis, les despotes locaux et l'exception dont bénéficie l'Etat juif en matière de droit international, étaient les causes des régressions intégristes "passéistes" de mouvements tels que le Hamas palestinien."
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Territoires palestiniens
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U.S.
samedi 9 août 2008
En 1973 paraît "La France de Vichy" de Robert Paxton
Extrait de l'article de Thomas Wieder "La France de Vichy" paru dans Le Monde
"Que démontre l'historien ? D'abord que la collaboration, loin d'avoir été une "exigence allemande à laquelle certains Français ont répondu par sympathie ou par ruse", fut en réalité une "proposition de la France, qu'Hitler repoussa en dernière analyse". Selon Paxton, le régime de Vichy bénéficia d'une marge de manoeuvre plus large que ce qu'en dirent ses défenseurs. Et Pétain ne fut donc pas le "bouclier" qu'il prétendit être, à la Libération.
Car pour le chef de l'Etat français - et c'est le second volet de la thèse - la collaboration fut bien un choix politique au service d'un projet de société. En acceptant l'armistice et en sacrifiant l'indépendance nationale, il pensait "opérer un bouleversement tel que la France n'en avait pas connu dans son histoire depuis 1870, voire 1789". Ce faisant, Paxton insiste sur la cohérence de la révolution nationale , rappelant au passage que toutes les réformes de Vichy n'ont pas été abrogées par la IVe République.
Le bilan est implacable. Beaucoup plus sévère que celui dressé par Robert Aron dans Histoire de Vichy (Fayard, 1954), jusqu'alors l'ouvrage le plus complet sur la période. Pour Paxton, qui étoffe certaines thèses déjà avancées (notamment par Yves Durand, Eberhard Jäckel et Henri Michel), il est fallacieux de distinguer entre un "bon" Vichy (celui de Pétain) et un "mauvais" Vichy (celui de Laval). C'est le régime qui n'a pas su "éviter le pire". Notamment vis-à-vis des juifs. "Il est indispensable de montrer que les premières mesures ayant frappé les israélites (dès l'automne 1940) sont bien le fait du gouvernement français, car dans nul autre domaine on n'a autant insisté sur les pressions de l'Allemagne et la passivité de la France", écrit-il."
La France de Vichy. 1940-1944
Robert Paxton, traduit de l'anglais (américain), par Claude Bertrand
Le Seuil "Le Point Histoire", nouvelle édition (1999), 470 p., 8, 50 €
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"Que démontre l'historien ? D'abord que la collaboration, loin d'avoir été une "exigence allemande à laquelle certains Français ont répondu par sympathie ou par ruse", fut en réalité une "proposition de la France, qu'Hitler repoussa en dernière analyse". Selon Paxton, le régime de Vichy bénéficia d'une marge de manoeuvre plus large que ce qu'en dirent ses défenseurs. Et Pétain ne fut donc pas le "bouclier" qu'il prétendit être, à la Libération.
Car pour le chef de l'Etat français - et c'est le second volet de la thèse - la collaboration fut bien un choix politique au service d'un projet de société. En acceptant l'armistice et en sacrifiant l'indépendance nationale, il pensait "opérer un bouleversement tel que la France n'en avait pas connu dans son histoire depuis 1870, voire 1789". Ce faisant, Paxton insiste sur la cohérence de la révolution nationale , rappelant au passage que toutes les réformes de Vichy n'ont pas été abrogées par la IVe République.
Le bilan est implacable. Beaucoup plus sévère que celui dressé par Robert Aron dans Histoire de Vichy (Fayard, 1954), jusqu'alors l'ouvrage le plus complet sur la période. Pour Paxton, qui étoffe certaines thèses déjà avancées (notamment par Yves Durand, Eberhard Jäckel et Henri Michel), il est fallacieux de distinguer entre un "bon" Vichy (celui de Pétain) et un "mauvais" Vichy (celui de Laval). C'est le régime qui n'a pas su "éviter le pire". Notamment vis-à-vis des juifs. "Il est indispensable de montrer que les premières mesures ayant frappé les israélites (dès l'automne 1940) sont bien le fait du gouvernement français, car dans nul autre domaine on n'a autant insisté sur les pressions de l'Allemagne et la passivité de la France", écrit-il."
La France de Vichy. 1940-1944
Robert Paxton, traduit de l'anglais (américain), par Claude Bertrand
Le Seuil "Le Point Histoire", nouvelle édition (1999), 470 p., 8, 50 €
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France
jeudi 7 août 2008
Baudouin Loos trivialise les propos de Barak Obama sur Israël
Dans un article commentant la visite de Barak Obama en Israël paru dans le quotidien belge Le Soir, le journaliste Baudouin Loos a rabaissé les déclarations très positives du candidat démocrate à un simple calcul visant à "courtiser" l’électorat juif américain:
"(…) l'Américain a répété son antienne [antienne, définition du Larousse: discours répété sans cesse, d'une manière lassante] : "La chose la plus importante pour moi est de partager des relations historiques et uniques entre Israël et les Etats-Unis, du genre qui ne peuvent être brisées. Ces relations sur lesquelles j'ai insisté tout au long de ma carrière et que j'ai l'intention non seulement de poursuivre mais de renforcer dans une administration Obama."
Plus subtilement, Adrien Jaulmes, écrivait dans Le Figaro que ce voyage "en Israël était ainsi largement dédié à un public américain", et pas seulement juif.
Baudouin Loos fait fi de l'amitié profonde qui lie les deux peuples. Les Américains (comme par ailleurs les Européens) admirent, et c'est logique, la seule démocratie dans une région où les régimes instables et dictatoriaux, voire terroristes, sont la norme.
En Israël, Barack Obama a suscité l’enthousiasme. Par contre, la presse contrôlée par l’Autorité palestinienne n'a pas hésité à publier des caricatures odieuses sur lui, John McCain, les Etats-Unis et Israël. Ce fait n'a probablement pas échappé à l'attention des partisans de M. Obama.
Après Jérusalem et Sdérot, trois capitales européennes, Berlin, Paris et Londres, ont réservé un accueil enthousiaste et chaleureux au Sénateur Obama. Ceci prouve à suffisance que les Européens ne renient pas son soutien à Israël.
Ce sont plutôt les antiennes répétées et systématiquement à charge de Israël de Baudouin Loos et de Serge Dumont du Soir qui sont lassantes et médiocres. Ils seraient bien inspirés de changer de registre.
Ce que Barak Obama a dit aux Israéliens
La perception d'Israël aux Etats-Unis:
- The New Israel and the Old, Why Gentile Americans Back the Jewish State, Walter Russell Mead, Foreign Affairs
- In opinion polls Americans express overwhelming support for Israel, par Gerard Baker, The Times
- Poll: More Americans are pro-Israeli (71%)
- ADL survey: Americans see Israel as ally
Israël ne manque pas de fervents admirateurs en Europe:
- Happy birthday, Israel and Shalom, by Andrew Roberts, The Daily Express
"(…) l'Américain a répété son antienne [antienne, définition du Larousse: discours répété sans cesse, d'une manière lassante] : "La chose la plus importante pour moi est de partager des relations historiques et uniques entre Israël et les Etats-Unis, du genre qui ne peuvent être brisées. Ces relations sur lesquelles j'ai insisté tout au long de ma carrière et que j'ai l'intention non seulement de poursuivre mais de renforcer dans une administration Obama."
Plus subtilement, Adrien Jaulmes, écrivait dans Le Figaro que ce voyage "en Israël était ainsi largement dédié à un public américain", et pas seulement juif.
Baudouin Loos fait fi de l'amitié profonde qui lie les deux peuples. Les Américains (comme par ailleurs les Européens) admirent, et c'est logique, la seule démocratie dans une région où les régimes instables et dictatoriaux, voire terroristes, sont la norme.
En Israël, Barack Obama a suscité l’enthousiasme. Par contre, la presse contrôlée par l’Autorité palestinienne n'a pas hésité à publier des caricatures odieuses sur lui, John McCain, les Etats-Unis et Israël. Ce fait n'a probablement pas échappé à l'attention des partisans de M. Obama.
Après Jérusalem et Sdérot, trois capitales européennes, Berlin, Paris et Londres, ont réservé un accueil enthousiaste et chaleureux au Sénateur Obama. Ceci prouve à suffisance que les Européens ne renient pas son soutien à Israël.
Ce sont plutôt les antiennes répétées et systématiquement à charge de Israël de Baudouin Loos et de Serge Dumont du Soir qui sont lassantes et médiocres. Ils seraient bien inspirés de changer de registre.
Ce que Barak Obama a dit aux Israéliens
La perception d'Israël aux Etats-Unis:
- The New Israel and the Old, Why Gentile Americans Back the Jewish State, Walter Russell Mead, Foreign Affairs
- In opinion polls Americans express overwhelming support for Israel, par Gerard Baker, The Times
- Poll: More Americans are pro-Israeli (71%)
- ADL survey: Americans see Israel as ally
Israël ne manque pas de fervents admirateurs en Europe:
- Happy birthday, Israel and Shalom, by Andrew Roberts, The Daily Express
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mardi 5 août 2008
Youssef Chahine : quand le génie s’embarrasse de préjugés
Il paraît qu'il était un génie et qu'il dénonçait la bêtise et l'ignorance. Ca ne l'empêchait pas de déclarer publiquement qu'Israël est un pays bâti sur le terrorisme...
Source: Guysen News
"Le monde du 7 e art a enterré l’un de ses plus grands cinéastes. Youssef Chahine décédé dimanche 27 juillet 2008, au Caire, à l’âge de 82 ans a été mis en terre égyptienne ce lundi.
Réalisateur, acteur, scénariste et producteur, Youssef Chahine s’est surtout fait connaître pour ses films engagés dans lesquels il dénonce la bêtise et l’intégrisme.
Youssef Chahine de son nom complet Youssef Gabriel Chahine, est né le 25 Janvier 1926 à Alexandrie, de père libanais et de mère égyptienne, et a été élevé dans la religion catholique.
Il grandit à Alexandrie, et part à l’âge de 21 ans se former au cinéma au Pasadena Playhouse dans les environs de Los Angeles. De retour dans son pays en 1948, Chahine révolutionne le cinéma égyptien en instaurant le cinéma d’auteur. Au travers de près de 40 films et documentaires, du mélodrame chanté, à la reconstitution historique, en passant par l’évocation autobiographique, Youssef Chahine n’a cessé de traiter de la société égyptienne, dénonçant l’ignorance, la corruption, la montée de l’intolérance religieuse… (...)
Fait plus surprenant pour ce cinéaste éclairé, et épris de liberté, il convient cependant de rappeler que Youssef Chahine avait tenu de violents propos contre Israël, au nom de son attachement à la cause palestinienne, et ce, quelques semaines après les attentats du 11 Septembre.
Lors d’une conférence de presse sur le thème "Faire du cinéma après le 11 Septembre" organisée à Paris par le club de la presse arabe fin 2001 il avait ainsi affirmé :
Bush se permet de dire qui est terroriste. Mais lui-même qui est-il ? Il aide Israël qui est un pays bâti sur le terrorisme. L’occupation de la Palestine, c’est une violence, ça déclenche obligatoirement une résistance.
Des propos repris dans le Maroc Hebdo International et qui montrent qu’en dépit de son génie, Youssef Chahine ne s’était pas totalement débarrassé de certains préjugés, parmi lesquels les plus graves..."
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Source: Guysen News
"Le monde du 7 e art a enterré l’un de ses plus grands cinéastes. Youssef Chahine décédé dimanche 27 juillet 2008, au Caire, à l’âge de 82 ans a été mis en terre égyptienne ce lundi.
Réalisateur, acteur, scénariste et producteur, Youssef Chahine s’est surtout fait connaître pour ses films engagés dans lesquels il dénonce la bêtise et l’intégrisme.
Youssef Chahine de son nom complet Youssef Gabriel Chahine, est né le 25 Janvier 1926 à Alexandrie, de père libanais et de mère égyptienne, et a été élevé dans la religion catholique.
Il grandit à Alexandrie, et part à l’âge de 21 ans se former au cinéma au Pasadena Playhouse dans les environs de Los Angeles. De retour dans son pays en 1948, Chahine révolutionne le cinéma égyptien en instaurant le cinéma d’auteur. Au travers de près de 40 films et documentaires, du mélodrame chanté, à la reconstitution historique, en passant par l’évocation autobiographique, Youssef Chahine n’a cessé de traiter de la société égyptienne, dénonçant l’ignorance, la corruption, la montée de l’intolérance religieuse… (...)
Fait plus surprenant pour ce cinéaste éclairé, et épris de liberté, il convient cependant de rappeler que Youssef Chahine avait tenu de violents propos contre Israël, au nom de son attachement à la cause palestinienne, et ce, quelques semaines après les attentats du 11 Septembre.
Lors d’une conférence de presse sur le thème "Faire du cinéma après le 11 Septembre" organisée à Paris par le club de la presse arabe fin 2001 il avait ainsi affirmé :
Bush se permet de dire qui est terroriste. Mais lui-même qui est-il ? Il aide Israël qui est un pays bâti sur le terrorisme. L’occupation de la Palestine, c’est une violence, ça déclenche obligatoirement une résistance.
Des propos repris dans le Maroc Hebdo International et qui montrent qu’en dépit de son génie, Youssef Chahine ne s’était pas totalement débarrassé de certains préjugés, parmi lesquels les plus graves..."
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dimanche 3 août 2008
Hamas et Fatah: la guerre des moustaches
Parallèlement aux affrontements interpalestiniens qui ont fait des dizaines de morts et blessés ces derniers jours, d'autres formes de violence, certes moins sanguinaires mais tout aussi barbares, sont pratiquées entre "activistes" dans la bande de Gaza.
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Un "activiste" du Fatah se fait raser la moustache en signe de solidarité envers un collègue à qui les "activistes" du Hamas avaient infligé cette punition humiliante.S'en prendre à la moustache de ses ennemis politiques semble être une pratique courante dans la bande de Gaza. Déjà en janvier, le Jerusalem Post rapportait qu'un leader du Fatah à Gaza, Ibrahim Abu al-Naja, avait subi cet affront.
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samedi 2 août 2008
France-Israël: 60 ans d’amitié, 60 ans de coopération, 60 ans d’images
Source: Guysen News
"60 ans d’amitié, 60 ans de coopération et aujourd’hui 60 ans d’images. A l’initiative de la Fondation France-Israël, une exposition de photos a été organisée à la Knesset, le parlement israélien, pour rappeler que l’amitié entre Israël et la France ne date pas d’hier.
L’histoire entre la France et l’Etat Hébreu est incroyablement riche, et au delà des coopérations politiques, diplomatiques ou économiques, les relations ont aussi été, comme peu le soupçonne, très passionnées dans plusieurs domaines et notamment culturels.
La fondation France-Israël est née en 2005, de la volonté de deux pays de resserrer leurs liens et afin de redorer l’image d’Israël auprès des français qui ne connaissent pour la plupart l’Etat hébreu qu’à travers ses conflits avec les pays du Moyen-Orient.
"Développer les liens entre les sociétés françaises et israéliennes dans tous les domaines de la vie artistique, culturelle, économique, technologique et universitaire", c’est ce qu’ont déclaré conjointement, le président de la république française en 2005, Jacques Chirac, et le Premier ministre israélien, Ariel Sharon. (...)
L’exposition, intitulée "Face à Face" a été inaugurée le 23 juin dernier par l’actuel président français, Nicolas Sarkozy en visite en Israël. A cette occasion il avait assuré que la fondation France-Israël "a déjà à son actif des activités variées destinées à renforcer l’amitié et la compréhension entre les deux peuples". (...)
Les photos en noir et blanc et en couleur offre au public une image extrêmement chaleureuse des relations franco-israéliennes. Les photos représentant le Premier ministre d’alors, Shimon Pérès, en compagnie d’Yves Montand et Simone Signoret, ou encore Golda Meir avec Marc Chagall, donnent à l’exposition une humanité incroyable.
Cette relation entre la France et Israël est "fondée sur un lien humain unique, enraciné dans nos deux sociétés, ainsi que dans une culture partagée, illustrée par la forte francophonie en Israël" avait déclaré Jacques Huntzinger, président de la fondation France-Israël."
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"60 ans d’amitié, 60 ans de coopération et aujourd’hui 60 ans d’images. A l’initiative de la Fondation France-Israël, une exposition de photos a été organisée à la Knesset, le parlement israélien, pour rappeler que l’amitié entre Israël et la France ne date pas d’hier.
L’histoire entre la France et l’Etat Hébreu est incroyablement riche, et au delà des coopérations politiques, diplomatiques ou économiques, les relations ont aussi été, comme peu le soupçonne, très passionnées dans plusieurs domaines et notamment culturels.
La fondation France-Israël est née en 2005, de la volonté de deux pays de resserrer leurs liens et afin de redorer l’image d’Israël auprès des français qui ne connaissent pour la plupart l’Etat hébreu qu’à travers ses conflits avec les pays du Moyen-Orient.
"Développer les liens entre les sociétés françaises et israéliennes dans tous les domaines de la vie artistique, culturelle, économique, technologique et universitaire", c’est ce qu’ont déclaré conjointement, le président de la république française en 2005, Jacques Chirac, et le Premier ministre israélien, Ariel Sharon. (...)
L’exposition, intitulée "Face à Face" a été inaugurée le 23 juin dernier par l’actuel président français, Nicolas Sarkozy en visite en Israël. A cette occasion il avait assuré que la fondation France-Israël "a déjà à son actif des activités variées destinées à renforcer l’amitié et la compréhension entre les deux peuples". (...)
Les photos en noir et blanc et en couleur offre au public une image extrêmement chaleureuse des relations franco-israéliennes. Les photos représentant le Premier ministre d’alors, Shimon Pérès, en compagnie d’Yves Montand et Simone Signoret, ou encore Golda Meir avec Marc Chagall, donnent à l’exposition une humanité incroyable.
Cette relation entre la France et Israël est "fondée sur un lien humain unique, enraciné dans nos deux sociétés, ainsi que dans une culture partagée, illustrée par la forte francophonie en Israël" avait déclaré Jacques Huntzinger, président de la fondation France-Israël."
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