Max Moses Bonifer, 18 ans, est le porte-parole des élèves d'une école publique de la ville d'Offenbach. Max est juif et a l'habitude des insultes antisémites qui lui sont lancées quotidiennement. Effectivement on le traite de "Juif" et on lui fit savoir également qu'on préparait une "action juive" à son encontre.
La situation s'est empirée depuis les événements à Gaza. Des condisciples musulmans lui ont adressé des menaces de mort.
Il a révélé qu'à l'école on assiste à une montée du radicalisme des jeunes musulmans, de l'activisme salafiste et que les politiques d'intégration mises en place ne marchent pas.
En tant que porte-paroles des élèves Max Bonifer doit également représenter ceux qui l'ont menacé de mort. C'est évidemment impensable et il a présenté sa démission. Il abandonnera ses fonctions le 1er décembre.
Max Bonifer est un jeune homme courageux qui ose parler.
Source: Frankfurter Rundschau (article en allemand)
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
jeudi 30 octobre 2014
mercredi 29 octobre 2014
Insulte antisémite tolérée par le magazine flamand Knack
A la suite d'un article (voir image ci-dessous) publié sur la page Facebook du magazine flamand de référence Knack (inutile de préciser à nos lecteurs et lectrices que Knack, comme tous les grands médias belges, a une ligne très "anti-Israël"), un internaute Johan Vercarre postait le 23 septembre une insulte antisémite: "Vuule joden!", c'est-à-dire "Sales juifs". Ce genre d'insulte antisémite n'a pas du tout gêné Knack, bien qu'on soit en droit de se demander ce qu'elle contribue au débat. Elle a néanmoins une signification importante: l'antisémitisme s'est banalisé en Belgique au point d'être considéré comme une expression valable et justifiée.
Or toujours sur Facebook M. Vercarre indiquait que son employeur est Belgocontrol, un organisme semi-public, "dont la mission est d'assurer la sécurité du trafic aérien dans l'espace aérien dont la Belgique est responsable". Belgocontrol fut averti par Joods Actueel, mais ne prit aucune mesure - le commentaire s'y trouvait encore hier. Recontacté par Joods Actueel, le magazine fut accusé de dénigrer Belgocontrol... Il a fallu qu'un courrier soit adressé à son président, avec copie à la Ligue Belge contre l'Antisémitisme, pour que "Sale juif!" enfin disparaisse. En effet M. Renaud Lorand a fait savoir que les faits "méritent une condamnation sans ambigüité et [qu']il est évident qu'en aucun cas Belgocontrol ne s'associe à de tels propos". Par contre, Knack n'a pas réagi...
L'affaire devenait d'autant plus surréaliste que M. Paul Magnette, ministre-président PS de la région wallonne et dont M. Lorand est le chef de cabinet, assistera aujourd'hui à une cérémonie à la pose de de Pavés de mémoire (Stolpersteine en allemand) organisée par l’Association pour la Mémoire de la Shoah. De sales juifs pour M. Vercarre!
Or toujours sur Facebook M. Vercarre indiquait que son employeur est Belgocontrol, un organisme semi-public, "dont la mission est d'assurer la sécurité du trafic aérien dans l'espace aérien dont la Belgique est responsable". Belgocontrol fut averti par Joods Actueel, mais ne prit aucune mesure - le commentaire s'y trouvait encore hier. Recontacté par Joods Actueel, le magazine fut accusé de dénigrer Belgocontrol... Il a fallu qu'un courrier soit adressé à son président, avec copie à la Ligue Belge contre l'Antisémitisme, pour que "Sale juif!" enfin disparaisse. En effet M. Renaud Lorand a fait savoir que les faits "méritent une condamnation sans ambigüité et [qu']il est évident qu'en aucun cas Belgocontrol ne s'associe à de tels propos". Par contre, Knack n'a pas réagi...
L'affaire devenait d'autant plus surréaliste que M. Paul Magnette, ministre-président PS de la région wallonne et dont M. Lorand est le chef de cabinet, assistera aujourd'hui à une cérémonie à la pose de de Pavés de mémoire (Stolpersteine en allemand) organisée par l’Association pour la Mémoire de la Shoah. De sales juifs pour M. Vercarre!
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Belgique
Une Belgique "judenrein" dans 20 ans?
Extrait d'un article paru dans Paris Match Belgique (23/10/2014):
"Une autre question dérange depuis quelques années et se précise: l'exode, motivé par un sentiment croissant de défiance et d'insécurité. Des juifs commencent à quitter la Belgique, un exode silencieux qui vaut pour la France aussi, entre autres.
"Ils partent pour la plupart en Israël, aux Etats-Unis ou au Canada", dit encore Joël Rubinfeld [président de la Ligue Belge Contre l'Antisémitisme].
"L'an dernier, 273 Belges juifs sont partis vivre en Israël. Cela représente une nette évolution par rapport aux années 2000. Si cette courbe exponentielle se poursuit, on risque bien, dans une vingtaine d'années, de se retrouver avec une Belgique "judenrein". Rares sont les familles juives qui ne se posent pas cette question aujourd'hui: l'avenir de nos enfants est-il encore ici, en Belgique ou en Europe? J'ai personnellement une tradition familiale de la valise. Mon père a quitté clandestinement l'Autriche en 1939 et a trouvé refuge en Belgique. Son propre père a dû fuir les persécutions antisémites en Pologne. Quand à son grand-père, il a fui la Russie suite à un pogrom. Aujourd'hui, je me des questions...""
Il est intéressant de noter qu'alors que la petite communauté juive européenne part ou envisage de partir, le célèbre chroniqueur britannique Peter Hitchens prédit que dans un siècle environ l'Europe sera musulmane: "My guess is Britain – and Europe – will become Muslim in a century or so, without anyone needing to fire a shot or explode a single bomb. We’ve given up our own faith, and left the door wide open. Why be surprised by such a change?" Et que Dov Maïmon, comme bien d'autres, déclare: "Nous nous approchons doucement de la fin du judaïsme européen."
"Une autre question dérange depuis quelques années et se précise: l'exode, motivé par un sentiment croissant de défiance et d'insécurité. Des juifs commencent à quitter la Belgique, un exode silencieux qui vaut pour la France aussi, entre autres.
"Ils partent pour la plupart en Israël, aux Etats-Unis ou au Canada", dit encore Joël Rubinfeld [président de la Ligue Belge Contre l'Antisémitisme].
"L'an dernier, 273 Belges juifs sont partis vivre en Israël. Cela représente une nette évolution par rapport aux années 2000. Si cette courbe exponentielle se poursuit, on risque bien, dans une vingtaine d'années, de se retrouver avec une Belgique "judenrein". Rares sont les familles juives qui ne se posent pas cette question aujourd'hui: l'avenir de nos enfants est-il encore ici, en Belgique ou en Europe? J'ai personnellement une tradition familiale de la valise. Mon père a quitté clandestinement l'Autriche en 1939 et a trouvé refuge en Belgique. Son propre père a dû fuir les persécutions antisémites en Pologne. Quand à son grand-père, il a fui la Russie suite à un pogrom. Aujourd'hui, je me des questions...""
Il est intéressant de noter qu'alors que la petite communauté juive européenne part ou envisage de partir, le célèbre chroniqueur britannique Peter Hitchens prédit que dans un siècle environ l'Europe sera musulmane: "My guess is Britain – and Europe – will become Muslim in a century or so, without anyone needing to fire a shot or explode a single bomb. We’ve given up our own faith, and left the door wide open. Why be surprised by such a change?" Et que Dov Maïmon, comme bien d'autres, déclare: "Nous nous approchons doucement de la fin du judaïsme européen."
mardi 28 octobre 2014
Dov Maïmon, le stratège de l’alyah française
"Nous nous approchons doucement de la fin du judaïsme européen." (Dov Maïmon)
"My guess is Britain – and Europe – will become Muslim in a century or so, without anyone needing to fire a shot or explode a single bomb. We’ve given up our own faith, and left the door wide open. Why be surprised by such a change?" (Peter Hitchens)
Ce chercheur en prospective est à l’origine d’une étude sur le déclin du judaïsme européen et d’un «plan massif» pour les Juifs de France
«Qu’a fait Joseph quand Pharaon l’a nommé Premier ministre? Il lui a donné un business plan!». Cette phrase résume bien Dov Maïmon, l’un des chercheurs en chef du JPPI.
«Ici on travaille sur l’avenir du peuple juif» lance-t-il : le décor est planté… Nous sommes au Jewish People Policy Institute, un think-tank [groupe d'experts] de chercheurs en prospective sur le monde juif, au milieu des divers bâtiments qui composent l’Université hébraïque de Jérusalem à Givat Ram.
«J’ai tout fait pour ne pas être médiatisé», avoue-t-il. Mais par la force des choses, Dov Maïmon l’est un peu devenu. En particulier après son passage à «Complément d’enquête», l’émission de France 2. On a pu y voir le chercheur (mais est-ce bien le mot adéquat ?) présenter ses recherches de prospective sur l’avenir des Juifs en Europe devant un public parisien conquis, mais sans doute aussi très inquiet. Il en est désormais parfaitement convaincu: «Nous nous approchons doucement de la fin du judaïsme européen».
[...] Maïmon se dit convaincu qu’en se battant dans toutes les directions, l’Etat d’Israël pourra faire venir des dizaines de milliers de Juifs de France « avec leur capacité et leur dignité » – il le martèle – à la différence de ceux qui ont quitté et bien souvent fui l’Afrique du Nord il y a cinquante ans. L'article complet@ Times of Israel.
Il est intéressant de noter qu'alors que l'Europe perd ses dernier juifs, le célèbre chroniqueur britannique Peter Hitchens prédit que dans un siècle environ l'Europe sera musulmane: "My guess is Britain – and Europe – will become Muslim in a century or so, without anyone needing to fire a shot or explode a single bomb. We’ve given up our own faith, and left the door wide open. Why be surprised by such a change?"
"My guess is Britain – and Europe – will become Muslim in a century or so, without anyone needing to fire a shot or explode a single bomb. We’ve given up our own faith, and left the door wide open. Why be surprised by such a change?" (Peter Hitchens)
Ce chercheur en prospective est à l’origine d’une étude sur le déclin du judaïsme européen et d’un «plan massif» pour les Juifs de France
«Qu’a fait Joseph quand Pharaon l’a nommé Premier ministre? Il lui a donné un business plan!». Cette phrase résume bien Dov Maïmon, l’un des chercheurs en chef du JPPI.
«Ici on travaille sur l’avenir du peuple juif» lance-t-il : le décor est planté… Nous sommes au Jewish People Policy Institute, un think-tank [groupe d'experts] de chercheurs en prospective sur le monde juif, au milieu des divers bâtiments qui composent l’Université hébraïque de Jérusalem à Givat Ram.
«J’ai tout fait pour ne pas être médiatisé», avoue-t-il. Mais par la force des choses, Dov Maïmon l’est un peu devenu. En particulier après son passage à «Complément d’enquête», l’émission de France 2. On a pu y voir le chercheur (mais est-ce bien le mot adéquat ?) présenter ses recherches de prospective sur l’avenir des Juifs en Europe devant un public parisien conquis, mais sans doute aussi très inquiet. Il en est désormais parfaitement convaincu: «Nous nous approchons doucement de la fin du judaïsme européen».
[...] Maïmon se dit convaincu qu’en se battant dans toutes les directions, l’Etat d’Israël pourra faire venir des dizaines de milliers de Juifs de France « avec leur capacité et leur dignité » – il le martèle – à la différence de ceux qui ont quitté et bien souvent fui l’Afrique du Nord il y a cinquante ans. L'article complet@ Times of Israel.
Il est intéressant de noter qu'alors que l'Europe perd ses dernier juifs, le célèbre chroniqueur britannique Peter Hitchens prédit que dans un siècle environ l'Europe sera musulmane: "My guess is Britain – and Europe – will become Muslim in a century or so, without anyone needing to fire a shot or explode a single bomb. We’ve given up our own faith, and left the door wide open. Why be surprised by such a change?"
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lundi 27 octobre 2014
Il y a 18 millions de réfugiés et déplacés musulmans... Blame the Jews...
David P. Goldman alias Spengler @ Pajamas Media
There are now nearly 18 million refugees and internally displaced persons in seven Muslim countries (Afghanistan, Iraq, Libya, Pakistan, Somalia, Syria, and Yemen), up from slightly over 7 million in 2011, according to the UN. That doesn’t count more than 2.5 million Afghani refugees from the continuing war in their country. Much of the population of Syria has left their homes, including 3 million who have left the country due to the civil war and an additional 8 million internally displaced.
That is cause for desperation: unprecedented numbers of people have been torn from traditional society and driven from their homes, many with little but the clothes on their backs. There are millions of young men in the Muslim world sitting in refugee camps with nothing to do, nowhere to go back to, and nothing to look forward to. And there are tens of millions more watching their misery with outrage. Never has an extremist movement had so many frustrated and footloose young men in its prospective recruitment pool.
Israel has nothing whatever to do with any of this suffering. It is all the result of social and political disintegration in the Muslim world itself. To blame ISIS’ recruitment of young Muslims on the refugee problem of 1948, as Secretary of State John Kerry did last week, boggles the imagination. It is one thing to ignore the elephant in the parlor, and another to pretend it is not there when it is standing on one’s toe.
To be fair, the secretary of State did not assert as a matter of fact or analysis that the Israeli-Palestinian issue was the cause of rising extremism. What he said was this: ”As I went around and met with people in the course of our discussions about the [anti-Islamic State] coalition … there wasn’t a leader I met with in the region who didn’t raise with me spontaneously the need to try to get peace between Israel and the Palestinians, because it was a cause of recruitment and of street anger and agitation that they felt they had to respond to.”
It is quite possible to imagine that some leaders in the region cited the Israel-Palestine issue. They face social unraveling on a scale not seen in the region since the Mongol invasion. They are submerged by a human tsunami, and might as well blame the Jews. Or the bicycle riders.
There are now nearly 18 million refugees and internally displaced persons in seven Muslim countries (Afghanistan, Iraq, Libya, Pakistan, Somalia, Syria, and Yemen), up from slightly over 7 million in 2011, according to the UN. That doesn’t count more than 2.5 million Afghani refugees from the continuing war in their country. Much of the population of Syria has left their homes, including 3 million who have left the country due to the civil war and an additional 8 million internally displaced.
That is cause for desperation: unprecedented numbers of people have been torn from traditional society and driven from their homes, many with little but the clothes on their backs. There are millions of young men in the Muslim world sitting in refugee camps with nothing to do, nowhere to go back to, and nothing to look forward to. And there are tens of millions more watching their misery with outrage. Never has an extremist movement had so many frustrated and footloose young men in its prospective recruitment pool.
Israel has nothing whatever to do with any of this suffering. It is all the result of social and political disintegration in the Muslim world itself. To blame ISIS’ recruitment of young Muslims on the refugee problem of 1948, as Secretary of State John Kerry did last week, boggles the imagination. It is one thing to ignore the elephant in the parlor, and another to pretend it is not there when it is standing on one’s toe.
To be fair, the secretary of State did not assert as a matter of fact or analysis that the Israeli-Palestinian issue was the cause of rising extremism. What he said was this: ”As I went around and met with people in the course of our discussions about the [anti-Islamic State] coalition … there wasn’t a leader I met with in the region who didn’t raise with me spontaneously the need to try to get peace between Israel and the Palestinians, because it was a cause of recruitment and of street anger and agitation that they felt they had to respond to.”
It is quite possible to imagine that some leaders in the region cited the Israel-Palestine issue. They face social unraveling on a scale not seen in the region since the Mongol invasion. They are submerged by a human tsunami, and might as well blame the Jews. Or the bicycle riders.
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samedi 25 octobre 2014
A Genève, sur les traces du premier ghetto juif d’Europe
Ce n’est pas Venise qui a créé le premier ghetto juif comme le veut l’historiographie classique, mais Genève, près d’un siècle avant la Sérénissime. Ce n’est pas pour se vanter…
Les Observateurs.ch via Un Swissroll
Les lecteurs de Jean Plançon, historien autodidacte qui autopsie l’histoire des juifs de Genève depuis de longues années, le savent. Pour les autres, approcher ce thème au cours d’une visite guidée dans la Vieille Ville avec ce passionné a un charme particulier. Ce dimanche 18 mai [2014], c’est à l’initiative du GIL, communauté israélite libérale de Genève, qu’une quarantaine de curieux ont parcouru deux facettes de l’histoire genevoise, celle du ghetto et celle de l’université.
Au cours du 13e siècle, des juifs arrivent à Genève, petite ville concentrée sur sa colline. Ils sont de passage et paient un droit d’entrée plus lourd que les autres voyageurs: pour les hommes quatre deniers, pour les femmes enceintes, huit.
Le concile du Latran de 1215 a étendu les restrictions imposées aux juifs, dont l’obligation de porter une marque distinctive: chapeau à bout pointu en Allemagne, rouelle en France, un signe destiné en particulier à éviter que des chrétiens puissent sans le savoir avoir des relations charnelles avec des juifs.
Un début prometteur
C’est en 1396 qu’une présence juive est relevée à Genève. Les arrivants s’installent librement sur la colline. La communauté compte d’abord une quinzaine de familles qui se regroupent entre la place du Grand Mézel et la rue de l’Ecorcherie (les abattoirs). Parmi les hommes, des médecins, des maîtres d’enseignement, des banquiers, «des familles opulentes qui vont acheter des maisons, reconstruire des granges et financer le réaménagement des rues», raconte Plançon.
Cette réussite suscite bien sûr une certaine jalousie. Pierre de Magnier, responsable de la paroisse de Saint-Germain sise dans le quartier de «la juiverie», adresse une supplique au Comte de Savoie afin qu’il oblige les juifs à porter un signe distinctif … sous prétexte toujours d’éviter l’épouvantable perspective de relations sexuelles avec des chrétiens. Le Comte n’obtempère pas. En 1406, on compte une trentaine de familles, entre 100 et 200 personnes.
C’est en 1428, sous la pression des commerçants, que le Conseil de Genève décide par décret d’assigner à résidence les juifs durant la nuit. Deux nouvelles portes sont construites afin de fermer le quartier.
L’ancêtre de tant d’autres
C’est le premier ghetto d’Europe, ancêtre de ceux qui se multiplieront au XVIe siècle. Il ne s’appelle pas ainsi, le mot n’apparaîtra qu’en 1516 avec le ghetto de Venise. On l’appelle le «Cancel», qui signifie bornes, limites, barrières.
Les familles juives sont expropriées et doivent payer un loyer à leurs nouveaux propriétaires.
Les Observateurs.ch via Un Swissroll
Les lecteurs de Jean Plançon, historien autodidacte qui autopsie l’histoire des juifs de Genève depuis de longues années, le savent. Pour les autres, approcher ce thème au cours d’une visite guidée dans la Vieille Ville avec ce passionné a un charme particulier. Ce dimanche 18 mai [2014], c’est à l’initiative du GIL, communauté israélite libérale de Genève, qu’une quarantaine de curieux ont parcouru deux facettes de l’histoire genevoise, celle du ghetto et celle de l’université.
Au cours du 13e siècle, des juifs arrivent à Genève, petite ville concentrée sur sa colline. Ils sont de passage et paient un droit d’entrée plus lourd que les autres voyageurs: pour les hommes quatre deniers, pour les femmes enceintes, huit.
Le concile du Latran de 1215 a étendu les restrictions imposées aux juifs, dont l’obligation de porter une marque distinctive: chapeau à bout pointu en Allemagne, rouelle en France, un signe destiné en particulier à éviter que des chrétiens puissent sans le savoir avoir des relations charnelles avec des juifs.
Un début prometteur
C’est en 1396 qu’une présence juive est relevée à Genève. Les arrivants s’installent librement sur la colline. La communauté compte d’abord une quinzaine de familles qui se regroupent entre la place du Grand Mézel et la rue de l’Ecorcherie (les abattoirs). Parmi les hommes, des médecins, des maîtres d’enseignement, des banquiers, «des familles opulentes qui vont acheter des maisons, reconstruire des granges et financer le réaménagement des rues», raconte Plançon.
Cette réussite suscite bien sûr une certaine jalousie. Pierre de Magnier, responsable de la paroisse de Saint-Germain sise dans le quartier de «la juiverie», adresse une supplique au Comte de Savoie afin qu’il oblige les juifs à porter un signe distinctif … sous prétexte toujours d’éviter l’épouvantable perspective de relations sexuelles avec des chrétiens. Le Comte n’obtempère pas. En 1406, on compte une trentaine de familles, entre 100 et 200 personnes.
C’est en 1428, sous la pression des commerçants, que le Conseil de Genève décide par décret d’assigner à résidence les juifs durant la nuit. Deux nouvelles portes sont construites afin de fermer le quartier.
L’ancêtre de tant d’autres
C’est le premier ghetto d’Europe, ancêtre de ceux qui se multiplieront au XVIe siècle. Il ne s’appelle pas ainsi, le mot n’apparaîtra qu’en 1516 avec le ghetto de Venise. On l’appelle le «Cancel», qui signifie bornes, limites, barrières.
Les familles juives sont expropriées et doivent payer un loyer à leurs nouveaux propriétaires.
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Pétain et les églises face au "problème juif", témoignage lucide de Louis Noguères (1955)
Source: Louis Noguères, Le Véritable Procès du Maréchal Pétain, Ed. Fayard, 1955, p.p. 292-292. On constatera l'attitude cynique des représentants des églises qui se plaignaient toutes du "problème juif" dont la "solution" devait être trouvée "dans un esprit de justice et de compréhension". On connaît la solution du "problème juif" voulue par les nazis, finale. Louis Noguères était le père d'Henri Noguères.
"C'est, dans la lettre du Conseil de la Fédération protestante de France, 27 juin 1942, la phrase qui affirme:
La raison n'en saurait être cherchée ailleurs que dans le désir, sans cesse exprimé par les personnalités religieuses, - de toutes confessions - de ne pas porter atteinte à l'autorité du maréchal Pétain. Mais n'est-ce pas précisément cette autorité qu'il a voulue, et qu'il a obtenue, totale, qui entraînera, au regard de l'Histoire, la responsabilité du maréchal Pétain?
Que l'on ne s'y trompe pas: sur la noblesse exaltante, mais vaine, des adjurations épiscopales, l'emportera le mot ce ce préfet rapporté par un simple prêtre:
"C'est, dans la lettre du Conseil de la Fédération protestante de France, 27 juin 1942, la phrase qui affirme:
"l'unanime désir des protestants de France de voir rechercher, dans un esprit de justice et de compréhension, la solution du problème juif, dont aucun de nous ne méconnaît l'importance".C'est dans la lettre de Mgr Deloy, évêque de Marseille, 6 septembre 1942, cette observation:
"Nous n'ignorons pas que la question juive pose des difficiles problèmes nationaux et internationaux. Nous reconnaissons bien que notre pays a le droit de prendre toutes mesures utiles pour se défendre contre ceux qui, en ces dernières années surtout, lui ont fait tant de mal, et qu'il a le droit et le devoir de punir sévèrement tous ceux qui abusent de l'hospitalité qui leur fut si libéralement accordée."C'est dans le communiqué du cardinal Gerlier, le 6 septembre 1942, ce paragraphe:
"Nous n'oublions pas qu'il y a pour l'autorité française un problème à résoudre, et nous mesurons les difficultés auxquelles doit faire face le gouvernement."Ne peut-on souligner avec surprise que ce soit en 1942, alors que les lois raciales essentielles avaient été promulguées, par le gouvernement de Vichy, que l'on trouve, dans des déclarations à la générosité certaine, des restrictions que le dossier m'obligeait à souligner.
La raison n'en saurait être cherchée ailleurs que dans le désir, sans cesse exprimé par les personnalités religieuses, - de toutes confessions - de ne pas porter atteinte à l'autorité du maréchal Pétain. Mais n'est-ce pas précisément cette autorité qu'il a voulue, et qu'il a obtenue, totale, qui entraînera, au regard de l'Histoire, la responsabilité du maréchal Pétain?
Que l'on ne s'y trompe pas: sur la noblesse exaltante, mais vaine, des adjurations épiscopales, l'emportera le mot ce ce préfet rapporté par un simple prêtre:
"Il faut obéir au Maréchal.""
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jeudi 23 octobre 2014
Ian Buruma: "La conduite et la rhétorique des dirigeants israéliens ressemblent à celles des antisémites européens d’antan"
Il n'y a pas un jour où l'on ne lit pas dans la presse belge, francophone et néerlandophone, des articles dénigrant Israël et ses habitants juifs. La Libre Belgique a publié sur deux pages pleines il y a quelques jours (c'est courant) une de ces photos très scénarisés où un enfant palestinien jette une pierre contre des implantations. Elle a également publié un article d'Ian Buruma prétendant analyser l'antisémitisme et l'antisionisme mais qui termine par une charge furieuse contre Israël. Il faut reconnaître que nombreux de ces articles sont écrits par des Juifs très médiatisés, ce qui de nos jours est considéré comme du génie - c'est le cas de Buruma. Ce qui frappe évidemment c'est l'obsession et la répétitivité des accusations. (Signalé par PDS que nous remercions.)
Israël, antisionisme et antisémitisme (extraits):
"Or aujourd’hui c’est à droite – et même à l’extrême droite – que l’on trouve certains des plus fervents admirateurs d’Israël. Nombre d’entre eux appartiennent à des partis politiques profondément enracinés dans l’antisémitisme [...]
Cela peut s’expliquer par leur hostilité à l’égard de l’islam. Les politiciens populistes de droite considèrent l’islam comme la principale menace qui pèse sur l’Occident. Aussi applaudissent-ils le gouvernement israélien qui réprime les Arabes. Ainsi que Wilders le formule, les Israéliens “mènent le même combat que nous. Si Jérusalem tombe, Amsterdam et New York suivront”. Mais la principale raison de cette nouvelle solidarité entre politiciens populistes de droite en Occident et Israël tient peut-être à leur commune aversion à l’égard de l’islam. [...]
Mais la conduite et la rhétorique des dirigeants israéliens d’aujourd’hui ressemblent plutôt à celles des antisémites européens d’antan. Les juifs israéliens sont fermement établis sur leur territoire national, mais l’idéologie dominante n’a plus rien de socialiste; c’est une forme de nationalisme ethnique très militarisé. Il n’est donc pas étonnant que les admirateurs d’Israël se recrutent maintenant essentiellement dans les milieux de tendance autoritaire. Ils traduisent davantage la tendance majoritaire de l’opinion publique que les gauchistes antisionistes. [...] Il est paradoxal de voir Israël – un Etat nation construit par un peuple méprisé pour son cosmopolitisme – devenir un symbole majeur de cette tendance inquiétante."
Voir également: Professeur belge: la Shoah est "pompe à finance et religion planétaire"
Capture d'image. |
"Or aujourd’hui c’est à droite – et même à l’extrême droite – que l’on trouve certains des plus fervents admirateurs d’Israël. Nombre d’entre eux appartiennent à des partis politiques profondément enracinés dans l’antisémitisme [...]
Cela peut s’expliquer par leur hostilité à l’égard de l’islam. Les politiciens populistes de droite considèrent l’islam comme la principale menace qui pèse sur l’Occident. Aussi applaudissent-ils le gouvernement israélien qui réprime les Arabes. Ainsi que Wilders le formule, les Israéliens “mènent le même combat que nous. Si Jérusalem tombe, Amsterdam et New York suivront”. Mais la principale raison de cette nouvelle solidarité entre politiciens populistes de droite en Occident et Israël tient peut-être à leur commune aversion à l’égard de l’islam. [...]
Mais la conduite et la rhétorique des dirigeants israéliens d’aujourd’hui ressemblent plutôt à celles des antisémites européens d’antan. Les juifs israéliens sont fermement établis sur leur territoire national, mais l’idéologie dominante n’a plus rien de socialiste; c’est une forme de nationalisme ethnique très militarisé. Il n’est donc pas étonnant que les admirateurs d’Israël se recrutent maintenant essentiellement dans les milieux de tendance autoritaire. Ils traduisent davantage la tendance majoritaire de l’opinion publique que les gauchistes antisionistes. [...] Il est paradoxal de voir Israël – un Etat nation construit par un peuple méprisé pour son cosmopolitisme – devenir un symbole majeur de cette tendance inquiétante."
Voir également: Professeur belge: la Shoah est "pompe à finance et religion planétaire"
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mardi 21 octobre 2014
Professeur belge: la Shoah est "pompe à finance et religion planétaire"
Qu'on ne me dise pas que cette religion [la Shoah] n'est pas "utile"
Si vous voulez être au courant des saloperies, des bassesses et des crimes dont les Juifs sont capables de commettre eux-mêmes et de faire commettre aux autres, il vous suffit de consulter la page Facebook de Jean Bricmont, professeur à l'Université catholique de Louvain et membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Le fait est que personne à l'UCL ou à l'Académie royale n'émet la moindre objection sur ce type de propos. Les dirigeants juifs ne disent rien non plus... Faut-il s'étonner que pour des étudiants de l'Université de Liège la Shoah devient l'objet de grosses rigolades et de folklore? On critique les étudiants mais pas les professeurs!
Il est clair que François Fillon en prononçant ce discours, qui n'a pas échappé à la vigilance et à la perspicacité du professeur Bricmont, ne peut avoir que les motifs les plus bas et les plus opportunistes... Aucun politicien belge ne prononcerait un tel discours. Quel soulagement...
Jean Bricmont @ Facebook:
"Qu'on ne me dise pas que cette religion n'est pas "utile":
François Fillon déclare en substance: «J’ai toujours été passionné par le destin d’Israël (..) Je me souviens de la guerre des Six-Jours. J’avais 13 ans. L’oreille collée à la radio, je suivais les événements où l’on parlait d’un chef militaire à l’oeil bandé – Moshé Dayan – et je sentais que l’Histoire était là-bas brûlante. (…) Pendant la guerre du Kippour, j’ai tremblé pour Israël. Le souvenir de la Shoah fait partie de votre âme, mais elle fait aussi partie de notre conscience européenne, et même universelle. Ce qui vous touche nous touche, ce qui vous tourmente nous tourmente, car il existe entre Israël et la France, entre Israël et l’Europe, un lien moral et historique.»"
Commentaire d'un internaute: "Les salafistes se masturbent le cerveau avec le même genre de rhétorique."
Si vous voulez être au courant des saloperies, des bassesses et des crimes dont les Juifs sont capables de commettre eux-mêmes et de faire commettre aux autres, il vous suffit de consulter la page Facebook de Jean Bricmont, professeur à l'Université catholique de Louvain et membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Le fait est que personne à l'UCL ou à l'Académie royale n'émet la moindre objection sur ce type de propos. Les dirigeants juifs ne disent rien non plus... Faut-il s'étonner que pour des étudiants de l'Université de Liège la Shoah devient l'objet de grosses rigolades et de folklore? On critique les étudiants mais pas les professeurs!
Il est clair que François Fillon en prononçant ce discours, qui n'a pas échappé à la vigilance et à la perspicacité du professeur Bricmont, ne peut avoir que les motifs les plus bas et les plus opportunistes... Aucun politicien belge ne prononcerait un tel discours. Quel soulagement...
Jean Bricmont @ Facebook:
"Qu'on ne me dise pas que cette religion n'est pas "utile":
François Fillon déclare en substance: «J’ai toujours été passionné par le destin d’Israël (..) Je me souviens de la guerre des Six-Jours. J’avais 13 ans. L’oreille collée à la radio, je suivais les événements où l’on parlait d’un chef militaire à l’oeil bandé – Moshé Dayan – et je sentais que l’Histoire était là-bas brûlante. (…) Pendant la guerre du Kippour, j’ai tremblé pour Israël. Le souvenir de la Shoah fait partie de votre âme, mais elle fait aussi partie de notre conscience européenne, et même universelle. Ce qui vous touche nous touche, ce qui vous tourmente nous tourmente, car il existe entre Israël et la France, entre Israël et l’Europe, un lien moral et historique.»"
Capture d'écran |
Commentaire d'un internaute: "Les salafistes se masturbent le cerveau avec le même genre de rhétorique."
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"Juif" est l'insulte N° 1 dans les cours de récréation en Norvège
Quand on ne se moque pas des Juifs on les insulte...
Le quotidien Aftenposten rapporte que l'insulte la plus courante dans les écoles norvégiennes est "Juif". Les autres étant "pédé" et "pute".
La direction des établissements scolaires et les enseignants font preuve d'indifférence et les enfants ont peur d'afficher leur affiliation religieuse. Il y a environ 1300 juifs en Norvège, dont 160 enfants.
Pour plus de détails voir: “Jew” is the most common swear word in Norwegian schoolyards @ Norway, Israel and the Jews
Le quotidien Aftenposten rapporte que l'insulte la plus courante dans les écoles norvégiennes est "Juif". Les autres étant "pédé" et "pute".
La direction des établissements scolaires et les enseignants font preuve d'indifférence et les enfants ont peur d'afficher leur affiliation religieuse. Il y a environ 1300 juifs en Norvège, dont 160 enfants.
Pour plus de détails voir: “Jew” is the most common swear word in Norwegian schoolyards @ Norway, Israel and the Jews
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samedi 18 octobre 2014
Belgique: le témoin principal d’une importante affaire de blanchiment d’argent imputée au Hamas et au Jihad islamique vit à Liège
Un témoin-clé d'un méga-procès aux Etats-Unis retrouvé à Liège
Des avocats new-yorkais ont retrouvé en Belgique, à Liège, le témoin principal d’une importante affaire de blanchiment d’argent imputée au Hamas et au Jihad islamique, une affaire très médiatisée qui a suscité pas mal de remous diplomatiques entre les Etats-Unis, la Chine et Israël, a appris "La Libre Belgique".
Le 14 octobre, après avoir été déboutés par une procédure en référé à Liège, ces avocats ont demandé à la justice américaine d’entamer une procédure d’entente judiciaire avec la Belgique pour pouvoir entendre ce témoin dans notre pays, a également appris "La Libre".
Said Al-Shurafa vit à Liège, à deux pas des brasseries Jupiler, avec son épouse et leurs quatre enfants. Il a obtenu l’asile (dit de "protection subsidiaire") en Belgique où il vit depuis 2011. Il affirme sous un compte Facebook ouvert sous le nom d’emprunt " Zayed Zayed " qu’il étudie à l’Université de Liège. Le compte a été précipitamment fermé à la suite de la découverte de son domicile liégeois par les avocats new-yorkais.
La famille Al-Shurafa mène une vie tranquille en Belgique, mais le compte Facebook souligne les liens très forts et émotionnels avec la bande de Gaza. Il comportait notamment une vidéo à la gloire de la branche militaire du Hamas et de nombreuses photos d’enfants palestiniens tués dans des bombardements israéliens.
[...]
La Belgique se voit donc subitement propulsée au centre d’une affaire qui a fait grand bruit aux Etats-Unis et en Israël. Elle démarre avec un attentat revendiqué par le Jihad islamique le 17 avril 2006 devant un restaurant fast-food de Tel Aviv. Il avait fait dix morts, dont le kamikaze, et 49 blessés. L’un des blessés décéda un mois plus tard. Il s’appelait Daniel Wultz. Il avait 16 ans et était de nationalité américaine. Son père, Yekutiel Wultz, était avec lui. Il fut sérieusement blessé mais échappa à la mort.
La famille, sous l’impulsion d’Israël, entama une procédure judiciaire qui avait pour but de remonter jusqu’aux sources du financement de Jihad islamique et du Hamas, le nouveau maître à bord de la bande de Gaza. Une première dans l’histoire de la justice américaine : elle obtint en 2012 la condamnation de la Syrie et de l’Iran pour avoir soutenu "des militants palestiniens" dans l’attaque suicide. La US District Court of Washington évalua le dommage à 323 millions de dollars, dont jamais un centime ne fut payé.
Suite
Université de Liège: la Shoah devient l'objet de grosses rigolades et de folklore
Juifs prêts à être gazés... |
"Sois déguisé en L... C... ou en juif connu pour amadouer les gardes frontières. Soirée à aller simple" |
Voilà comment le thème de la soirée est expliqué: “M... s’en est allée torturer quelques Palestiniens et elle nous laisse le cœur brisé. Mais, comme L... C..., on aime passer d’une cause à l’autre et s’y atteler avec acharnement, c’est pourquoi le CB Philo t’invite à sa nouvelle bleusaille : Le mardi, on rentre à Gaza en famille!
Bleu, te voilà dans la peau d’un petit Palestinien. Le but de ta soirée étant d’éviter le grand méchant Juif et de retrouver tes pénates heureux et entier (si possible).”
Le folklore estudiantin a pour tradition de dénoncer par la dérision et l’humour. Ici nous sommes dans toute autre chose: une vision manichéenne et antisémite du conflit israélo-palestinien. C’est le “petit palestinien” qui est confronté au “grand méchant Juif”.
Les bleus sont appelés à s’identifier à des victimes de Juifs. Par contre pour accéder à la soirée, ils sont invités à se déguiser soit en L... C... (militante PTB pro-palestinienne) soit en “juif connu” pour “amadouer les gardes frontières”. C’est à la fois un appel aux clichés caricaturaux visant les Juifs et à la stigmatisation des personnalités juives.
L’image sur l’affiche est sans ambiguité, la Juive est représentée symboliquement avec une kippa et des yeux rouges sataniques. Elle prévient les “petits Palestiniens” qu’elle les empêchera de passer. Les organisateurs renforcent le trait: Evitez le grand méchant Juif si vous voulez rentrer chez vous heureux et entier.
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Suisse: le socialiste Matthieu Béguelin ose l'humour façon Le Pen
Rappel: si Marine Le Pen a critiqué son père pour son "trait d'humour" sur Patrick Bruel. Ce n'est pas le cas du très respectable Parti socialiste suisse... Et puis en Europe on a toujours aimé rire sur le dos des Juifs!
Source: Le Matin. L-ex-député neuchâtelois Matthieu Béguelin a fait une blague très forte teneur polémique. Et il assume!
«La pièce de BHL fait un four...Valls appelle à la lutte contre l‘antisémitisme», écrit le socialiste neuchâtelois sur Facebook. A ceux pour qui le jeu de mots paraîtrait obscur, on rappelle que Bernard-Henri Lévy est juif, et que le «four» peut aussi bien évoquer l'insuccès du spectacle que des crématoires de sinistre mémoire... [...]
Un commentaire lamentable pour la CICAD
«Prétextant que l'expression fait partie du jargon théâtral, il ne manque pas d'accoler à son commentaire "Valls appelle à la lutte contre l'antisémitisme". Il n'y a malheureusement aucune ambiguïté dans son message. Une chance qu'il ait démissionné de ses mandats politiques. Après les propos de l'ex leader français du Front national, Jean-Marie Le Pen déclarant: «On fera une fournée la prochaine fois», en parlant de Patrick Bruel, notre ex-député neuchâtelois adepte de la "dissidence Dieudonniste" n'a pas démérité. Au regard de la réaction de la présidente du PS neuchâtelois, je ne peux qu'exprimer notre inquiétude. Loin de condamner les propos intolérables de Matthieu Beguelin, Silvia Locatelli les banalise, alimentant ainsi amalgames et stéréotypes. Cette affaire prend désormais une tournure politique plus importante pour laquelle il appartient désormais au Président du parti socialiste suisse de se prononcer et nous dire ce que lui inspire de tels dérapages. » explique Johanne Gurfinkiel, Secrétaire général de la CICAD
Une indignation qui affecte assez peu Matthieu Béguelin: «De toute façon, je n'avais pas prévu de rire avec la CICAD.»
Source: Le Matin, 17 octobre 2014
Source: Le Matin. L-ex-député neuchâtelois Matthieu Béguelin a fait une blague très forte teneur polémique. Et il assume!
«La pièce de BHL fait un four...Valls appelle à la lutte contre l‘antisémitisme», écrit le socialiste neuchâtelois sur Facebook. A ceux pour qui le jeu de mots paraîtrait obscur, on rappelle que Bernard-Henri Lévy est juif, et que le «four» peut aussi bien évoquer l'insuccès du spectacle que des crématoires de sinistre mémoire... [...]
Un commentaire lamentable pour la CICAD
«Prétextant que l'expression fait partie du jargon théâtral, il ne manque pas d'accoler à son commentaire "Valls appelle à la lutte contre l'antisémitisme". Il n'y a malheureusement aucune ambiguïté dans son message. Une chance qu'il ait démissionné de ses mandats politiques. Après les propos de l'ex leader français du Front national, Jean-Marie Le Pen déclarant: «On fera une fournée la prochaine fois», en parlant de Patrick Bruel, notre ex-député neuchâtelois adepte de la "dissidence Dieudonniste" n'a pas démérité. Au regard de la réaction de la présidente du PS neuchâtelois, je ne peux qu'exprimer notre inquiétude. Loin de condamner les propos intolérables de Matthieu Beguelin, Silvia Locatelli les banalise, alimentant ainsi amalgames et stéréotypes. Cette affaire prend désormais une tournure politique plus importante pour laquelle il appartient désormais au Président du parti socialiste suisse de se prononcer et nous dire ce que lui inspire de tels dérapages. » explique Johanne Gurfinkiel, Secrétaire général de la CICAD
Une indignation qui affecte assez peu Matthieu Béguelin: «De toute façon, je n'avais pas prévu de rire avec la CICAD.»
Source: Le Matin, 17 octobre 2014
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jeudi 16 octobre 2014
Un richissime promoteur de la haine anti israélienne et antijuive à la Foire musulmane de Bruxelles (Jacques Tarnero)
"Les pouvoirs publics belges sauront apprécier, cinq mois après la tuerie du musée juif de Bruxelles, l’opportunité de la présence de l’auteur de telles paroles à la foire musulmane de Bruxelles. Si ce monsieur était autorisé à entrer en Belgique, capitale de l’Europe, c’est toute la fiabilité des prétentions anti jihadistes et antiterroristes des européens qui serait compromise." (Jacques Tarnero)
Voir également: Lettre ouverte de Claude Demelenne au Premier ministre belge concernant la participation d'un prédicateur musulman koweitien antisémite à la Foire musulmane de Bruxelles; Al-Suwaïdan, un conférencier qui veut «éradiquer Israël» invité à la Foire musulmane de Bruxelles (+vidéo) et Belgium: pro-Hamas anti-Israel Koweiti preacher to speak at Muslim Fair in Brussels.
Jacques Tarnero @ Europe-Israel
C’est un grand promoteur de la haine anti israélienne et antijuive que la Foire musulmane de Bruxelles s’apprête à accueillir du 7 au 10 novembre prochain. Il suffit pour le vérifier de regarder et d’écouter les enregistrements vidéos des prêches de Tarek al Suwaïdan. En bonne place sur l’affiche présentant les orateurs, aux côtés de Tariq Ramadan, prédicateur suisse de renom, de Ahmed Jaballah de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), de Raphaël Liogier (professeur à l’Université d’Aix en Provence) ainsi que d’autres intervenants enseignants en sciences islamiques.
Avec Tariq Ramadan, Al Suwaïdan ne professe pas uniquement la science religieuse tirée du Coran. Ce leader des Frères Musulmans koweïtiens est aussi un auteur, conférencier, prêcheur politico religieux. Très lié à la direction du Hamas palestinien, ce Koweïtien prône l’éradication totale d’Israël, qu’il accable de tous les péchés du ciel et de la terre. Pour Suwaïdan ce "pays déviant" (?) doit être anéanti et aucune trêve à son égard ne saurait être tolérée.
Agé de 61 ans, ce riche entrepreneur koweïtien, a une célébrité qui dépasse les frontières de l’Emirat. Selon le magazine Forbes (source édition Arabe: Forbes Arabia), Al-Suwaidan occupe le deuxième rang dans le revenu net annuel chez les prêcheurs dans le monde musulman avec un profit net d’environ 1 million de dollars en 2007. Al-Suwaidan a été formé en sciences islamiques classiques dans sa jeunesse, puis il a suivi ces études aux États-Unis, dans l’économie et ingénierie du pétrole et du gaz naturel. Ses prêches reprennent la matrice politico-religieuse de la Confrérie dans le monde arabe et dans les communautés musulmanes du monde entier. Ses programmes télévisés éducatifs articulent autant le management ou la planification stratégique en économie que planification destructrice de «l’entité sioniste».
Le 14 juillet 2014 son prêche public était dénué de toute ambiguïté:
Voir également: Lettre ouverte de Claude Demelenne au Premier ministre belge concernant la participation d'un prédicateur musulman koweitien antisémite à la Foire musulmane de Bruxelles; Al-Suwaïdan, un conférencier qui veut «éradiquer Israël» invité à la Foire musulmane de Bruxelles (+vidéo) et Belgium: pro-Hamas anti-Israel Koweiti preacher to speak at Muslim Fair in Brussels.
C’est un grand promoteur de la haine anti israélienne et antijuive que la Foire musulmane de Bruxelles s’apprête à accueillir du 7 au 10 novembre prochain. Il suffit pour le vérifier de regarder et d’écouter les enregistrements vidéos des prêches de Tarek al Suwaïdan. En bonne place sur l’affiche présentant les orateurs, aux côtés de Tariq Ramadan, prédicateur suisse de renom, de Ahmed Jaballah de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), de Raphaël Liogier (professeur à l’Université d’Aix en Provence) ainsi que d’autres intervenants enseignants en sciences islamiques.
Avec Tariq Ramadan, Al Suwaïdan ne professe pas uniquement la science religieuse tirée du Coran. Ce leader des Frères Musulmans koweïtiens est aussi un auteur, conférencier, prêcheur politico religieux. Très lié à la direction du Hamas palestinien, ce Koweïtien prône l’éradication totale d’Israël, qu’il accable de tous les péchés du ciel et de la terre. Pour Suwaïdan ce "pays déviant" (?) doit être anéanti et aucune trêve à son égard ne saurait être tolérée.
Agé de 61 ans, ce riche entrepreneur koweïtien, a une célébrité qui dépasse les frontières de l’Emirat. Selon le magazine Forbes (source édition Arabe: Forbes Arabia), Al-Suwaidan occupe le deuxième rang dans le revenu net annuel chez les prêcheurs dans le monde musulman avec un profit net d’environ 1 million de dollars en 2007. Al-Suwaidan a été formé en sciences islamiques classiques dans sa jeunesse, puis il a suivi ces études aux États-Unis, dans l’économie et ingénierie du pétrole et du gaz naturel. Ses prêches reprennent la matrice politico-religieuse de la Confrérie dans le monde arabe et dans les communautés musulmanes du monde entier. Ses programmes télévisés éducatifs articulent autant le management ou la planification stratégique en économie que planification destructrice de «l’entité sioniste».
Le 14 juillet 2014 son prêche public était dénué de toute ambiguïté:
"Ce conflit avec les fils de Sion menace notre existence, géographiquement et historiquement. Cet Etat déviant est destiné à être éradiqué dans sa totalité, pas seulement pour les palestiniens et la résistance à Gaza, nous devons ressentir que cette bataille est notre bataille et si nous ne le ressentons pas c’est que nous ne comprenons pas la progression de l’histoire et de la géographie et le conflit idéologique politique et religieux entre nous et Israël. Tout le monde doit participer à cette bataille où qu’il se trouve (… ) Il y a quelques jours je parlais à mon frère Khaled Mechaal. Il a dit « nous n’accepterons pas de cesser-le-feu » (applaudissements du public) Je trouve ça étrange que certains demandent un cesser–-e-feu. Les tirs continuent, ils ont complètement paralysé Israël (…)
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Lettre ouverte de Claude Demelenne au Premier ministre belge concernant la participation d'un prédicateur musulman koweitien antisémite à la Foire musulmane de Bruxelles.
"Tareq Al-Suwaïdan est fort proche des dirigeants du Hamas, figurant sur la liste des organisations considérées comme terroristes par l'Union européenne. Tareq Al-Suwaïdan est un islamiste antisémite, prônant la destruction d'Israël, qu'il qualifie de «pays déviant qui doit être éradiqué totalement ». Lors du récent conflit à Gaza, Al-Suwaïdan déclarait : «Pas de cessez-le-feu, nous devons anéantir Israël». Une obsession chez ce très prosélyte prédicateur qui ne manque jamais une occasion d'insister sur le fait que « tous les musulmans de la terre doivent se sentir concernés » par le djihad contre les Juifs."
Déjà dénoncé par le quotidien La Capitale. En anglais: Belgium: pro-Hamas anti-Israel Koweiti preacher to speak at Muslim Fair in Brussels
Lettre ouverte de Claude Demelenne au Premier ministre Charles Michel concernant la participation d'un prédicateur musulman koweitien antisémite à la Foire musulmane de Bruxelles.
Monsieur le Premier ministre,
Dans le Soir et le Standaard de ce 14 octobre 2014, vous rappelez que votre nouveau gouvernement veut donner la priorité à la lutte contre le radicalisme. Vous affirmez: «Le danger potentiel lié au terrorisme et à la radicalisation est partout... On doit, dans ce gouvernement être très mobilisés par rapport à ça».
Tout démocrate, de droite comme de gauche, ne peut qu'approuver votre propos. Vous devez, rapidement, passer de la parole aux actes.
Un premier test se présente à vous. Le 7 novembre prochain, la Foire musulmane de Bruxelles a prévu d'accueillir, en conférencier-vedette, le prédicateur Tareq Al-Suwaïdan. Les discours de haine que tient habituellement ce richissime entrepreneur et «penseur» kowétien, leader des Frères Musulmans de son pays, posent problème. L'accueillir chez nous, en Belgique, risque de pousser à la radicalisation de nombreux jeunes, notamment.
La Foire musulmane est un événement à la fois commercial et religieux. Elle est organisée par la mouvance des Frères Musulmans, partisans d'un islam rigoriste. Comme lors des deux premières éditions, en 2012 et 2013, de 15.000 à 20.000 personnes sont attendues, du 7 au 10 novembre, sur le site bruxellois de Tour et Taxis. Plus de 150 stands proposeront divers produits: nourriture halal, finance islamique, habillement «religieusement correct», littérature et ouvrages sur l'islam...
Déjà dénoncé par le quotidien La Capitale. En anglais: Belgium: pro-Hamas anti-Israel Koweiti preacher to speak at Muslim Fair in Brussels
Lettre ouverte de Claude Demelenne au Premier ministre Charles Michel concernant la participation d'un prédicateur musulman koweitien antisémite à la Foire musulmane de Bruxelles.
Monsieur le Premier ministre,
Dans le Soir et le Standaard de ce 14 octobre 2014, vous rappelez que votre nouveau gouvernement veut donner la priorité à la lutte contre le radicalisme. Vous affirmez: «Le danger potentiel lié au terrorisme et à la radicalisation est partout... On doit, dans ce gouvernement être très mobilisés par rapport à ça».
Tout démocrate, de droite comme de gauche, ne peut qu'approuver votre propos. Vous devez, rapidement, passer de la parole aux actes.
Un premier test se présente à vous. Le 7 novembre prochain, la Foire musulmane de Bruxelles a prévu d'accueillir, en conférencier-vedette, le prédicateur Tareq Al-Suwaïdan. Les discours de haine que tient habituellement ce richissime entrepreneur et «penseur» kowétien, leader des Frères Musulmans de son pays, posent problème. L'accueillir chez nous, en Belgique, risque de pousser à la radicalisation de nombreux jeunes, notamment.
La Foire musulmane est un événement à la fois commercial et religieux. Elle est organisée par la mouvance des Frères Musulmans, partisans d'un islam rigoriste. Comme lors des deux premières éditions, en 2012 et 2013, de 15.000 à 20.000 personnes sont attendues, du 7 au 10 novembre, sur le site bruxellois de Tour et Taxis. Plus de 150 stands proposeront divers produits: nourriture halal, finance islamique, habillement «religieusement correct», littérature et ouvrages sur l'islam...
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Alyah: les Juifs français plus 'paniqués' que les Juifs britanniques
Jewish Chronicle: 'Scared' Brits in property rush to Israel
Les experts immobiliers constatent que les Juifs de la diaspora se bousculent pour acheter des "maisons-refuges" en Israël.
"Il nous disent: on ne sait jamais", a déclaré l'agent immobilier Rebecca Wolman, qui travaille avec le marché britannique. L'agence a enregistré une très forte progression de la demande depuis l'été. Mme Wolman, de l'agence Home to Home basée à Tel Aviv, explique que les gens veulent une deuxième résidence afin de renforcer leurs liens avec Israël et l'identité juive de leurs enfants.
Auparavant, le mot "antisémitisme" ne faisait pas partie de leur vocabulaire, mais à présent les clients confient qu'ils ne se sentent plus en sécurité en Angleterre.
Elle a souligné que les Britanniques n'expriment pas la "panique" qu'éprouvent les Juifs français. Ils sont désireux d'acquérir une propriété de vacances qui pourrait devenir, le cas échéant, leur résidence principale.
L'agence a des clients religieux et non-religieux. Parmi les premiers, il y en a qui sont indubitablement très laïcs et qui auparavant n'avaient pas beaucoup de liens avec Israël.
Anat Riesenberg, qui dirige la branche de Netanya de l'immobilière Anglo-Saxon, a également enregistré une plus forte demande de la part des Juifs de la diaspora, y compris Britanniques. Les demandes seraient d'un tiers plus élevées qu'à la même période l'année dernière. Il y aurait deux motivations: le patriotisme et la montée de l'antisémitisme. Le même phénomène avait été constaté après la guerre de Gaza en 2012.
Voir: Alya réussie en Israël
Paris 2014 |
"Il nous disent: on ne sait jamais", a déclaré l'agent immobilier Rebecca Wolman, qui travaille avec le marché britannique. L'agence a enregistré une très forte progression de la demande depuis l'été. Mme Wolman, de l'agence Home to Home basée à Tel Aviv, explique que les gens veulent une deuxième résidence afin de renforcer leurs liens avec Israël et l'identité juive de leurs enfants.
Auparavant, le mot "antisémitisme" ne faisait pas partie de leur vocabulaire, mais à présent les clients confient qu'ils ne se sentent plus en sécurité en Angleterre.
Elle a souligné que les Britanniques n'expriment pas la "panique" qu'éprouvent les Juifs français. Ils sont désireux d'acquérir une propriété de vacances qui pourrait devenir, le cas échéant, leur résidence principale.
L'agence a des clients religieux et non-religieux. Parmi les premiers, il y en a qui sont indubitablement très laïcs et qui auparavant n'avaient pas beaucoup de liens avec Israël.
Anat Riesenberg, qui dirige la branche de Netanya de l'immobilière Anglo-Saxon, a également enregistré une plus forte demande de la part des Juifs de la diaspora, y compris Britanniques. Les demandes seraient d'un tiers plus élevées qu'à la même période l'année dernière. Il y aurait deux motivations: le patriotisme et la montée de l'antisémitisme. Le même phénomène avait été constaté après la guerre de Gaza en 2012.
Voir: Alya réussie en Israël
mercredi 15 octobre 2014
Le Centre Wiesenthal regrette l'inaction des ONG de droits humains européens face à l'antisémitisme à la foire du livre de Frankfurt
Le Centre Simon Wiesenthal note que pour la 12e année le Centre est la seule ONG à vérifier si des oeuvres antisémites sont présentées à la Foire Internationale du Livre à Frankfurt et à porter ce fait à la connaissance du publi. On se demande effectivement ce que font les nombreuses organisations, notamment juives, en Europe qui prétendent lutter contre la haine, le racisme et l'antisémitisme. On notera le silence des ces associations à propos de la présence d'Al-Suwaïdan, frère musulman, prédicateur anti-occidental et anti-Israélien au programme de la foire musulmane de Bruxelles ainsi que celle de Yacob Mahi dont le père spirituel est Roger Garaudy.
Le Centre rapporte également les propos du directeur de la Foire qui sont en porte à faux avec la réalité de ce qui se trouve dans certains stands: "At the opening press conference, Fair Director, Juergen Boos, acknowledged the growth of “hate, xenophobia and alienation,” calling for “an inspirational Fair based on respect for cultural mobility.” However, his response to an Iranian journalist seemed discordant: “We are present in Tehran [Book Fair] and really wish to showcase Iranian publishing here in Frankfurt.” “Discordant”, in that for the last five years the Wiesenthal Centre Director for International Relations, Dr. Shimon Samuels, has reported to the Director on Iranian children’s literature displayed on governmental stands extolling war, terrorism, suicide and martyrdom, again repeated this year."
Ces deux points ne sont pas abordés dans l'article en français sur le site de Times of Israel:
Des livres antisémites à la Foire du livre de Francfort - Les Qataris, les Palestiniens, les Egyptiens et les Iraniens sont les contrevenants de ce large rassemblement des éditeurs
Les pires contrevenants étaient le Qatar, un éditeur palestinien, l’Egypte et l’Iran, indique le rapport. Il y avait par exemple des livres pour enfants à la gloire du djihad, un texte en l’honneur du tueur d’enfants, Sami Kuntar, et une adaptation des Protocoles des Sages de Sion.
Cependant, il convient de noter que la Turquie, «pour la troisième année consécutive, n’a présenté aucun livre incitant à la haine», a déclaré Dr Shimon Samuels, directeur des relations internationales de la branche parisienne de l’organisation, dans un communiqué.
Ce rapport accuse les éditeurs cités de «violer les dispositions européennes et allemandes contre l’incitation à la haine», et de ce fait, de contrevenir à leurs obligations contractuelles prises envers la Foire du livre. Les rédacteurs du rapport demandent aux organisateurs de la Foire de «confisquer ces livres et de mettre sur liste noire les exposants [contrevenant à ces règles] pour qu’ils ne participent pas à l’édition 2015».
Le Centre rapporte également les propos du directeur de la Foire qui sont en porte à faux avec la réalité de ce qui se trouve dans certains stands: "At the opening press conference, Fair Director, Juergen Boos, acknowledged the growth of “hate, xenophobia and alienation,” calling for “an inspirational Fair based on respect for cultural mobility.” However, his response to an Iranian journalist seemed discordant: “We are present in Tehran [Book Fair] and really wish to showcase Iranian publishing here in Frankfurt.” “Discordant”, in that for the last five years the Wiesenthal Centre Director for International Relations, Dr. Shimon Samuels, has reported to the Director on Iranian children’s literature displayed on governmental stands extolling war, terrorism, suicide and martyrdom, again repeated this year."
Ces deux points ne sont pas abordés dans l'article en français sur le site de Times of Israel:
Des livres antisémites à la Foire du livre de Francfort - Les Qataris, les Palestiniens, les Egyptiens et les Iraniens sont les contrevenants de ce large rassemblement des éditeurs
Les pires contrevenants étaient le Qatar, un éditeur palestinien, l’Egypte et l’Iran, indique le rapport. Il y avait par exemple des livres pour enfants à la gloire du djihad, un texte en l’honneur du tueur d’enfants, Sami Kuntar, et une adaptation des Protocoles des Sages de Sion.
Cependant, il convient de noter que la Turquie, «pour la troisième année consécutive, n’a présenté aucun livre incitant à la haine», a déclaré Dr Shimon Samuels, directeur des relations internationales de la branche parisienne de l’organisation, dans un communiqué.
Ce rapport accuse les éditeurs cités de «violer les dispositions européennes et allemandes contre l’incitation à la haine», et de ce fait, de contrevenir à leurs obligations contractuelles prises envers la Foire du livre. Les rédacteurs du rapport demandent aux organisateurs de la Foire de «confisquer ces livres et de mettre sur liste noire les exposants [contrevenant à ces règles] pour qu’ils ne participent pas à l’édition 2015».
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mardi 14 octobre 2014
Indignations très sélectives en Belgique francophone...
Stéphane Hessel ami du Hamas |
Aujourd'hui nous pouvons constater ceci: la souplesse de la politique d'occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d'ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d'écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j'affirme ceci: l'occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l'occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d'éléments d'exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d'art. Tout cela était terrible. Mais il s'agissait d'une politique d'occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistants le travail si difficile.
Au contraire, le plus célèbre indigné au monde a son square à l'Université Libre de Bruxelles, inauguré par l'ancien premier ministre Elio Di Rupo qui s'est par ailleurs déplacé à Paris pour assister à ses funérailles nationales. Il fut fait "citoyen d'honneur" de la ville de Bruxelles qui continue à expliquer qu'il participa à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ce que l'"audacieux" Hessel avait lui-même démenti.
Atlantico: A peine formé et déjà une polémique pour le nouveau gouvernement belge. Déjà, la semaine dernière, la nomination de Jan Jambon au poste de ministre de l'Intérieur avait soulevé quelques critiques du fait de son appartenance au N-VA, principal parti indépendantiste en Flandre. Et pour sa première sortie dans la presse, le "premier flic de Belgique" a provoqué un véritable tollé.
"Les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leurs raisons, moi je ne vivais pas à cette époque", a affirmé Jan Jambon, dans une interview à La Libre Belgique.
Il estime toutefois que "la collaboration a été une erreur", jugeant bon de préciser que "c'est plus facile à dire après". Lundi après-midi, le ministre de l'Intérieur a dénoncé "une exploitation malhonnête" de ses propos. Jan Jambon était déjà dans le collimateur de l'opposition après les révélations sur sa participation en 2001 à une réunion de nostalgiques du IIIe Reich. [...]
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lundi 13 octobre 2014
Attali, conseiller de Mitterrand "portant la francisque ou partageant le pain et le vin avec René Bousquet"
Visiblement le fait que Mitterrand faisait fleurir la tombe de Pétain [1], qu'il avait porté la francisque et partagé le pain et le vin avec René Bousquet n'a jamais offusqué Jacques Attali qui était son conseiller. Ni le fait qu'en 1995, Mitterrand "déclare à Jean d'Ormesson à propos de l'affaire Bousquet : «Vous constatez là l'influence puissante et nocive du lobby juif en France»... Jacques Attali est toujours un très grand donneur de leçons sûr de son bon droit!
Gilles-William Goldnadel @ Le Figaro. Extraits:
"Jacques Attali a voulu donner une leçon de judéité à un Éric Zemmour qui ne lui en demandait pas. Celui-ci s'est même hasardé à taxer l'auteur du Suicide français de «juif antisémite» au micro de Ruth Elkrief sur BFM.
Je recommanderais pourtant au premier un peu d'humilité. J'ai beau ne pas partager les raccourcis historiques du second sur Pétain, celui-ci, que je sache, n'a pas été le conseiller d'un prince portant la francisque ou partageant le pain et le vin avec René Bousquet. Pas davantage, Éric Zemmour n'a cet été proféré l'ineptie que les Arabes de Palestine étaient les nouveaux juifs.
Je partage avec Zemmour cette amertume d'avoir vu la Shoah et Vichy devenir l'horizon indépassable de toute vision politique. J'aurai passé une grande partie de ma vie intellectuelle à empêcher l'horresco referens absolue de servir de prisme obligatoire à toute analyse rationnelle, à commencer par les questions identitaires ou sociétales."
Par surcroît, avec des débats pareils on ne fera qu'accélérer le départ des Juifs de France.
[1] "François Mitterrand ayant déclaré qu’il honorait simplement la mémoire de l’homme de Verdun et nullement celle du chef de l’État français [...] l'historien , André Kaspi souligna l’artificialité de cette distinction: «Le Pétain collaborateur de 1940-1944 n’a pu égarer les Français et en convaincre bon nombre de le suivre que parce qu’il bénéficiait du prestige du Pétain de 1914-1918. L’un n’aurait pas existé sans l’autre»."
Gilles-William Goldnadel @ Le Figaro. Extraits:
"Jacques Attali a voulu donner une leçon de judéité à un Éric Zemmour qui ne lui en demandait pas. Celui-ci s'est même hasardé à taxer l'auteur du Suicide français de «juif antisémite» au micro de Ruth Elkrief sur BFM.
Je recommanderais pourtant au premier un peu d'humilité. J'ai beau ne pas partager les raccourcis historiques du second sur Pétain, celui-ci, que je sache, n'a pas été le conseiller d'un prince portant la francisque ou partageant le pain et le vin avec René Bousquet. Pas davantage, Éric Zemmour n'a cet été proféré l'ineptie que les Arabes de Palestine étaient les nouveaux juifs.
Je partage avec Zemmour cette amertume d'avoir vu la Shoah et Vichy devenir l'horizon indépassable de toute vision politique. J'aurai passé une grande partie de ma vie intellectuelle à empêcher l'horresco referens absolue de servir de prisme obligatoire à toute analyse rationnelle, à commencer par les questions identitaires ou sociétales."
Par surcroît, avec des débats pareils on ne fera qu'accélérer le départ des Juifs de France.
[1] "François Mitterrand ayant déclaré qu’il honorait simplement la mémoire de l’homme de Verdun et nullement celle du chef de l’État français [...] l'historien , André Kaspi souligna l’artificialité de cette distinction: «Le Pétain collaborateur de 1940-1944 n’a pu égarer les Français et en convaincre bon nombre de le suivre que parce qu’il bénéficiait du prestige du Pétain de 1914-1918. L’un n’aurait pas existé sans l’autre»."
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dimanche 12 octobre 2014
Dieudonné ou Bedos sont "les cariatides dérisoires d'une société spectaculaire en lambeaux"
François L'Yvonnet @ Le Figaro:
"La tendance actuelle des comiques à prendre une place démesurée et à s'installer dans le rôle de la conscience morale de l'époque me paraît inquiétante. Lorsque ces personnes prétendent critiquer la manipulation, la dérision, comme s'ils pouvaient mettre au jour les rouages de la société du spectacle, l'imposture est selon moi du même ordre que la publicité qui prétend se dénoncer elle-même. Ces discours ridicules sont caractéristiques de notre ère, ère du faux, du vide, et surtout de l'abolition généralisée de toute distinction. Rien ne sépare plus le rôle de l'humoriste de celui du politique ou du philosophe, par exemple. Prétendant soutenir le poids de notre monde, les humoristes comme Dieudonné ou Bedos sont en réalité les cariatides dérisoires d'une société spectaculaire en lambeaux."
"L'espèce humoriste connaît une évolution darwinienne: hier simple comique, aujourd'hui idéologue (Dieudonné), donneur de leçon (Bedos); nul ne doute, toutefois, que ces mutants disparaîtront à leur tour…"
François L'Yvonnet est philosophe et éditeur. Il a publié entre autres un essai, «Homo Comicus ou l'intégrisme de la rigolade» (Paris, Mille et Une Nuits, 2012).
"La tendance actuelle des comiques à prendre une place démesurée et à s'installer dans le rôle de la conscience morale de l'époque me paraît inquiétante. Lorsque ces personnes prétendent critiquer la manipulation, la dérision, comme s'ils pouvaient mettre au jour les rouages de la société du spectacle, l'imposture est selon moi du même ordre que la publicité qui prétend se dénoncer elle-même. Ces discours ridicules sont caractéristiques de notre ère, ère du faux, du vide, et surtout de l'abolition généralisée de toute distinction. Rien ne sépare plus le rôle de l'humoriste de celui du politique ou du philosophe, par exemple. Prétendant soutenir le poids de notre monde, les humoristes comme Dieudonné ou Bedos sont en réalité les cariatides dérisoires d'une société spectaculaire en lambeaux."
"L'espèce humoriste connaît une évolution darwinienne: hier simple comique, aujourd'hui idéologue (Dieudonné), donneur de leçon (Bedos); nul ne doute, toutefois, que ces mutants disparaîtront à leur tour…"
François L'Yvonnet est philosophe et éditeur. Il a publié entre autres un essai, «Homo Comicus ou l'intégrisme de la rigolade» (Paris, Mille et Une Nuits, 2012).
vendredi 10 octobre 2014
Une Allemagne dénazifiée, une France rongée par le pétainisme, par Hervé Hasquin, Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Belgique
Carte blanche d'Hervé Hasquin [photo], Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Belgique, @ L'Echo
Horreur! Aux dernières élections européennes, l’extrême droite allemande a envoyé un élu au Parlement européen, porteur de relents de racisme, d’antisémitisme et de révisionnisme. Ce fut la conséquence de l’introduction de la représentation proportionnelle. Un drame? Certes, un élu de trop, mais ramenons les faits à leur juste proportion: le NPD (Parti national-démocrate d’Allemagne) n’a recueilli, en mai 2014, que 1,03% des suffrages! À ces mêmes élections, le Front national en France a obtenu 24,95% des voix! Qu’est-ce qui inquiète aujourd’hui? L’ancienne Allemagne nazie, mais dénazifiée? Ou la France républicaine, certes, mais qui n’a pas été à même de se purger de ses courants maurassiens et vichystes?
C’était au lendemain de 1968. La parole se libérait en France alors que la radiotélévision de l’ère gaullienne était régulièrement censurée. Tout d’un coup, un éclair flamboyant et orageux secoua cette France qui vivait toujours dans le mythe d’une France résistante, glorieuse, magnifiée par "La bataille du rail", beau film de René Clément qui illustre les sabotages organisés par les cheminots français. De Gaulle ne l’avait-il pas proclamé? La France a gagné la guerre et cette France-là a été résistante. Jusqu’à la fin des années soixante, il était encore de bon ton, chez les historiens, de mettre en avant le double jeu qu’auraient joué Pétain et son régime de Vichy. Et puis soudain, l’image d’Épinal fut écornée et le miroir se brisa. Tourné en 1969, sorti en 1971, "Le Chagrin et la Pitié", ce film documentaire de Marcel Ophüls et d’André Harris, bousculait les bonnes consciences. À partir d’images d’archives et d’entretiens troublants, il révélait l’envers du décor, le visage caché et souvent ambigu de Clermont-Ferrand, de l’Auvergne, de la France profonde en zone libre.
Horreur! Aux dernières élections européennes, l’extrême droite allemande a envoyé un élu au Parlement européen, porteur de relents de racisme, d’antisémitisme et de révisionnisme. Ce fut la conséquence de l’introduction de la représentation proportionnelle. Un drame? Certes, un élu de trop, mais ramenons les faits à leur juste proportion: le NPD (Parti national-démocrate d’Allemagne) n’a recueilli, en mai 2014, que 1,03% des suffrages! À ces mêmes élections, le Front national en France a obtenu 24,95% des voix! Qu’est-ce qui inquiète aujourd’hui? L’ancienne Allemagne nazie, mais dénazifiée? Ou la France républicaine, certes, mais qui n’a pas été à même de se purger de ses courants maurassiens et vichystes?
C’était au lendemain de 1968. La parole se libérait en France alors que la radiotélévision de l’ère gaullienne était régulièrement censurée. Tout d’un coup, un éclair flamboyant et orageux secoua cette France qui vivait toujours dans le mythe d’une France résistante, glorieuse, magnifiée par "La bataille du rail", beau film de René Clément qui illustre les sabotages organisés par les cheminots français. De Gaulle ne l’avait-il pas proclamé? La France a gagné la guerre et cette France-là a été résistante. Jusqu’à la fin des années soixante, il était encore de bon ton, chez les historiens, de mettre en avant le double jeu qu’auraient joué Pétain et son régime de Vichy. Et puis soudain, l’image d’Épinal fut écornée et le miroir se brisa. Tourné en 1969, sorti en 1971, "Le Chagrin et la Pitié", ce film documentaire de Marcel Ophüls et d’André Harris, bousculait les bonnes consciences. À partir d’images d’archives et d’entretiens troublants, il révélait l’envers du décor, le visage caché et souvent ambigu de Clermont-Ferrand, de l’Auvergne, de la France profonde en zone libre.
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mercredi 8 octobre 2014
L'Europe, son hostilité envers Israël et les Juifs (mise à jour régulière)
Robert Wistrich @ Mosaic, Summer in Paris. Do Jews still have a future in France?, 05/10/2014
"I have visited France countless times during recent decades; never before did I hear French Jews say so often that they consider Israel to be their homeland. This is new. Something has indeed radically changed. A process that began its incubation after 2000 and gestated slowly thereafter is now finally arriving at its maturity.
To be sure, some French Jews would categorically reject these impressions, attributing them to panic, fear, or alarmism. But I think they deceive themselves. The resurgent tide of anti-Semitism is very real in France, and it will not disappear any time soon. This is certainly not the sole reason for emigration to Israel or elsewhere, but it is a major trigger.
In that respect, the disgust expressed by many Jews at the consistent disinformation about Israel in the French media, and their genuine anxiety about the frightening levels of Muslim, far-left, and populist hostility to both Israel and themselves strike me as an entirely healthy and normal reaction. In France, as in much of Europe, the freedom to live one’s identity as a Jew has become not only much more limited but also much more perilous. If an image of the European Jewish community is wanted, the emblematic picture today is that of the synagogue in Rue de la Roquette, its congregants huddled within, marauders screaming “Mort aux Juifs” at the doors, the intellectual elites averting their gaze or blaming the Jews for their own misfortune, an apathetic civil society, and authorities seemingly powerless to stem the tide.
For some this may be a sad, perhaps even a tragic conclusion. These are feelings I can understand. But I also remind myself that what France loses, Israel will gain."
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Jeffrey Goldberg @ The Atlantic, 25/08/2014
"It is completely unsurprising that Europe has become a swamp of anti-Jewish hostility. It is, after all, Europe. Anti-Jewish hostility has been its métier for centuries. (Yes, the locus of much anti-Jewish activity today is within Europe’s large Muslim-immigrant population; but the young men who threaten their Jewish neighbors draw on the language and traditions of European anti-Semitism as much as they do on Muslim modes of anti-Semitic thought.)"
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Sarah AB @ Harry's Place, 26/09/2014
"Bradford’s Jewish population has now dwindled to 299, according to the 2011 census, compared with 129,041 Muslims."
"During his inaugural speech last Friday, the new Social Democrat Swedish prime minister, Stefen Lofven, announced that his government will recognize the non-existent State of Palestine. [...]
Lofven’s statement was not notable because he revealed himself as a fan of Palestinian terrorists who refuse to recognize Israel’s right to exist. That’s been Sweden’s policy for decades. What was notable about Lofven’s statement is that he made it in his inaugural address to the Swedish Parliament. What this means is that in Sweden, supporting the Palestinians against Israel is not a foreign policy issue. It is a domestic policy issue. [...]
Swedish politicians have identified anti-Israel activism as a potent tool for garnering domestic support. This is why Lofven spent so much more time discussing it in his inaugural address than he spent discussing the killing fields in Syria and Iraq, for instance. [...]
Europe is abandoning the ideals of the Enlightenment, and embracing authoritarianism and irrationality. But it isn’t willing to admit what it is doing. As a consequence, it is possible to harken to those ideals to shame Europeans for their irrational bigotry and so slow the process down. [...]
Whether or not Europe’s downward spiral is unstoppable is irrelevant for Israel because what is clear enough is that if Europe decides to abandon its current path, it won’t be because of anything Israel does.
Facing this situation, Israel must be guided by two goals as it confronts Europe. It needs to stop caring about what Europeans think of it, and it needs to reduce as much as possible its exposure to the European market. On the latter issue, unless something fundamental changes, it is undeniable that at some point in the next 10 to 15 years, Europe will join the Arab League’s boycott of Israel. Israel needs time to develop alternative markets for its exports.
On the former issue, Europe’s main non-economic weapon against Israel today is the fact that the Israeli public and particularly Israel’s elites still care what Europe thinks of us. Israelis need time to understand that European hatred for Israel has nothing whatsoever to do with anything Israel does."
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"I have visited France countless times during recent decades; never before did I hear French Jews say so often that they consider Israel to be their homeland. This is new. Something has indeed radically changed. A process that began its incubation after 2000 and gestated slowly thereafter is now finally arriving at its maturity.
To be sure, some French Jews would categorically reject these impressions, attributing them to panic, fear, or alarmism. But I think they deceive themselves. The resurgent tide of anti-Semitism is very real in France, and it will not disappear any time soon. This is certainly not the sole reason for emigration to Israel or elsewhere, but it is a major trigger.
In that respect, the disgust expressed by many Jews at the consistent disinformation about Israel in the French media, and their genuine anxiety about the frightening levels of Muslim, far-left, and populist hostility to both Israel and themselves strike me as an entirely healthy and normal reaction. In France, as in much of Europe, the freedom to live one’s identity as a Jew has become not only much more limited but also much more perilous. If an image of the European Jewish community is wanted, the emblematic picture today is that of the synagogue in Rue de la Roquette, its congregants huddled within, marauders screaming “Mort aux Juifs” at the doors, the intellectual elites averting their gaze or blaming the Jews for their own misfortune, an apathetic civil society, and authorities seemingly powerless to stem the tide.
For some this may be a sad, perhaps even a tragic conclusion. These are feelings I can understand. But I also remind myself that what France loses, Israel will gain."
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Jeffrey Goldberg @ The Atlantic, 25/08/2014
"It is completely unsurprising that Europe has become a swamp of anti-Jewish hostility. It is, after all, Europe. Anti-Jewish hostility has been its métier for centuries. (Yes, the locus of much anti-Jewish activity today is within Europe’s large Muslim-immigrant population; but the young men who threaten their Jewish neighbors draw on the language and traditions of European anti-Semitism as much as they do on Muslim modes of anti-Semitic thought.)"
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Sarah AB @ Harry's Place, 26/09/2014
"Bradford’s Jewish population has now dwindled to 299, according to the 2011 census, compared with 129,041 Muslims."
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Caroline Glick @ Jerusalem Post, 06/10/2014:"During his inaugural speech last Friday, the new Social Democrat Swedish prime minister, Stefen Lofven, announced that his government will recognize the non-existent State of Palestine. [...]
Lofven’s statement was not notable because he revealed himself as a fan of Palestinian terrorists who refuse to recognize Israel’s right to exist. That’s been Sweden’s policy for decades. What was notable about Lofven’s statement is that he made it in his inaugural address to the Swedish Parliament. What this means is that in Sweden, supporting the Palestinians against Israel is not a foreign policy issue. It is a domestic policy issue. [...]
Swedish politicians have identified anti-Israel activism as a potent tool for garnering domestic support. This is why Lofven spent so much more time discussing it in his inaugural address than he spent discussing the killing fields in Syria and Iraq, for instance. [...]
Europe is abandoning the ideals of the Enlightenment, and embracing authoritarianism and irrationality. But it isn’t willing to admit what it is doing. As a consequence, it is possible to harken to those ideals to shame Europeans for their irrational bigotry and so slow the process down. [...]
Whether or not Europe’s downward spiral is unstoppable is irrelevant for Israel because what is clear enough is that if Europe decides to abandon its current path, it won’t be because of anything Israel does.
Facing this situation, Israel must be guided by two goals as it confronts Europe. It needs to stop caring about what Europeans think of it, and it needs to reduce as much as possible its exposure to the European market. On the latter issue, unless something fundamental changes, it is undeniable that at some point in the next 10 to 15 years, Europe will join the Arab League’s boycott of Israel. Israel needs time to develop alternative markets for its exports.
On the former issue, Europe’s main non-economic weapon against Israel today is the fact that the Israeli public and particularly Israel’s elites still care what Europe thinks of us. Israelis need time to understand that European hatred for Israel has nothing whatsoever to do with anything Israel does."
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jeudi 2 octobre 2014
L'activiste égyptien antisémite n'aura pas le prix Sakharov décerné par l'Europe. Merci le WSJ.
«Tous les sionistes sont des criminels, tous les racistes sont stupides, tous les êtres humains ont des droits. Ce sont des exemples de généralisations acceptables». «Il devrait n’y avoir aucune relation d’égalité avec Israël ou aucune relation tout court. Israël doit prendre fin.» Merci l'Europe, grande donneuse de leçons, qui n'hésite même plus à souiller la mémoire d'Andreï Sakharov... par ignorance...
Grâce à un article publié dans le Wall Street Journal, visiblement mieux informé que les eurodéputés, le groupe de 52 députés européens ont retiré la proposition de nommer d’Alaa Abdel Fattah pour le prix Sakharov de la liberté de penser.
Dans un communiqué la présidente allemande, excusez du peu, Gabi Zimmer de ce groupe de communistes et gauchistes ultra-anti-Israéliens, GUE/NGL, a prétendu que personne dans le groupe ni visiblement aucun des 751 eurodéputés n'était au courant que leur candidat favori avait appelé à tuer “un nombre critique d'Israéliens.” En fait Mme Zimmer passe sous silence d'autres appels à la violence proférés par lui. Ce que le WSJ savait... Avec des gens qui n'ont aucun scrupule à souiller la mémoire d'Andreï Sakharov tout en en profitant pour se mettre en valeur on comprend que l'euroscepticisme a de beaux jours devant lui.
Cela étant, peut-on vraiment les croire? Il y a dans ce groupe trois députés du Parti communiste portugais lequel fait l'apologie des thèses des Protocoles des Sages de Sion. Sans évidemment cela ne gêne personne ni surtout les quatre eurodéputés portugais du Parti communiste: João Ferreira, Marisa Matias, Miguel Viegas, Inês Cristina Zuber.
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mercredi 1 octobre 2014
Jeune musulman aux Pays-Bas: "Salut, j'appartiens à l'ISIS et veux égorger des juifs"
Combien de jeunes musulmans européens pensent-ils comme lui? Un musulman de 14 ans déclare dans une vidéo appartenir à l'ISIS (Daech) et vouloir décapiter des juifs. Ensuite il profère des insultes contre les femmes juives. De surcroît il possédait une arme. Via Antisemitsm in Europe.
A Dutch high school student was suspended after posting a video in which he said he belonged to ISIS and wanted to decapitate Jews.
The De Spindel high school in Hengelo, a city in eastern Netherlands, suspended the 14-year-old in recent days, according to a report Saturday by the De Telegraaf daily. The student, who according to the newspaper is a Muslim boy of Balkan descent, was identified in the media only as Ilhan M.
“Hi, I am from ISIS and I would like to cut off the heads of Jews,” he is seen as saying, followed by profanities about Jewish women.
Source: Jerusalem Post. Vidéo ici et ici.
De vénérables europarlementaires veulent attribuer le Prix Sakharov de l'Europe à un Egyptien qui appelle à tuer des Israéliens.
A Dutch high school student was suspended after posting a video in which he said he belonged to ISIS and wanted to decapitate Jews.
The De Spindel high school in Hengelo, a city in eastern Netherlands, suspended the 14-year-old in recent days, according to a report Saturday by the De Telegraaf daily. The student, who according to the newspaper is a Muslim boy of Balkan descent, was identified in the media only as Ilhan M.
“Hi, I am from ISIS and I would like to cut off the heads of Jews,” he is seen as saying, followed by profanities about Jewish women.
Source: Jerusalem Post. Vidéo ici et ici.
De vénérables europarlementaires veulent attribuer le Prix Sakharov de l'Europe à un Egyptien qui appelle à tuer des Israéliens.
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