mercredi 15 juillet 2020

Les plaisirs que procure l'antisémitisme


L'antisémitisme est bien plus qu'une erreur cognitive. Son attrait provient des satisfactions émotionnelles profondes de haine, de tradition et de pureté morale qu'il procure.

Graffiti antisemite à Ljubljana. harry-m / flickr.

Eve Garrard
@ Fathom:
Antisemitism is much more than a cognitive error. It attracts by providing the deep emotional satisfactions of hatred, tradition, and moral purity.

There is something strangely ineffective about many of our attempts to combat anti-Semitism. We treat it as involving various cognitive errors – false beliefs about Jews or about Israel, the application of double standards to the assessment of Jewish activities, the one-sided focus on things which can be criticised and the neglect of things which might be praiseworthy. We try to combat these cognitive failures (of which there certainly are plenty) by pointing out the errors involved, listing the relevant facts which correct those errors, and revealing the logical inconsistencies involved in, for example, the use of double standards. And when these attempts prove to be totally fruitless, as they so often do, we’re puzzled and dismayed. Don’t people want truths which would enable them to abandon their hostilities to various aspects of Jewish existence?

The answer, of course, is very often that no, they really don’t want these truths. They prefer the errors, with all their dramatic fears and hatreds, and the excitement of conspiracy stories, to the unremarkable truth that Jews are on the whole just like everyone else, a mixture of good and bad, strong and weak, but with a history which has very real and terrible implications for the present. Why is this? We can’t explain it just in terms of cognitive error, since part of what we want to know is why the cognitive errors are so immune to alteration, why they appear and reappear so very persistently. We have to look outside the cognitive domain to the realm of the emotions, and ask: what are the pleasures, what are the emotional rewards which anti-Semitism has to offer to its adherents? 
Anti-Semitism is fun, there’s no doubt about it. You can’t miss the relish with which some people compare Jews to the Nazis, or the fake sorrow, imperfectly masking deep satisfaction, with which they bemoan the supposed fact that Jews have brought hatred on themselves, especially by the actions of Israel and its Zionist supporters, and that they have inexplicably failed to learn the lessons of the Holocaust. (The Holocaust was not, of course, an educational exercise; and if there are lessons to be learned from it, we might think that the weakest pupils are those who once again wish to single out Jews above all others for hostile attention.) Like other forms of racism, anti-Semitism provides a variety of satisfactions for those who endorse it, and it’s worth trying to analyse these pleasures, so that we may better understand and combat the whole phenomenon. In what follows I will be mentioning and briefly describing various anti-Semitic attitudes, all of which I believe to be deeply and often culpably misguided. But I won’t be discussing their errors, nor will I be distinguishing the circumstances in which criticism of Jews and Israel is legitimate and accurate, and circumstances in which it is not. Much has been written on just those topics; here I will simply take it for granted that some such criticisms are accurate, but that others, often many others, are false, and constitute a form of racist discrimination against Jews – in short, anti-Semitism. My concern here is not with the falsity of anti-Semitic discourse, but with the pleasures which it offers to those who engage in it.
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mercredi 8 juillet 2020

En Europe vivent d'anciens esclaves juifs et leurs descendants


A l'heure actuelle où l'on parle beaucoup d'esclaves, il convient de rappeler que des Juifs, qui furent des esclaves des nazis, et des milliers de leurs enfants et petits-enfants vivent toujours en Europe.  Comme le rappelle Zoe Strimpel:



dimanche 5 juillet 2020

Couple Bronstein: Israël n'est pas digne d'eux, il s'exile en Belgique


"Le juif de négation se répute supérieur à ceux qui portent, comme lui, le nom de Juif." (Jean-Claude Milner, Le Juif de savoir)

Info Equitable: RTBF (Belgique): ces militants «pacifistes» qui veulent la fin d’Israël
La chaîne publique belge suggère que des activistes «engagés pour la paix» auraient été contraints de s’exiler en Belgique pour fuir un climat violent à leur égard en Israël. Le couple milite en réalité pour la fin de l’Etat juif.

Eitan et Eléonore Bronstein sont un couple soudé autour d’une idéologie d’extrême gauche.

Désormais établis à Bruxelles, ils ont quitté Israël qui serait devenu un endroit «dangereux», violent envers les tenants de certaines idées, au point de les pousser à fuir le pays.

Dans l’article que leur consacre la RTBF, ils dépeignent un Israël intolérant, peuplé par des habitants détestables: «Le juif israélien est spartiate, militariste, un combattant des Arabes» («spartiate», voilà qui fera sourire tous ceux qui connaissent la culture exubérante des cafés, fêtes et plages de Tel Aviv…).

Un Israël belliqueux et hostile donc à la « paix » qu’ils incarneraient. Un pays que le lecteur aurait par conséquent toutes les raisons de réprouver.

Mais quelle sorte de «paix» les deux militants défendent-ils et ont-ils vraiment subi des attaques violentes au point de n’avoir pas d’autre choix que de s’exiler ?

Pour eux, l’Etat juif n’est qu’un avatar du «colonialisme». Les propriétaires légitimes de la terre seraient les Palestiniens, que les Juifs auraient délogés. Corollaire, la souveraineté juive incarnée par l’Etat d’Israël serait usurpée, illégitime… [...]

Pour Eitan Bronstein en effet, le foyer juif «a été fondé dans le pêché, il n’est pas moral».

Se définissant comme «Juifs non-sionistes» et «militants anticolonialistes», le couple estime qu’Israël est né du pêché de la «Nakba» – la fuite d’une partie des Arabes palestiniens en 1948, dépeinte comme une expulsion des autochtones, qui s’est produite lors de la guerre d’éradication lancée par les voisins d’Israël au lendemain de son indépendance – et que la solution pour expier cette faute est l’élimination du foyer juif.

Un projet radical de démantèlement de l’Etat-nation du peuple juif qui relève du « politicide », pour le politologue Emmanuel Navon. [...]

Et Eitan de se féliciter qu’à Bruxelles, il n’y ait pas de garde armé à l’entrée des écoles, contrairement à Israël où, continue Eléonore, «Moi, je ne me sentais pas en sécurité dans ce pays qui déclare des guerres en permanence. Je ne me sentais pas en sécurité quand, pour entrer dans un bus, je devais passer au détecteur de métaux. Ici, j’ai la tranquillité d’esprit.»

Les élèves des écoles juives de Bruxelles sont pourtant sous haute protection. Comme pour les détecteurs de métaux en Israël, se pourrait-il que cela ait un rapport avec le Jihad qu’apprécie Eitan ?
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