samedi 27 février 2016

«La politique arabe de la France» crut enfin trouver enfin son heure de gloire...


Jacques Tarnero @ Causeur:

[...] De Gaulle avait d’autres visées : débarrassé du fardeau algérien, il refermait la page de l’histoire coloniale. « La politique arabe de la France » crut enfin trouver enfin son heure de gloire. Elle le croyait, mais cette ambition allait se trouver contrariée car, comme le petit village gaulois, le petit village juif n’avait pas envie de se soumettre. De vedettes de Cherbourg en libération d’Abou Daoud, l’écho du conflit du Proche-Orient va perturber les élucubrations savantes du Quai d’Orsay. Si Guy Mollet avait fait d’Israël un allié de conjoncture sous la IVe République, au point de lui fournir sa capacité nucléaire, la Ve République va totalement réorienter ses choix. De Gaulle, Pompidou, Giscard et Chirac feront de l’axe franco-arabe, la matrice de la politique étrangère au Proche-Orient. N’ayant pas de pétrole mais prétendant avoir des idées, Jacques Chirac poussa même l’amitié jusqu’à gratifier Saddam Hussein d’une sympathie particulière en fournissant à l’Irak une centrale atomique prête à fabriquer une bombe. Bien plus tard, Chirac fut le seul homme d’Etat occidental à être allé saluer la dépouille de Hafez Al-Assad, le père de Bachar, autre bienfaiteur du peuple syrien. Avec une constance dans ses choix commémoratifs, le « docteur Chirac » partit saluer celle d’Arafat avec force Marseillaise et garde républicaine.  [...]

Plusieurs Palestine auraient pu voir le jour si Arafat avait préféré construire son pays plutôt que choisir au bout du compte les voies de l’intifada et celles du djihad. Car telle est bien la question aujourd’hui : que désirent les Palestiniens, quel est leur souhait prioritaire ? Que préfèrent-ils : la création de la Palestine pour les Palestiniens ou bien la destruction d’Israël ? Que préfèrent leurs « grands leaders », préserver cette rente idéologique de situation, ou bien bâtir un pays avec ce que cela comporte de soucis dans une banalité du bien qui leur est étrangère et qu’ils doivent apprendre à gérer? N’est pas Sadate qui veut dans le monde arabe… [...]

La lecture du Proche-Orient compliqué ne peut avoir de pertinence que si elle tient compte de deux autres registres : géographique et anthropologique. Il suffit de regarder une carte pour prendre conscience de l’invraisemblable prétexte de la Palestine. Voilà qu’un milliard cinq-cents millions de musulmans de Casablanca à Kuala Lumpur ne peuvent trouver le sommeil depuis plus de soixante-dix ans, parce qu’un supposé complot sioniste maléfique est censé immoler leurs rêves ? On devrait réfléchir à cette donnée. Qu’est-ce que le Quai d’Orsay comprend à la taqia, ce concept dans la pensée politique de l’islam qui consiste à avancer masqué, à pratiquer une alternance de trêves et de combats pour avancer et conquérir ? Ici même en Europe et en France, comment prétendre lutter contre le terrorisme alors que la source idéologique des inspirateurs de ce terrorisme progresse sous le voile « antiraciste » de la lutte contre l’islamophobie ? Avons-nous compris que désormais en France, nous sommes situés désormais dans le dar el harb, la maison de la guerre parce que l’ambition de certains est d’y faire flotter le drapeau du prophète ?

Comment la France qui s’estime menacée par la pénétration djihadiste au Mali, c’est-à-dire à 3 000 km de ses frontières, peut-elle dénier à Israël le droit de protéger les siennes alors que les djihadistes sont à 20 km de sa capitale ? [...]

On ne vit pas impunément dans un pays en guerre qui dure depuis plus de soixante-dix ans. On ne vit pas impunément en apprenant le soir à la télévision qui a été poignardé par des gamins de 14 ans. On ne vit pas impunément sous la menace atomique. On ne vit pas impunément les horreurs, les attentats et les crimes. On ne vit pas impunément le fait de mettre ses enfants dans des bus différents pour aller à l’école, au cas où une bombe humaine… On ne vit pas sans traumatisme quand on est entouré de populations droguées de haine à qui on rabâche depuis soixante-dix ans que leur malheur est causé par les juifs. Personne ne peut vivre impunément ce qu’Israël a subi et subit encore. Si certaines horreurs mimétiques existent aussi hélas en Israël — au point d’avoir assassiné celui qui se considérait désormais comme un soldat de la paix après avoir passé sa vie à faire la guerre pour défendre son pays —, ces monstruosités disparaîtraient si tôt que se dessinerait une volonté de paix et pas son simulacre. En Israël aussi, le sommeil de la raison engendre des monstres.  [...]

Six ans plus tard et malgré le chaos syrien, le chaos irakien, la remontée en puissance des talibans, le chaos en Libye, la menace terroriste de l’Etat islamique partout dans le monde et malgré les méfaits sanglants du 13 novembre à Paris, voilà que le triple quarteron estime que la question palestinienne « constitue un objet grave de dissentiment avec le monde arabo-musulman et qu’elle est, en toutes circonstances, utilisée contre l’Occident par les extrémismes religieux ». Cet appel des ambassadeurs révèle une autre réalité : l’incapacité à percevoir une stratégie à peine masquée : celle du djihad en Occident à l’abri de la cause palestinienne. Bien au contraire, ils estiment que si l’Etat islamique existe et attaque au Bataclan, c’est parce que la question palestinienne n’est pas réglée et si elle ne l’est pas, c’est parce qu’Israël y fait obstacle et si l’Europe se tait, c’est parce qu’elle « est inhibée par l’ombre de la Shoah et la puissance des lobbies qui défendent les options les plus extrêmes de la droite israélienne ». Et ce sont des ambassadeurs de France qui reprennent à leur compte cet argument du lobby ! Quel est-il ? Où est-il ? Comment se nomme-t-il ce lobby qui instrumentalise la Shoah ?

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lundi 22 février 2016

La France : une hostilité sans relache envers l'etat Juif


Guy Millière @ Gatestone Institute
  • La France est aujourd'hui l'un des principaux ennemis d'Israël - peut-être son principal ennemi – au sein du monde occidental. L'aveuglement volontaire de la France face aux menaces qui pèsent sur Israël est plus qu'un simple aveuglement volontaire. C'est de la complicité.
  • En un moment où Abbas encourage constamment la terreur et la haine contre Israël, et où des assassinats de Juifs israéliens par des Arabes palestiniens se produisent quotidiennement, l'hostilité sans répit de la France envers Israël ne peut être vue autrement que comme une continuation de l'antisémitisme qui marque la France depuis des siècles.
  • « La politique arabe » de la France est allée de pair avec une vague massive d'immigration musulmane: la France est rapidement devenu le principal pays musulman en Europe. Plus de six millions de musulmans vivent en France, et représentent environ 10% de la population. Le vote musulman est désormais un facteur important de la vie politique française, et, le risque d'émeutes musulmanes est pris en compte dans les décisions des hommes politiques français.

In 1967, then French President Charles de Gaulle (left), a few months after imposing an arms embargo on Israel, and with ironically little self-awareness, publicly described Jews as an "elite people, sure of themselves and domineering." At right, Iranian Foreign Minister Javad Zarif hugs then Foreign Minister Laurent Fabius at the close of nuclear talks in Geneva, Nov. 23, 2014.

Lors de la Journée internationale du souvenir de la Shoah, le 27 Janvier, aux fins de rendre hommage aux victimes de la Shoah, Hassan Rohani, Président de la République islamique d'Iran - un régime qui nie l'existence de la Shoah et ne cache pas son intention de commettre une autre Shoah – est arrivé à Paris pour une visite officielle. [...]

Aucun journaliste ou homme politique français n'a mentionné la Journée internationale de commémoration de la Shoah. Malgré les graves violations des droits de l'homme en Iran, les journalistes français n'ont parlé que de « la modération » et de « l'ouverture » d'Hassan Rouhani. Hollande a évoqué la renaissance d'une « relation fructueuse » entre l'Iran et la France.

Aucun journaliste et aucun politicien français n'a mentionné le négationnisme et les intentions génocidaires du régime iranien, le fait que les dirigeants de l'Iran scandent régulièrement « Mort à Israël » et « Mort à l'Amérique », le contenu délétère de Palestine, un livre récemment publié par Ali Khamenei, le « guide suprême de l'Iran », ou les dangers toujours inhérents au programme nucléaire iranien.

Maints articles de journaux et discours politiques en France ont évoqué les contrats que des entreprises françaises allaient signer avec l'Iran, et le retour de l'Iran dans un harmonieux « concert des nations. »
L'Iran a été présenté de tous côtés comme un « allié fiable » de l'Occident dans la lutte contre l'État islamique.

L'État islamique n'a jamais été vraiment mentionné par son nom. Les journalistes et les hommes politiques en France, même ceux qui soutiennent le recours à la guerre, utilisent presque uniquement l'acronyme arabe, « Daesh ». Si l'un d'entre eux prononce par inadvertance les mots « État islamique », il explique aussitôt que le « État islamique » n'a pas de liens avec l'Islam. 

L'aveuglement volontaire qui règne en France concernant les menaces très réelles auxquelles Israël se trouve confronté est caractéristique de l'attitude générale de la France envers Israël au cours des cinquante dernières années.

Dans la seconde moitié des années 1960, après la fin de la guerre d'Algérie, la France a adopté une « politique arabe ». Celle-ci reposait sur la création de liens étroits avec les dictatures arabes et, plus largement, avec des régimes autoritaires du monde musulman. L'objectif était de permettre à la France de conserver une influence, quel que soit le prix, même s'il en résultait des effets néfastes pour le reste du monde occidental.  La politique en question impliquait également de couper les liens stratégiques et militaires entre la France et Israël. [...]

En un moment où Abbas encourage constamment la terreur et la haine contre Israël, et où des assassinats de Juifs israéliens par des Arabes palestiniens se produisent quotidiennement, l'hostilité sans répit de la France envers Israél ne peut être vue autrement que comme une continuation de l'antisémitisme qui marque la France depuis des siècles.

Amin al-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem, homme de main d'Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale, arrêté par des soldats français en mai 1945, a bénéficié de l'hospitalité du gouvernement français ensuite, et a pu quitter la France pour l'Egypte en 1946. Le 12 Août, 1947, il a écrit au ministre des Affaires étrangères français, Georges Bidault, pour le remercier de l'aide que lui a apporté la France ( David G. Dalin, John F. Rothmann, Alan M. Dershowitz, Icon of Evil: Hitler's Mufti et the Rise of Radical Islam , Transaction Publishers,2009)

Charles de Gaulle, quelques mois après sa décision d'imposer à Israël un embargo sur les armes en Juin 1967, montrant une inconscience envers ce qu'il était lui-même, a décrit publiquement les Juifs comme un « peuple d'élite, sûr de lui et dominateur. »


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jeudi 18 février 2016

L'Eglise catholique en Israël accuse l'état juif d'être responsable de la violence palestinienne


Le Jerusalem Post rapporte les propos accusateurs envers Israël du patriarche latin de Jérusalem Sa Béatitude Mgr Fouad Twal.  Sans que ça provoque la moindre protestation da la part du Pape François, occupé à dire publiquement que Donald Trump n'es pas chrétien...  Le prêtre grec orthodoxe,  Gabriel Nadaf, un Chrétien ami d'Israël, a rappelé que des soldats israéliens avaient porté secours à Fouad Twal alors que le jour de Noël, à Bethelehem, sa voiture fut la cible de jets de pierres de la part de PalestiniensIl l'a accusé d'encourager la violence.

A group of the most senior Catholic clerics in Israel, headed by the Latin Patriarch of Jerusalem Fouad Twal, accused Israel on Thursday of responsibility for the recent wave of Palestinian violence, saying Israeli policy has created despair and frustration among Palestinians leading them to carry out acts of terrorism.

The Catholic clergy spelled out their position in a statement of the “Commission for Justice and Peace” of the Assembly of Catholic Ordinaries, a panel of archbishops and other senior clerics of the various Catholic rites in Israel, the Palestinian Authority, Jordan and Cyprus. Latin Patriarch Twal is the president of the Assembly of Catholic Ordinaries and is the most senior Catholic cleric in Israel.

Thursday’s statement asserted that current situation for Palestinians was “inhuman,” and said that settlements; the “siege of Gaza”; the “siege of the rest of Palestine”; military checkpoints; house demolitions; “and the arbitrary behavior of Israeli soldiers humiliating the Palestinian,” have led to the last five months of Palestinian terror attacks against Israeli civilians and security personnel. The declaration from the Latin Patriarchate also said that the “Judaization” of Jerusalem was also a factor in spurring Palestinian violence.

The Catholic clerics failed however to make mention of incitement to violence within Palestinian society, on social media, or from PA officials, although the document did say that “Israelis need security and tranquility.”

“It is the siege of Jerusalem and the Judaization of the city, the sending away of its Palestinian inhabitants. It is the all-inclusive accusation of terrorism against all Palestinians and the collective punishment that results from it,” observed the Commission for Justice and Peace. “Today the situation has become a new Intifada in which Palestinians plunge to their death out of despair caused by a life full of frustration, humiliation and insecurity, with no hope at all.”

The Commission’s statement called on Israeli leaders to “enlarge your vision and your hearts,” and to change the current political reality, and said Palestinian leaders should “let Israel and the world hear… a voice of peace and justice for two peoples,” and “Stop every self-interested vision and all corruption.”

Addressing Israeli leaders again, the Commission said “There is enough space in the land for us all. Let all have the same dignity and equality. No occupation and no discrimination. Two peoples living together and loving each other according to the way they choose. They are able to love each other and to make peace together.”

A spokesman for the Foreign Ministry strongly criticized the statement of the Catholic clergy, saying that the correct address for the violence was the Palestinians.

“It is a great shame that senior [clergy] in the church are accusing the victim instead of the aggressor,” said Foreign Ministry spokesman Emanuel Nachshon in a statement to the The Jerusalem Post. “Israel is dealing with an unprecedented wave of incitement and violence from the Palestinians, a wave that reflects the Palestinian refusal to conduct negotiations. It would be have been better for the senior clergy in the church to turn to the Palestinians and implore them to return to the negotiation table.”

Deputy Defense Minister Eli Ben-Dahan said in response that the claims made by the Latin Patriarch regarding the causes of Palestinian violence were not founded in reality. “During the history of the last 150 years it has been proved that the Arabs don't need excuses to commit violence against the Jews,” Ben-Dahan told Post. “Every few years there is a new wave of violence and terror committed by them because they cannot stand that Jews have come back to their land.

“With all due respect to the Latin Patriarchate, it should not simply repeat Palestinian propaganda,” he added.

Father Gabriel Nadaf, a Christian Greek-Orthodox cleric who has been active in promoting Arab integration into Israeli society, also criticized the Latin Patriarchate for its comments, saying his comments “encourage terrorism” and harm Jewish-Christian relations in Israel and around the world.

“It seems that the Latin Patriarch Fuad Twal has forgotten that only last Christmas the IDF rescued him from a Palestinian attack in Bethlehem,” Nadaf told the Post in reference to a incident on Christmas Day when Twal’s car was bombarded with stones and rocks by protesting Palestinians.

“This incident characterizes the terrible situation of Christians under the the control of the Palestinian Authority. It is known that since the Israeli withdrawal from Bethlehem in 1995 and its transfer to the PA that Christians there suffer and are persecuted and their number has dropped drastically. The Latin Patriarch decided apparently to reward the aggressors and to those who are the true causes of the decline in the population of [Christian] believers. In no Arab country do Christians have as good a life as they have in the State of Israel.”

mardi 16 février 2016

Avis aux boycotteurs: les exportations israéliennes ont progressé de 7,6% au dernier trimestre 2015

Au grand dam des boycotteurs et des boycotteuses...  L'économie israélienne se porte très bien et ça va continuer en 2016!  Bravo pour le bon chiffre des exportations.

JERUSALEM, 16 février (Reuters) -

La croissance de l'économie israélienne a été de 3,3% annualisés au quatrième trimestre, son rythme le plus élevé de 2015, stimulée par une forte hausse des dépenses publiques, des exportations et des dépenses de consommation, suivant les premières estimations du Bureau central de la statistique.

Pour l'ensemble de l'année 2015, la croissance s'établit à 2,6% -- révisée à la hausse par rapport à un premier chiffre de 2,3% -- comme en 2014.

En 2016, la croissance est anticipée à environ 2,8%.

Les exportations, qui représentent 35 à 40% de l'activité économique, ont progressé de 7,6% au dernier trimestre 2015, tandis que la dépense privée a cru de 5,8%.

La suite.

samedi 13 février 2016

The Economist fait le parallèle entre le terrorisme qui frappe Israël et l'Europe


Il est clair que l'Europe est confrontée aux mêmes atrocités perpétrées par des islamistes qu'Israël.  C'est un sujet qu'on évite d'aborder en Europe tellement l'idée d'une inttifiada européenne est terrifiante. Il semble que The Economist soit le seul journal (ou l'un des seuls) à l'évoquer en se demandant que si d'autres attaques terroristes de grande ampleur ont lieu sur le sol européen, les autorités seraient-elles amenées à introduire des mesures sécuritaires du même type que celles en vigueur en Israël   Et le journal précise bien que l'idée est "inconcevable".  Or Manuel Valls "a assuré avec certitude qu'il y aura d'autres attentats "d'ampleur" en Europe" L'intifada européenne est bien une réalité.



Welcome, here's your article to enjoy

What Paris night of horror means for Europe

How Europe has become more vulnerable to terrorist attacks
Terror in France

"If large-scale terrorist attacks start to take place more or less anywhere that people gather in large numbers, from sports stadia to rail stations to entertainment venues and political events, will it mean introducing Israeli-style security screening and checks across European cities? That would seem politically inconceivable and economically disastrous, the clearest manifestation that the terrorists had won."
 Lire plus et voir le graphique en fin d'article.

mercredi 10 février 2016

France: Verbal abuse against the Jews is a matter of routine and they also endure spitting, kicks and threats


Ynet News rapporte:
A long list of Jews who recently
made aliyah from France
(Photo: Zed Filman)

Baron Hirsch, who founded the school in 1901, named it after his son Lucien. He wanted to preserve the Jewish identity of the students, but had no idea that 115 years later, most of its alumni would be making aliyah to Israel. This is not only because of the Zionist education they received, but primarily because of the growing anti-Semitism in France. Out of the 70 high school students that graduated in 2015, 40 of them immigrated to Israel without their parents.
 
The classrooms are becoming increasingly empty, causing principal Paul Fitoussi to seek new students among those that up to now studied in the public schools in Paris. The task is not hard: Jewish parents who thought in the past that if their children study in a public school, they would not be bothered - realized they were wrong, and prefer to enroll their children at Lucien de Hirsch and take advantage of the security offered there.
A survey conducted recently by the Diaspora Affairs Ministry showed a substantial increase in the number of Jews wishing to make aliyah to Israel from France. The current number is about 57 percent out of about 500,000 Jews in France.
“Praise God, our children are immigrating to Israel,” Fitoussi says. “Every child that studies at the school and immigrates to Israel is a success in my opinion. My daughter also immigrated a year and a half ago, after graduating, and she is now doing National Service (Sherut Leumi). 
"People nowadays think it is dangerous to be Jewish in France because there was a series of events: The kidnapping and murder of Ilan Halimi ten years ago, the terror attack at the Jewish school in Toulouse four years ago, the stabbings in Marseille, last year’s attack at Hyper Cacher, there is a problem. For the French, worrying about security issues is new to them. I talk to the police and I understand they don’t know what to do. They brought armed soldiers to the schools, but I know that in the long term this is not a solution.”
These soldiers became part of the landscape of the school. They sit down to eat with the teachers, so it is not unusual to see a Jewish teacher with a skullcap on his head eating a kosher chicken with cauliflower and endive salad, sitting next to a commando who is armed from head to toe.
The students there feel safe. Their problems start when they go home from school. Zechariah Berkovich, an eighth grader, says, “Paris is now more dangerous than Jerusalem. We are receive insults on the streets constantly, saying, ‘dirty Jews.’ I feel safer in Israel, because there are plenty of weapons there. Here there is not enough security.”
His classmate Reuven Cohen explains, "Not long ago I came home from school, and an Arab saw me with a skullcap and wanted to beat me up, so I ran away from him.”
The students say verbal abuse against the Jews is a matter of routine. In other cases, they endure spitting, kicks and threats. [...]
Eighth grader Nathan Lambrozo says he is especially shocked at the fact the French public is demonstrating indifference to anti-Semitic attacks. "My friends walked down the street," says Lambrozo, "and the Arabs attacked them. They cried for help, and the French people who were there moved to the other side of the street and said, 'This is not my problem .' If such a thing happened in Israel, everyone would immediately call for help. Israel is our country, not France."  
L'article en entier.

lundi 8 février 2016

Financial Times: Les Juifs français attirés par la sécurité de Londres s'y installent


Conscients de ne plus avoir d'avenir en France, de plus en plus de Juifs partent pour Israël, les USA ...  D'autres prennent la décision de s'installer à Londres où ils se sentent bien plus en sécurité qu'en France, notamment ceux qui ont des enfants.  Le Financial Times a évoqué leurs craintes et leurs espoirs dans un article publié le 7 janvier.

 Financial Times: French Jews drawn to security of London  (extraits):
When armed guards appeared in front of her children’s school in Paris, Sabine decided it was time to leave her native France.

A resident of Boulogne, a Jewish district in the French capital, she had become increasingly concerned about anti-semitism and was fearful of showing any sign in public that she was Jewish.  The last straw came a year ago when a gunman killed four people at the Hyper Cacher kosher supermarket on the other side of the city.
“The Jews don’t have a future in France,” she said from her new home in London, where she moved in July with her husband and three children.
In London, she said, “there are a lot of people from a lot of countries. The English people have accepted [this]. London seems a lot safer than Paris. It is not the same in France.”  [...]

Daniel Turner, chairman of Brondesbury Park synagogue in north-west London, said he had noticed that more French Jews were moving into the area. “Anti-semitism is only moving in one direction in France,” he said. “They’re all very happy to not be there.”

London was an easy choice because it was accessible from France, had an established Jewish community and a booming economy, he said. Of the Jews in his community, “when you get on to security matters, the ones most vocal about security measures we should put in place are the French”.

One member of Mr Turner’s synagogue said he had noticed a big rise in the number of French-speaking pupils at the large Jewish primary school his children attended. “In year one, it is about 10 per cent of kids who speak French. In reception, it goes up to 30 per cent and in nursery I would say it’s about half.”

dimanche 7 février 2016

Le physicien belge qui pense avoir découvert l'origine des problèmes du monde: le «sionisme» - entendez Israël ou plus exactement les Juifs

Note: Jean Brimont est également membre de la prestigieuse Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.

Marc Reisinger: L’antisémitisme est-il soluble dans la raison?
Jean Bricmont est un physicien belge enseignant à l’Université Catholique de Louvain. C’est aussi un activiste de la lutte contre le capitalisme, « l’otanisme et le sionisme ». Il a écrit des articles et des livres sur et avec Noam Chomsky
 
Si les physiciens n'ont pas de certitudes quant à l'origine du monde, Bricmont pense au moins avoir découvert l'origine des problèmes du monde: le «sionisme » - entendez Israël ou plus exactement les Juifs. Si les Etats-Unis et l’Europe cessaient de se laisser intimider par la crainte de l’antisémitisme et du lobby juif, la paix au Moyen Orient et dans le monde serait quasiment assurée.
 
L'antisémitisme (antijudaïsme) de Bricmont est subtil, jamais affirmé, toujours nié. C’est l’antisémitisme "en creux", de quelqu’un qui se prétend non concerné par la question. Par contre, il est très concerné par la liberté d'expression des négationnistes.
 
Il s’est en effet lancé dans une bataille - en compagnie d’Alain Soral, de Dieudonné et de Chomsky - pour faire libérer un militant français, adepte de l’idéologie nazie, Vincent Reynouard, condamné à un an de prison ferme en France et en Belgique pour avoir publié une brochure négationniste : "Holocauste, ce que l’on vous cache".
 
Reynouard est un disciple de Robert Faurisson, qui le décrit de la manière suivante: "Vincent Reynouard vient d'être mis en prison à Valenciennes pour un an, sur décision de la cour d'appel de Colmar, parce qu'il a fait savoir, après une longue enquête sur le sujet, qu'il était obligé de donner raison à ceux qui, de leur côté, en France et à l'étranger, ont conclu de leurs propres recherches que, pour des raisons d'ordre physique, chimique, architectural, topographique et documentaire, les chambres à gaz nazies n'ont ni existé ni même pu exister." (C’est l'auteur qui souligne)
 
Bricmont n’hésite pas non plus à prôner la libération de la parole antisémite, sous prétexte que l'antisémitisme existe de toute façon, et que ce serait une manière (magique ?) de le faire disparaître.
 
« Il suffirait de rétablir la liberté d'expression et de débats dans nos sociétés (y compris pour les fascistes, racistes, révisionnistes etc.), non seulement sur la Palestine, mais aussi sur les réseaux de soutien pro-israéliens ici et, en général, sur toutes les questions impliquant les "juifs". Bien sûr, un certain nombre d'idées antisémites seraient avancées (mais ces idées sont de toutes façons dans la tête des gens et on pourrait alors leur répondre) et le phénomène Dieudo(nné) se dégonflerait immédiatement. »
 
Bricmont n’est pas idiot ; il ne nie pas la montée de l'antisémitisme, mais il l'attribue à la politique d'Israël – nullement à celle de ses adversaires:
 
« Je suis absolument convaincu (par simple observation) que le véritable antisémitisme (entendu comme hostilité généralisée à l’encontre des personnes d’origine juive) monte, et cela de façon inquiétante. Mais cette montée est due avant tout à l’incroyable arrogance de la politique israélienne, à celle de ses soutiens en France, à leur volonté suicidaire d’imposer au peuple français à la fois une politique dont il ne veut pas et une censure de fait qui le musèle lorsqu’il cherche à protester ».
 
Bricmont reconnaît la montée de l’antisémitisme et son rapport avec le conflit israélo-palestinien. Il est révolté par la politique israélienne, pas par le terrorisme ou l’antisémitisme. Il ne dénonce pas le fait que l’opposition à Israël entraîne une volonté de supprimer cet état, comme l'a montré Norman Finkelstein, autre défenseur des Palestiniens. Bricmont néglige également le rôle de la désinformation dans la haine d'Israël et l’antisémitisme : tout est à charge d'Israël.
 
De manière plus personnelle, Bricmont entend démontrer par le raisonnement suivant qu'il n'est pas antisémite : 
 
Marc Reisinger est psychiatre.
 
Pour en savoir plus sur Jean Bricmont cliquer ICI.

vendredi 5 février 2016

Le Crif contre le FN?


Cyril Bennasar @Causeur:
Cette campagne pour les élections régionales au cours de laquelle, pour «faire barrage au Front national», des juifs et des francs-maçons ont dénoncé sans nuance ni ménagement la démocratique progression des candidats du Front national, aura eu pour effet de ridiculiser définitivement ceux qui nous annoncent sans rire que les années trente sont de retour.

N’étant pas franc-maçon et ne connaissant ce mouvement – qui ambitionne d’œuvrer au bonheur de l’humanité mais réussit surtout de nos jours à contribuer aux ventes de L’Express, jamais avare de marronniers – que par ce qu’en disait François Cavanna (des petits vieux qui se réunissent pour faire joujou loin de leur bonne femme) je ne m’étendrai pas sur ce sujet.

Je me pencherai plutôt sur les Juifs, enfin sur certains Juifs, communautaires et professionnels, qui vivent en France dans la chaleur rassurante de l’entre-soi, comme nostalgiques du ghetto, et dont les porte-parole prétendent me représenter quand ils collent des kippas sur la tête d’élus en quête de clientèle en leur arrachant des promesses de subventions.

Il y a six ans, lors des précédentes élections régionales, l’union des étudiants juifs de France (des couillons qui donnent des leçons à un âge où l’on est censé faire ses devoirs) lançait un appel au boycott dans une campagne intitulée : «Pas une voix juive pour le FN!» Ne demandant qu’à être convaincu, je réclamais alors des arguments en annonçant que l’injonction ne suffirait pas à me détourner de mon intention. J’attends encore et j’ai beau tendre l’oreille, alors que le parti populiste devient de plus en plus populaire, je n’entends toujours que des slogans vides et des discours creux.
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jeudi 4 février 2016

Lorsque l'islamo-gauchisme est juif, ce qui est fréquent, il est plus redoutable dans sa perversité et ses effets (GWG)


Gilles William Goldnadel est sans aucun doute un des plus brillants commentateurs français.  Il s'exprime avec conviction et justesse, sans le pathos et la victimisation si courante chez de trop nombreux commentateurs juifs.  GWG observe très justement que "le juif antisioniste ne souffre pas d'une haine pathologique de lui-même" mais a plutôt "trop d'amour pour sa petite personne".

Repris du Blognadel:
L'islamo-gauchisme, je l'ai écrit à plusieurs reprises en ces temps malheureux, a été le terreau intellectuel et médiatique de l'antisémitisme criminel. Par sa complaisance envers l'islamisme, par sa compréhension de la violence terroriste, par sa détestation pathologique d'Israël. Cette névrosée cinquantenaire qui, comme je l'écrivais le 6 janvier dans ma chronique du Figaro a peu à voir avec l’islamisme et tout avec le gauchisme, a désormais l'âge de la ménopause.

Mais lorsque l'islamo-gauchisme est juif, ce qui est fréquent, il est encore plus redoutable dans sa perversité et ses effets. Perversité narcissique, car contrairement à ce que l'on soutient ordinairement, le juif antisioniste ne souffre pas d'une haine pathologique de lui-même, il s'est retranché depuis longtemps et bruyamment de sa communauté originelle, mais au rebours de trop d'amour pour sa petite personne. Car convenons-en, au moment où les médias d'extrême gauche sont encore en majesté, il est plus gratifiant socialement de cogner sur l'État juif honni que de le défendre dans une ingrate réprobation mondaine.

C'est dans ce cadre psychologique qu’interviennent les fantasques déclarations de Rony Brauman sur Europe 1 le 16 janvier, en pleine affaire dite de la kippa marseillaise : à l’entendre son port révélerait « une affiliation politique » et même « un signe d'allégeance à la politique raciste de l'État d'Israël ».
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Note: Rony Brauman était l'invité de David Abiker qui savait sans doute que les propos de Bruaman allaient "faire le buzz".   La grande grande classe de certains journalistes!

mercredi 3 février 2016

A propos de Tarik Ramadan et la déshumanisation des Juifs


Jews and France par Joel Braunold @ Harry's Place (extrait):
"For your average citizen, terrorism has sadly become like any other impersonal disaster. The victim of a mass terrorist incident is not targeted for anything other then the misfortune at the wrong place at the wrong time. Yet this obsession of attacking Jews, and there definitely is a trend, makes these incidents against the community far more personal.

I have criticized Tariq Ramadan and others for air-brushing anti-Semitism out of some of these attacks. Ramadan and others have claimed that Jews have just become the symbols of the state, and are not attacked because they are Jews, but a good target of a critic of the state and its policies.

The dehumanizing nature of this analysis shows a remarkable turn around in the genesis of anti-Semitism. Where as in the 20th century Jews were mainly victims of the State, now they are victims because of it. An expression of aggression towards liberal democracy is apparently the cause for running towards the nearest Jewish school or kippa wearing teacher to express a murderous rage against the West. The Jews have moved from being the outsiders in society to being the ultimate protected insider, thus a great target for attack."

mardi 2 février 2016

Nazisme: Albert Speer et les Juifs


Remarque d'Albert Speer, l'architecte d'Hitler, selon son frère Herman.
"Speer, méprisant ls souffrances des Juifs soumis au travail forcé dans des camps de concentration, fit même plus tard cette remarque: "Après tout, les Juifs faisaient déjà des briques sous le règne des pharaons."

Source: Laurence Rees, Adolf Hitler, La Séduction du Diable, Le Livre de Poche, 2012, p. 244.