Alors que la pandémie de coronavirus progresse et fait des ravages dans le monde, et bien entendu la France n'est pas épargnée, on se souviendra que le spécialiste Pascal Boniface, grand favori des certaines élites et des médias français, avait détecté une autre maladie qui ronge la France.
En 2014, Pascal Boniface publiait un ouvrage où il annonçait au monde que la France était malade du conflit israélo-palestinien et que celui-ci est une maladie qui "ronge", divise et gangrène la société française.
Si l'on suit le raisonnement de Pascal Boniface, la France est confrontée maintenant à deux redoutables maladies: le fameux "conflit" et le coronavirus.
On s'arrêtera là, mais on conseillera néanmoins la lecture de l'article du regretté Luc Rosenzweig @ Causeur: Boniface qui mal y pense (2011)
Le «géopoliticien» Pascal Boniface, expert toutes mains au service des radios et télés pour expliquer le monde aux benêts, n’aime pas la concurrence. Pour triompher de ses rivaux, il ne se contente pas d’essayer d’être plus brillant, plus pédagogue, plus érudit qu’eux.Blog: Pascal Boniface roi des faussaires
Il vient de publier un opuscule dont je ne mentionnerai ni le titre, ni l’éditeur, qui a pour seul et unique objectif de couvrir d’excréments ceux qui ont le culot de causer dans le poste pour y formuler des opinions divergentes des siennes. Etre en désaccord avec Boniface, sur Israël, l’Iran ou les révolutions arabes ne fait pas de vous un contradicteur, mais un faussaire, un menteur ou une mégère. La liste des suspects est dressée : Alexandre Adler, François Heisbourg, Pascal Bruckner, Frédéric Encel, Thèrèse Delpech, Caroline Fourest, BHL. Ceux-là feraient, selon lui, du mensonge conscient et réitéré leur fond de commerce intellectuel et médiatique.
Pour se dédouaner, Boniface affiche son amitié et son respect pour deux «sionistes» patentés, Alain Finkielkraut et Gilles-William Goldnadel. Tout le monde, c’est bien connu, excipe de ses «bons juif » pour justifier un pogrom éditorial qui écrase, au passage, le visage de quelques goyim égarés à coups de talon.
Nous nommerons désormais «bonifacerie» toute entreprise éditoriale de délation visant à déconsidérer un collègue avec des méthodes relevant de l’injure et de la diffamation.