Nous évoquions ce matin [Très hostiles à Israël, les Allemands se plaignent de pas pouvoir critiquer Israël ...] l'article paru dans Le Monde, de l'intellectuel allemand Peter Schneider qui accuse Israël d'exercer "un chantage moral" et qui demande ingénument : "Un observateur allemand a-t-il le droit de douter de la volonté de paix d'un gouvernement israélien qui interrompt les pourparlers de paix pour agrandir le territoire d'Israël ? Alors qu'un débat a lieu sur ces questions en Israël et aussi aux Etats-Unis entre intellectuels juifs et non juifs, on enregistre chez nous une attitude d'évitement." Évitement ? Le cas du Professeur Christian Tomuschat - qui n'hésite pas à suggérer qu'Israël est un état terroriste - fait exploser le mythe des élites allemandes repentantes et intimidées par le chantage des méchants Israéliens.
"En plusieurs occasions, le Professeur Tomuschat décida de comparer les actions de l’armée israélienne, non pas aux actions actuelles et similaires des troupes américaines, anglaises ou de l’OTAN, qui ont entraîné plusieurs milliers de victimes civiles dans des endroits comme l’Irak et l’Afghanistan, mais plutôt à la barbarie de la Seconde Guerre Mondiale."
UN Watch: Urge UN to Remove Biased “Goldstone II” Official
Christian Tomuschat, GOLDSTONE II - Questions sur l’Impartialité du Comité Tomuschat des Nations Unies, Rapport réalisé par UN Watch, soumis au Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU, Genève, 21 Octobre 2010
Pour le rapport original complet en anglais avec les sources, cliquez ici
Résumé de Présentation
Le comité du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU chargé de faire appliquer le Rapport Goldstone, récemment renouvelé, mené par le professeur Allemand de droit Christian Tomuschat, a déclaré qu’Israël manque a un devoir d’enquêter sur “les personnes qui ont conçu, planifié, ordonné et supervisé ‘l’Opération Plomb Durci’,” ainsi que sur “les allégations graves” selon lesquelles “les autorités au plus haut niveau étaient complices des violations”. Plus particulièrement, le comité a cité le nom du leader de l’opposition israélienne Tzipi Livni, qui était ministre des affaires étrangères pendant la guerre de 2009 avec le Hamas.
Des que le Comité Tomuschat a publié son premier rapport en septembre 2010, les organisations palestiniennes, reprises par Amnesty International et Human Rights Watch, ont appelé le procureur de la Cour Pénale Internationale, ainsi que les procureurs dans le monde entier, à intervenir. Cette dernière campagne juridique inspirée par l’ONU de poursuite d’officiels israéliens pour “crimes de guerre”, “crimes contre l’humanité”, et d’autres violations du droit international rappelle l’effort entrepris par des activistes pro-palestiniens en Grande-Bretagne pour obtenir un mandat d’arrêt pour crimes de guerre contre Mme Livni, qui depuis évite de se rendre en Grande-Bretagne.
Alors que le Rapport Tomuschat met l’accent sur les principes d’indépendance et d’impartialité tel qu`applicables aux enquêtes, de sérieuses questions se posent quant au fait de savoir si l’appartenance du Professeur Tomuschat à la commission se conforme à ces mêmes principes, tels qu’exigés par les standards applicables aux experts de l’ONU. Pour analyser les aspects procéduraux fondamentaux du Comité Tomuschat, ce rapport a étudié le travail juridique de plaidoyer, les publications universitaires, et d’autres déclarations publiques concernant le conflit au Moyen-Orient faits par le Professeur Tomuschat.
L’affaire Arafat
A propos de l’obligation pour un expert de l’ONU d’être indépendant, le rapport a trouvé des preuves crédibles selon lesquelles le Professeur Tomuschat avait accompli un travail de plaidoyer juridique pour le leader de l’OLP Yasser Arafat. Il a été rapporté que lui ainsi que quatre autres juristes internationaux avaient conseillé monsieur Arafat en 1996 sur la manière dont l’OLP devrait défendre sa cause devant l’ONU et la Cour International de Justice à la Haye.
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
mardi 30 novembre 2010
Très hostiles à Israël, les Allemands se plaignent de pas pouvoir critiquer Israël ...
On se demande dans quel monde (ou plutôt dans quelle Allemange) habite Peter Schneider. Une grosse majorité d'Allemands expriment à longueur de sondage leur farouche antipathie (voire haine) pour Israël. Mais on veut nous faire croire que l'Allemage est minée par la culpabilité d'avoir été responsable de l'extermination de six millions de Juifs européens dont 1.5 et demi d'enfants... et que ça suffit. Un sondage effectué par la BBC révèle que de tous les pays européens c'est précisement le peuple allemand supposé être si accablé qui exprime la plus grande antipathie pour Israël ... Ce sondage est commenté par l'intellectuel britannique Robin Shepherd dans A State Beyond the Pale, p. 91.
"In Germany, 77 percent of respondents expressed a negative view [de l'influence d'Israël dans le monde], a figure which was actually higher than the 73 percent having a negative view in the United Arab Emirates and only 1 percentage point below the figure for Egypt. [...] With the above poll showing the German people leading the pack in Europe in terms of hostility to Israel, one inevitably turns one's attention to the specific question of Germany's Nazi past. [...] In a poll [par l'université de Bielefeld] of three thousand German citizens conducted in 2004, 51 percent of respondents who expressed an opinion said that Israeli treatment of the Palestinians was similar to Nazi treatment of the Jews. An astounding 68 percent said that Israel was conducting a 'war of extermination' against the Palestinians. Influential and respected people in Europe are validating a discourse which equates Israel with Nazism. We should not be surprised to see it trickling down to the masses. "
Extrait d'un article de Peter Schneider par paru dans Le Monde "Trop de "plus jamais ça !" . C'est donc la vision très particulière - et qui est réfutée par les sondages - de M. Schneider ...
"Le chapitre le plus difficile des leçons de l'Histoire concerne la façon d'envisager les crimes allemands contre les juifs et la relation avec Israël. Il n'existe aucun autre domaine où l'exigence imposée aux Allemands de se confronter avec les leçons du passé a été plus pressante et plus contraignante. Vu le caractère singulier de la culpabilité allemande, ces leçons semblaient empreintes d'évidence. Pourtant, tout le monde sait qu'il a fallu de nombreuses exhortations et protestations de la part d'Israël et de la communauté internationale pour rappeler l'Allemagne à ses devoirs de débitrice, conséquence de la reconnaissance de sa culpabilité. Après des années passées à débattre du montant de la "réparation", de la restitution des biens juifs ou de leur compensation, on semble avoir atteint un certain niveau de consensus. De la même façon, l'application avec laquelle la République fédérale défend le droit à l'existence d'Israël a conduit à une nouvelle confiance entre l'Allemagne et Israël. Mais quelles sont les conséquences de ces leçons sur le présent et le futur ?
Faut-il en déduire que les Allemands sont dans l'obligation de défendre aussi la politique de colonisation de l'actuel gouvernement israélien - et de presque tous les précédents ? Est-ce qu'un ami d'Israël, convaincu que cette politique de colonisation met en danger l'existence même d'Israël, a le droit de défendre son avis en Allemagne ? A-t-il le droit d'émettre des doutes sur le caractère démocratique d'un Etat qui n'accorde pas les mêmes droits à ses citoyens arabes et à ses citoyens juifs ?
Bien sûr qu'il en a le droit, répondent la plupart des associations juives. Mais, dans la pratique, celui qui affiche de tels scrupules est vite accusé d'antisémitisme, surtout d'ailleurs par des non-juifs qui s'attachent avec un zèle particulier à gérer le passé.
"In Germany, 77 percent of respondents expressed a negative view [de l'influence d'Israël dans le monde], a figure which was actually higher than the 73 percent having a negative view in the United Arab Emirates and only 1 percentage point below the figure for Egypt. [...] With the above poll showing the German people leading the pack in Europe in terms of hostility to Israel, one inevitably turns one's attention to the specific question of Germany's Nazi past. [...] In a poll [par l'université de Bielefeld] of three thousand German citizens conducted in 2004, 51 percent of respondents who expressed an opinion said that Israeli treatment of the Palestinians was similar to Nazi treatment of the Jews. An astounding 68 percent said that Israel was conducting a 'war of extermination' against the Palestinians. Influential and respected people in Europe are validating a discourse which equates Israel with Nazism. We should not be surprised to see it trickling down to the masses. "
Extrait d'un article de Peter Schneider par paru dans Le Monde "Trop de "plus jamais ça !" . C'est donc la vision très particulière - et qui est réfutée par les sondages - de M. Schneider ...
"Le chapitre le plus difficile des leçons de l'Histoire concerne la façon d'envisager les crimes allemands contre les juifs et la relation avec Israël. Il n'existe aucun autre domaine où l'exigence imposée aux Allemands de se confronter avec les leçons du passé a été plus pressante et plus contraignante. Vu le caractère singulier de la culpabilité allemande, ces leçons semblaient empreintes d'évidence. Pourtant, tout le monde sait qu'il a fallu de nombreuses exhortations et protestations de la part d'Israël et de la communauté internationale pour rappeler l'Allemagne à ses devoirs de débitrice, conséquence de la reconnaissance de sa culpabilité. Après des années passées à débattre du montant de la "réparation", de la restitution des biens juifs ou de leur compensation, on semble avoir atteint un certain niveau de consensus. De la même façon, l'application avec laquelle la République fédérale défend le droit à l'existence d'Israël a conduit à une nouvelle confiance entre l'Allemagne et Israël. Mais quelles sont les conséquences de ces leçons sur le présent et le futur ?
Faut-il en déduire que les Allemands sont dans l'obligation de défendre aussi la politique de colonisation de l'actuel gouvernement israélien - et de presque tous les précédents ? Est-ce qu'un ami d'Israël, convaincu que cette politique de colonisation met en danger l'existence même d'Israël, a le droit de défendre son avis en Allemagne ? A-t-il le droit d'émettre des doutes sur le caractère démocratique d'un Etat qui n'accorde pas les mêmes droits à ses citoyens arabes et à ses citoyens juifs ?
Bien sûr qu'il en a le droit, répondent la plupart des associations juives. Mais, dans la pratique, celui qui affiche de tels scrupules est vite accusé d'antisémitisme, surtout d'ailleurs par des non-juifs qui s'attachent avec un zèle particulier à gérer le passé.
lundi 29 novembre 2010
Pierre Piccinin: la haute trahison de "l’avionneur Serge Dassault (de son vrai nom Serge Bloch)"
"Des ingénieurs et officiers français d’origine juive choisirent alors de transmettre les plans du Mirage aux services de renseignements israéliens et Israël put entreprendre elle-même sa construction. Cette affaire de haute trahison, rapidement étouffée car elle rappelait trop le cas Dreyfus et impliquait l’avionneur Serge Dassault (de son vrai nom Serge Bloch), braqua d’avantage encore le Général de Gaulle à l’encontre de l’Etat israélien."
Voir également : Prof de l'Ecole européenne dénonce le pouvoir des Juifs aux États-Unis
Pierre Piccinin, "professeur d'histoire et de sciences politiques (Ecole européenne de Bruxelles I) et Maître de stages (Université Libre de Bruxelles)" : France - Nicolas Sarkozy ou «le gaullisme en miettes» (L'Orient-Le Jour). Extraits :
Cette caricature a été reprise du blog de l'auteur.
"Particulièrement, ce réalignement est sensible dans le cadre des nouvelles relations mises en place entre la France et l’Etat d’Israël. La France gaulliste, en effet, a généralement soutenu les causes arabe et palestinienne. En Février 2000 encore, Lionel Jospin, alors premier ministre, au terme de sa visite dans les Territoires palestiniens qu’il avait dû quitter sous des jets de pierres, s’était fait publiquement réprimander par le président Chirac, pour avoir qualifié de «terroristes» les attaques du Hezbollah contre Israël.
Charles de Gaulle lui-même s’était catégoriquement opposé à l’expansionnisme israélien, dont il avait dénoncé la politique de conquête et de domination en Palestine, dans un discours resté célèbre. C’est ainsi que, en 1969, à la suite d’une attaque israélienne sur le Liban (et deux ans après la Guerre des six jours et l’annexion par Israël du Sinaï égyptien, de la Cisjordanie et du Golan syrien), il refusa la livraison d’avions de combat commandés à la France par Israël, les Mirages 5.
Voir également : Prof de l'Ecole européenne dénonce le pouvoir des Juifs aux États-Unis
Pierre Piccinin, "professeur d'histoire et de sciences politiques (Ecole européenne de Bruxelles I) et Maître de stages (Université Libre de Bruxelles)" : France - Nicolas Sarkozy ou «le gaullisme en miettes» (L'Orient-Le Jour). Extraits :
Cette caricature a été reprise du blog de l'auteur.
"Particulièrement, ce réalignement est sensible dans le cadre des nouvelles relations mises en place entre la France et l’Etat d’Israël. La France gaulliste, en effet, a généralement soutenu les causes arabe et palestinienne. En Février 2000 encore, Lionel Jospin, alors premier ministre, au terme de sa visite dans les Territoires palestiniens qu’il avait dû quitter sous des jets de pierres, s’était fait publiquement réprimander par le président Chirac, pour avoir qualifié de «terroristes» les attaques du Hezbollah contre Israël.
Charles de Gaulle lui-même s’était catégoriquement opposé à l’expansionnisme israélien, dont il avait dénoncé la politique de conquête et de domination en Palestine, dans un discours resté célèbre. C’est ainsi que, en 1969, à la suite d’une attaque israélienne sur le Liban (et deux ans après la Guerre des six jours et l’annexion par Israël du Sinaï égyptien, de la Cisjordanie et du Golan syrien), il refusa la livraison d’avions de combat commandés à la France par Israël, les Mirages 5.
Ambivalence française: décorations, délit et malaise dans la communauté juive
"Une ambivalence gouvernementale qui fait donc tâche puisque l'un des principaux soutiens et instigateurs d'une campagne de boycott désormais illégale et de nature délictuelle se voit remettre l'une des plus hautes décorations françaises."
Jerusalem Post (Ambivalence française: décorations et délit, par Nicolas Hasson)
C'est avec consternation que les organisations communautaires juives françaises ont appris la remise de la Légion d'honneur à Moustapha Barghouti. En effet dans un communiqué de presse, l'Union des Patrons Juifs de France (UPJF) dénonce la remise de la très prestigieuse distinction par le ministre des Affaires étrangères sortant, Bernard Kouchner, à son "ami de 25 ans" Moustapha Barghouti.
Né à Jérusalem, Barghouti a fait ses études de médecine en URSS. Ancien parlementaire palestinien et candidat malheureux au leadership de l'Autorité palestinienne lors de la succession de Yasser Arafat, il s'est fait tout au long de sa vie connaître pour son militantisme anti-israélien et sa lutte pour "l'indépendance de la Palestine". Plus récemment, Barghouti s'est rendu célèbre pour ses prises de position et son leadership dans la campagne mondiale de boycott des produits israéliens "Boycott, Désinvestissement, Sanctions" (BDS).
La remise de décoration est intervient quelques jours seulement après le vote, à l'initiative de Michèle Alliot-Marie, successeure de Bernard Kouchner au Quai d'Orsay, d'un texte de loi pénalisant le boycott et l'appel au boycott de produits en raison de leur provenance et de leur appartenance à un pays particulier.
Jerusalem Post (Ambivalence française: décorations et délit, par Nicolas Hasson)
C'est avec consternation que les organisations communautaires juives françaises ont appris la remise de la Légion d'honneur à Moustapha Barghouti. En effet dans un communiqué de presse, l'Union des Patrons Juifs de France (UPJF) dénonce la remise de la très prestigieuse distinction par le ministre des Affaires étrangères sortant, Bernard Kouchner, à son "ami de 25 ans" Moustapha Barghouti.
Né à Jérusalem, Barghouti a fait ses études de médecine en URSS. Ancien parlementaire palestinien et candidat malheureux au leadership de l'Autorité palestinienne lors de la succession de Yasser Arafat, il s'est fait tout au long de sa vie connaître pour son militantisme anti-israélien et sa lutte pour "l'indépendance de la Palestine". Plus récemment, Barghouti s'est rendu célèbre pour ses prises de position et son leadership dans la campagne mondiale de boycott des produits israéliens "Boycott, Désinvestissement, Sanctions" (BDS).
La remise de décoration est intervient quelques jours seulement après le vote, à l'initiative de Michèle Alliot-Marie, successeure de Bernard Kouchner au Quai d'Orsay, d'un texte de loi pénalisant le boycott et l'appel au boycott de produits en raison de leur provenance et de leur appartenance à un pays particulier.
Boycott d'Israël: qui dit la vérité Veolia ou le Belge Pierre Galand ?
"Veolia nous [Tribunal Russell sur la Palestine] a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir" (Pierre Galand, Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne, Président du Centre d’Action Laïque belge, ancien sénateur socialiste, Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles, Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP) basé à Bruxelles, fondateur du fumeux Tribunal Russell belge sur la Palestine, président de l'Association belgo-palestinienne, promoteur de la campagne BDS contre Israël en France.)
Il est regrettable que Veolia se soit crue obligée de rendre des comptes à M. Pierre Galand et à son tribunal fantoche qui les a transmises à la presse belge. Veolia nie que sa décision de se retirer du projet du tramway s'agisse d'une décision valant boycott, désinvestissement et sanction. Où elle la vérité ?
The Jerusalem Post/AP ('French firm drops J'lem project due to political pressure')
"Dan Bus Lines says Veolia leaving light rail project because of anti-Israel boycotts; French transportation company denies allegations.
Pressure from pro-Palestinian groups has forced a French multinational to drop out of an Israeli light rail project that cuts into disputed east Jerusalem, a would-be Israeli partner in the project said Sunday.
France's Veolia disputed the assertion, which would bolster an international campaign to boycott companies supporting Israel's occupation of the West Bank and east Jerusalem. [...] Yoni Yitzhak, spokesman for Veolia Israel, denied the company had succumbed to political pressures. "All decisions by Veolia Israel are based on financial, not political, considerations," Yitzhak said. [...]".
Presse belge: Veolia projette de boycotter Israël
Source: La Libre Belgique (Sociétés complices de violations, par V.B.)
"[...]les quelques réponses adressées au jury du Tribunal [Russell sur la Palestine] par les entreprises mises en accusation montrent clairement que ces dernières n’ignoraient pas leur participation aux violations du droit international et agissaient en connaissance de cause. Le jury a rappelé la nécessité d’entreprendre des actions judiciaires devant les Etats où les compagnies ont leur siège, en vue de mettre fin à ces complicités. Pour autant, des sociétés se laissent parfois aller à une prise de conscience. Avec ou sans l’impulsion du TRP. "Veolia nous a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir", relève Pierre Galand. Quant au travail de sensibilisation du Tribunal Russell, il ne fait encore que commencer."
Il est regrettable que Veolia se soit crue obligée de rendre des comptes à M. Pierre Galand et à son tribunal fantoche qui les a transmises à la presse belge. Veolia nie que sa décision de se retirer du projet du tramway s'agisse d'une décision valant boycott, désinvestissement et sanction. Où elle la vérité ?
The Jerusalem Post/AP ('French firm drops J'lem project due to political pressure')
"Dan Bus Lines says Veolia leaving light rail project because of anti-Israel boycotts; French transportation company denies allegations.
Pressure from pro-Palestinian groups has forced a French multinational to drop out of an Israeli light rail project that cuts into disputed east Jerusalem, a would-be Israeli partner in the project said Sunday.
France's Veolia disputed the assertion, which would bolster an international campaign to boycott companies supporting Israel's occupation of the West Bank and east Jerusalem. [...] Yoni Yitzhak, spokesman for Veolia Israel, denied the company had succumbed to political pressures. "All decisions by Veolia Israel are based on financial, not political, considerations," Yitzhak said. [...]".
Presse belge: Veolia projette de boycotter Israël
Source: La Libre Belgique (Sociétés complices de violations, par V.B.)
"[...]les quelques réponses adressées au jury du Tribunal [Russell sur la Palestine] par les entreprises mises en accusation montrent clairement que ces dernières n’ignoraient pas leur participation aux violations du droit international et agissaient en connaissance de cause. Le jury a rappelé la nécessité d’entreprendre des actions judiciaires devant les Etats où les compagnies ont leur siège, en vue de mettre fin à ces complicités. Pour autant, des sociétés se laissent parfois aller à une prise de conscience. Avec ou sans l’impulsion du TRP. "Veolia nous a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir", relève Pierre Galand. Quant au travail de sensibilisation du Tribunal Russell, il ne fait encore que commencer."
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dimanche 28 novembre 2010
Russie: Gazprom s'intéresse à Israël - l'enjeu européen
"The main concern among the business people in Israel's gas exploration sector is whether Gazprom wants to block the possibility of Israeli gas exports to Europe. [...] Gazprom is not merely a huge energy company, it is also a corporation headed by the Russian government. Russia's President Dimitri Medvedev headed the company before becoming head of state."
Source : Globes
The leviathan is already here and scary - Why local energy companies are wary of Gazprom's interest.
Regardless of whether there is or isn't a gas discovery, the real leviathan is already on its way to Israel and people are hardly taking any notice. The name Gazprom, the world's largest natural gas company, still does not mean very much to the Israeli public but the Prime Minister's Office and Ministry of Foreign Affairs are losing a lot of sleep worrying about what to do with such a huge company.
After watching developments in the Israeli energy exploration arena for some time, Gazprom has now decided to enter the fray. Over the past few days, the Russian media has been quoting senior Gazprom executives as confirming that they are considering entering the Israeli market.
According to one report, Gazprom is interested in acquiring a stake of up to 50% in one of Israel's private gas companies. Following publication of these reports, Israeli businesspeople have held meetings with Gazprom executives in Moscow and London. Nobody has any illusions as to what Gazprom is really interested in - drilling at the Leviathan structure. The big question is what are the aims of this mega company?
The main concern among the business people in Israel's gas exploration sector is whether Gazprom wants to block the possibility of Israeli gas exports to Europe. Even with Leviathan Israel would be a negligible player in the European gas market compared with the Russian giant, but prices and the type of agreements that will be signed with Israeli companies might create dangerous precedents from Gazprom's point of view.
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Source : Globes
The leviathan is already here and scary - Why local energy companies are wary of Gazprom's interest.
Regardless of whether there is or isn't a gas discovery, the real leviathan is already on its way to Israel and people are hardly taking any notice. The name Gazprom, the world's largest natural gas company, still does not mean very much to the Israeli public but the Prime Minister's Office and Ministry of Foreign Affairs are losing a lot of sleep worrying about what to do with such a huge company.
After watching developments in the Israeli energy exploration arena for some time, Gazprom has now decided to enter the fray. Over the past few days, the Russian media has been quoting senior Gazprom executives as confirming that they are considering entering the Israeli market.
According to one report, Gazprom is interested in acquiring a stake of up to 50% in one of Israel's private gas companies. Following publication of these reports, Israeli businesspeople have held meetings with Gazprom executives in Moscow and London. Nobody has any illusions as to what Gazprom is really interested in - drilling at the Leviathan structure. The big question is what are the aims of this mega company?
The main concern among the business people in Israel's gas exploration sector is whether Gazprom wants to block the possibility of Israeli gas exports to Europe. Even with Leviathan Israel would be a negligible player in the European gas market compared with the Russian giant, but prices and the type of agreements that will be signed with Israeli companies might create dangerous precedents from Gazprom's point of view.
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Pas de relâche pour Stéphane Hessel et Pierre Galand, le gourou belge du Israël-bashing
A peine la deuxième session à Londres du fumeux Tribunal Russell sur la Palestine dont la "cheville ouvrière", selon la RTBF, est Pierre Galand, de nouvelles initiatives anti-Israël sont annoncés dans la capitale de l'Europe. Celle-ci est organisée par le Conseil des Ambassadeurs et la Mission de la Ligue des Etats arabes à Bruxelles et sera rehaussée par la présence de Stéphane Hessel, toujours présenté en Belgique comme "Ambassadeur de France, ancien résistant et co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme [fonction qu'il a lui-même niée: "Lui dont le titre d’honneur particulier était d’avoir été un "des rédacteurs de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme", a dû admettre qu’il n’était alors qu’un jeune fonctionnaire subalterne en situation de simple observation. A ce titre, faudrait-il considérer comme vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale tous les observateurs et fonctionnaires que le hasard a conduits à la salle de capitulation de l’Allemagne à Berlin en mai 1945 ?"].
Nous avons la confirmation que ni la BBC, ni aucune autre chaîne ou radio britannique ni aucun journal n'a accordé la moindre attention à cette prétendue justice des consciences vertueuses. Ce n'est pas étonnant quand on sait qu'une des membres du jury était Cynthia McKinney, icône du conspirationnisme post-11-Septembre [photo], on comprend que sa présence a pu faire douter plus d'un du sérieux de l'entreprise.
Source: Association belgo-palestinienne (présidée par l'inénarrable Pierre Galand)
A qui profite l’occupation? Rôle et responsabilités de la société civile
Organisé par le Conseil des Ambassadeurs et la Mission de la Ligue des Etats arabes à Bruxelles.
A l’occasion de la journée internationale des Nations-Unies pour la solidarité avec le peuple palestinien et du lancement de sa campagne "Israël occupe, je boycotte", l’Association Belgo-Palestinienne organise une après-midi de conférence sur les différentes formes d’actions dans lesquelles la société civile peut s’engager afin de dénoncer l’occupation israélienne des Territoires Palestiniens.
Quand? 27 novembre 2010, de 14h30 à 19h (suivi d’un film organisé par la Ligue Arabe)
Où? à l‘IHECS (Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales), 15 Rue du Poinçon - 1000 Bruxelles (métro Annessens)
Programme :
14h30 Accueil
15h Conclusions du Tribunal Russell sur la Palestine sur les responsabilités des entreprises dans les violations des droits humains et du droit international humanitaire par Israël avec Stéphane Hessel, Ambassadeur de France, ancien résistant et co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et Pierre Galand, Président de l’ABP
16h L’occupation : une aubaine pour les entreprises israéliennes. Rôle de la société civile
Table-ronde avec Debby Lerman Coalition of Women for peace (Who profits), Fathi Khdeirat, Jordan Valley Solidarity, Christophe Perrin, Cimade (campagne contre Agrexco, France) et Selwa Othman, COBI.
17h30 L’appel au boycott des produits israéliens est-il légal ?
Avec François Dubuisson, professeur de Droit international à l’ULB
Présentation de la campagne de l’Association Belgo-Palestinienne
18h30 Drink
19h30 Projection, en avant première, du film "Tears of Gaza" en présence du réalisateur Terje Kristiansen.
Voir: Mission of Arab states in Brussels watch Norwegian movie 'Tears of Gaza'
Nous avons la confirmation que ni la BBC, ni aucune autre chaîne ou radio britannique ni aucun journal n'a accordé la moindre attention à cette prétendue justice des consciences vertueuses. Ce n'est pas étonnant quand on sait qu'une des membres du jury était Cynthia McKinney, icône du conspirationnisme post-11-Septembre [photo], on comprend que sa présence a pu faire douter plus d'un du sérieux de l'entreprise.
Source: Association belgo-palestinienne (présidée par l'inénarrable Pierre Galand)
A qui profite l’occupation? Rôle et responsabilités de la société civile
Organisé par le Conseil des Ambassadeurs et la Mission de la Ligue des Etats arabes à Bruxelles.
A l’occasion de la journée internationale des Nations-Unies pour la solidarité avec le peuple palestinien et du lancement de sa campagne "Israël occupe, je boycotte", l’Association Belgo-Palestinienne organise une après-midi de conférence sur les différentes formes d’actions dans lesquelles la société civile peut s’engager afin de dénoncer l’occupation israélienne des Territoires Palestiniens.
Quand? 27 novembre 2010, de 14h30 à 19h (suivi d’un film organisé par la Ligue Arabe)
Où? à l‘IHECS (Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales), 15 Rue du Poinçon - 1000 Bruxelles (métro Annessens)
Programme :
14h30 Accueil
15h Conclusions du Tribunal Russell sur la Palestine sur les responsabilités des entreprises dans les violations des droits humains et du droit international humanitaire par Israël avec Stéphane Hessel, Ambassadeur de France, ancien résistant et co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et Pierre Galand, Président de l’ABP
16h L’occupation : une aubaine pour les entreprises israéliennes. Rôle de la société civile
Table-ronde avec Debby Lerman Coalition of Women for peace (Who profits), Fathi Khdeirat, Jordan Valley Solidarity, Christophe Perrin, Cimade (campagne contre Agrexco, France) et Selwa Othman, COBI.
17h30 L’appel au boycott des produits israéliens est-il légal ?
Avec François Dubuisson, professeur de Droit international à l’ULB
Présentation de la campagne de l’Association Belgo-Palestinienne
18h30 Drink
19h30 Projection, en avant première, du film "Tears of Gaza" en présence du réalisateur Terje Kristiansen.
Voir: Mission of Arab states in Brussels watch Norwegian movie 'Tears of Gaza'
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samedi 27 novembre 2010
British Telecom dit fermement non au boycott d'Israël
La morale de l'histoire est que les Palestiniens ne souhaitent pas boycotter Bezeq, or c'est ce que veut précisément l'ONG War On Want (Guerre à la Pauvreté ou plutôt Guerre à Israël) - les vraies motivations et l'hypocrisie qui sous-tendent sa demande sont ainsi mises au grand jour.
Source: Richard Millett's Blog (It’s good to talk, so reconnect to BT)
L'ONG britannique War On Want (WOW) mène sans cesse des campagnes anti-Israël. La dernière en date vise à forcer British Telecom à rompre son alliance avec Bezeq, le plus important groupe israélien de télécommunications.
Le site web de War On Want (guerre à la pauvreté) ressemble davantage à War On Israel (guerre à Israël) - voir ci-dessous. Ca devient une constante pour de nombreuses ONG européennes supposées de lutter contre la pauvreté de dépenser de larges sommes d'argent du contribuable et de généreux donateurs à la délégitimation et à la diabolisation d'Israël.
Voici le niet que British Telecom à envoyé à WOW. Dans sa lettre BT fait clairement allusion à l'hypocrisie de WOW. Pourquoi BT devrait-elle rompre avec Bezec alors que PalTel, la société de télécommunications palestinienne, est associée à Bezeq ? Une bonne claque pour les boycotteurs et les boycotteuses (elles sont plus nombreuses que les boycotteurs).
"On Behalf Of michael.prescott@bt.com
Sent: 15 November 2010 17:43
To: Emma Stanforth
Subject: Hang up on the Occupation
Dear Emma
Many thanks for your email to Ian Livingston [le PDG de BT], who has asked me to respond.
BT has indeed admitted Bezeq International to the BT Alliance. We do not see an issue in dealing with what is, in effect, the national telecoms company for Israel.
We are not alone in this. I gather that PalTel, the Palestine Telecommunications Company, also has dealings with Bezeq. Their website carried an announcement on March 21 2010, detailing an arrangement enabling customers who use their prepaid phone cards to have direct access to the fixed line network of Bezeq International.
BT delivers services in 170 countries worldwide. Communication can be vital in helping to resolve conflict and disagreement. In that spirit, while respecting the strong views that you express, we feel unable to pursue the course of action you suggest.Yours sincerely,
Source: Richard Millett's Blog (It’s good to talk, so reconnect to BT)
L'ONG britannique War On Want (WOW) mène sans cesse des campagnes anti-Israël. La dernière en date vise à forcer British Telecom à rompre son alliance avec Bezeq, le plus important groupe israélien de télécommunications.
Le site web de War On Want (guerre à la pauvreté) ressemble davantage à War On Israel (guerre à Israël) - voir ci-dessous. Ca devient une constante pour de nombreuses ONG européennes supposées de lutter contre la pauvreté de dépenser de larges sommes d'argent du contribuable et de généreux donateurs à la délégitimation et à la diabolisation d'Israël.
Voici le niet que British Telecom à envoyé à WOW. Dans sa lettre BT fait clairement allusion à l'hypocrisie de WOW. Pourquoi BT devrait-elle rompre avec Bezec alors que PalTel, la société de télécommunications palestinienne, est associée à Bezeq ? Une bonne claque pour les boycotteurs et les boycotteuses (elles sont plus nombreuses que les boycotteurs).
"On Behalf Of michael.prescott@bt.com
Sent: 15 November 2010 17:43
To: Emma Stanforth
Subject: Hang up on the Occupation
Dear Emma
Many thanks for your email to Ian Livingston [le PDG de BT], who has asked me to respond.
BT has indeed admitted Bezeq International to the BT Alliance. We do not see an issue in dealing with what is, in effect, the national telecoms company for Israel.
We are not alone in this. I gather that PalTel, the Palestine Telecommunications Company, also has dealings with Bezeq. Their website carried an announcement on March 21 2010, detailing an arrangement enabling customers who use their prepaid phone cards to have direct access to the fixed line network of Bezeq International.
BT delivers services in 170 countries worldwide. Communication can be vital in helping to resolve conflict and disagreement. In that spirit, while respecting the strong views that you express, we feel unable to pursue the course of action you suggest.Yours sincerely,
vendredi 26 novembre 2010
Presse belge: Veolia projette de boycotter Israël
"Veolia nous a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir." (Pierre Galand, Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne, Président du Centre d’Action Laïque, Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles, Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP) basé à Bruxelles, fondateur du fumeux Tribunal Russell sur la Palestine)
Source: La Libre Belgique (Sociétés complices de violations, par V.B.)
"[...] les quelques réponses adressées au jury du Tribunal [Russell sur la Palestine] par les entreprises mises en accusation montrent clairement que ces dernières n’ignoraient pas leur participation aux violations du droit international et agissaient en connaissance de cause. Le jury a rappelé la nécessité d’entreprendre des actions judiciaires devant les Etats où les compagnies ont leur siège, en vue de mettre fin à ces complicités.
Pour autant, des sociétés se laissent parfois aller à une prise de conscience. Avec ou sans l’impulsion du TRP. "Veolia nous a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir", relève Pierre Galand. Quant au travail de sensibilisation du Tribunal Russell, il ne fait encore que commencer."
C'est clair que cette déclaration écrite d'intention de boycott à laquelle M. Galand fait allusion est affligeante et pourrait, si elle s'avère exacte, équivaloir à une menace et ne manquerait pas d'indigner aux Etats-Unis.
Source: La Libre Belgique (Sociétés complices de violations, par V.B.)
"[...] les quelques réponses adressées au jury du Tribunal [Russell sur la Palestine] par les entreprises mises en accusation montrent clairement que ces dernières n’ignoraient pas leur participation aux violations du droit international et agissaient en connaissance de cause. Le jury a rappelé la nécessité d’entreprendre des actions judiciaires devant les Etats où les compagnies ont leur siège, en vue de mettre fin à ces complicités.
Pour autant, des sociétés se laissent parfois aller à une prise de conscience. Avec ou sans l’impulsion du TRP. "Veolia nous a écrit dans un courrier qu’elle pensait se désinvestir d’un projet local en raison des incertitudes et du caractère polémique que celui-ci pouvait revêtir", relève Pierre Galand. Quant au travail de sensibilisation du Tribunal Russell, il ne fait encore que commencer."
C'est clair que cette déclaration écrite d'intention de boycott à laquelle M. Galand fait allusion est affligeante et pourrait, si elle s'avère exacte, équivaloir à une menace et ne manquerait pas d'indigner aux Etats-Unis.
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Pays-Bas: une ONG chrétienne finance un site anti-Israël et antisémite
Encore une jolie histoire sur une ONG européenne - chrétienne de surplus - anti-israélienne et son financement qui manque totalement de transparence.
Le gouvernement des Pays-Bas (et l'Union européenne) finance une organisation d'aide au développement ( ICCO (association d'ONG chrétiennes), qui, à son tour, finance le site Electronic Intifada. Selon NGO Monitor [NGO Monitor Exposes Dutch Government Funding to Group Promoting BDS, Labels IDF “Nazis”] le contenu de Electronic Intifada est de nature antisémite et la politique israélienne y est souvent comparée à celle du régime nazi. Le ministre des Affaires étrangères Uri Rosenthal a déclaré qu'il allait s'occuper personnellement du dossier et que s'il est prouvé que les subsides que le gouvernement verse à l'ONG ICCO servent à financer Electronic Intifada "cela [lui] posera un sérieux problème".
Ali Abunimah, le directeur exécutif [!] d'Electronic Intafada (EI) est un des leaders des nombreuses campagnes de délégitimation et de diabolisation d'Israel. Lors de ses voyages et conférences il prône comme solution au conflit israélo-palestinien la création d'un seul état et utilise régèlièrement la fausse rhétorique de l'apartheid. Abunimah fait des analogies entre Israël et l'Allemagne nazie, en comparant la presse israélienne au "Der Sturmer". Il dit que Gaza est un "ghetto pour l'excédent de non-Juifs", et prétend que ceux qui soutiennent le sionisme ne le font pas pour expier l'Holocauste, mais pour pérenniser son esprit. Le site américain Fresno Zionism rappelle qu'il prétend avoir le soutien du Président Obama ... On connaît l'imagination débordante de ce genre de personnage.
Ronny Naftaniel, président du Centre d'Information et de Documentation sur Israël, a confié au JP que beaucoup de Chrétiens ignorent l'usage qu'ICCO fait de leurs donations et croient qu'ICCO finance des projets en Afrique. Il estime que les autorités néerlandaises devraient savoir que l'argent du contribuable sert à financer la propagande anti-israélienne et que le financement d'ICCO devrait faire l'objet d'une enquête.
Source: TJP (NGO Monitor slams Dutch ICCO for funding 'Electronic Intifada'; Dutch FM says if true, will have a 'serious problem' with the Palestinian site)
Dutch will look into NGO funding of anti-Semitic website, par Benjamin WeinthalThe Dutch government has been funding the Interchurch Organization for Development Cooperation, a Dutch aid organization that finances the Electronic Intifada website that, NGO Monitor told The Jerusalem Post on Thursday, is anti-Semitic and frequently compares Israeli policies with those of the Nazi regime.
Le gouvernement des Pays-Bas (et l'Union européenne) finance une organisation d'aide au développement ( ICCO (association d'ONG chrétiennes), qui, à son tour, finance le site Electronic Intifada. Selon NGO Monitor [NGO Monitor Exposes Dutch Government Funding to Group Promoting BDS, Labels IDF “Nazis”] le contenu de Electronic Intifada est de nature antisémite et la politique israélienne y est souvent comparée à celle du régime nazi. Le ministre des Affaires étrangères Uri Rosenthal a déclaré qu'il allait s'occuper personnellement du dossier et que s'il est prouvé que les subsides que le gouvernement verse à l'ONG ICCO servent à financer Electronic Intifada "cela [lui] posera un sérieux problème".
Ali Abunimah, le directeur exécutif [!] d'Electronic Intafada (EI) est un des leaders des nombreuses campagnes de délégitimation et de diabolisation d'Israel. Lors de ses voyages et conférences il prône comme solution au conflit israélo-palestinien la création d'un seul état et utilise régèlièrement la fausse rhétorique de l'apartheid. Abunimah fait des analogies entre Israël et l'Allemagne nazie, en comparant la presse israélienne au "Der Sturmer". Il dit que Gaza est un "ghetto pour l'excédent de non-Juifs", et prétend que ceux qui soutiennent le sionisme ne le font pas pour expier l'Holocauste, mais pour pérenniser son esprit. Le site américain Fresno Zionism rappelle qu'il prétend avoir le soutien du Président Obama ... On connaît l'imagination débordante de ce genre de personnage.
Ronny Naftaniel, président du Centre d'Information et de Documentation sur Israël, a confié au JP que beaucoup de Chrétiens ignorent l'usage qu'ICCO fait de leurs donations et croient qu'ICCO finance des projets en Afrique. Il estime que les autorités néerlandaises devraient savoir que l'argent du contribuable sert à financer la propagande anti-israélienne et que le financement d'ICCO devrait faire l'objet d'une enquête.
Source: TJP (NGO Monitor slams Dutch ICCO for funding 'Electronic Intifada'; Dutch FM says if true, will have a 'serious problem' with the Palestinian site)
Dutch will look into NGO funding of anti-Semitic website, par Benjamin WeinthalThe Dutch government has been funding the Interchurch Organization for Development Cooperation, a Dutch aid organization that finances the Electronic Intifada website that, NGO Monitor told The Jerusalem Post on Thursday, is anti-Semitic and frequently compares Israeli policies with those of the Nazi regime.
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La France et le boycott d'Israël: faut-il croire Alliot-Marie ou Kouchner ?
"Qu’il soit honoré ainsi à Paris confirme que la Légion d’Honneur d’aujourd’hui n’est plus qu’un hochet ... mais cela illustre aussi parfaitement la position peu glorieuse de la France dans la région."
Michèle Alliot-Marie: "Je n’accepte pas les appels au boycott de produits au motif qu’ils sont cashers ou qu’ils proviennent d’Israël."
Source: Desinfos (Acte ultime de Bernard Kouchner : remettre la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, H. Keller-Lind)
A la veille de sa passation de pouvoir à Michèle Alliot-Marie, le ministre des Affaires étrangères a remis les insignes d’officier de la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, l’un des chefs de file de la campagne anti-israélienne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions illégale en France ... On a peine à la croire, mais cela fait l’objet d’une "zoom" sur le site du consulat de France à Jérusalem : le 15 novembre, c’est-à-dire le lendemain de l’annonce du remaniement ministériel le futur ancien ministre des Affaires étrangères française, Bernard Kouchner, remettait les insignes d’officier de la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, son « confrère et grand ami de 25 ans. Les services consulaires fournissent une revue de presse palestinienne qui note :
"Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a décoré le député médecin Moustapha Barghouti, secrétaire général de l’initiative nationale palestinienne, de la plus haute distinction française, la Légion d’honneur. Cette décoration porte une valeur symbolique car elle survient le jour de la fête de l’indépendance de la Palestine [sic]. La décoration a eu lieu à Paris au ministère des Affaires étrangères en présence du ministre et de plusieurs hauts responsables français ainsi que de plusieurs représentants de l’Ambassade de Palestine en France [sic]."
On apprend ensuite que "le ministre français a explicité les raisons qui ont poussé la France à accorder les insignes de la Légion d’honneur à Moustapha Barghouti. Parmi ces raisons, son travail dans le domaine de la santé, son parcours de résistant pour la liberté et l’indépendance de la Palestine [???] et son rôle pionnier dans l’établissement de l’initiative nationale palestinienne en faveur de la liberté, d’une paix juste, de la démocratie et de la justice sociale, un mouvement qu’il a fondé avec d’autres personnalités palestiniennes comme Haydar Abdel-Shafi, Ibrahim Al-Daqqaq et Edward Saïd [violemment anti-israélien]."
Michèle Alliot-Marie: "Je n’accepte pas les appels au boycott de produits au motif qu’ils sont cashers ou qu’ils proviennent d’Israël."
Source: Desinfos (Acte ultime de Bernard Kouchner : remettre la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, H. Keller-Lind)
A la veille de sa passation de pouvoir à Michèle Alliot-Marie, le ministre des Affaires étrangères a remis les insignes d’officier de la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, l’un des chefs de file de la campagne anti-israélienne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions illégale en France ... On a peine à la croire, mais cela fait l’objet d’une "zoom" sur le site du consulat de France à Jérusalem : le 15 novembre, c’est-à-dire le lendemain de l’annonce du remaniement ministériel le futur ancien ministre des Affaires étrangères française, Bernard Kouchner, remettait les insignes d’officier de la Légion d’Honneur à Moustapha Barghouti, son « confrère et grand ami de 25 ans. Les services consulaires fournissent une revue de presse palestinienne qui note :
"Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a décoré le député médecin Moustapha Barghouti, secrétaire général de l’initiative nationale palestinienne, de la plus haute distinction française, la Légion d’honneur. Cette décoration porte une valeur symbolique car elle survient le jour de la fête de l’indépendance de la Palestine [sic]. La décoration a eu lieu à Paris au ministère des Affaires étrangères en présence du ministre et de plusieurs hauts responsables français ainsi que de plusieurs représentants de l’Ambassade de Palestine en France [sic]."
On apprend ensuite que "le ministre français a explicité les raisons qui ont poussé la France à accorder les insignes de la Légion d’honneur à Moustapha Barghouti. Parmi ces raisons, son travail dans le domaine de la santé, son parcours de résistant pour la liberté et l’indépendance de la Palestine [???] et son rôle pionnier dans l’établissement de l’initiative nationale palestinienne en faveur de la liberté, d’une paix juste, de la démocratie et de la justice sociale, un mouvement qu’il a fondé avec d’autres personnalités palestiniennes comme Haydar Abdel-Shafi, Ibrahim Al-Daqqaq et Edward Saïd [violemment anti-israélien]."
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jeudi 25 novembre 2010
Suède: un blogueur juif et pro-israélien agressé à son domicile
La presse suédoise rapporte que lundi soir un homme a été agressé dans son appartement du centre de Norrköping, dans l'est de la Suède. Selon la victime, les deux agresseurs, qui portaient un vêtement à capuche, ont sonné chez lui et quand il leur a ouvert la porte, ils l'ont frappé sur la tête avec une bouteille de vin. L'homme a reçu des soins à l'hôpital.
Le blog suédois JIHAD je MALMÖ a pu parler avec la victime qui a confié qu'il s'agissait d'une attaque antisémite perpétrée par deux hommes arabes. "Les premiers mots que j'ai entendus étaient "cochon de juif"." Ses agresseurs l'ont frappé à quatre ou cinq reprises avec une bouteille de vin alors qu'il était déjà à terre.
En entendant le claquement d'une porte ils se sont enfuis par par les escaliers, tandis que l'un criait "Yahood" (en arabe: Juif). De retour de l'hôpital, la victime a découvert qu'ils avaient tenté d'arracher la mésusa, mais avaient seulement réussi à détacher l'une des vis.
La police ne s'est pas intéressée à cette affaire et les voisins ont peur de témoigner. La victime demande l'aide de personnes qui auraient vu les deux hommes ou entendu parler de l'agression et qui seraient prêtes à témoigner.
Il pense que la seule raison pour laquelle il a été pris en embuscade c'est parce qu'il est un blogueur pro-israélien (il écrit sous un nom d'emprunt).
Source: Islam in Europe (Sweden : pro-Israel blogger attacked for being a Jew)
Le blog suédois JIHAD je MALMÖ a pu parler avec la victime qui a confié qu'il s'agissait d'une attaque antisémite perpétrée par deux hommes arabes. "Les premiers mots que j'ai entendus étaient "cochon de juif"." Ses agresseurs l'ont frappé à quatre ou cinq reprises avec une bouteille de vin alors qu'il était déjà à terre.
En entendant le claquement d'une porte ils se sont enfuis par par les escaliers, tandis que l'un criait "Yahood" (en arabe: Juif). De retour de l'hôpital, la victime a découvert qu'ils avaient tenté d'arracher la mésusa, mais avaient seulement réussi à détacher l'une des vis.
La police ne s'est pas intéressée à cette affaire et les voisins ont peur de témoigner. La victime demande l'aide de personnes qui auraient vu les deux hommes ou entendu parler de l'agression et qui seraient prêtes à témoigner.
Il pense que la seule raison pour laquelle il a été pris en embuscade c'est parce qu'il est un blogueur pro-israélien (il écrit sous un nom d'emprunt).
Source: Islam in Europe (Sweden : pro-Israel blogger attacked for being a Jew)
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Suède
U.K.: "les juifs ressemblent à des singes et à des cochons", manuel scolaire islamiste
"Le manuel [scolaire] comporte à côté de ces explications des schémas indiquant à quels endroits du corps les amputations doivent avoir lieu. Une autre section discute des différents moyens d'exécutions prévus pour les homosexuels : lapidation, bûcher, chute du haut d'une falaise. Les manuels qu'a pu consulter la BBC comptent aussi des passages antisémites. L'un demande aux élèves de lister les qualités "répréhensibles des juifs". Un autre prétend que les juifs ont été maudits par dieu et ressemblent à des singes et à des cochons. Un troisième explique que les sionistes veulent établir la domination du monde par les juifs. (Le Figaro, Les châtiments de la charia inculqués à des enfants anglais)
Source: le blog d'Ivan Rioufol (A propos d'une stupéfiante enquête de la BBC)
Les Droits de l'Homme, tels que l'Occident les défend, sont une aubaine pour l'idéologie islamiste qui sait habilement s'en prévaloir pour se faire sa place en Europe. Ce que vient de révéler une enquête de la BBC à propos d'écoles musulmanes ouvertes dans la tolérante Grande-Bretagne est stupéfiant (Le Figaro hier).
Une quarantaine d'établissements y proposent, pour des élèves âgés de 6 à 18 ans, des ouvrages d'Arabie saoudite, écrits en arabe et enseignant la charia. Dès 6 ans, les enfants apprennent que les non-musulmans sont condamnés à périr "dans le feu de l'enfer". Le livre destiné aux élèves de 14 ans explique "qu'un voleur aura la main tranchée pour son premier crime et le pied tranché pour le crime suivant". Un ouvrage reprend les thèses antisémites des "Protocoles des sages de Sion", ce faux qui prétend révéler le plan de conquête du monde par les Juifs. La BBC révèle aussi la teneur des sites web de certaines de ces écoles, où l'on peut lire: "Nos enfants sont exposés à une culture qui est en opposition avec presque tout ce qu'enseigne l'islam", ou encore : "Nous avons besoin de défendre nos enfants contre les forces du mal".
En France, le journalisme "d'investigation" se pousse du col, en annonçant régulièrement son "Watergate" qui a chaque fois se dégonfle. Nombre de ces enquêteurs, en réalité plus justiciers que journalistes, sont visiblement moins curieux que leurs confrères britanniques quand il s'agit de débusquer les dérives de l'islam radical. Serions-nous à l'abri de ces subversions, qui prennent la communauté musulmane pour cible? Non. L'iman Hassen Chalghoumi, dont j'ai déjà eu l'occasion de saluer ici son courage solitaire, écrit (Pour l'islam de France) : "Je suis conscient que l'espace musulman est pris en otage par l'islamisme et par le nihilisme. Il faut savoir le réparer et le structurer avec l'islam de l'humanisme". Mais qui l'aidera, si les médias ne s'attachent pas à dénoncer (sauf trop rares exceptions) l'instrumentalisation des libertés par ceux qui n'ont cure de la démocratie? Il est là, le scandale qu'ils recherchent. Les droits de l'hommistes, les antiracistes et trop de belles âmes sont devenus les alliés d'intégristes qui se jouent de leur naïveté ou de leur lâcheté. Cette faiblesse peut être mortelle.
Pour visionner le programme de la BBC Full video: BBC Panorama on hate taught in Islamic schools
Source: le blog d'Ivan Rioufol (A propos d'une stupéfiante enquête de la BBC)
Les Droits de l'Homme, tels que l'Occident les défend, sont une aubaine pour l'idéologie islamiste qui sait habilement s'en prévaloir pour se faire sa place en Europe. Ce que vient de révéler une enquête de la BBC à propos d'écoles musulmanes ouvertes dans la tolérante Grande-Bretagne est stupéfiant (Le Figaro hier).
Une quarantaine d'établissements y proposent, pour des élèves âgés de 6 à 18 ans, des ouvrages d'Arabie saoudite, écrits en arabe et enseignant la charia. Dès 6 ans, les enfants apprennent que les non-musulmans sont condamnés à périr "dans le feu de l'enfer". Le livre destiné aux élèves de 14 ans explique "qu'un voleur aura la main tranchée pour son premier crime et le pied tranché pour le crime suivant". Un ouvrage reprend les thèses antisémites des "Protocoles des sages de Sion", ce faux qui prétend révéler le plan de conquête du monde par les Juifs. La BBC révèle aussi la teneur des sites web de certaines de ces écoles, où l'on peut lire: "Nos enfants sont exposés à une culture qui est en opposition avec presque tout ce qu'enseigne l'islam", ou encore : "Nous avons besoin de défendre nos enfants contre les forces du mal".
En France, le journalisme "d'investigation" se pousse du col, en annonçant régulièrement son "Watergate" qui a chaque fois se dégonfle. Nombre de ces enquêteurs, en réalité plus justiciers que journalistes, sont visiblement moins curieux que leurs confrères britanniques quand il s'agit de débusquer les dérives de l'islam radical. Serions-nous à l'abri de ces subversions, qui prennent la communauté musulmane pour cible? Non. L'iman Hassen Chalghoumi, dont j'ai déjà eu l'occasion de saluer ici son courage solitaire, écrit (Pour l'islam de France) : "Je suis conscient que l'espace musulman est pris en otage par l'islamisme et par le nihilisme. Il faut savoir le réparer et le structurer avec l'islam de l'humanisme". Mais qui l'aidera, si les médias ne s'attachent pas à dénoncer (sauf trop rares exceptions) l'instrumentalisation des libertés par ceux qui n'ont cure de la démocratie? Il est là, le scandale qu'ils recherchent. Les droits de l'hommistes, les antiracistes et trop de belles âmes sont devenus les alliés d'intégristes qui se jouent de leur naïveté ou de leur lâcheté. Cette faiblesse peut être mortelle.
Pour visionner le programme de la BBC Full video: BBC Panorama on hate taught in Islamic schools
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mercredi 24 novembre 2010
Du "Verus Israel" à la Verrue Israël, Menahem Macina
"La "verrue" qui, selon Rivarol, dépare le Moyen-Orient, ne cesse de susciter l’admiration, même si les négationnistes qu’exaspèrent sa beauté et ses succès développent à son égard une jalousie et une haine mortelles … Après le "Verus Israel" [le véritable Israël = les chrétiens] des Pères de l'Eglise, voici la "Verrue Israël" des ennemis des Juifs."
Source: Association France-Israël
"En 1967 il fallait dire non à Israël qui est une véritable verrue dans tout le Proche-Orient et une menace permanente pour la paix mondiale." (Extrait d’un billet de Jérôme Bourbon, intitulé "Le Pen veut tuer RIVAROL!" , paru dans Rivarol n° 2975 du 19/11/2010.)
Un lecteur qui ne se cache pas derrière un pseudo, a rivé son clou, comme il le méritait, à ce Diafoirus qui s’érige en spécialiste ès-maladies de peau géopolitiques.
"Indépendamment de votre jugement sur Marine et son père, qui m'amuse car vous avez mis un sacré bout de temps à comprendre les ressorts de JMLP [Jean-Marie Le Pen], je vous exprime mon désaccord sur Israël, je dis bien Israël. Car si, demain Israël tombe face à la vague iranienne, vous pouvez faire une croix sur votre semi-tranquillité. C'est l'Hexagone entier qui deviendra une zone de non-droit ou plutôt de Charia institutionnalisée.
Je suis étonné de voir que vous faites cause commune avec les BDS et autres Juifs gauchistes qui vomissent sur Israël en permanence. Pourquoi ?
[…] Cela rappelle ceux qui se couchaient devant Hitler et son copain Staline en 1938-39.
P. Barisain-Monrose 83700"
Source: Association France-Israël
"En 1967 il fallait dire non à Israël qui est une véritable verrue dans tout le Proche-Orient et une menace permanente pour la paix mondiale." (Extrait d’un billet de Jérôme Bourbon, intitulé "Le Pen veut tuer RIVAROL!" , paru dans Rivarol n° 2975 du 19/11/2010.)
Un lecteur qui ne se cache pas derrière un pseudo, a rivé son clou, comme il le méritait, à ce Diafoirus qui s’érige en spécialiste ès-maladies de peau géopolitiques.
"Indépendamment de votre jugement sur Marine et son père, qui m'amuse car vous avez mis un sacré bout de temps à comprendre les ressorts de JMLP [Jean-Marie Le Pen], je vous exprime mon désaccord sur Israël, je dis bien Israël. Car si, demain Israël tombe face à la vague iranienne, vous pouvez faire une croix sur votre semi-tranquillité. C'est l'Hexagone entier qui deviendra une zone de non-droit ou plutôt de Charia institutionnalisée.
Je suis étonné de voir que vous faites cause commune avec les BDS et autres Juifs gauchistes qui vomissent sur Israël en permanence. Pourquoi ?
[…] Cela rappelle ceux qui se couchaient devant Hitler et son copain Staline en 1938-39.
P. Barisain-Monrose 83700"
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mardi 23 novembre 2010
Belgique: Shlomo Sand 'divertit' les spécialistes de la Shoah du CEGES
"L'objectif du CEGES est de nourrir le débat scientifique ouvert par la publication de cet ouvrage qui pose la question complexe [!] et essentielle [!] “qu'est-ce qu'un Juif ?”." (CEGES)
"Historien et humoriste anti-juif, Sand a compris que certains milieux académiques tolèrent la supercherie historique et la malhonnêteté scientifique lorsqu'il s'agit de dénoncer les méfaits du sionisme et d'Israël. Ce "séminaire exceptionnel" du CEGES fut donc un show pseudo-historique et satirique visiblement apprécié d'une majorité de son public, mais dérangeant au sein d'une institution fédérale de la politique scientifique belge." (Roland Bauman)
Le Centre d'Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (CEGES) est une "institution de la Politique Scientifique Fédérale qui collecte de la documentation et mène des recherches sur les guerres et conflits du vingtième siècle, ainsi que leurs répercussions en Belgique".
C'est cette très sérieuse institution qui, sous la direction de Rudi Van Doorslaer (directeur depuis 2005), "à la demande du Sénat et sur injonction du gouvernement fédéral, a cherché à examiner l'implication éventuelle des autorités belges dans l'identification, la persécution et la déportation des Juifs entre 1940 et 1944. Le résultat en est La Belgique docile, une œuvre de référence pour toute personne désireuse de comprendre l'histoire de la Belgique entre 1930 et 1950".
Il est affligeant que le CEGES annoce la tenue le 1er décembre d'un séminaire de Avi Shlaim (University of Oxford), "Israel: The Strategy of the Iron Wall Revisited". Pour Avi Shlaim Israël est un état voyou ("rogue state"). Il a participé récemment à une conférence organisée par l'Université de Belfast et n'est pas intervenu lorsqu'on à déprogrammé à la dernière minute le Prof. Geoffrey Alderman, trop pro-israélien au goût des organisateurs (Apology for academic barred for Israel views).
Déjà en 2009, le CEGES avait inscrit Shlomo Sand à son programme en annonçant un rendez-vous à ne pas manquer : séminaire exceptionnel au CEGES. Roland Bauman écrivait dans Regards (06/10/2009):
"L'objectif annoncé de ce "séminaire exceptionnel" du CEGES étant de "nourrir le débat scientifique" autour d'un livre qui prétend remettre en cause "l'histoire mythique du peuple juif", il était légitime de supposer que l'exposé des thèses historiques de l'auteur serait suivit d'un débat intellectuel. Il s'est avéré d'emblée que le propos de Sand est surtout idéologique. Tout au long d'un exposé, tenant plus du spectacle d'humoriste que de la leçon d'histoire, il n'a cessé de divertir l'assistance. Performance efficace, à en juger par l'ambiance potache et l'hilarité de la salle. [...] Les thèses révisionnistes et complotistes de cet historien niant la réalité du peuple juif l'inscrivent dans une longue tradition littéraire. [...] La réflexion historique ne se trouvait ni dans l'exposé de Sand, ni durant le débat, à en juger par les railleries répétées qu'il opposait à ses contradicteurs. Historien et humoriste anti-juif, Sand a compris que certains milieux académiques tolèrent la supercherie historique et la malhonnêteté scientifique lorsqu'il s'agit de dénoncer les méfaits du sionisme et d'Israël. Ce "séminaire exceptionnel" du CEGES fut donc un show pseudo-historique et satirique visiblement apprécié d'une majorité de son public, mais plutôt dérangeant au sein d'une institution fédérale de la politique scientifique belge."
Présentation sur le site du CEGES:
"Comment le peuple juif fut inventé
Le mercredi 16 septembre 2009 (14h.30), le CEGES a le plaisir et l'honneur d'accueillir l'historien israélien Shlomo Sand. Dans son récent ouvrage – Comment le peuple juif fut inventé paru chez Fayard en 2008 , devenu un best-seller tant dans sa version anglaise que française, il revient sur la notion de “peuple juif”, affirmant notamment que cette notion a été inventée il y a un peu plus d'un siècle pour susciter la création d'une identité nationale et ultérieurement celle de l'Etat d'Israël. Cette déconstruction met à mal certains
"Historien et humoriste anti-juif, Sand a compris que certains milieux académiques tolèrent la supercherie historique et la malhonnêteté scientifique lorsqu'il s'agit de dénoncer les méfaits du sionisme et d'Israël. Ce "séminaire exceptionnel" du CEGES fut donc un show pseudo-historique et satirique visiblement apprécié d'une majorité de son public, mais dérangeant au sein d'une institution fédérale de la politique scientifique belge." (Roland Bauman)
Le Centre d'Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (CEGES) est une "institution de la Politique Scientifique Fédérale qui collecte de la documentation et mène des recherches sur les guerres et conflits du vingtième siècle, ainsi que leurs répercussions en Belgique".
C'est cette très sérieuse institution qui, sous la direction de Rudi Van Doorslaer (directeur depuis 2005), "à la demande du Sénat et sur injonction du gouvernement fédéral, a cherché à examiner l'implication éventuelle des autorités belges dans l'identification, la persécution et la déportation des Juifs entre 1940 et 1944. Le résultat en est La Belgique docile, une œuvre de référence pour toute personne désireuse de comprendre l'histoire de la Belgique entre 1930 et 1950".
Il est affligeant que le CEGES annoce la tenue le 1er décembre d'un séminaire de Avi Shlaim (University of Oxford), "Israel: The Strategy of the Iron Wall Revisited". Pour Avi Shlaim Israël est un état voyou ("rogue state"). Il a participé récemment à une conférence organisée par l'Université de Belfast et n'est pas intervenu lorsqu'on à déprogrammé à la dernière minute le Prof. Geoffrey Alderman, trop pro-israélien au goût des organisateurs (Apology for academic barred for Israel views).
Déjà en 2009, le CEGES avait inscrit Shlomo Sand à son programme en annonçant un rendez-vous à ne pas manquer : séminaire exceptionnel au CEGES. Roland Bauman écrivait dans Regards (06/10/2009):
"L'objectif annoncé de ce "séminaire exceptionnel" du CEGES étant de "nourrir le débat scientifique" autour d'un livre qui prétend remettre en cause "l'histoire mythique du peuple juif", il était légitime de supposer que l'exposé des thèses historiques de l'auteur serait suivit d'un débat intellectuel. Il s'est avéré d'emblée que le propos de Sand est surtout idéologique. Tout au long d'un exposé, tenant plus du spectacle d'humoriste que de la leçon d'histoire, il n'a cessé de divertir l'assistance. Performance efficace, à en juger par l'ambiance potache et l'hilarité de la salle. [...] Les thèses révisionnistes et complotistes de cet historien niant la réalité du peuple juif l'inscrivent dans une longue tradition littéraire. [...] La réflexion historique ne se trouvait ni dans l'exposé de Sand, ni durant le débat, à en juger par les railleries répétées qu'il opposait à ses contradicteurs. Historien et humoriste anti-juif, Sand a compris que certains milieux académiques tolèrent la supercherie historique et la malhonnêteté scientifique lorsqu'il s'agit de dénoncer les méfaits du sionisme et d'Israël. Ce "séminaire exceptionnel" du CEGES fut donc un show pseudo-historique et satirique visiblement apprécié d'une majorité de son public, mais plutôt dérangeant au sein d'une institution fédérale de la politique scientifique belge."
Présentation sur le site du CEGES:
"Comment le peuple juif fut inventé
Le mercredi 16 septembre 2009 (14h.30), le CEGES a le plaisir et l'honneur d'accueillir l'historien israélien Shlomo Sand. Dans son récent ouvrage – Comment le peuple juif fut inventé paru chez Fayard en 2008 , devenu un best-seller tant dans sa version anglaise que française, il revient sur la notion de “peuple juif”, affirmant notamment que cette notion a été inventée il y a un peu plus d'un siècle pour susciter la création d'une identité nationale et ultérieurement celle de l'Etat d'Israël. Cette déconstruction met à mal certains
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Gaza - les photos qui dérangent le Musée d'art moderne de Paris
PARIS, 15 nov 2010 (AFP) - Fermée dimanche après une manif, une expo photo sur Gaza va rouvrir mardi
Une exposition du photographe Kai Wiedenhöfer sur des personnes mutilées à Gaza, fermée dimanche en raison d'une manifestation d'un groupe pro-israélien, va rouvrir mardi dans les locaux du musée d'Art moderne de la Ville de Paris, a-t-on appris lundi auprès du musée.
Ouverte le 15 novembre, l'exposition a fermé dimanche en début d'après-midi après l'arrivée d'un groupe qui distribuait des tracts pro-israéliens, selon le musée qui a précisé que le groupe n'avait pas été identifié.
La distribution de tracts a été revendiquée lundi dans un communiqué par le collectif Europe Israël et le site Drzz.fr, qui ont indiqué qu'une trentaine de personnes y avaient participé, dont des militants de la Ligue de défense juive (LDJ).
"Cette action a été organisée par Drzz.fr, Europe Israël, et la LDJ afin de permettre au public, par des photos impossibles à réfuter, de constater qu'il existe une autre facette de Gaza, que l'exposition s'était bien gardée de montrer", selon le communiqué.
L'exposition "Gaza 2010", qui se tient jusqu'au 5 décembre, est réalisée par l'Allemand Kai Wiedenhöfer, lauréat du prix de photojournalisme attribué par Carmignac Gestion.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'en est indigné dès son ouverture estimant que le photographe "ne veut pas simplement montrer des victimes d'opérations de guerre comme il y en a malheureusement dans tous les conflits armés. Il fait oeuvre de propagande".
Interrogé par l'AFP, le directeur du musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Fabrice Hergott, a répliqué : "Cette exposition ne fait pas partie de la programmation du musée" mais "a lieu dans le cadre d'un contrat de mécénat avec Carmignac Gestion."
- Scoop : le Musée d’Art Moderne ferme l’expo sur Gaza par Jean-Patrick Grumberg
- Exposition Gaza 2010 : quand la finance soutient le Hamas par Jean-Marc Moskowicz
- Une exposition de propagande « antisioniste » à Paris par Guy Millière
- Compte rendu: Gaza au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
- Berlin: expo de Kai Wiedenhöfer sur le mur de la honte en 2008
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lundi 22 novembre 2010
Antisémitisme à l'ancienne - à cause de son nez
Il est peut être utile de rappeler comment se manifestait l'antisémitisme il y a une centaine d'années. Voici une petite anecdote bien cruelle sur la perpétuation de l'antisémitisme.
Se désolant de son nez aquilin qui lui valait d'être la cible d'une campagne antisémite, l'écrivain portugais Guerra Junqueiro (1850-1923) confiait avec ironie à Raul Brandão que les crypto-juifs de Bragança d'où il venait n'avaient justement pas ni le nez ni le type qu'on attribuait aux Juifs et qui étaient les siens alors qu'il n'était pas juif :
"En ce qui concerne l'origine juive qu'on me prête, savez-vous qu'il n'y a pas un seul Juif dans ma famille ? Mon père m'a élevé dans la haine du Juif. Dans le district de Bragança on sait parfaitement quelles familles sont juives, qui par ailleurs n'ont pas du tout mon type, ni le nez aquilin. N'importe quel paysan de la région peut ne pas savoir qui est le président de la République voire si le Portugal est une république, mais vous pointera sans se tromper une à une les familles suspectes du district."
Raul Brandão, Memórias, vol. II, Lisbonne, 1925, 4e édit. p. 267 - cité par Jorge Martins, La République et les Juifs, Vega/Sefarad, 2010, p. 160.
Se désolant de son nez aquilin qui lui valait d'être la cible d'une campagne antisémite, l'écrivain portugais Guerra Junqueiro (1850-1923) confiait avec ironie à Raul Brandão que les crypto-juifs de Bragança d'où il venait n'avaient justement pas ni le nez ni le type qu'on attribuait aux Juifs et qui étaient les siens alors qu'il n'était pas juif :
"En ce qui concerne l'origine juive qu'on me prête, savez-vous qu'il n'y a pas un seul Juif dans ma famille ? Mon père m'a élevé dans la haine du Juif. Dans le district de Bragança on sait parfaitement quelles familles sont juives, qui par ailleurs n'ont pas du tout mon type, ni le nez aquilin. N'importe quel paysan de la région peut ne pas savoir qui est le président de la République voire si le Portugal est une république, mais vous pointera sans se tromper une à une les familles suspectes du district."
Raul Brandão, Memórias, vol. II, Lisbonne, 1925, 4e édit. p. 267 - cité par Jorge Martins, La République et les Juifs, Vega/Sefarad, 2010, p. 160.
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Pascal Boniface prône la destruction d’Israël, La Croix refuse un droit de réponse
"Nous relevons une phrase tout de même problématique : "antisémi- tisme et antisionisme ne sont pas assimilables. L’antisionisme est l’opposition à l’existence de l’État d’Israël". Que signifie être "opposé à l’existence de l’Etat d’Israël", sinon prôner la légitimité de sa destruction."
Source: JForum
La Croix publie un article de Pascal Boniface prônant le boycott et la destruction d’Israël, et refuse de publier la réponse de Raphaël Draï et de Shmuel Trigano. Par Raphaël Draï, professeur émérite des Universités, et Shmuel Trigano, professeur des Universités, directeur de la revue Controverses.
Dans un article paru dans La Croix du 26 octobre, Pascal Boniface, directeur actuel de l’IRIS, tente de justifier les appels au boycott des produits en provenance d’Israël, avec les passages à l’acte violents qui s’ensuivent dans de nombreux lieux fréquentés par le public. Quoiqu’il prétend, ces appels sont lancés en violation flagrante de l’article 225, 1 et 2, du Code pénal qui punit leurs auteurs et complices d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.
L’article 225 est d’une grande netteté compte tenu des conséquences de ces appels discriminatoires tant sur la paix civile dans notre pays qu’au plan international puisqu’ils risquent d’y être assimilés à des actes de belligérance caractérisés. Aucune considération tirée de la notoriété réelle ou supposée des auteurs de ces incitations particulièrement contagieuses à l’illégalité ne saurait en annuler le caractère illicite.
Au contraire, le statut de parlementaire ou de haut fonctionnaire, voire de participant à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, constitue en la matière, comme c’est le cas, un élément aggravant. D’où en effet les plaintes parfaitement légales, elles, déposées en ce sens par le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme et son président, Mr Sammy Ghozlan, commissaire honoraire de Police, devenu l’une des cibles privilégiée des boycotteurs et de leurs organisations.
Source: JForum
La Croix publie un article de Pascal Boniface prônant le boycott et la destruction d’Israël, et refuse de publier la réponse de Raphaël Draï et de Shmuel Trigano. Par Raphaël Draï, professeur émérite des Universités, et Shmuel Trigano, professeur des Universités, directeur de la revue Controverses.
Dans un article paru dans La Croix du 26 octobre, Pascal Boniface, directeur actuel de l’IRIS, tente de justifier les appels au boycott des produits en provenance d’Israël, avec les passages à l’acte violents qui s’ensuivent dans de nombreux lieux fréquentés par le public. Quoiqu’il prétend, ces appels sont lancés en violation flagrante de l’article 225, 1 et 2, du Code pénal qui punit leurs auteurs et complices d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.
L’article 225 est d’une grande netteté compte tenu des conséquences de ces appels discriminatoires tant sur la paix civile dans notre pays qu’au plan international puisqu’ils risquent d’y être assimilés à des actes de belligérance caractérisés. Aucune considération tirée de la notoriété réelle ou supposée des auteurs de ces incitations particulièrement contagieuses à l’illégalité ne saurait en annuler le caractère illicite.
Au contraire, le statut de parlementaire ou de haut fonctionnaire, voire de participant à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, constitue en la matière, comme c’est le cas, un élément aggravant. D’où en effet les plaintes parfaitement légales, elles, déposées en ce sens par le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme et son président, Mr Sammy Ghozlan, commissaire honoraire de Police, devenu l’une des cibles privilégiée des boycotteurs et de leurs organisations.
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dimanche 21 novembre 2010
Photos d'Israël du passé - aéroport de Lod
Aéroport de Lod (l'actuel aéroport international David-Ben-Gourion), atterrissage d'un avion de la TWA, 1948.
Aéroport de Lod, arrivée de Juifs irakiens, 1950.
Source: Lisboa-Tel Aviv blog
Aéroport de Lod, arrivée de Juifs irakiens, 1950.
Source: Lisboa-Tel Aviv blog
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Israël du passé
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Photographie
Lâcheté à Oslo: une centaine de jeunes harcèlent deux jeunes israéliennes
Photo: Oslo 1940 - vitrine du magasin d'un tailleur juif où l'on avait inscrit "La Palestine vous appelle. Les Juifs ne sont pas tolérés en Norvège."
Source: Norway, Israel and the Jews (Cowardice: 100 youths harass 2 Israeli salesgirls)
Une centaine de jeunes adhérents de divers partis de gauche ont manifesté contre la vente de cosmétiques israéliens par deux jeunes israéliennes dans un centre commercial à Oslo.
Ces jeunes boycotteurs assistaient à un séminaire contre la mondialisation co-financé par l'agence norvégienne d'aide à la coopération (NORAD) et Fritt Ord. Fritt Ord est une fondation privée dont le but affiché est de "protéger et promouvoir la liberté d'expression et créer un environnement propice à la liberté d'expression en Norvège".
Les deux jeunes femmes israéliennes vendaient des cosmétiques. Leur tare aux yeux des manifestants était d'être israéliennes et de vendre des produits israéliens. La manifestation de boycott était illégale car elle n'avait été approuvé par la police.
Qui que vous soyez et quelle que soit votre profession, agissez. Montrez aux voyous que vous vous opposez à ce type de comportement en achetant des cosmétiques de la marque Dead Sea.
Source: Norway, Israel and the Jews (Cowardice: 100 youths harass 2 Israeli salesgirls)
Une centaine de jeunes adhérents de divers partis de gauche ont manifesté contre la vente de cosmétiques israéliens par deux jeunes israéliennes dans un centre commercial à Oslo.
Ces jeunes boycotteurs assistaient à un séminaire contre la mondialisation co-financé par l'agence norvégienne d'aide à la coopération (NORAD) et Fritt Ord. Fritt Ord est une fondation privée dont le but affiché est de "protéger et promouvoir la liberté d'expression et créer un environnement propice à la liberté d'expression en Norvège".
Les deux jeunes femmes israéliennes vendaient des cosmétiques. Leur tare aux yeux des manifestants était d'être israéliennes et de vendre des produits israéliens. La manifestation de boycott était illégale car elle n'avait été approuvé par la police.
Qui que vous soyez et quelle que soit votre profession, agissez. Montrez aux voyous que vous vous opposez à ce type de comportement en achetant des cosmétiques de la marque Dead Sea.
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Photo de la vitrine d'une libraire à Alep en Syrie
Source: Harry's Place (Syrian bookshop window)
Rosie Bell (qui collabore à Harry's Place sous le pseudo KB Player) s'est rendue récemment en Syrie et a pris cette photo d'une librairie à Alep).
Ce qui me frappe (écrit Gene) est l'alignement de trois livres sur Adolf Hitler et de trois livres sur Che Guevara. Les ouvrages sur 'Hitler sont "Mein Kampf" (vous connaissez l'auteur), "Bismarck et Hitler" et le troisième sinistrement intitulé "L'autre visage d'Adolf Hitler" (celui qui aimait les enfants et les chiens, et qui ne voulait que ce qui était de meilleur pour l'Allemagne ?). Il n'est pas possible de déchiffrer le titre des livres sur le Che, mais je crois qu'il est prudent de supposer que tous sont des hagiographies, et qu'aucun ne traite en détail des centaines d'exécutions sommaires dont il fut le commanditaire. Il n'y a, bien entendu, aucune commune mesure entre entre le mal dont Hitler et Che Guevara furent responsables. Mais il est intéressant que le libraire les estime dignes d'un pareil regroupement.
Un autre livre est intitulé "Les francs-maçons et les organisations secrètes - Qu'ont-ils fait? Quels intérêts ont-ils servis ?" (toute hypothèse est la bienvenue).
Merci à DaveM, pour les traductions. Dave, qui a passé un an en Syrie pour apprendre l'arabe, écrit: "C'est sûr que ce mélange d'existentialisme, de poésie, d'entraide, de métaphysique, de paranoïa et d'antisémitisme enragé me rappelle des souvenirs !"
- L’actrice syrienne Amal Arafa: "La haine d’Israël est dans nos gènes et dans notre sang"
Rosie Bell (qui collabore à Harry's Place sous le pseudo KB Player) s'est rendue récemment en Syrie et a pris cette photo d'une librairie à Alep).
Ce qui me frappe (écrit Gene) est l'alignement de trois livres sur Adolf Hitler et de trois livres sur Che Guevara. Les ouvrages sur 'Hitler sont "Mein Kampf" (vous connaissez l'auteur), "Bismarck et Hitler" et le troisième sinistrement intitulé "L'autre visage d'Adolf Hitler" (celui qui aimait les enfants et les chiens, et qui ne voulait que ce qui était de meilleur pour l'Allemagne ?). Il n'est pas possible de déchiffrer le titre des livres sur le Che, mais je crois qu'il est prudent de supposer que tous sont des hagiographies, et qu'aucun ne traite en détail des centaines d'exécutions sommaires dont il fut le commanditaire. Il n'y a, bien entendu, aucune commune mesure entre entre le mal dont Hitler et Che Guevara furent responsables. Mais il est intéressant que le libraire les estime dignes d'un pareil regroupement.
Un autre livre est intitulé "Les francs-maçons et les organisations secrètes - Qu'ont-ils fait? Quels intérêts ont-ils servis ?" (toute hypothèse est la bienvenue).
Merci à DaveM, pour les traductions. Dave, qui a passé un an en Syrie pour apprendre l'arabe, écrit: "C'est sûr que ce mélange d'existentialisme, de poésie, d'entraide, de métaphysique, de paranoïa et d'antisémitisme enragé me rappelle des souvenirs !"
- L’actrice syrienne Amal Arafa: "La haine d’Israël est dans nos gènes et dans notre sang"
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Syrie
samedi 20 novembre 2010
Boycotteurs d'Israël attrapés en flagrant délit de mensonge (encore une x)
L'insolente bonne performance de l'économie israélienne insupporte nos chers boycotteurs qui annoncent une succession de succès ... toujours démentis.
Le dernier en date nous vient des Pays-Bas. Adri Nieuwhof et Guus Hoelen ont annoncé triomphalemet sur Electronic Intifida (texte immédiatement traduit en français par CAPJPO-EuroPalestine) un mirifique faux succès, tout en se contredisant: "La première caisse de retraite néerlandaise, le Pensioenfonds Zorg en Welzijn (PFZW [...] a informé Electronic Intifada qu’il se désengageait de la plupart des actifs israéliens détenus dans ses portefeuilles". De la plupart seulement ? Un coup de fil de Ben Cohen [1], qui avait flairé la magouille, aux prétendus boycotteurs/ désinvestisseurs a permis d'établir qu'il s'agitssait d'un hoax, c'est-à-dire ces deux aimables farceurs avaient pris une certaine liberté avec la vérité.
"BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction) fait un adepte de plus....et de taille ! (ndlr)
Le principal fonds de pension hollandais liquide ses actifs israéliens
19 novembre 2010, par Michel Flament - coordinateur
L’internalisation intense des actions entrant dans le champ d’application des recommandations de BDS international prend une envergure telle que, sans conteste, les effets sur l’économie, et notamment sur l’économie de guerre, d’Israël en sont largement perceptibles.
La réprobation universelle dont est l’objet le gouvernement de ce pays qui vit en marge des Lois et Conventions internationales finira bien par provoquer, en dépit des simpiternels réflexes nationalistes savamment entretenus, une dislocation d’une apparente unité nationale déjà largement fissurée et nous n’en voulons pour preuves que les mesures prises par le gouvernement en place tendant à museler pénalement et administrativement tous les mouvements pacifistes et de défense des droits de l’homme de + en + nombreux mais aussi de plus en plus poursuivis.
Cette fois-ci, le temps ne joue plus en faveur de l’Etat colonialiste et criminel."
Ben Cohen rétablit la vérité sur le site Hufftington Post (Another Israel Divestment Hoax):
When I read this report on the Electronic Intifada website claiming that the largest pension fund in The Netherlands had divested from the Israeli companies in its portfolio, it struck me that the campaign to subject Israel to a regime of Boycotts, Divestment and Sanctions - BDS for short - had hit a milestone. No longer, I said to myself, is this a matter of campus gesture politics. The long-awaited South Africa effect is finally manifesting. Then it occurred to me that the story might not be true. I contacted the fund's managers, the Dutch company PGGM, and they confirmed my suspicions.
If you read the Electronic Intifada piece closely, you'll notice the giveaway line "...divested from almost all the Israeli companies in its portfolio," begging the question of why, if you've embraced the BDS gospel, would you not divest from every single one? Again, the answer is that the Dutch fund didn't divest in the first place. That is why, in its portfolios that deal with developed markets, you will find two Israeli companies - the software developer Checkpoint (now there's a line for all you budding comedians) and the supermarket chain SuperSol. [...]"
Le dernier en date nous vient des Pays-Bas. Adri Nieuwhof et Guus Hoelen ont annoncé triomphalemet sur Electronic Intifida (texte immédiatement traduit en français par CAPJPO-EuroPalestine) un mirifique faux succès, tout en se contredisant: "La première caisse de retraite néerlandaise, le Pensioenfonds Zorg en Welzijn (PFZW [...] a informé Electronic Intifada qu’il se désengageait de la plupart des actifs israéliens détenus dans ses portefeuilles". De la plupart seulement ? Un coup de fil de Ben Cohen [1], qui avait flairé la magouille, aux prétendus boycotteurs/ désinvestisseurs a permis d'établir qu'il s'agitssait d'un hoax, c'est-à-dire ces deux aimables farceurs avaient pris une certaine liberté avec la vérité.
"BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction) fait un adepte de plus....et de taille ! (ndlr)
Le principal fonds de pension hollandais liquide ses actifs israéliens
19 novembre 2010, par Michel Flament - coordinateur
L’internalisation intense des actions entrant dans le champ d’application des recommandations de BDS international prend une envergure telle que, sans conteste, les effets sur l’économie, et notamment sur l’économie de guerre, d’Israël en sont largement perceptibles.
La réprobation universelle dont est l’objet le gouvernement de ce pays qui vit en marge des Lois et Conventions internationales finira bien par provoquer, en dépit des simpiternels réflexes nationalistes savamment entretenus, une dislocation d’une apparente unité nationale déjà largement fissurée et nous n’en voulons pour preuves que les mesures prises par le gouvernement en place tendant à museler pénalement et administrativement tous les mouvements pacifistes et de défense des droits de l’homme de + en + nombreux mais aussi de plus en plus poursuivis.
Cette fois-ci, le temps ne joue plus en faveur de l’Etat colonialiste et criminel."
Ben Cohen rétablit la vérité sur le site Hufftington Post (Another Israel Divestment Hoax):
When I read this report on the Electronic Intifada website claiming that the largest pension fund in The Netherlands had divested from the Israeli companies in its portfolio, it struck me that the campaign to subject Israel to a regime of Boycotts, Divestment and Sanctions - BDS for short - had hit a milestone. No longer, I said to myself, is this a matter of campus gesture politics. The long-awaited South Africa effect is finally manifesting. Then it occurred to me that the story might not be true. I contacted the fund's managers, the Dutch company PGGM, and they confirmed my suspicions.
If you read the Electronic Intifada piece closely, you'll notice the giveaway line "...divested from almost all the Israeli companies in its portfolio," begging the question of why, if you've embraced the BDS gospel, would you not divest from every single one? Again, the answer is that the Dutch fund didn't divest in the first place. That is why, in its portfolios that deal with developed markets, you will find two Israeli companies - the software developer Checkpoint (now there's a line for all you budding comedians) and the supermarket chain SuperSol. [...]"
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Au grand dam des boycotteurs
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Pays-Bas
Durban III : Anne Bayefsky critique la position de la Belgique
Source: The Jerusalem Post (US doesn't support UN plan to hold Durban III next year)
Tenez-vous bien. Benjamin Weinthal du Jerusalem Post a appris qu'il est prévu de commémorer le 10e anniversaire de l'infâme conférence contre le racisme tenue à Durban en 2001 (à la veille des attentats terroristes du 11 septembre !) en septembre 2011 au siège des Nations Unies à New York. (Voir Boycotter Durban II, par Pascal Bruckner, Refusons la mascarade de Durban II par Bernard-Henri Levy et Le cauchemar annoncé de Durban II, par Caroline Fourest.)
Les Etats-Unis ont d'ores et déjà déclaré qu'ils s'opposent à la tenue de cette nouvelle conférence. Ce sera vraisemblablement le cas du Canada, de l'Australie, d'Israël et d'autres pays. L'Allemagne hésite, n'ayant pas participé à Durban II. Ce n'est visiblement pas le cas de la Belgique qui entend jouer le rôle de "chef de file des 27 pays de l'Union européenne" - et se félicite d'avoir joué un rôle positif dans Durban II, ce que conteste Anne Bayefsky, "a senior fellow at the Hudson Institute and an expert on international human rights law". Extraits:
"Belgium is taking a lead role in negotiating on behalf of the 27 European Union countries regarding Durban III. [...]
When asked whether Germany planned to participate in the Durban commemoration event, a German Foreign Ministry spokesman told the Post via e-mail on Tuesday, “The discussions on the annual UN anti-racism resolution and the questions raised in this connection regarding a commemoration of the 10th anniversary of the Durban conference are currently still taking place in New York. Therefore, the outcome of the discussions cannot be anticipated at this time.”
The spokesman added, “The federal government is working actively within the UN against the misuse of the justified issue of the international fight against racism. This is also its position during the current negotiations.”
After considerable public pressure and media editorials urging Germany to boycott Durban II in 2009, then-foreign minister Frank-Walter Steinmeier pulled the plug on Germany’s involvement in the Geneva Durban II event at the eleventh hour. [...]
In an e-mail to the Post on Wednesday, Bart Ouvry, a spokesman for Belgium’s Foreign Ministry, wrote, “On racism issues Belgium has very often acted as ‘burden sharer’ for the European Union within the UN. This implied that we negotiate with other UN member states in both Geneva and New York on behalf of the European Union.”
Ouvry added, “Specifically on Durban the EU has strived to avoid any unhelpful country references in the conclusions of the meeting, including references to Israel. At the first Durban review conference in Geneva the EU largely succeeded in avoiding this with the exception of a general reference to the Declaration and Plan of Action adopted in Durban. The impact and importance of the review conference cannot be compared to a fullfledged UN conference such as the Durban Conference.”
Asked about Belgium’s refusal to pull out of the Durban II event, Ouvry noted that “Belgium as other EU member states left the room during President Ahmadinejad’s speech at the Durban review conference. A limited number of EU member states decided to leave the conference as such in the course of the proceedings. Belgium and a large majority of other EU member states decided to continue its participation.”
Ouvry declined to comment on the EU position on Durban III, saying, “I believe negotiations are still under way and I cannot comment on final Belgian or European positions at this stage.”
Responding to Ouvry’s statements, Anne Bayefsky told the Post that some EU states had opted not to participate in Durban II before Ahmadinejad speech. Those states, Bayefsky said, “did not leave only as a consequence of Ahmadinejad. They pulled out in advance because they recognized that the Durban Declaration and its followup processes harm the cause of combating racism...”
Tenez-vous bien. Benjamin Weinthal du Jerusalem Post a appris qu'il est prévu de commémorer le 10e anniversaire de l'infâme conférence contre le racisme tenue à Durban en 2001 (à la veille des attentats terroristes du 11 septembre !) en septembre 2011 au siège des Nations Unies à New York. (Voir Boycotter Durban II, par Pascal Bruckner, Refusons la mascarade de Durban II par Bernard-Henri Levy et Le cauchemar annoncé de Durban II, par Caroline Fourest.)
Les Etats-Unis ont d'ores et déjà déclaré qu'ils s'opposent à la tenue de cette nouvelle conférence. Ce sera vraisemblablement le cas du Canada, de l'Australie, d'Israël et d'autres pays. L'Allemagne hésite, n'ayant pas participé à Durban II. Ce n'est visiblement pas le cas de la Belgique qui entend jouer le rôle de "chef de file des 27 pays de l'Union européenne" - et se félicite d'avoir joué un rôle positif dans Durban II, ce que conteste Anne Bayefsky, "a senior fellow at the Hudson Institute and an expert on international human rights law". Extraits:
"Belgium is taking a lead role in negotiating on behalf of the 27 European Union countries regarding Durban III. [...]
When asked whether Germany planned to participate in the Durban commemoration event, a German Foreign Ministry spokesman told the Post via e-mail on Tuesday, “The discussions on the annual UN anti-racism resolution and the questions raised in this connection regarding a commemoration of the 10th anniversary of the Durban conference are currently still taking place in New York. Therefore, the outcome of the discussions cannot be anticipated at this time.”
The spokesman added, “The federal government is working actively within the UN against the misuse of the justified issue of the international fight against racism. This is also its position during the current negotiations.”
After considerable public pressure and media editorials urging Germany to boycott Durban II in 2009, then-foreign minister Frank-Walter Steinmeier pulled the plug on Germany’s involvement in the Geneva Durban II event at the eleventh hour. [...]
In an e-mail to the Post on Wednesday, Bart Ouvry, a spokesman for Belgium’s Foreign Ministry, wrote, “On racism issues Belgium has very often acted as ‘burden sharer’ for the European Union within the UN. This implied that we negotiate with other UN member states in both Geneva and New York on behalf of the European Union.”
Ouvry added, “Specifically on Durban the EU has strived to avoid any unhelpful country references in the conclusions of the meeting, including references to Israel. At the first Durban review conference in Geneva the EU largely succeeded in avoiding this with the exception of a general reference to the Declaration and Plan of Action adopted in Durban. The impact and importance of the review conference cannot be compared to a fullfledged UN conference such as the Durban Conference.”
Asked about Belgium’s refusal to pull out of the Durban II event, Ouvry noted that “Belgium as other EU member states left the room during President Ahmadinejad’s speech at the Durban review conference. A limited number of EU member states decided to leave the conference as such in the course of the proceedings. Belgium and a large majority of other EU member states decided to continue its participation.”
Ouvry declined to comment on the EU position on Durban III, saying, “I believe negotiations are still under way and I cannot comment on final Belgian or European positions at this stage.”
Responding to Ouvry’s statements, Anne Bayefsky told the Post that some EU states had opted not to participate in Durban II before Ahmadinejad speech. Those states, Bayefsky said, “did not leave only as a consequence of Ahmadinejad. They pulled out in advance because they recognized that the Durban Declaration and its followup processes harm the cause of combating racism...”
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vendredi 19 novembre 2010
Une haute personnalité belge peut-elle prôner le boycott d'Israël en France ?
"Je n’accepte pas que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont cashers ou qu’ils proviennent d’Israël. Je souhaite que le parquet fasse preuve de davantage de sévérité à ce sujet. J’ai donc adressé une circulaire aux parquets généraux, leur demandant d’identifier et de signaler tous les actes de provocation à la discrimination. J’entends que tous les auteurs d’actes soient poursuivis dès qu’ils auront été identifiés et notamment quand les appels auront été faits sur Internet. A cet égard, je salue la détermination du parquet dans l’affaire de l’individu qui avait appelé au boycott de produits israéliens par voie d’affichettes dans un centre commercial de Mérignac." (Michèle Alliot-Marie, ministre d’Etat, ancienne ministre de la Justice et garde des sceaux et actuelle ministre des Affaires étrangères et européennes)
Il est assez consternant d'apprendre qu'un militant français pro-palestinien est jugé en France pour une vidéo incitant au boycott d’Israël, alors qu'une personnalité de haut rang belge, l'ancien sénateur socialiste Pierre Galand [photo ci-dessus], Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne, Président du Centre d’Action Laïque, Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles, Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP) basé à Bruxelles, était à Montpellier le 10 octobre 2009 "à l'occasion des 8 heures sur la Palestine et contre la venue d'Agrexco à Sète" pour prôner le boycott d'Israël. Il fut interviewé par Serge Tostain et sont appel passionné au boycott relayé par Internet: "Pierre Galand et le Boycott-Désinvestissements-Sanctions contre l'Etat d'Israël" et "Tribunal Russell sur la Palestine - Montpellier 10.10.09 - Pierre Galand".
M. Galand préside l'Association Belgo-Palestinienne dont le site propose un lexique anti-Israël intéressant (Israël: racisme, apartheid et épuration ethnique selon le lexique de l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles).
- Le parti socialiste français est contre le Boycott
- Le Boycott d'Israël est une arme indigne, par Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Frédéric Encel, Alain Finkielkraut, Patrick Klugman, François Hollande, Bernard-Henri Lévy…
Source: JForum (Un militant pro-palestinien jugé pour une vidéo incitant au boycott d’Israël)
Une amende de 1.000 euros a été requise vendredi contre un militant pro-palestinien de 32 ans jugé pour avoir mis en ligne en mai 2009 une vidéo tournée dans un supermarché de Villejuif (Val-de-Marne) et appelant au boycott des produits israéliens.
Il est assez consternant d'apprendre qu'un militant français pro-palestinien est jugé en France pour une vidéo incitant au boycott d’Israël, alors qu'une personnalité de haut rang belge, l'ancien sénateur socialiste Pierre Galand [photo ci-dessus], Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne, Président du Centre d’Action Laïque, Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles, Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP) basé à Bruxelles, était à Montpellier le 10 octobre 2009 "à l'occasion des 8 heures sur la Palestine et contre la venue d'Agrexco à Sète" pour prôner le boycott d'Israël. Il fut interviewé par Serge Tostain et sont appel passionné au boycott relayé par Internet: "Pierre Galand et le Boycott-Désinvestissements-Sanctions contre l'Etat d'Israël" et "Tribunal Russell sur la Palestine - Montpellier 10.10.09 - Pierre Galand".
M. Galand préside l'Association Belgo-Palestinienne dont le site propose un lexique anti-Israël intéressant (Israël: racisme, apartheid et épuration ethnique selon le lexique de l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles).
- Le parti socialiste français est contre le Boycott
- Le Boycott d'Israël est une arme indigne, par Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Frédéric Encel, Alain Finkielkraut, Patrick Klugman, François Hollande, Bernard-Henri Lévy…
Source: JForum (Un militant pro-palestinien jugé pour une vidéo incitant au boycott d’Israël)
Une amende de 1.000 euros a été requise vendredi contre un militant pro-palestinien de 32 ans jugé pour avoir mis en ligne en mai 2009 une vidéo tournée dans un supermarché de Villejuif (Val-de-Marne) et appelant au boycott des produits israéliens.
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jeudi 18 novembre 2010
Des Belges portent plainte contre Ehud Barak, Gabi Ashkenazi et Eleizer Marom
Le plus étonnant dans cette histoire n'est pas ce dépôt de plainte contre Israël mais le fait que David Susskind, Président d'honneur du Centre Communautaire Laïc Juif (initiateur belge de ... J Call), s'est, dans sa tribune de la revue "Regards" (05/10/2010), répandu en éloges sur les flotilles en déclarant qu’"il faut dire bravo à ces capitaines courageux", faisant ainsi allusion aux "dizaines de pacifistes juifs d’Europe et d’Israël" en route vers Gaza dans le but fièrement revendiqué de briser le blocus maritime de la bande occupée par l’organisation terroriste du Hamas. Le problème est qu’en louant l’entreprise de ces "capitaines courageux", M. Susskind et le CCLJ ne collaborent pas moins au projet de ceux qui entendent faire du rêve de paix de ces "pacifistes" un cauchemar pour Israël et ses habitants, que s’il était formellement lié à celui de cette flottille.
Source: La Libre Belgique/Belga (Flottille: les quatre Belges portent plainte contre Israël au parquet fédéral)
Fatima el Mourabiti, Kenza Isnasni, Inge Neefs et Griet Deknopper [la conceptrice de "la piscine à donations anti-israélienne"], ont porté plainte mercredi devant le parquet fédéral contre l'armée israélienne après l'attaque le 31 mai dernier de la flottille humanitaire naviguant vers la Bande de Gaza. Cette plainte vise notamment le ministre de la Défense israélien Ehud Barack, le général Gabi Ashkenazi, commandant suprême des forces armées d'Israël, et le vice-amiral Eleizer "Chiney" Marom, commandant de l'opération au cours de laquelle neuf passagers ont été tués. "Une demande d'enquête concernant des crimes de guerre a été introduite mercredi chez le procureur fédéral, à lui maintenant de décider s'il poursuit", précise l'avocate Joke Callewaert, qui, avec Maître Julie Tieleman, a déposé plainte au nom des quatre jeunes femmes du chef "d'infractions graves au droit international humanitaire, selon l'article 10, 1° bis du Titre préliminaire du Code d'instruction criminelle." Cette plainte, "déposée dans l'intérêt du peuple palestinien, le blocus de Gaza même étant une violation grave des droits humanitaires", concerne également "le traitement inhumain et dégradant et la détention illégale par Israël des quatre militants", explique Me Callewaert. "Griet Deknopper [répétons la conceptrice de "la piscine à donations anti-israélienne"], a reçu une bombe sonore en plein visage et n'a pas reçu les soins nécessaires. Elles ont dû rester pendant des heures sur le pont dans le froid, confrontées aux morts. Leurs biens (GSM, ordinateurs portables, etc.) n'ont jamais été restitués. Elles ont ensuite été littéralement déportées et détenues illégalement en Turquie", conclut l'avocate. (LEE)"
____________
Mais ce n'est pas tout, pas tout du tout. Une autre personnalité belge, M. Pierre Galand, ancien sénateur P.S., Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne, Président du Centre d’Action Laïque, Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles, Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP), va également, ce week-end à Londres, mettre Israël et ses complices sur le banc des accusés grâce à son Tribunal Russell sur la Palestine (Europe : Un pseudo-tribunal fait un procès à Israël, par Ftouh Souhail). Sans que curieusement ce simulacre de justice provoque la moindre protestation du CCLJ.
Source: La Libre Belgique/Belga (Flottille: les quatre Belges portent plainte contre Israël au parquet fédéral)
Fatima el Mourabiti, Kenza Isnasni, Inge Neefs et Griet Deknopper [la conceptrice de "la piscine à donations anti-israélienne"], ont porté plainte mercredi devant le parquet fédéral contre l'armée israélienne après l'attaque le 31 mai dernier de la flottille humanitaire naviguant vers la Bande de Gaza. Cette plainte vise notamment le ministre de la Défense israélien Ehud Barack, le général Gabi Ashkenazi, commandant suprême des forces armées d'Israël, et le vice-amiral Eleizer "Chiney" Marom, commandant de l'opération au cours de laquelle neuf passagers ont été tués. "Une demande d'enquête concernant des crimes de guerre a été introduite mercredi chez le procureur fédéral, à lui maintenant de décider s'il poursuit", précise l'avocate Joke Callewaert, qui, avec Maître Julie Tieleman, a déposé plainte au nom des quatre jeunes femmes du chef "d'infractions graves au droit international humanitaire, selon l'article 10, 1° bis du Titre préliminaire du Code d'instruction criminelle." Cette plainte, "déposée dans l'intérêt du peuple palestinien, le blocus de Gaza même étant une violation grave des droits humanitaires", concerne également "le traitement inhumain et dégradant et la détention illégale par Israël des quatre militants", explique Me Callewaert. "Griet Deknopper [répétons la conceptrice de "la piscine à donations anti-israélienne"], a reçu une bombe sonore en plein visage et n'a pas reçu les soins nécessaires. Elles ont dû rester pendant des heures sur le pont dans le froid, confrontées aux morts. Leurs biens (GSM, ordinateurs portables, etc.) n'ont jamais été restitués. Elles ont ensuite été littéralement déportées et détenues illégalement en Turquie", conclut l'avocate. (LEE)"
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Mais ce n'est pas tout, pas tout du tout. Une autre personnalité belge, M. Pierre Galand, ancien sénateur P.S., Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne, Président du Centre d’Action Laïque, Maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles, Président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP), va également, ce week-end à Londres, mettre Israël et ses complices sur le banc des accusés grâce à son Tribunal Russell sur la Palestine (Europe : Un pseudo-tribunal fait un procès à Israël, par Ftouh Souhail). Sans que curieusement ce simulacre de justice provoque la moindre protestation du CCLJ.
Berlin: expo de Kai Wiedenhöfer sur le mur de la honte en 2008
"Le mur de la honte se trouve maintenant en Israël" (tag sur un des tronçons restants du mur de Berlin)
"Warsaw 1943" (accompagné d'une 卐, de l'étoide le David et de l'inscription: "America Money Israeli Apartheid" (tag sur la barrière de séparation)
Il devient de plus en plus difficile de signaler les initiatives anti-Israël qui se multiplient dans tous les pays européens, et pratiquement impossible de les suivre au niveau européen. Car la caractéristique des campagnes anti-Israël est qu'en général, comme le démontrent, pour ne citer qu'eux, les expos de Kai Wiedenhöfer (allemand) et le fumeux Tribunal Russell pour la Palestine (d'origine belge francophone et qui fait un très coûteux tour du monde) se limitent rarement à un pays, mais cherchent des alliés et à s'implanter dans toute l'Europe, voire ailleurs (nous reviendrons bientôt sur cet aspect des campagnes anti-Israël).
Si l'exposition de Kai Wiedenhöfer au Musée d'Art Moderne de Paris choque (mais pas la chaîne franco-allemande Arte - en allemand et en français), n'ayons pas la mémoire courte et rappelons-nous que le photographe avait exposé à Berlin en 2008, malgré les protestations de la communauté juive allemande et du Jerusalem Post, et qu'en 2006 Le Courrier International avait fait un article élogieux sur son oeuvre (Un Allemand face à l’autre mur) :
"“Le mur de la honte”, a écrit un tagueur sur un des tronçons restants du mur de Berlin, “se trouve maintenant en Israël.” C’est ce télescopage symbolique de deux réalités historiques traumatisantes qui a poussé le photographe berlinois Kai Wiedenhöfer à retourner dans les Territoires occupés pour couvrir la construction de ce nouveau rideau de béton. “J’avais consacré mes premiers reportages d’étudiant, en 1989, à la destruction du mur qui coupait ma ville en deux. Ce fut sans doute l’événement le plus extraordinaire auquel j’aie pu assister. J’en avais été bouleversé. Par la suite, j’ai été amené à m’intéresser au conflit israélo-palestinien, que j’ai suivi comme photoreporter pendant une quinzaine d’années. Je commençais d’ailleurs à me lasser de ce conflit sans fin et j’avais envie de travailler sur d’autres sujets. Mais les Israéliens se sont mis à construire un ouvrage encore plus inhumain que le mur de Berlin : trois fois plus long et en moyenne deux fois plus haut. Pour moi, c’était terrible et absurde. Car les murs ne règlent jamais les problèmes politiques. D’autant plus que l’objectif affiché par Sharon quand il a lancé la construction – séparer les deux peuples – ne correspond en rien à la réalité : des Palestiniens se trouvent des deux côtés du mur. [...]"
Jerusalem Post (Berlin exhibit equates security fence with Berlin Wall, par Benjamin Weinthal, 05/01/2008). [Au moins à Berlin, on a eu la décence, ou le cynisme qui donne bonne conscience, d'accompagner les photos de mises en garde afin d'éviter la "justification de l'antisémitisme palestinien".]
Critics charge that photographs fan the flames of anti-Semitism and anti-Israeli sentiments.
"Warsaw 1943" (accompagné d'une 卐, de l'étoide le David et de l'inscription: "America Money Israeli Apartheid" (tag sur la barrière de séparation)
Il devient de plus en plus difficile de signaler les initiatives anti-Israël qui se multiplient dans tous les pays européens, et pratiquement impossible de les suivre au niveau européen. Car la caractéristique des campagnes anti-Israël est qu'en général, comme le démontrent, pour ne citer qu'eux, les expos de Kai Wiedenhöfer (allemand) et le fumeux Tribunal Russell pour la Palestine (d'origine belge francophone et qui fait un très coûteux tour du monde) se limitent rarement à un pays, mais cherchent des alliés et à s'implanter dans toute l'Europe, voire ailleurs (nous reviendrons bientôt sur cet aspect des campagnes anti-Israël).
Si l'exposition de Kai Wiedenhöfer au Musée d'Art Moderne de Paris choque (mais pas la chaîne franco-allemande Arte - en allemand et en français), n'ayons pas la mémoire courte et rappelons-nous que le photographe avait exposé à Berlin en 2008, malgré les protestations de la communauté juive allemande et du Jerusalem Post, et qu'en 2006 Le Courrier International avait fait un article élogieux sur son oeuvre (Un Allemand face à l’autre mur) :
"“Le mur de la honte”, a écrit un tagueur sur un des tronçons restants du mur de Berlin, “se trouve maintenant en Israël.” C’est ce télescopage symbolique de deux réalités historiques traumatisantes qui a poussé le photographe berlinois Kai Wiedenhöfer à retourner dans les Territoires occupés pour couvrir la construction de ce nouveau rideau de béton. “J’avais consacré mes premiers reportages d’étudiant, en 1989, à la destruction du mur qui coupait ma ville en deux. Ce fut sans doute l’événement le plus extraordinaire auquel j’aie pu assister. J’en avais été bouleversé. Par la suite, j’ai été amené à m’intéresser au conflit israélo-palestinien, que j’ai suivi comme photoreporter pendant une quinzaine d’années. Je commençais d’ailleurs à me lasser de ce conflit sans fin et j’avais envie de travailler sur d’autres sujets. Mais les Israéliens se sont mis à construire un ouvrage encore plus inhumain que le mur de Berlin : trois fois plus long et en moyenne deux fois plus haut. Pour moi, c’était terrible et absurde. Car les murs ne règlent jamais les problèmes politiques. D’autant plus que l’objectif affiché par Sharon quand il a lancé la construction – séparer les deux peuples – ne correspond en rien à la réalité : des Palestiniens se trouvent des deux côtés du mur. [...]"
Jerusalem Post (Berlin exhibit equates security fence with Berlin Wall, par Benjamin Weinthal, 05/01/2008). [Au moins à Berlin, on a eu la décence, ou le cynisme qui donne bonne conscience, d'accompagner les photos de mises en garde afin d'éviter la "justification de l'antisémitisme palestinien".]
Critics charge that photographs fan the flames of anti-Semitism and anti-Israeli sentiments.
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mercredi 17 novembre 2010
Belgique: protestation au Centre pour l’Egalité des Chances suite à un dérapage
"Une personne au moins au Centre utilise sa position pour diffuser des textes véhiculant des sous-entendus antisémites."
Nous avons déjà évoqué cette triste histoire dans ce post Lapidation dans l'Islam ... et évocation de la Bible
Repris du blog de Viviane Teitelbaum
Ce courrier de protestation a été envoyé au Président, Hervé Hasquin, et également à MM De Witte et Delruelle. D’autres personnes ont rejoint les premiers signataires. Si vous souhaitez également signer faites le ici via le blog ou par mail à vivianeteitelbaum@skynet.be ou à ycaelen@gmail.com
La liste complète des signataires sera envoyée le 23 novembre prochain.
Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur, Monsieur le directeur adjoint,
Il y a quelques jours, nous avons constaté que votre site internet publiait un texte, dont nous reproduisons ci-dessous une partie du contenu in extenso [publié dans les deux langues nationales: le français et le néerlandais] :
"Mail en chaine: Lapidation filmé par GSM
Tout comme beaucoup d’entre vous, nous avons été très choqués par la cruauté du film. Celui-ci sera d’ailleurs transmis à la Fédéral Computer Crime Unit de la Police Judiciaire Fédérale (FCCU) qui permettra d’identifier sa source.
En ce qui concerne les informations annexées à ce film, nous pouvons vous communiquer les éléments de réponse suivants :
Il est fait mention d’un certain nombre de versets du Coran, extraits provenant d’une traduction dont la source n’est pas mentionnée.
Etant donné que le Coran ne mentionne pas explicitement la lapidation comme peine, ni pour adultère, ni pour quelque autre crime (elle est citée dans l’Ancien Testament et le Talmud et rejetée par le Nouveau Testament), on peut en conclure que l’intention de l’auteur du mail est de rendre la religion musulmane comme responsable de cet acte barbare. Ainsi, nous pouvons considérer que l’auteur en faisant un amalgame entre la lapidation et le Coran, son but est de nuire à la Communauté musulmane sans aucune nuance. S’il est vrai que ce supplice se produit encore dans certains pays, il provient de milieux extrémistes qui exploitent la religion dans un but d’imposer un nouvel ordre moral dans leur société en opposition avec les moeurs de l’occident."
Nous avons constaté récemment que ce texte (dont nous avons conservé l’original que nous tenons à votre disposition) avait été remplacé par une version largement remaniée et donnant davantage de détails quant à la source originale et au contenu du film en question.
Nous nous permettons donc de vous faire part des cinq préoccupations suivantes :
1. Une personne au moins au Centre utilise sa position pour diffuser des textes véhiculant des sous-entendus antisémites.
Nous sommes évidemment soulagés de constater que vous ayez retiré la précédente version de ce texte de votre site internet. Nous souhaitons toutefois marquer sans aucune ambiguïté notre indignation quant au fait que ce premier texte ait pu à un moment donné se retrouver sur le site internet d’une organisation officielle ayant pour vocation la lutte contre toutes les formes de racisme et de discrimination
Outre que celui de vos collaborateurs qui est à l’origine de ce texte semble vouloir exonérer l’Islam de toute forme de lien avec la pratique de la lapidation (ce sur quoi nous reviendrons plus loin), nous trouvons extrêmement grave que votre collaborateur se soit senti obligé d’y ajouter une référence à "l’Ancien Testament et (au) Talmud".
Une incise aussi incongrue dans un texte n’ayant a priori aucun rapport avec la religion juive ou le peuple Juif ne peut en effet avoir pour raison d’être que de semer la confusion et de jeter le discrédit, voire à inciter à la haine vis-à-vis de ces derniers.
Pour rappel, aucun pays et aucun groupe humain n’ont appliqué ce type de châtiment, pour aucune raison que ce soit, au nom du judaïsme depuis l’antiquité.
Ce qui pourrait paraître n’être qu’une maladresse, éventuellement excusable, dans le chef d’un individu ordinaire agissant sous le coup de la confusion ne peut selon nous, quand de tels propos sont tenu dans le cadre et sous le couvert d’une institution publique jouissant d’un certain crédit dans l’opinion publique que relever, au moins, de la faute professionnelle et de la manipulation.
Nous avons déjà évoqué cette triste histoire dans ce post Lapidation dans l'Islam ... et évocation de la Bible
Repris du blog de Viviane Teitelbaum
Ce courrier de protestation a été envoyé au Président, Hervé Hasquin, et également à MM De Witte et Delruelle. D’autres personnes ont rejoint les premiers signataires. Si vous souhaitez également signer faites le ici via le blog ou par mail à vivianeteitelbaum@skynet.be ou à ycaelen@gmail.com
La liste complète des signataires sera envoyée le 23 novembre prochain.
Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur, Monsieur le directeur adjoint,
Il y a quelques jours, nous avons constaté que votre site internet publiait un texte, dont nous reproduisons ci-dessous une partie du contenu in extenso [publié dans les deux langues nationales: le français et le néerlandais] :
"Mail en chaine: Lapidation filmé par GSM
Tout comme beaucoup d’entre vous, nous avons été très choqués par la cruauté du film. Celui-ci sera d’ailleurs transmis à la Fédéral Computer Crime Unit de la Police Judiciaire Fédérale (FCCU) qui permettra d’identifier sa source.
En ce qui concerne les informations annexées à ce film, nous pouvons vous communiquer les éléments de réponse suivants :
Il est fait mention d’un certain nombre de versets du Coran, extraits provenant d’une traduction dont la source n’est pas mentionnée.
Etant donné que le Coran ne mentionne pas explicitement la lapidation comme peine, ni pour adultère, ni pour quelque autre crime (elle est citée dans l’Ancien Testament et le Talmud et rejetée par le Nouveau Testament), on peut en conclure que l’intention de l’auteur du mail est de rendre la religion musulmane comme responsable de cet acte barbare. Ainsi, nous pouvons considérer que l’auteur en faisant un amalgame entre la lapidation et le Coran, son but est de nuire à la Communauté musulmane sans aucune nuance. S’il est vrai que ce supplice se produit encore dans certains pays, il provient de milieux extrémistes qui exploitent la religion dans un but d’imposer un nouvel ordre moral dans leur société en opposition avec les moeurs de l’occident."
Nous avons constaté récemment que ce texte (dont nous avons conservé l’original que nous tenons à votre disposition) avait été remplacé par une version largement remaniée et donnant davantage de détails quant à la source originale et au contenu du film en question.
Nous nous permettons donc de vous faire part des cinq préoccupations suivantes :
1. Une personne au moins au Centre utilise sa position pour diffuser des textes véhiculant des sous-entendus antisémites.
Nous sommes évidemment soulagés de constater que vous ayez retiré la précédente version de ce texte de votre site internet. Nous souhaitons toutefois marquer sans aucune ambiguïté notre indignation quant au fait que ce premier texte ait pu à un moment donné se retrouver sur le site internet d’une organisation officielle ayant pour vocation la lutte contre toutes les formes de racisme et de discrimination
Outre que celui de vos collaborateurs qui est à l’origine de ce texte semble vouloir exonérer l’Islam de toute forme de lien avec la pratique de la lapidation (ce sur quoi nous reviendrons plus loin), nous trouvons extrêmement grave que votre collaborateur se soit senti obligé d’y ajouter une référence à "l’Ancien Testament et (au) Talmud".
Une incise aussi incongrue dans un texte n’ayant a priori aucun rapport avec la religion juive ou le peuple Juif ne peut en effet avoir pour raison d’être que de semer la confusion et de jeter le discrédit, voire à inciter à la haine vis-à-vis de ces derniers.
Pour rappel, aucun pays et aucun groupe humain n’ont appliqué ce type de châtiment, pour aucune raison que ce soit, au nom du judaïsme depuis l’antiquité.
Ce qui pourrait paraître n’être qu’une maladresse, éventuellement excusable, dans le chef d’un individu ordinaire agissant sous le coup de la confusion ne peut selon nous, quand de tels propos sont tenu dans le cadre et sous le couvert d’une institution publique jouissant d’un certain crédit dans l’opinion publique que relever, au moins, de la faute professionnelle et de la manipulation.
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