mardi 19 juillet 2011

Les Juifs laïques belges se moquent du lieutenant Sacha Dratwa de Tsahal

En Israël il n'y a "plus de rêve à partager", selon les moqueurs du CCLJ, et ce sont "les nationalistes hargneux et les bigots bornés qui tiennent le haut du pavé". Même Le Soir n'aurait pas inventé cela... 
Pour gagner la guerre de la communication, être présent sur Internet est une condition nécessaire mais insuffisante. Il faut aussi avoir un message convaincant à délivrer...
On l’a connu petit comme ça, Sacha [pourquoi ne pas mentionner son patronyme Dratwa? pourquoi, quand on est donneur de leçons, ne pas le nommer "lieutenant Sacha Dratwa", respect auquel il a droit, comme n'importe qui?], garçonnet tranquille d’une des écoles juives de Bruxelles. Mais vous savez comment cela se passe : on quitte un gosse des yeux une semaine ou deux et on le retrouve lieutenant de Tsahal.  Et demain, qui sait, général ? [...]
Aujourd’hui, rares sont les jeunes qui se rendent encore en Israël et seulement pour des vacances: le pays est toujours merveilleux mais il n’y a plus de rêve à y partager. Quarante ans d’occupation sont passés par là et à présent, ce sont les nationalistes hargneux et les bigots bornés qui tiennent le haut du pavé. 
[...] à 25 ans, il a été nommé à la tête du Département « Nouveaux Médias » de «Dover Tsahal», («l’Unité du Porte-parole» de l’armée israélienne). Son travail? Utiliser Internet pour contourner  les médias traditionnels –tendancieux et/ou menteurs- et s’adresser directement aux gens. [L'auteur Ouri Wezoly devrait lire l'entretien accordé par Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde Diplomatique, donc peu suspect d'être de droite, à La Libre Belgique: "Les médias sont la gangrène de la démocratie".] 
Faire connaître «le vrai Tsahal», lutter contre la délégitimation de l’État d’Israël, telle sont les objectifs du lieutenant Sacha.  Vaste programme. Ô combien nécessaire : il était plus que temps pour Tsahal de réaliser que Facebook ou Twitter sont aussi des champs de bataille.

Quand les engagés prêchent les convaincus
Tâche difficile, aussi. Le Département Nouveau Médias parviendra-t-il à  redorer le blason de l’armée israélienne? Et, au delà, à freiner le glissement progressif des non-Juifs vers la cause palestinienne?
Ce n’est pas très bien parti.  Voyez le site officiel de Tsahal en français* que vient de lancer Sacha. Très bien  conçu, sobre, élégant, professionnel ... Mais, comme tant d’autres -et pas seulement côté juif- ce n’est qu’un de ces sites où les engagés prêchent les convaincus.  
Les adeptes de Tsahal y trouveront certainement de quoi renforcer leur admiration. Mais les autres, tous les autres? Obtiendront-ils des réponses à leurs doutes, leurs craintes, leurs indignations?
Disposer des outils Internet est déjà un progrès. Les utiliser à bon escient est une autre histoire. Pour l’heure, le lieutenant Sacha braque ses projecteurs sur les qualités (bien réelles) de Tsahal. Rien de plus juste et légitime.
Mais, pour être efficace, il devrait aussi admettre les critiques, acter les erreurs, initier des remises en question.... Le voudrait-il – et ses certitudes l’en empêcheraient probablement-, que sa hiérarchie le lui interdirait.
Le lieutenant Sacha a bien choisi sa guerre. Mais tant que l’occupation obscurcira l’image d’Israël, il est douteux qu’il parvienne à la gagner.

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Wesoly aussi on l'a connu petit et il était beaucoup mais beaucoup moins con qu'aujourd'hui

Anonyme a dit…

Je me demande comment on peut espérer perpétuer son identité juive lorsqu'on se veut laique et pourfendeur d'Israel.

Que peuvent-ils bien partager avec l'ensemble du peuple ? RIEN.

On peut etre sur d'une chose : ils sont le dernier maillon de leur chaine juive. Ils sont deja assimilés.