vendredi 28 septembre 2018

"Dans l'abandon d'Israël, c'est l'Europe qui s'abandonne" (GIlles-William Goldnadel)


Gilles-William Goldnadel est président d'honneur de l'Association France-Israël.
Tribune publiée dans Le Figaro, Conflit israélo-palestinien: «Le regard biaisé des Européens sur Israël»
[…] Contrairement aux Américains, les Européens demeurent quasiment mutiques sur la pratique de l'Autorité palestinienne d'indemniser les familles des terroristes. Pourtant, une partie de l'argent utilisé ne peut venir que des subventions versées par l'Union européenne. On peut comprendre que certains contribuables européens puissent s'émouvoir de cette situation.
Le même mutisme est à constater à l'égard de l'éducation à la haine des enfants de Palestine encouragée dans les écoles gérées par l'Autorité palestinienne. Le nouveau programme scolaire continue de prodiguer les vertus de la violence et du sacrifice de la vie dans le cadre d'une martyrologie antisémite et antisioniste inchangée. («Rapport Impact-se», 20 septembre 2018.) 
L'Union européenne, qui condamne théoriquement de sa main droite la mise à l'index de l'État juif, continue de verser de la main gauche des subsides à des ONG qui soutiennent le boycott d'un État d'Israël dont elles contestent l'existence. («Rapport Im Tirtsou», 25 mai 2018.) 
Par la voix de sa représentante, Federica Mogherini, la Communauté européenne a dit sa «préoccupation», au regard du droit des minorités, lors du vote par la Knesset d'une loi fondamentale proclamant Israël, comme l'État-nation du peuple juif. Une telle immixtion dans un processus législatif qui ne faisait finalement qu'entériner la décision onusienne de 1947 a ulcéré de très nombreux Israéliens, de toutes tendances. Ils ne se souviennent pas des protestations européennes à l'égard de l'Autorité palestinienne programmant un État de Palestine arabe et musulman, ou à l'égard de l'ensemble des États arabes qui proclament uniment la religion musulmane religion d'État, quand ils n'appliquent pas la charia. 
Dans les aréopages internationaux, de nombreux États européens (à l'exception notable du groupe de Visegrad) apportent leurs voix aux résolutions systématiquement et radicalement anti-israéliennes. L'ancien secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, à son départ, avait déploré un tel systématisme et une telle outrance. Certains pays européens, dont la France, se seront mêmes égarés à l'Unesco en niant les liens historiques entre Jérusalem et le peuple juif. Plus récemment, à l'ONU, certains auront refusé de condamner les errements du Hamas terroriste à Gaza. 
Enfin, et en dehors même du drame complexe de la Palestine, le silence européen à l'égard de l'agressivité d'une République islamique intolérante qui inscrit «Israël sera détruit» sur ses missiles et qui vient de se voir accordée en août par l'Union européenne une aide financière de 18 millions d'euros est considéré par les Israéliens de toutes obédiences comme un abandon pur et simple.
À notre époque où les peuples européens eux-mêmes s'inquiètent de l'idéologie mortifère d'une Europe politique multiculturaliste, il n'est pas interdit de craindre que, dans l'abandon d'Israël, c'est l'Europe qui s'abandonne.
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mercredi 26 septembre 2018

mardi 25 septembre 2018

Impensable en Israël: un quart des femmes en France renoncent à sortir pour des raisons de sécurité


Israel Valley:
C'est un chiffre impensable en Israël où les femmes sortent assez facilement le soir (il suffit de de sortir après minuit à Tel-Aviv pour le constater, de nombreuses femmes sont seules dans la rue et ne craignent pas pour leur sécurité). Selon (1) : "C’est un chiffre concret qui transforme le sentiment d’insécurité en réalité palpable. Un quart des femmes ont déjà renoncé à sortir de chez elles pour des raisons de sécurité. C’est vingt points de plus que chez les hommes, révèle ce mardi l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Dans l’immense majorité des cas, cette décision de rester chez soi a lieu le soir, mais elles sont 5 % à s’y résoudre « la plupart du temps, y compris dans la journée", note l’étude. 
Si ces derniers mois ont permis de mettre l’accent sur les violences physiques et verbales subies par les femmes notamment dans l’espace public, les chiffres de l’étude mettent en lumière un phénomène stable. "Depuis 2007, nous observons, dans chaque enquête de victimation, ce renoncement à sortir, dans des proportions similaires, aussi bien chez les hommes que les femmes", assure Hugo d’Arbois de Jubainville, chargé de mission au sein de l’observatoire. Un décalage lié, selon le chercheur, au fait que non seulement les femmes sont plus exposées dans l’espace public à certaines atteintes mais également par le fait qu’elles ont tendance à ressentir de manière plus importante cette insécurité.

Derrière ces chiffres, la réalité reste néanmoins très variée. Car les 26 % avancées par l’étude est un chiffre global. Il englobe notamment les 8 % de femmes à avoir répondu "très rarement" à la question "Dans la vie courante, vous arrive-t-il de renoncer à sortir seul(e) de chez vous pour des raisons de sécurité?". Elles sont 10 % à avoir répondu "souvent" à cette question et 12 % "parfois".
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(1) 20Minutes.fr


lundi 24 septembre 2018

Lucien Rebatet: "L'antisémitisme renaîtra, mais à 60 ans j'ai peu de chance d'y assister" (1963)


Paul-François Paoli, écrivain et journaliste au Figaro: Les rencontres inattendues: Quand l'essayiste juif George Steiner rencontrait l'écrivain antisémite Lucien Rebatet:
Lucien Rebatet (1903-1972)
"[…] [Lucien Rebatet] écrit à Steiner: "Bien que probablement vous le sachiez, je crois honnête de préciser que je suis un demi-maudit, à peu près pour les mêmes raisons qu'Ezra Pound et Céline avec lequel je fus lié d'amitié.  Journaliste politique depuis 1934, j'ai été antisémite, j'ai pris parti en 1940 pour la collaboration.  Dans la violence de ces batailles, j'ai écrit beaucoup de choses outrées, cruelles, que je ne signerais plus aujourd'hui.  J'ai contribué à accroître la brutalité de notre siècle.  Mais je partage cette responsabilité avec d'innombrables hommes et si je devais faire mon mea culpa je voudrais que d'autres le fassent avec moi."  [...]

Rebatet ne renie rien de son passé, s'il reconnaît ses excès. À ses yeux, les Juifs ont ontologiquement coupables depuis toujours. Il a, dans son journal, cette incroyable formule venant d'un homme qui allait disparaître en 1972: "L'antisémitisme renaîtra, mais à 60 ans j'ai peu de chance d'y assister". Qui peut dire qu'il a eu tort?"

 Lucien Rebatet écrit sur les Juifs:
"L’esprit juif est dans la vie intellectuelle de la France un chiendent vénéneux, qui doit être extirpé jusqu’aux plus infimes radicelles, sur lequel on ne passera jamais assez profondément la charrue. Cette déjudaïsation n’a même pas été esquissée depuis l’armistice, tant dans la France parisienne que dans la France vichyssoise. Nous percevons à chaque instant le fumet, le stigmate juifs dans ce que nous lisons, entendons, voyons. Le compte est effrayant des artistes, des écrivains français, souvent parmi les meilleurs, que leurs femelles, leurs maîtresses juives, leurs amis juifs ont dévoyés, qui sont peut-être irrémédiablement perdus pour la France."

jeudi 20 septembre 2018

Renaud Girard: "Il est proprement scandaleux que, dans certaines banlieues de France, un Juif ne se sente pas en sécurité, doive raser les murs"


Renaud Girard, correspondant de guerre et chroniqueur international du Figaro, («Ne soumettons pas l'Europe à la noire dialectique progressistes / nationalistes»):

"Nombreux sont les responsables européens à s’être réjouis du vote du Parlement de Strasbourg du 11 septembre 2018 qui, suivant la proposition d’une députée écologiste hollandaise, a ouvert une procédure visant à priver la Hongrie de ses droits de vote au sein du Conseil des ministres de l’Union européenne (UE). Ils ont eu tort. Car, sans le vouloir, ils sont en train d’affaiblir la cohésion d’une UE qui, après le Brexit, n’avait pas besoin de cela. […]

Faut-il le répéter? Orban n’est pas Hitler. En Hongrie, vous pouvez dire ce que vous pensez publiquement, vendre les livres que vous voulez, lire les journaux que vous aimez, et faire campagne dans la rue contre Orban. Il ne vous arrivera rien. Si vous êtes juif et que vous habitez une banlieue de Budapest, vous pouvez pratiquer votre religion en toute quiétude. En Seine-Saint-Denis, ce n’est, en revanche, plus le cas. S’il y a un scandale de libertés publiques et d’Etat de droit en Europe, c’est bien en France qu’on le trouve. Il est proprement scandaleux que, dans certaines banlieues de France, un Juif ne se sente pas en sécurité, doive raser les murs, sous prétexte qu’il porte une kippa sur la tête. Avant de donner des leçons à l’Europe entière, la France serait bien avisée de balayer devant sa porte.

En 2015, sans consulter ses partenaires européens, la chancelière d’Allemagne a décidé d’ouvrir grand ses frontières aux migrants venus du Moyen-Orient et d’Asie centrale, provoquant un appel d’air sans précédent vers tous les miséreux de la planète. On a tout à fait le droit de louer le grand cœur de Mme Merkel, et de penser que cette immigration sans visa est une chance pour l’Europe. Mais doit-on pour autant refuser d’entendre les arguments de M. Orban qui, avec ses partenaires du Groupe de Visegrad, ne veut recevoir que des réfugiés chrétiens, estimant que l’intégration des populations musulmanes ne se fait pas de manière satisfaisante dans les sociétés d’Europe de l’Ouest?"
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Lire également:
- Jérôme Fourquet @ Le Figaro: «En sanctionnant Orban, le camp du bien fait la morale aux perdants de la mondialisation»
-
Frank Furedi @ spiked: The EU’s shameful crusade against Hungary
- David P. Goldman, alias Spengler, @ PJ Media: The Safest Country for European Jews? Try Hungary

mardi 18 septembre 2018

Imre Kertész: "j'assiste pour la première fois dans toute sa splendeur à la désignation d'un bouc émissaire"


Imre Kertész (1929-2016), écrivain hongrois, survivant des camps de concentration et lauréat du prix Nobel de littérature en 2002:
Auschwitz: juifs prêts à être gazés.
"A vrai dire, j'assiste pour la première fois dans toute sa splendeur à la désignation d'un bouc émissaire.  Israël a immédiatement été montré comme cause de l'attaque terroriste contre New York.  Les juifs sont la cause d'Israël.  Les juifs mettent en place un Auschwitz pour les Arabes.  Des manifestations pro-palestiniennes ont lieu en Europe.  Elles disent en substance qu'Israël doit disparaître de la surface du globe.  
Les nombreux juifs internationaux qui se retournent contre Israël, rageurs, écumants, pour échapper à la haine qui s'abat sur les juifs.  Personnages familiers de kapos et de Vorarbeiter.   
C'est certain, cela ne va pas se calmer tant que tous les juifs n'auront pas été exterminés. Je suis presque curieux de savoir ce qu'ils vont inventer après Auschwitz."
Imre Kertész, Sauvegarde, Journal 2001-2003, traduit du hongrois par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba, Actes Sud, 2012, p.p. 133-134.

Lire également
L'Europe baisse le pouce en ce qui concerne les juifs, Imre Kertész

lundi 17 septembre 2018

"Nous allons amener 1000 autres Juifs éthiopiens en Israël" (Netanyahou)


i24NEWS:
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a promis lundi d'amener 1000 autres Juifs éthiopiens en Israël dans le cadre d'une réunion du comité ministériel sur l'intégration des citoyens israéliens d'origine éthiopienne.

"C’est la 11ème réunion de ce comité ministériel. Lors de la réunion précédente, j’ai promis de soumettre une recommandation concernant les Falash Mura et après avoir consulté les députés Amsalem et Neguise, j'ai décidé qu'environ 1000 membres de la communauté - dont les enfants sont déjà là - doivent être amenés en Israël", a déclaré M. Netanyahou au début de la réunion.

"Ce n’est pas une décision simple mais je suis déterminé à le faire et j'ajoute que ceci vient à la suite de la venue de 1300 Falash Mura qui sont déjà en Israël", a-t-il affirmé.
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dimanche 16 septembre 2018

Israël, la France et le terrorisme (Alan Dershowitz, Harvard)


Alan M. Dershowitz (Harvard) @ Israel Valley:
[…] La situation des Palestiniens est bien différente. Le détournement d’avions, les meurtres d’athlètes aux JO de Munich, l’assassinat d’enfants israéliens à Maalot, et les nombreuses autres atrocités terroristes perpétrées par des terroristes palestiniens ont élevé leur cause à un rang bien supérieur à celle de toutes les autres causes défendues par la communauté des droits de l’homme. Bien que les Palestiniens ne possèdent pas encore d’État – et cela, parce qu’ils ont refusé par deux fois des offres généreuses leur permettant de devenir un État – leur cause se trouve encore au cœur des préoccupations de l’ONU et de nombreux groupes de défense des droits de l’homme.

D’autres groupes ayant des revendications se sont inspirés du succès du terrorisme palestinien et ont imité l’emploi de cette stratégie barbare. Encore aujourd’hui, quand elle prétend désavouer le terrorisme, l’Autorité palestinienne récompense les familles de kamikazes et autres terroristes avec d’importantes indemnités qui augmentent en fonction du nombre de victimes innocentes. Si l’auteur du massacre de Manchester avait été palestinien et si la tuerie avait eu lieu dans un auditorium israélien, l’Autorité Palestinienne aurait grassement rémunéré sa famille pour avoir assassiné un si grand nombre d’enfants. Ce phénomène consistant à payer des individus pour tuer des civils innocents porte un nom: cela s’appelle du complice d’assassinat. Si la Mafia offrait des indemnités pour tuer ses adversaires, personne ne sympathiserait avec elle. Et pourtant, les dirigeants palestiniens qui font exactement pareil sont accueillis et honorés dans le monde entier.

De plus, l’Autorité Palestinienne glorifie les terroristes en nommant des parcs, des stades, des rues et d’autres publics d’après les meurtriers en série de nos enfants. Notre allié, le Qatar, finance le Hamas, que les États-Unis considèrent à juste titre comme une organisation terroriste. Notre ennemi, l’Iran, finance, facilite et encourage, lui aussi, le terrorisme contre les États-Unis, Israël et les autres démocraties occidentales, sans subir de quelconques sanctions réelles. L’ONU glorifie le terrorisme en offrant des postes importants à des représentants de pays qui soutiennent le terrorisme et en accueillant à bras ouverts les promoteurs du terrorisme.

De l’autre coté, Israël, un pays qui se situe à la proue des efforts internationaux menés pour lutter contre le terrorisme avec des moyens raisonnables et légaux, se fait conspuer par la communauté internationale plus que n’importe quel autre pays au monde. À l’ONU, les promoteurs du terrorisme sont traités avec plus d’égard que les adversaires du terroriste. Le mouvement Boycott et Désinvestissement (BDS) s’en prend uniquement à Israël et non pas aux nombreuses autres nations qui soutiennent le terrorisme.

vendredi 14 septembre 2018

La Belgique suspend la coopération avec les écoles palestiniennes


Contexte:
- L’école financée par la Belgique porterait toujours le nom d'une terroriste palestinienne
- La télévision de l’AP glorifie l’attentat le plus meurtrier dans l’histoire d’Israël

La Libre Belgique/Belga:
La Belgique ne coopérera plus avec le ministère palestinien de l'Education aussi longtemps que des écoles palestiniennes porteront le nom de terroristes, a confirmé vendredi le ministre de la Coopération, Alexander De Croo. Les budgets alloués à la construction d'écoles seront suspendus mais la Belgique demeurera active dans les Territoires palestiniens et continuera à contribuer à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA selon son acronyme anglais). 
L'an passé, une école dont la Belgique a financé la construction a changé de nom pour recevoir celui de Dalal Mughrabi, une militante palestinienne qui a participé en 1978 à une prise d'otages dans un bus qui a coûté la vie à 38 Israéliens. La Belgique a entamé des démarches auprès des autorités palestiniennes pour annuler ce changement de nom car elle ne peut accepter en aucune manière la mise à l'honneur de terroristes. La requête n'a pas eu d'effet et le nom de la militante a même été donné à deux autres établissements, non soutenus par les autorités belges.
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jeudi 13 septembre 2018

Mort du nazi suisse Gaston Amaudruz, anti-juif délirant


Times of Israel:
  
Qualifié de «pionnier néo-nazi de la littérature dite ‘révisionniste'» par l'historien Pierre-André Taguieff, Gaston Amaudruz s’est éteint en Suisse à l’âge de 98 ans. 
Dès 1949, il publiait un livre négationniste Ubu Justicier au premier procès de Nuremberg, Amaudruz a ensuite co-fondé le Nouvel Ordre Européen en Suisse en 1951 «suite à la profonde déception causée par le Congrès de Malmoë, trop peu raciste», explique Taguieff.

Décrit comme raciste «bio-politique» (qui professe la différence biologique entre les races, la pureté d’une, l’aryenne, et la fautive, la juive), «dénué d’esprit de finesse», «anti-juif toujours délirant», il a écrit dans plusieurs revues fascistes, et servi de référence au négationniste Robert Faurisson.  
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mardi 11 septembre 2018

Les références antisémites du Pape, pourquoi les utilise-t-il?


Dans ses sermons, le pape François fait régulièrement référence aux pharisiens et aux hypocrites. Il y a de nombreux exemples de son utilisation du terme pharisien de manière insultante. Les chrétiens fustigent les pharisiens depuis les premiers temps du christianisme. De ce fait, le pharisien est emblématique de l’hypocrisie religieuse en général. Or comme le fait remarquer Giles Fraser, prêtre anglican et écrivain, l'association de pharisiens et hypocrites a toujours eu une connotation fondamentalement raciste: les pharisiens sont des juifs et les juifs sont des hypocrites, peu fiables et fourbes. Compte tenu de la longue et violente persécution perpétrée par des chrétiens contre les juifs, les chrétiens d’aujourd’hui devraient faire preuve de beaucoup plus de circonspection lorsqu'ils se réfèrent aux pharisiens comme le fait régulièrement le pape François.

Pharisaïsme (Larousse):  "Manifestation ostentatoire et hypocrite de vertu ou de pitié".
Pharisien,enne (Larousse): "Membre d'une secte juive apparue au IIe s. av. J.-C. qui prétendait observer rigoureusement et strictement la loi de Moïse mais qui, dans l'Evangile est accusée de formalisme et d'hypocrisie." Usage moderne: "Personne qui affecte un respect minutieux d'une morale toute formelle et qui s'en autorise pour juger avec sévérité les actes d'autrui."

Giles Fraser @ Unherd:
Pope Francis loves to reference the Pharisees and hypocrites in his sermons. Whether it is corruption in the priesthood or the European attitude towards refugees, it has become one of his things. Last Sunday, the Pope again used his address at the Angelus to return to this well worn theme. Admittedly, the gospel reading from Mark was all about Jesus’s reaction to the “scribes and Pharisees” who challenge Jesus’s followers for not following the Jewish law. But it was classic Francis: “The hypocrite is a liar, he’s not authentic,” he told his audience. “A man or woman who lives in vanity, in greed, in arrogance and at the same time believes and pretends to be religious and goes as far as condemning others, is a hypocrite.” Many took this to be a reference to the abuse scandals that have rocked the Church in places such as Ireland, from where he has recently returned.

There are multiple examples of Francis using ‘Pharisee’ as a term of abuse. Let one more example stand for many. Last October, at Mass in Casa Santa Marta (St Martha’s guesthouse) where he lives, he said: “Three months ago, in a country, in a city, a mother wanted to baptise her newly born son, but she was married civilly to a divorced man. The priest said, ‘Yes, yes. Baptise the baby. But your husband is divorced, so he cannot be present at the ceremony.’ This is happening today. The Pharisees, or Doctors of the Law, are not people of the past, even today there are many of them.

Now, I don’t dissent from the general sentiment of these pronouncements. Francis is a good man, wanting to shift the Roman Church in the right direction. And nor do I think Francis is unique in laying so much emphasis on his condemnation of Pharisees and their hypocrisy – Christians have been attacking the Pharisees since the earliest days of the Christian proclamation. Hence ‘Pharisee’ long ago became a code work for religious hypocrisy in general.

But there has always been something basically racist about this association: Pharisees are Jews, and Jews are shifty, untrustworthy, hypocrites. Given the long and violent Christian persecution of Jews, today’s Christians should be far more circumspect in referencing the Pharisees as Francis regularly does.

So who were the Pharisees, and what did they stand for? 
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lundi 10 septembre 2018

Cuisante défaite du BDS: le Prince Constantin des Pays-Bas est en Israël


Défaite cuisante pour le mouvement antisémite et rétrograde qui appelle au boycott d'Israël.


Le journal économique en ligne israélien Globes annonce que le prince Constantijn van Oranje, frère du roi Willem-Alexanderen des Pays-Bas, est en visite en Israël à la tête d'une importante délégation d'entrepreneurs.  Cette visite sera certainement très fructueuse et mutuellement bénéfique pour les deux pays, les Pays-Bas et Israël.  Le prince a accordé une interview à Globes.


"Prince Constantijn van Oranje of the Netherlands, head of Dutch innovation organization StartupDelta, arrived in Israel this week on a visit to Israel for the purpose of promoting cooperation with local venture capital funds and investors, accompanied by Dutch investors and angels seeking investments in startups. The visit is part of the Netherlands' effort to encourage Israeli companies to locate themselves in the country and to learn from Israel's experience in establishing technology and innovation centers."
Lire l'article et l'interview @ Globes




vendredi 7 septembre 2018

Massacre J.O. de Munich, Corbyn et le silence d'Angela Merkel

Le journaliste Benjamin Weinthal revient dans un article @ The Jerusalem Post sur les révélations du journal britannique Daily Mail concernant la présence de Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste britannique, à un hommage qui s'est déroulé en 2014 dans un cimetière tunisien à des membres du groupe terroriste palestinien, Septembre noir. Il y 46 ans, pendant les Jeux olympiques le groupe tuait 11 athlètes israéliens et Anton Fliegerbauer, un policier allemand de 32 ans.

Des questions troublantes se posent quant à la réaction de l'Allemagne concernant les événements de Munich en 1972.

La chancelière allemande Angela Merkel et son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, ont gardé le silence sur l'hommage rendu aux terroristes par Corbyn. Le Dr Efraim Zuroff, directeur du bureau de Jérusalem du Centre Simon Wiesenthal, a déclaré au Jerusalem Post que le gouvernement allemand "aurait dû dire quelque chose" d'autant plus que les terroristes ont également tué un Allemand. "Ce fut un véritable acte de terrorisme perpétré au cœur de l’Europe, à Munich", a déclaré M. Zuroff. "Sa condamnation devrait être universelle".

Par ailleurs, le politologue allemand Wolfgang Kraushaar a affirmé que le massacre de Munich est l'"œuvre commune de radicaux de la gauche allemande et de terroristes palestiniens".

Wilfried Böse, un étudiant de gauche de Francfort, a en 1969 participé à la création de l'organisation terroriste Cellules révolutionnaires et travaillé en étroite collaboration avec les terroristes palestiniens.

Selon Wolfgang Kraushaar, il y a des informations sérieuses selon lesquelles Böse a soutenu les terroristes de Septembre noir dans le massacre de Munich.

Böse a également été impliqué dans le détournement du vol 139 d’Air France en 1976 qui a amené Israël à déployer des commandos pour libérer les otages à Entebbe, en Ouganda. Böse, a joué un rôle dans la séparation des passagers juifs et non juifs. Il fut tué lors de l'opération de sauvetage.

Ulrike Meinhof, de l’Armée rouge, a salué les meurtres d’athlètes israéliens qu'elle a qualifiés d'action "anti-impérialiste".

Jean-Paul Lilienfeld @ Causeur:
Le 5 septembre 1972, lors des Jeux olympiques de Munich, l’équipe israélienne avait été attaquée par un commando palestinien. Onze athlètes avaient péri ainsi qu’un policier allemand. Sous une plateforme en herbe, non loin du stade olympique, une exposition photo et vidéo retrace les événements et dresse un portrait des victimes. Et puis il y a les autres. Ceux qui ont dans le passé glorifié ce massacre et tortillent du cul pour l’assumer aujourd’hui.

Et puis il y a Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste britannique, grand admirateur des massacreurs.

Des photographies de Corbyn ont été prises en 2014 (un an avant son élection à la tête de son parti) alors qu’il se tenait près de la tombe de terroristes qui ont massacré 11 athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972, tenant une couronne mortuaire.

The Sun écrivait que le leader travailliste assistait à un service de commémoration des « martyrs » palestiniens dans un cimetière en Tunisie.
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mardi 4 septembre 2018

Sagesse populaire antisémite portugaise ("pire qu'un Juif")

Vu sur Facebook la liste "amusante" reproduite ci-dessous.  En langage courant, comment les Portugais définissent-ils les différents peuples, groupes humains?

Ils associent les Grecs à la résolution de problèmes difficiles.  Les Chinois à ce qui est difficile à comprendre.  Les Arabes travaillent dur, du matin au soir.  Les Américains aux inventions modernes.  Les Espagnols parlent très vite.  Les Français = luxe.  Les Anglais veulent faire une bonne impression.  On arrive aux Tsiganes: celui qui a tendance à marchander "est pire qu'un Tsigane".  On associe évidemment les Juifs à l'argent: celui qui est avare, près de ses sous ("muito agarrado ao dinheiro", le terme argent ("dinheiro") est écrit en toutes lettres)  "est pire qu'un Juif".  Les Tsiganes et les Juifs sont les seuls auxquels on réserve le statut de "pire que" ("pior que").  Tous les autres ont des caractéristiques sympathiques.  Par exemple, les Noirs aiment s'amuser, les Allemands aiment les beaux uniformes, les Italiens le café serré, les Britanniques sont ponctuels, etc.


Et les Portugais eux-mêmes?  Ils sont adeptes de l'autodénigrement.  C'est plutôt sympathique.  Ils ne jugent pas à leur juste valeur.  Quand quelque chose se passe mal - c'est du portugais.  Ils ne sont pas comme les Juifs, obsédés par l'argent...