La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) estime que dans la lutte contre le racisme, la Belgique est à la traîne... Cette information est intéressante, alors même qu'elle consacre des sommes exorbitantes à diaboliser Israël et que les bâtiments communautaires juifs sont bunkérisés et protégés par la police. Voici quelques exemples.
|
Plateforme Charleroi-Palestine - Dictionnaire amoureux de la Palestine |
La ville de Gand, la province de Flandre Orientale, la Commission communautaire flamande,
Mo*, Palestina Solidariteit, Oxfam, l'Association Belgo Palestinienne Wallonie-Bruxelles (également financée par le contribuable), etc. organisent la 4e édition du somptueux
festival Eye on Palestine à Bruxelles et Gand qui durera deux mois. Rien de tel évidemment en l'honneur du Congo, du Rwanda et du Burundi, anciennes colonies de la Belgique. L'amour des Palestiniens est tel qu'à Charleroi on a compulsé le
Dictionnaire Amoureux de la Palestine qui affiche 384 textes et annonce la couleur: "Ils [les Juifs] ont volé ma terre, brulé mes oliviers, pris mon eau, bombardé mon pays. Ils ont tué ma mère et nous ont affamés [...] tué mes enfants". Le premier 'poète national belge' vient d'être élu et
il a comparé dans un poème les Juifs aux nazis. Par contre, le génocide rwandais ne semble pas l'avoir indigné.
Aude Lancelin et plusieurs intellectuels français se sont intéressés à
Jean Bricmont, le M. Prudhomme de la liberte d'expression, pour qui "C'est l'antifascisme qui crée le fascisme, l'antiracisme qui crée le racisme, et «la gauche morale qui est devenue l'extrême droite», ne craint pas d'écrire Bricmont. Un tour de bonneteau idéal".
Bricmont dénonce la soumission de la France à Israël et mène une véritable croisade contre les sionistes. En Belgique, Bricmont est vénéré - il est professeur à l'Université catholique de Louvain et
membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Et on pourrait continuer la liste des donneurs et donneuses de leçons, souvent financés par les autorités, qui feraient mieux de s'occuper des problèmes dans leur pays.
Source:
La Libre Belgique. Extraits:
- Un manque statistique. Les données sur le discours de haine, le racisme et la violence homophobe sont trop dispersées et pas assez détaillées. Le sous-signalement des crimes racistes est préoccupant.
- Discours de haine sur Internet. Il est extrêmement préoccupant, on note une forte augmentation de pages web racistes. Le cabinet de Mme Milquet note à cet égard qu’une circulaire a été récemment prise pour y faire face.
- Des programmes d’intégration discriminatoires. On ne les retrouve qu’en Flandre. De plus, ils s’adressent à des personnes dont les attentes sont différentes (ressortissants et non-ressortissants).
- Discriminations envers des groupes ethniques et religieux. C’est en particulier le cas des musulmans, qui continuent d’être confrontés à de nombreux désavantages et discriminations dans des domaines clés de la vie : risque plus important de vivre dans la pauvreté, représentation négative dans les médias, accès à l’emploi, plus particulièrement pour les femmes voilées.