Israël n'existe pas pour le Centre de crise (attentats Bruxelles)

Le mercredi 30 mars, un bénévole d'une association juive d'Anvers a contacté le Centre de crise du Ministère de l'Intérieur belge pour obtenir des informations concernant le rapatriement vers Israël de deux victimes gravement atteintes lors des attentats islamistes qui ont secoué Bruxelles.  On peut supposer que le ministère confie cette tâche à des agents sélectionnés avec la plus extrême rigueur et dont les qualités humaines et professionnelles sont reconnues.  Il est donc navrant qu'un certain Zakaria se soit permis de nier l'existence d'Israël - ce qu'il argumente avec beaucoup d'insistance tout au long de l'entretien - sans jamais céder.  Compte tenu de l'ambiance générale on ne s'étonne même plus qu'on parvienne même à politiser un appel de grande détresse humaine de la part de victimes juives du terrorisme islamique en Belgique. 

Via Joods Actueel:

L'entretien a été enregistré - ci-dessous la traduction à partir du néerlandais:

XXX: Bonjour.  Je m'appelle XXX et suis bénévole au Comité de coordination de la communauté juive d'Anvers.  Je vous contacte au sujet de deux personnes qui ont été blessées lors de l'attentat à l'aéroport.

Centre de crise:  Je vous écoute monsieur.

XXX: Ces deux personnes vont être rapatriées vers Israël.  Nos bénévoles se chargent de toutes les démarches. L'hôpital nous a informés qu'elles ont besoin de documents délivrés par la police.  L.information est-elle exacte et, le cas échéant, à qui devrons-nous nous adresser?  Pouvez-vous me renseigner?

Centre de crise: C'est exact.  Voyons. Donc ces personnes vont être rapatriées en Palestine..

XXX: Pas en Palestine.  En Israël.

Centre de crise: D'accord, mais avant c'était la Palestine. C'est clair.

XXX: Pouvez-vous répéter le nom?

Centre de crise:  La Palestine.

XXX: Pouvez-vous me communiquer votre nom s.v.p?

Centre de crise: Zakaria.

XXX: Et vous ne connaissez que la Palestine?

Centre de crise: Comment?

XXX: Vous ne connaissez pas Israël, seulement la Palestine?

Centre de crise: Je sais que les Juifs y sont allés, qu'ils se sont installés en Palestine et qu'il y a eu une guerre entre Israël et la Palestine. Et il y a l'occupation - c'est ce qu'on nous dit dans les nouvelles.

XXX: Pouvez-vous m'aider et répondre à la questions que je vous ai posée, ou pas?

Centre de crise:  Bien entendu.  Donc ces personnes vont en Palestine et vous voulez savoir qui peut leur délivrer une attestation.  Voilà, c'est noté.

 XXX: Pouvez-vous répéter votre nom.  Je n'ai pas bien compris.

Centre de crise: Zakaria

XXX: Zakaria?

Centre de crise: C'est exact.

XXX: Zakaria? Et votre patronyme?

Centre de crise: Je ne suis pas obligé de vous le donner

XXX: D'accord.  Merci beaucoup.

Centre de crise: Je vous en prise.  Au revoir.

L'enregistrement:

En anglais: Belgium: Crisis center tells Israeli terror victims that Israel does not exist

Frénésie anti-israélienne au mémorial des victimes de l'attentat terroriste à Bruxelles

Au beau milieu du mémorial à la mémoire des victimes de la barbarie islamiste un homme se met à hurler Palestine Palestine!  Il se fait huer par la foule!

Au même endroit l'orchestre symphonique Brussels Philharmonic et le choeur flamand Vlaams Radio ont rendu hommage aux victimes en interprétant l'hymne européen Hymne à la joie. Une fois de plus il était impossible d'échapper à l'omniprésnce de la propagande pro-palestinienne/anti-israélienne.  Les orchestres ont joué sous le drapeau palestinien (à droite, (davantage en évidence que le drapeau belge!).  On remarquera également ceux du Maroc, de la Tunisie, de l'Algérie, de la Bosnie...

Rapporté par le Daily Mail.  La journaliste est stupéfaite par la passivité de la foule...  La presse belge n'en a tout simplement pas parlé. 

La Bourse fut, dans l'indifférence générale, pendant de nombreuses années un haut lieu de la protestation anti-israélienne.  Voir: Devant la Bourse de Bruxelles: des centaines de manifestations anti-israéliennes (2009)

Un rabbin victime de jets de pierres dans un parc à Bruxelles

Israël Actualités:

Un jeune rabbin originaire des Pays-Bas s’est fait jeter des pierres par des individus non identifiés dans un parc à Bruxelles, rapporte le JTA.

Le rabbin - qui veut garder l'anonymat - marchait accompagné d’un ami dans un parc à Forest, quartier sud de la capitale, quand ils ont essuyé des jets de pierres.

"Personne n’a été blessé durant l’agression", a indiqué le rabbin à JTA avant d’ajouter qu’il n’avait pu entrevoir ses agresseurs.

"Il m’arrive souvent de voir des groupes d’arabes traîner dans des parcs", a déclaré la victime. "D’habitude je leur souris et rien ne se passe, mais cette fois, j’étais en pleine conversation quand nous avons reçu les projectiles".

Le Rabbin venu à Bruxelles pour rendre visite à sa famille, a souvent fait l’objet d’insultes antisémites aux Pays-Bas, mais n’avait jamais reçu de jets de pierres.

Commentant l’agression, il a déclaré:  "J’espère et je prie pour que les leaders des communautés musulmanes en Europe endiguent cette obsession néfaste dont font preuve leurs coreligionnaires à l’égard d’Israël et des juifs. Ils doivent prendre leurs responsabilités et enfin éduquer leurs jeunes".

En parallèle de cet incident antisémite, des drapeaux israéliens déposés sur des mémoriaux aux victimes des attentats de mardi dernier ont été retirés pour être remplacé par des drapeaux palestiniens.

Les derniers bilans des attaques sur la capitale belge font état de 35 morts et plus de 300 blessés.

Daily Mail: Des miliers de terroristes palestiniens sont rémunérés par l'Europe

On se souviendra qu'en 2004 François Zimeray avait voulu mettre fin au financement par l'Europe des activités terroristes et de la corruption endémique de l'Autorité palestinienne.  Sans évidemment aucun résultat.  NGO Monitor n'arrête pas de dénoncer cette situation, mais ses messages sont ignorés en Europe, et notamment en France.  Or l'Autorité palestinienne se vante en publiquement d'oeuvrer à la fin d'Israël, récompense et honore les terroristes etc.   Il est véritablement honteux que des gouvernements européens et l'Union européenne (et bien entendu les médias, les ONG, les politologues) ne s'insurgent pas contre de telles pratiques.  Il est intolérable que les contribuables européens, y compris les plus plus pauvres, soient amenés à financer à leur insu le terrorisme palestinien.  Le Daily Mail a osé dénoncer. 

The Daily Mail:

Revealed how UK aid funds TERRORISTS: After yet more budget cuts, another £12bn of your taxes are being splurged on foreign hand-outs for militants, killers, Palestinian palaces and jobs that don't exist

• Mail On Sunday investigation shows that UK money has funded terrorists
• £72million was given to Palestine, which spent £8million on a new palace

The shocking revelation that thousands of Palestinian terrorists, including men who have masterminded suicide bombings and murdered children, are given cash handouts from aid money will cause anger and disbelief, particularly in the wake of the Brussels massacres.

The scandal of how Britain fritters away billions in foreign aid - including paying salaries to convicted terrorists who have murdered hundreds of innocent people - is exposed today by a major MoS investigation. Among the shocking things uncovered are the salaries propped up by western aid that lead civil servants in Gaza to queue at cashpoints every month on payday - even though they haven't had jobs since 2007 (pictured, left); the £8million presidential palace on the westbank (bottom right) built by Palestine, which has received £72million from Britain; the £5.9million give to US think-tank the Center For Global Development, which has a £12million HQ, the £106,000 given to Abdallah Barghouti, (top centre) and the £605 paid to Amjad Awad (top right), the Palestinian terrorist, which is funded by British and European taxpayers.

Pet project: The £8million palace built by Palestine, which has received £72million of foreign aid

[...]  We dug beneath the headline figures on DFID’s websites to reveal waste and misguided largesse which seemed to extend to virtually every corner of the globe and which will shock readers. In the West Bank and Gaza, despite promises by the ruling Palestinian Authority (PA) to end the practice of paying aid money to convicted terrorists, our investigation revealed that they had simply duped the West by allowing the Palestine Liberation Organisation to hand out the cash instead.

Britain gives £72 million a year to Palestine, more than one-third of which goes straight to the PA. It openly admits supporting terrorists whom it hails as heroes for fighting illegal occupation, awarding lifetime payments that rise depending on time spent in jail and the seriousness of crimes.

One Hamas master bomber has reportedly been given more than £100,000. Other ‘salaries’ go to the families of suicide bombers and even teenagers involved in the latest upsurge of deadly attacks on Israel.

DFID and the European Union are still effectively supporting these payments to thousands of terrorists – despite claims to have ended such links two years ago. This was confirmed to the MoS by former prisoners and families receiving the cash, and in official statements by the PA.

We also visited a lavish £8 million palace that Palestinian president Mahmoud Abbas is having built on the West Bank. [...]

Amjad Awad (pictured) and his cousin Hakim Awad killed Ehud and Ruth Fogel and their three children in their West Bank home in 2011. They have been getting foreign aid since they were convicted for life

In Gaza – a place where there is rampant poverty – I witnessed bizarre scenes: long queues of people at bank cashpoints. It was pay day for thousands of civil servants whose salaries are supported by Western aid, even though they have had no jobs since 2007.

 

Mahmoud, an accountant, said he was given more than £1,000 a month. ‘I just sit at home, spending time with my family. Sometimes I travel abroad to visit relatives,’ he said.

Others admitted to second jobs as shopkeepers and taxi drivers. One ex-teacher, who still draws his £6,000-a-year salary, confessed to running a dairy, completing a master’s degree in Britain and working as a journalist.

 

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Pour le Belge Farouk Ben Abes «la Palestine a été souillée par les juifs»

@ Le Figaro: Attentats : le mystérieux Farouk Ben Abbes refait parler de lui (extraits):

Ce Belge de 31 ans est l'un des fils conducteurs entre l'attentat du Caire de 2009, l'attaque déjouée contre le Bataclan la même année et le carnage dans cette même salle, le 13 novembre dernier. Le 22 février 2009, une bombe artisanale explosait dans un quartier touristique du Caire. L'attentat visait un groupe de lycéens de Levallois-Perret. Les commanditaires auraient voulu faire payer à la France la participation d'un navire de la Royale au blocus de Gaza. Cécile Vannier, 17 ans trouvait la mort dans cette attaque. Farouk Ben Abbes était alors soupçonné d'avoir été en première ligne dans cet attentat. Détenu un an en Égypte, il a reconnu (sous la torture, selon lui), le projet contre le Bataclan mais il n'a jamais été mis en examen en France pour l'affaire du Caire. Dans l'enquête sur le projet d'attentat contre le Bataclan en revanche, il avait été mis en examen avant de bénéficier d'un non-lieu. [...]

Farouk [Ben Abes] part en Arabie saoudite étudier l'arabe, s'installe au Caire et rejoint en 2008 la bande de Gaza car il estime que «la Palestine a été souillée par les juifs». 

@ L'Express  (extrait):

Interpellé dès 2009 - Les renseignements français avaient obtenu initialement des informations de la part des services de sécurité égyptiens, indiquant que Ben Abbes projetait de s'en prendre à "une cible israélite située à Saint-Denis" ou au Bataclan à Paris, car son propriétaire était juif.

«La Belgique, c'est la France multiculturaliste, en pire»

Abou Jahjah

Nous avions déjà signalé qu'un des commentateurs les plus respectés en Belgique est le célèbre Abou Jahjah...  Il est convié à toutes sortes de débats par les médias (entre autres par Béatrice Delvaux du Soir), sans que personne ne trouve rien à redire.  Pour rappel:

Un éditorialiste flamand traite le maire d'Anvers de "suceur de bites sionistes"

Dans un message sur Twitter, Abou Jahjah, éditorialiste au quotidien flamand de référence De Standaard (tendance catholique et de droite), a traité le très populaire maire d'Anvers Bart De Wever (NVA), de "suceur de bites sionistes" (#zionisten_pijper) et de "laquais sioniste".  Suite à l'attentat dans le Musé juif à Bruxelles par un terroriste musulman, M. De Wever avait demandé la protection de l'armée: "Donnez-nous, s'il vous plaît, des paracommandos pour protéger les cibles potentielles. Nous avons une importante communauté juive à Anvers. Elle est sous une menace importante depuis un certain temps déjà. Il y a déjà eu des attaques à Anvers. Je considère comme un minimum que la Défense puisse venir nous aider pour protéger ces cibles."  Abou Jahjah était parti au Liban en qualifiant la Belgique de petit pays répugnant et mesquin et de trou de merde... ("Disgusting stupid narrow minded country, I am glad I am out of that shit-hole now", voir capture d'écran ci-dessous). Dans une interview donnée à la revue Society Quarterly en 2004, M. Jahjah avait déclaré que les Belges qui ne se plaisent dans une société multiculturelle devraient émigrer ("Belgen of Nederlanders die in eigen land niet kunnen leven met de multiculturele maatschappij, moeten maar verhuizen").

Abou Jahjah est le fondateur de la très controversée Ligue arabe européenne mais semble être apprécié dans certains cercles en Flandre.  L'hebdomadaire flamand Knack estime même qu'il est le quatrième Belge allochtone le plus influent.

Gilles-William Goldnadel @ Figaro Vox:

L'élue écologiste Sarah Turine, islamologue de formation, déclarait dans Libération, dimanche 20 mars : «Salah Abdeslam n'a pas de soutien de la communauté de Molenbeek». Pour Gilles-William Goldnadel, un tel aveuglement est coupable. [...]

Je ne sais si Alain Marsaud, député républicain et ancien responsable du parquet antiterroriste, a raison de pointer l'inefficacité et la lenteur de la police belge et de ses services de renseignements dans l'arrestation d'un terroriste qui planquait sa barbe sous leur nez. Ce que je sais, c'est que le gros poisson a vécu longtemps paisiblement dans l'eau de Molenbeek. Ce que je sais c'est que la Belgique, qui a brutalement fermé ses frontières il y a quelques semaines, c'était encore hier la France xénophile, en pire.

Je conseille à celui qui s'agace devant certains éditoriaux de notre vespéral parisien de lire le Soir de Bruxelles. Je conseille également à celui qui s'énerve devant le monolithisme latéral de l'audiovisuel de service public français de regarder la RTBF. La dernière fois que j'ai tenté douloureusement cette expérience masochiste, un islamiste expliquait gentiment à son intervieweuse qu'il espérait voir prochainement la charia appliquée en Belgique. À aucun moment la dame ne l'a interrompu ni ne s'est étonnée. Le propos semblait relever de la banalité.

Ce que je sais encore, c'est que pendant la capture de ce poisson, dont on ne sait encore si il est pilote ou poltron, les policiers belges ont été insultés ou caillassés. Mais dès le lendemain, l'air de la stigmatisation était redevenu un refrain à la mode et un article de Libé titrait joyeusement, contre l'évidence aveuglante, qu'à en croire une élue écolo du cru: «Salah Abdeslam n'a pas de soutien à Molenbeek». Vous ne sentez pas l'odeur de poisson de la capitulation des esprits?

La Belgique, eldorado d’un djihadisme en plein essor

Luc Rosenzweig @ Causeur

Ce n’est pas le bilan humain (encore provisoire) des attentats de Bruxelles qui est effarant – il semblerait qu’ils aient causé moins de victimes que ceux du 13 novembre à Paris et leurs précédents plus anciens de Madrid et Londres – mais le fait qu’ils se soient produits dans un contexte de mobilisation policière maximale.

Cela signifie tout simplement que les terroristes islamiques peuvent frapper où ils veulent, dans des lieux symboliques théoriquement surprotégés comme l’aéroport de Zaventem, et une station de métro au cœur du quartier européen de la capitale belge.

Alors que toutes les polices du Royaume traquent les cellules djihadistes, et parviennent, par un enchaînement de hasards, à s’emparer du plus recherché d’entre eux, Salah Abdeslam, ses complices et amis sont en mesure, quelques heures plus tard, d’exercer une forme de riposte narguant la force publique, et suscitant, on peut en être sûr, la jubilation dans les rue de Molenbeek !

La théorie des «loups solitaires», pauvres jeunes paumés issus de l’immigration, à la limite de l’aliénation mentale, qui faisait florès, à Paris comme à Bruxelles il n’y a pas si longtemps, vole en éclats. Le djihadisme européen est bel est bien une organisation structurée, dotée d’une stratégie, de centres de commandement, d’un appareil logistique et surtout de bases de repli dans des quartiers où ils sont protégés par la population. [...]

Le cas belge est la manifestation ultime et caricaturale d’une situation dont il ne faudrait pas croire que nous sommes épargnés. Molenbeek fait école à Sevran, Marseille, Vaulx-en-Velin. Là-bas, on « apprend de Molenbeek pour apprendre à vaincre » comme jadis les maoïstes de tous les pays « apprenaient de Yenan pour apprendre à vaincre ». La division linguistique de culturelle de la Belgique et de sa capitale, le clientélisme sans rivage de ses élus avec une communauté musulmane qui se sert du bulletin de vote comme d’une arme politique, sont la préfiguration de ce qui pourrait arriver chez nous si l’on persiste à écouter les discours en stéréo d’Edwy Plenel et Tarik Ramadan. Leurs émules d’outre Quiévrain ont table ouverte au Soir de Bruxelles, principal quotidien francophone de la capitale, comme à la RTBF, et à l’Université libre de Bruxelles.

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En 1979 à Zaventem c'étaient des terroristes palestiniens qui visaient des Juifs.  La Libre Belgique: 

Le dernier attentat à l’aéroport de Zaventem date du lundi de Pâques de 1979 quand trois terroristes palestiniens avaient lancé par-dessus une passerelle des grenades sur des passagers qui débarquaient du vol El Al en provenance d’Israël.
Il y avait eu douze blessés et l’attaque avaient incité les autorités belges à revoir la sécurité de l’aéroport, notamment en mettant des filets protecteurs au-dessus des galeries suspendues par lesquelles passaient des passagers, nous rappelle Christophe Lamfalussy, journaliste à La Libre Belgique.

L'ancien maire de Molenbeek a accusé les Juifs de vouloir nuire aux Musulmans (2008)

Nous reproduisons à nouveau ce post publié pour la première fois en 2008 et ensuite en 2015. 
 
Suite aux attentats terroristes perpétrés à Paris vendredi dernier lesquels, selon le Président de la République François Hollande, ont été organisés en Belgique (à Molenbeek) "Les actes de guerre de vendredi ont été décidés, planifiés en Syrie, préparés ; ils ont été organisés en Belgique, perpétrés sur notre sol avec des complicités françaises", nous attirons l'attention de nos lecteurs sur ce post du 7 octobre 2009 concernant l'accusation de M. Philippe Moureaux, ancien maire de Molenbeek et "intellectuel de haut vol", contre la communauté juive belge.  Ceci donne un idée de l'ambiance qui régnait jusqu'il y a peu dans cette commune bruxelloise, devenue si tristement célèbre.

L'attitude des Juifs belges envers les Musulmans "attriste" le leader socialiste Philippe Moureaux

Dans la foulée des violentes émeutes provoquées par de jeunes dans la commune bruxelloise de Molenbeek pendant le mois de Ramadan, l'hebodamaire Le Vif L'Express a consacré un reportage au bourgmestre socialiste de la commune, Philippe Moureaux, (Enquête Moureaux, Shérif de Molenbeek, drogué du pouvoir - Son islamo-municipalisme, 02/08).

Interrogé sur le droit de vote des étrangers, M. Moureaux s'en est pris aux ... Juifs :

"[...] Si j'ai pu faire voter la loi contre le racisme [N.B. l'antisémitisme ne figure pas dans l'intitulé de la loi], en 1981, c'est en raison de l'émoi provoqué par un attentat contre des enfants juifs à Anvers [par des terroristes du Fatah, et pas par des racistes ou antisémites belges, comme on pourrait croire [1]]. A 20 ans, quand j'étais marxiste, je n'étais pas un grand partisan du droit à la différence. J'ai évolué. Et ce qui m'a fait basculer, ce sont précisément les conversations que j'ai eues avec des représentants de la communauté juive. Cela m'attriste, aujourd'hui, de les voir refuser ce droit à la différence pour les musulmans."

On s'étonnera que Philippe Moureaux, qui est décrit dans Le Vif comme un "intellectuel de haut vol, professeur d'université et brillant cabinettard qui réside dans les beaux quartiers d'Uccle", ait estimé nécessaire de stigmatiser la petite communauté juive belge et elle seule. On s'étonnera qu'il ne précise pas en quoi consiste ce "ce droit à la différence pour les musulmans" que les Juifs et/ou leurs représentants, qui seraient les récipiendaires de la générosité de M. Moureaux, refusent aux musulmans, alors qu'ils l'ont revendiqué et chanceux l'ont obtenu.

Ce serait la moindre des choses que l"intellectuel de haut vol, professeur d'université et brillant cabinettard " étaye les accusations qu'il dirige contre ces Juifs qui l'"attristent" tant.
______
[1] "Le 27 juillet 1980, un dimanche en début d'après-midi, un commando terroriste jette deux grenades vers un groupe d'une soixantaine d'enfants qui vont monter dans un car, rue Lamorinière à Anvers. Les enfants, de l'association culturelle juive Agoudath-Israël, partaient en vacances dans les Ardennes. David Kuhan, un jeune Français de 15 ans, est tué. Une quinzaine d'autres enfants sont blessés. Le choc dans l'opinion publique belge est considérable. Le Premier ministre Wilfried Martens descend au chevet des victimes. Le roi Baudouin adresse un message à la communauté juive: "Je suis choqué par l'odieux attentat commis sur le territoire belge", dit-il notamment. Deux terroristes, se revendiquant du Fatah, seront arrêtés plus tard. L'un d'eux, Said Nasser, a été échangé en 1990 contre les Houtekins, otages du bateau Silco arraisonné en novembre 1987 par des terroristes." (Source: article de Benoît Franchimont, Une longue liste d'attentats. 1980, des enfants attaqués à la grenade, DH, 2003)

Un bon article sur l'antisémitisme en France par Elena Servettaz

"Des plaintes sur les Juifs qui sont partout dans les médias français , dans les banques, et "même au sein du gouvernement" sont monnaie courante."  La journaliste parle de Dieudonné - il est intéressant de noter que la vidéo "Dieudonné de retour de Hong Kong/Thaïlande, Fleur Pellerin, Ananassurance" sur YouTube a été visionnée 553.457 fois ce qui atteste de son extraordinaire popularité en France - il s'agit d'un phénomène absolument unique au monde.
 
Via The Tablet 

How To Be a Jew in France Four years after Mohammed Merah’s horrific shooting spree in Toulouse, can things get worse in Europe? By Elena Servettaz 

The Marais neighborhood in Paris’s 4th arrondissement has long been known as the Jewish quarter, though it is also popular with the gay community—most Jewish shops and businesses close for Sabbath. But on a recent Saturday on rue des Rosiers, at Florence Kahn’s shop, which is famous for its Russian and Central European Jewish cuisine, people were queuing, seemingly unaware it was Shabbat. “One apple strudel, a slice of cheesecake, and half a pound of pastrami please,” a mother of two said to the assistant behind the counter. Surprised, I asked her if serving meat and dairy together means the establishment is not kosher. “Of course, it is kosher!” replied the shop assistant, offended. “But not approved by the beit din, it depends on people: Some consider it kosher and some don’t.” An old man behind me joked that the fact that Florence Kahn’s shop opens on Saturdays might help protect them from anti-Semitic vandals.

Being a Jew in France is no longer easy. Anxiety is in the air even if the State has guaranteed our protection. Gripes about Jews being everywhere in the French media, banks, and “even in government” are commonplace. It became normal to demonstrate with pro-Palestinian slogans in the streets and blame French Jews for Israel’s actions, which are typically reported as monstrous. We are still a long way from the Dreyfus Affair, but there’s a new wave of anti-Semitism in France, which is often packaged as anti-Zionism, but employs all the classical tropes. It is easy to forget which kind of anti-Semitism is which. First there was stand-up comedian Dieudonné’s inflammatory act, which mocked the Holocaust, prompting Prime Minister Manuel Valls to ban his shows for racism and anti-Semitism. Many French people, particularly Dieudonné’s fans, saw this as a “Jewish conspiracy.” There are everyday physical attacks in the street. The result is a familiar kind of fear.

I remember very clearly the first time I felt this fear several years ago. It happened quite suddenly. I was shopping in the Galeries Lafayette department store. The vendor, a young Arab man, was very helpful and cheerful. I was trying clothes on while he was taking care of his other customers. At that period Marine Le Pen’s far-right National Front was rising in the polls, and he asked me what I thought about Le Pen.

“What do you want me to think about Le Pen?” I asked him, laughing. “I would sooner forget she exists.” The young man seemed wanting to test me more: “She is the devil, but many Catholics in France admire her. Don’t you? You are Catholic and you don’t like her?” I was very surprised that discussion in a luxury shop turned so personal, but answered trying to make another joke: “Who told you I was Catholic?”

But the conversation stopped the very same minute. “Jewish!” he hissed and recoiled from me as if I was a leper. He went away and he asked his colleague to help me instead. Le Pen was no more a devil for him, but I was.

Should I have reacted that day, and how could I do that? It’s very bizarre that in Judaism so much is about the transmission, but there’s something else that most Jewish families pass on with their traditions, knowledge, and philosophy—it is this bizarre behavior when you prefer to accept aggression rather to fight it. It was that way for some in Germany during the Third Reich—when many Jews had no choice but first to accept some rules, then agree to wear a yellow star, then to abandon their homes and ultimately be murdered in the Holocaust.

In a different part of Paris, the 12th arrondissement, where French Jews are more discreet than in the Marais, kosher butchers have for security reasons removed Stars of David from their shopfronts. Gone are the Hebrew inscriptions and beit din certificates. None show their Jewish origins anymore. Most French Jews are Sephardim with origins in North African countries who still remember their families’ past experiences living in Muslim countries. Today’s France gives some of them a similar feeling.

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Le Congrès juif européen indigné par l'omission d''Israël' dans la déclaration de l'UE sur les attentats terroristes au couteau

Faut-il faire s'étonner de l'attitude de l'Europe?  L'ancien député européen Jean-Louis Bourlanges critique les dirigeants européens sur la manière dont ils traitent les réfugiés - ça n'a donc rien à voir avec Israël, mais donne une bonne idée de leurs valeurs - dans une interview accordée au Figaro: Réfugiés: «Erdogan joue sur notre lâcheté et cherche à nous humilier».  Extrait:

"Comme nous avons perdu toute vergogne, nous acceptons ce qu'[Erdogan] nous demande avec l'idée que ça ne débouchera sur rien.  C"est une lamentable partie de poker menteur mail il y a longtemps hélas qu'au bal des faux-culs les dirigeants européens ont cessé de faire tapisserie!".

@ European Jewish Congress

The European Jewish Congress has expressed outrage at the omission of the word Israel in a recent statement by the Spokesperson of the EU External Action Service on the latest terrorist attacks in Tel Aviv, Petah Tikvah and Jerusalem. 

“This statement disconnects the reality of a people living under the threat of daily terror attacks from the nation, Israel, which is suffering from these attacks,” Dr. Moshe Kantor said. “Unfortunately, too often we see a lack of moral clarity on attacks against Israelis unlike terrorist attacks against any other people, and we should expect the European leadership to give strong and factual statements free of political considerations when blood in Israel is shed.”

“We compare this cold pro-forma statement with the outrage and detail released when Israel is accused of an infraction by EU officials. Surely the deliberate shedding of blood on a daily basis deserves at least the level of condemnation and outrage as when discussing issues in the internal Israeli debate or in the building of homes in Jerusalem.”

Internaute belge tance les Juifs qui ont "une kippa sur la tête et une circoncision dans le froc"

L'article Les contradictions de Roger Cukierman, président du CRIF de Jean-Michel Léost @ Boulevard Voltaire a suscité un certain nombre de commentaires.  Nous avons relevé celui-ci, particulièrement choquant par sa grossièreté, posté par un Belge, René Panny:

ULB - University of Brussels/Belgium -René Panny

Où est la laïcité quand on "discute" une kippa sur la tête et une circoncision dans le froc. C'est le magasin des préjugés à tous les étages, dans tous les rayons. Demandez à Haziza ce qu'il en pense, en tant que chef de rayons.

Pays-Bas: Initiative de chrétiens pro-Israël impensable en France et en Belgique

Le JTA rapporte l'initiative des ces chrétiens de père en fils activement pro-israéliens et philosémites - ils sont nombreux aux Pays-Bas.  Ils joignent leurs actes à leurs paroles - plutôt que de rédiger année après année de nombreux articles et analyses... 

In face of labeling push, Dutch Christians hawking Israeli settlement goods,  Cnaan Liphshiz @ JTA:

Pieter van Oordt,à gauche, avec son frère,
Roger, au Israel Products Center in Nijkerk
(Cnaan Liphshiz)

As a boy, Pieter van Oordt would often accompany his father, Karel, on the elder van Oordt’s weekly shopping excursions specifically seeking out products made in Israel.

A Christian Zionist businessman in Amersfoort, some 25 miles east of Amsterdam, Karel van Oordt sought to strengthen the Jewish state economically by purchasing its exports to feed his family of eight. But it wasn’t easy.

“At the greengrocer, my father asked for Jaffa oranges, but they didn’t offer those,” Pieter van Oordt recalled. “Then at the liquor store, dad asked for Israeli wines. Same reply.”

Four decades later, those Israeli goods and thousands more are available across the Netherlands thanks to the international advocacy group founded by Karel van Oordt in 1979. Pieter and his brother, Roger, have run Christians for Israel since their father’s death in 2013.

Through its own import agency, the Israel Products Center, or IPC, the organization brings in 120,000 bottles of Israeli wine each year, as well as many tons of Dead Sea cosmetics and other merchandise. Most of the products are sold in IPC’s own store, on its website or by a corps of 200 volunteer door-to-door sales agents, a majority of them women.

The effort is unique in Europe, and not only because IPC profits are distributed annually among a small group of shareholders who reinvest the money back into the business. Also because IPC openly promotes the sale of settlement goods, part of a conscious effort to bolster the settler movement and push back against European efforts to distinguish them from goods produced in Israel proper.

Last month, in a letter in the company’s new catalog, Pieter van Oordt, who runs IPC, specifically urged his customers to purchase two brands of wine, dates and olive products produced in the West Bank.

Workers installing a 36-foot menorah outside the Dutch headquarters of Christians for Israel, December 2013. (Courtesy of Christians for Israel)

“Now the government wants to say on our products that they’re not from Israel,” said Pieter van Oordt, referring to the adoption in November of EU regulations mandating that goods produced in Israeli settlements are labeled as originating in Palestinian territory. “So we must tell our customers that it’s not true.”

Most IPC customers probably agree with van Oordt. The company’s most dedicated patrons are ideological supporters of the Christians for Israel movement, which is popular among European Protestants who believe it is their religious and moral duty to help Jews return to their ancestral lands.


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Les enfants juifs «battus» à l'école (Crif)

Visiblement les Juifs une fois arrivés dans les universités françaises tout se passe très très bien - pas la moindre trace d'antisémitisme.

@ Le Figaro 

Dans de "très nombreuses écoles", les enfants juifs sont "battus, insultés parce que juifs", a assuré ce lundi le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman, affirmant qu'aujourd'hui, par "crainte", seul un tiers des enfants juifs vont à l'école publique. 

Interrogé sur Europe 1 à quelques heures du 31e dîner du Crif, Roger Cukierman a dit observer "un repli sur soi" de la communauté juive dont il constate "les dégâts particulièrement au niveau de l'école de la République".

"De mon temps nous allions tous à l'école laïque. Aujourd'hui il n'y a plus qu'un tiers des enfants juifs qui vont à l'école laïque, les deux autres tiers vont dans des écoles privées, payantes, juives ou chrétiennes", a-t-il dit. Ces chiffres sont plausibles mais difficilement vérifiables en l'absence de statistiques ethniques ou religieuses sur les élèves à l'Education nationale. Le seul chiffre connu est celui des établissements scolaires confessionnels gérés par la première minorité juive d'Europe (évaluée à un demi-million de membres), qui scolarisent environ 30.000 élèves.

"C'est un choix de crainte parce que les enfants juifs, pas dans toutes les écoles mais dans de très nombreuses écoles, sont battus, insultés parce que juifs et ça c'est un phénomène nouveau", a poursuivi le président du Crif. ".


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Echec des boycotteurs: 700 raisons de désespérer...

Et c'était en 2006 il y a donc dix ans...  Un bel échec pour les boycotteurs et les boycotteuses!

Dr Alan Sked @ Daily Telegraph:

It is important to realise that funded academic research in the EU includes non-EU states. Just ask the EU Commissioner for Science and Research in 2006, Janez Potočnik: 

Since Israel first participated in the Framework programme in 1996, R&D cooperation with the EU has enjoyed remarkable success. More than 700 Israeli companies, research institutes and universities took part in projects under the Sixth Framework Programme. We have a particularly strong record of cooperation in information technology and life sciences." 

  Israeli academics and scientists received research grants totalling 203 million euros under that programme.

Et tout aussi désespérant pour les boycotteurs et les boycotteuses: Israël classé 8ème puissance mondiale!

Hoenlein: Les juifs de France devraient avoir des “projets ordonnés” pour partir

David Horovitz @ Times of Israel:

Les juifs de France devraient préparer des projets pour quitter leur pays, a déclaré un important responsable juif américain.

« Ils ne devraient pas fuir. Mais ils devraient avoir des projets ordonnés en place, » a déclaré Malcolm Hoenlein, le vice-président exécutif de la conférence des présidents des organisations juives américaines majeures.  

« Les gens qui veulent partir devraient pouvoir partir », a-t-il déclaré en parlant de la communauté d’un demi-million de personnes. « Les choses ici [en Israël] devraient être préparées. Le processus d’obtention de licences pour les avocats, les médecins, etc., devraient être facilités afin de les intégrer rapidement. »

Il y a « des zones entières en France aujourd’hui, a tristement souligné Hoenlein pendant un entretien couvrant de multiples sujets, « où la police ne s’aventure pas, et où les juifs et les chrétiens ne vont pas. »

Deux des trois suspects dans l’attaque terroriste de Charlie Hebdo qui a fait 12 morts
(Capture d’écran/Police française)

Alors que le gouvernement français a alloué des ressources considérables au combat contre le terrorisme islamiste, a précisé Hoenlein, le directeur d’une des principales agences de sécurité françaises lui a récemment dit qu’il manquait d’hommes pour surveiller de manière appropriée la menace posée par les citoyens français rentrant du combat avec l’Etat islamique et d’autres groupes islamistes au Moyen Orient. Ce chef de la sécurité, qu’Hoenlein n’a pas nommé, lui a dit que Chérif et Saïd Kouachi, les frères nés à Paris qui ont reçu un entraînement militaire au Yémen et ont tué 12 personnes dans l’attentat contre le magazine satirique Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier 2015, ont été étroitement surveillés par la sécurité française jusqu’à quelques jours avant les attentats.

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