jeudi 29 octobre 2009

Start-up Nation: The Story of Israel's Economic Miracle, par Dan Senor et Sol Singer


Un analyse fascinante et experte sur la montée météorique d'Israël dans l'économie globalisée - qui comprend des avis judicieux pour un monde qui subit encore les effets de la crise économique mondiale.

Start-Up Nation s'attache à répondre à la question à un trillion de dollars: Comment se fait-il qu'Israël — un pays de 7,1 millions d'habitants, entouré d'ennemis, constamment dans une situation de guerre, dépouvu de resources naturelles — crée plus de start-ups que des nations plus grandes et qui ne sont pas en guerre comme le Canada, le Japon, la Chine, l'Inde et le Royaume-Uni?
_________
Source: Amazon
Product Description
START-UP NATION addresses the trillion dollar question: How is it that Israel-- a country of 7.1 million, only 60 years old, surrounded by enemies, in a constant state of war since its founding, with no natural resources-- produces more start-up companies than large, peaceful, and stable nations like Japan, China, India, Korea, Canada and the UK?

With the savvy of foreign policy insiders, Senor and Singer examine the lessons of the country's adversity-driven culture, which flattens hierarchy and elevates informality-- all backed up by government policies focused on innovation. In a world where economies as diverse as Ireland, Singapore and Dubai have tried to re-create the "Israel effect", there are entrepreneurial lessons well worth noting. As America reboots its own economy and can-do spirit, there's never been a better time to look at this remarkable and resilient nation for some impressive, surprising clues.
_________
Israel Thrives During Economic Meltdown
Excerpt From Blog Post: Israel Forum

Dan Senor and Sol Singer

Israel has thrived during the global collapse—thanks to an entrepreneurial culture built on compulsory military service. Dan Senor and Saul Singer on why U.S. companies should take notes. For all the press coverage of the Middle East, there is one side of Israel that gets scant attention: the country’s economy has the highest concentration of innovation and entrepreneurialism in the world today. For years, multinational technology companies and global investors have been beating a path to Israel. Even in 2008—a year of global economic turmoil—per capita venture investments in Israel were 2.5 times greater than in the United States, more than 30 times greater than in Europe, 80 times greater than in China, and 350 times greater than in India. And Israel still boasts the highest density of start-ups in the world (a total of 3,850 start-ups, one for every 1,844...

Read More on Doc's Talk...

Le Conseil européen affirme qu'Israël est presque un Etat membre de l'Union

"Israël est plus proche de l'UE que n'importe quel pays du monde, en dehors de l'Europe, avec de profonds liens culturels, historiques et commerciaux et une participation active à tous ses programmes."

Après Solana, un communiqué officiel du Conseil européen affirme qu’Israël qu'Israël est presque un Etat membre de l'Union
Source: CRIF

Javier Solana, représentant pour la PESC de l'Union européenne, se serait laissé aller, devant des personnalités politiques et économiques israéliennes, à déclarer qu'Israël est presque un Etat membre de l'Union européenne. Le haut responsable aurait en effet déclaré qu'"il n'y a aucun pays en dehors du continent européen qui a les relations qu'Israël a avec l'Union européenne". "Israël est un membre de l'Union européenne sans être membre de l'Institution. Israël est membre de tous les programmes et participe à tous les programmes".

Un communiqué officiel publié mardi 27 octobre 2009 sur le site du Conseil européen, sans aller aussi loin, va dans le même sens que Javier Solana: "Israël est plus proche de l'UE que n'importe quel pays du monde, en dehors de l'Europe, avec de profonds liens culturels, historiques et commerciaux et une participation active à tous ses programmes".

Javier Solana, EU High Representative for the CFSP, says peace is the only way out of the problems facing the Middle East (consilium.europa)

- Javier Solana : "Israël est membre de l'UE"

NGO Monitor: l'ONG européenne Amnesty International est systématiquement contre Israël

Source: Guysen News et NGO Monitor

L'ONG israélien NGO Monitor dénonce le parti pris d'Amnesty International et la stigmatisation systématique d'Israël dans les rapports de l'ONG. Depuis l'opération Plomb durci, Amnesty International a publié 20 rapports, tous anti-israéliens [NGO Monitor notes that Amnesty International’s 112 page report titled "Troubled Waters – Palestinians Denied Fair Access to Water", is timed to strengthen the Israel boycott campaign, coinciding with a US speaking tour linking the water issue and Israeli 'apartheid'. The report itself is a political document which promotes an imaginary and highly distorted version of international law. In addition, it omits critical context to the conflict in order to promote the Palestinian narrative, thereby continuing the NGO-led political warfare against Israel.]. Le dernier en date (Israël priveraient les Palestiniens d'eau) coïncide avec une série de conférences organisées aux Etats-Unis, au mois de novembre, par des groupes de boycott anti-israéliens sur le thème "Israël : contrôle de l'eau comme outil d'apartheid et moyen de nettoyage ethnique" [This report is the latest episode in Amnesty’s campaign against Israel. Amnesty International headquarters issued over twenty statements.].

- Amnesty International a abandonné les Juifs à la Conférence de Durban
- L'ONG européenne Amnesty Internationale attaque Israël ... à nouveau
-
Retrait d'Amnesty International du concert de Leonard Cohen en Israël
-
Amnesty’s obsession with Israel
-
European NGO Amnesty International: relentless and disproportionate focus on Israeli "violations"
-
Amnesty International: Abolishing Israel's Right to Self Defense
-
Amnesty International invite les détracteurs d'Israël Kathleen et Bill Christison

mercredi 28 octobre 2009

Enderlin à La Libre Belgique: "Israël a joué avec le feu"

Ce qui distingue les deux quotidiens belges francophones Le Soir et La Libre Belgique de la presse flamande et de celle des autres pays est le fait qu'il est rarisimme qu'ils publient un article ou une information un tant soit peu favorable à Israël. En effet, les lecteurs de ces deux journaux sont continuellement soumis à un torrent d'informations négatives (la quantité est tout aussi imposante que la qualité négative des articles), voire extrêment hostiles à Israël. Ce n'est pas la première fois que ce site aborde cette question.

Prenons La Libre Belgique. Ces dernières semaines la moisson fut particulièrement faste. Jugez-en (ce qui suit n'est évidemment qu'un échantillon de ce qui a été publié) :

Le 5 septembre, LLB publiait la traduction de la tribune de Neve Gordon (c'est toujours mieux lorsque les auteurs sont de "grands intellectuels" juifs ou israéliens) intitulée:
""Boycottez Israël" : C’est la seule façon de sauver Israël de lui-même." (Le Soir avait également publié des extraits de l'article!)

Le 14 septembre, Uri Avnery ripostait à l'article de Neve Gordon en se démarquant de ses excès.

Le 1er octobre, LLB publiait la traduction d'une tribune d'Uri Avnery sur la réaction israélienne au rapport de l'ONU que ses traducteurs ont intitulé :
"Mensonges antisémites
Israël ne décolère pas face au rapport Goldstone sur les crimes de guerre à Gaza. Dénonçant un grand complot, la machine de propagande israélienne va s'en prendre au juge juif Goldstone et à l'antisémitisme des Nations unies. Pas de débat interne en Israël.
(le 17 septembre, LLB prend également la précaution d'indiquer que le juge Richard Goldstone est "d'origine juive")

Charles Enderlin est venu à Bruxelles présenter son dernier ouvrage "Le Grand Aveuglement". Il est probable que peu de Belges, que le sujet a finit par lasser, se donneront la peine d'acheter le livre. Qu'à cela ne tienne, il ne faut pas rater l'occasion d'appporter la bonne nouvelle à un maximum de monde. Les propos du journaliste ont été recueillis (par Le Soir également) avec le respect et la dévotion que l'on réserve aux grandes sommités. On connaît la théorie que ce sont les Américains qui ont créé Al Qaida et les talibans - en suivant le même type de raisonnement, Enderlin arrive à la conclusion que c'est Israël qui porte une grande responsabilité dans la création du Hamas. Que l'islam radical se porte bien ailleurs dans la région n'entre pas en ligne de compte. Le vertige de la simplification plaît. Menahem Macina fait quelques observations intéressantes:

"Israël a joué avec le feu, Sabine Verhest (entretien avec Charles Enderlin)
Géniale "journaliste" ! Tous les problèmes de la région et du monde avec le Hamas sont de la faute d’Israël. Ben voyons ! Z’avaient qu’à pas, en son temps, jouer Hamas contre Fatah d’Arafat (Cette dame doit retourner aux études : ce n’est pas la première fois que ce qui était manœuvre politique dictée par les circonstances s’avère ensuite contreproductif, voire catastrophique). Z’ont qu’à pas attaquer ces pauvres "militants" du mouvement islamique, assiégés et persécutés par la monstrueuse Armée de Défense d’Israël, et qui font ce qu’ils peuvent pour se défendre. Et pis, de toute façon Israël a tort ! (bis, ter, quater, etc.). Mais, j’y songe : est-ce à cette Sabine qu’il faut s’en prendre, ou au grand Charles, l’omniscient prophète d’analyses rétrospectives, dans le genre "y’avait qu’à pas", "y’aurait qu’à pus", etc. ? (Menahem Macina)." Suit l'entretien avec le grand expert: ICI

Egalement aujourd'hui (journée fastissime) paraît le rapport de l'ONG européenne Amnesty International (bien entendu LLB a le plus grand respect pour Amnesty) à charge d'Israël qui est accusé de priver les Palestiniens d'eau. Extrait de l'article consacré au rapport d'Amnesty :

"Le rapport présente également des témoignages de soldats israéliens racontant comment certains s'entraînent, trompent le temps ou "donnent une leçon aux gamins du quartier qui jettent des pierres" en tirant sur les citernes domestiques placées sur le toit de maisons palestiniennes."

Autres articles publiés par LLB - liste reprise du blog Ginsburg (Victor Ginsburg est professeur à l'Université Libre de Bruxelles et a traduit les textes ):

Translations/Traductions
- Honte sur vous leaders des nations - Yitzhak Frankenthal, La Libre Belgique
- Génocide symbolique - Lev Grinberg, La Libre Belgique
- Le Golem se tourne contre son créateur - Uri Avnery, La Libre Belgique
- Il y a des juges à La Haye… - Uri Avnery - La Libre Belgique
- L'Holocauste, une arme qui permet de détourner la critique - Amira Hass, La Libre Belgique
- Un mot de quatre lettres - Uri Avnery, La Libre Belgique

- La journée des longs couteaux - Uri Avnery - sur le site de Stéphane Ginsburgh

Rapport Goldstone: les 250 mots les plus utilisés

Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Source: Elder of Ziyon (Goldstone Wordle)

Le mot Hamas manque à l'appel ... Il semble que les mots terrorisme et roquettes/kassams n'y figurent pas non plus, ou alors pas de manière proéminente.

Ci-dessus les 250 mots les plus utilisés dans les sections des conclusions et des recommendations du rapport Goldstone, en utilisant le format graphique de Wordle. La taille des mots indique l'indice de fréquence de l'utilisation des mots respectifs.

L'ONG européenne Amnesty Internationale attaque Israël ... à nouveau

"De son côté, l'Autorité des eaux explique notamment que le volume d'eau accordé aux deux populations est dicté par les accords d'Oslo. Elle précise également que les Palestiniens creusent régulièrement des puits illégalement, refusent de purifier l'eau et utilisent les eaux usées pour l'agriculture. Ils les reversent également dans les cours d'eau de Judée-Samarie, provoquant une pollution majeure."

On connaît le rôle des ONG européennes dans l'accusation obsessionnelle d'Israël, relayées complaisamment par les médias. L'une des plus actives dans la dénonciation systématique d'Israël est la très puissante Amnesty International. NGO Monitor relève qu'Amnesty International a publié 15 (je répète 15) communiqués de soutien à la commission Goldstone. NGO Monitor rappelle qu'il y a des conflits d'intérêt qui met en doute l'impartialité des membres de la commission qui ont des liens avec l'ONG européenne. Entre-temps d'autres ONG européennes (ou subsidiées par l'Europe) ont déjà utilisé le rapport pour charger Israël (Diakonia, Trocaire, Amnesty-Europe, FIDH, Adalah, PCHR et Al Haq).

A force de tirer sur la corde anti-israélienne, ces ONG vont finir par perdre toute crédibilité. Déjà le public est de moins en moins dupe et prend des distances par rapport à ce type d'ONG.
______
Source: article de Ehoud Zion Waldoks, The Jerusalem Post

Le nouveau rapport d'Amnesty International, sur la répartition de l'eau entre Israël et l'Autorité palestinienne (AP), est affligeant pour Israël. L'Autorité des eaux, qui réfute ses conclusions, regrette de ne pas avoir été consultée avant sa publication mardi matin.

Les trois sources principales d'eau naturelle sont le lac de Tibériade (Kinneret), la montagne et la côte aquifère. Concernant les sources montagneuses - essentiellement concentrées en Judée-Samarie - Amnesty reproche à Israël d'en utiliser 80 %.

Les ressources d'eau sont l'une des questions clés des négociations entre Israël et l'AP. Aucun changement n'est à envisager en-dehors du contexte de ces négociations, ce qui n'a pas empêché Amnesty d'exhorter Israël à partager, dès à présent, ses ressources d'eau et de mettre fin à la discrimination contre les Palestiniens en faveur des habitants des implantations.

En outre, pour l'ONG, la consommation d'eau quotidienne est de 400 litres pour un Israélien, et de 70 pour un Palestinien - plaçant ainsi les Palestiniens en-dessous des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé.

L'Autorité des eaux réfute néanmoins ce chiffre. Pour elle, la consommation est de 408 litres d'eau pour un Israélien et de 200 pour un Palestinien. En admettant qu'il existe un écart important, l'Autorité affirme qu'il n'est pas aussi drastique que le prétend Amnesty.

A partir des témoignages palestiniens, le rapport cite par ailleurs des exemples d'actions israéliennes ces neuf dernières années, comme la destruction de citernes, des tirs sur des trombones d'eau installées sur les toits ou encore la fermeture par Tsahal de certaines zones - obligeant les porteurs d'eau à faire des détours - faisant ainsi augmenter le prix de l'eau.

D'après Donatella Rovera, chercheuse à Amnesty International, "plus de 40 ans d'occupation et de restrictions imposées par Israël sur l'accès palestinien à l'eau ont empêché le développement de l'infrastructure de l'eau dans les TPO [Territoires palestiniens occupés] et ont retiré à des milliers de Palestiniens le droit de vivre une vie normale, l'accès à une alimentation et à un logement adéquats, à la santé et au développement économique."

Le rapport dicte également une liste de recommandations, exhortant Israël à cesser de "violer les droits des Palestiniens".

De son côté, l'Autorité des eaux explique notamment que le volume d'eau accordé aux deux populations est dicté par les accords d'Oslo. Elle précise également que les Palestiniens creusent régulièrement des puits illégalement, refusent de purifier l'eau et utilisent les eaux usées pour l'agriculture. Ils les reversent également dans les cours d'eau de Judée-Samarie, provoquant une pollution majeure.

Le ministre des Infrastructure nationales Ouzi Landau (Israël Beiteinou) a, pour sa part, comparé le rapport d'Amnesty au rapport Goldstone. "Nous avons une nouvelle fois à faire à un rapport où les conclusions sont courues d'avance", a-t-il estimé.

- Amnesty International a abandonné les Juifs à la Conférence de Durban
-
Retrait d'Amnesty International du concert de Leonard Cohen en Israël
-
Amnesty’s obsession with Israel
-
European NGO Amnesty International: relentless and disproportionate focus on Israeli "violations"
-
Amnesty International: Abolishing Israel's Right to Self Defense
-
Amnesty International invite les détracteurs d'Israël Kathleen et Bill Christison

mardi 27 octobre 2009

Norvège: lettre de protestation au Recteur Torbjørn Digernes (NTNU)

Contexte : Norvège: l'université de Trondheim (NORGES TEKNISK-NATURVITENSKAPELIGE UNIVERSITET (NTNU)) organise un séminaire très anti-israélien

Traduction libre de la lettre de protestation du Professeur Leslie Wagner reprise du site du recteur Torbjørn Digernes

"Cher Recteur,

Je m'adresse à vous en tant qu'ancien vice-recteur (Vice Chancellor) de deux universités britanniques.

Que des universités organisent des réunions, des conférences et des débats partiaux, c'est un fait malheureux mais il n'est pas nouveau. Mais qu'un tel événement se déroule sous le patronage du recteur d'une université est, à ma connaissance, sans précédent. Logiquement on est amené à conclure que vous soutenez un débat dont la nature partiale évidente s'impose. Ce faisant vous flétrissez le nom de votre université et sa réputation d'objectivité scientifique.

La communité académique internationale est au courant de vos initiatives et les suit avec attention. J'ai appris que d'autres initiatives anti-israéliennes [1] sont envisagées.

Je vous prie instamment de reconsidérer votre position qui risque de porter préjudice à la bonne réputation dont jouit l'université de Trondheim à l'heure actuelle."

[1] Le 12 novembre, l'université décidera si elle va ou non décréter le boycott économique d'Israël. [Norway, Israel and the Jews]
_______
Sans aller aussi loin, récemmment, des universités belges ont également organisé un débat sur le boycott académique d'Israël: Le boycott académique d'Israël défendu dans cinq universités belges

    Témoignage Chrétien: Henrik Lindell dénonce la violence de l’État d’Israël

    "Sa classe politique est en ébullition et la plupart des médias s’en prennent à ce que beaucoup d’Israéliens pensent être une sorte de conspiration mondiale contre eux. Il semble inimaginable qu’il n’y ait aucun procès contre des militaires qui ont tué des centaines de civils innocents. [...] Même des membres emblématiques et consensuels de la grande communauté juive aux États-Unis se sont montrés dubitatifs face à la politique d’expansion et la violence de l’État d’Israël."

    Pour Témoignage Chrétien, en ce qui concerne la guerre qu'Israël a livré aux terroristes du Hamas à Gaza, seules les conclusions du rapport Goldstone ont valeur d'évangile, et ce malgré le fait qu'aucun pays européen n'a voté en faveur et que la Commission menée par Goldstone s'est basée sur des témoignages du Hamas. Dont le plus étonnant est celui de Islam Shahwan qui avait accusé Israël de pervertir les jeunes de Gaza en y infiltrant des stimulants sous forme de chewing gum et de gouttes : "l’une des personnes arrêtées a indiqué avoir reçu de grandes quantités de produits stupéfiants par le biais d’un officier du renseignement et à un prix très bas car l’officier lui a indiqué que (les services de renseignements) ne voulaient pas d’argent mais leur diffusion parmi les jeunes".

    Ni les communiqués du gouvernement israélien, ni les témoignages de militaires comme ceux du colonel britannique Richard Kemp et du général canadien Walter Natynczyk ne comptent pour Témoignage Chrétien."L’implacable rapport Goldstone par Henrik Lindell (extraits)

    Pour la première fois de son histoire, Israël se trouve face à la perspective d’être confronté à la justice pénale internationale. Sa classe politique est en ébullition et la plupart des médias s’en prennent à ce que beaucoup d’Israéliens pensent être une sorte de conspiration mondiale contre eux. Tous les jours, des membres du gouvernement, relayés par le président Shimon Peres, décrivent leur pays comme la victime d’une indicible injustice. Et tous les jours, des auteurs réputés pour leur rigueur intellectuelle signent des pamphlets d’une violence inouïe contre ceux qui osent mettre en cause la stratégie de l’armée israélienne à Gaza. [...]

    Son rapport de 580 pages est accablant à l’égard du Hamas, mais surtout à l’égard d’Israël, car il est question de "crimes de guerre" et même des "crimes contre l’humanité", un vocabulaire que l’on n’a pas l’habitude [on croit rêver !!!] d’employer au sujet de l’État hébreu. [...]

    L’armée israélienne a tué environ 1 400 personnes, dont des centaines d’enfants. [Notons que lorsqu'on parle d'autres conflits: Congo, Rwanda, Sri Lanka, Afghanistan, on ne cite jamais le nombre exact d'enfants tués. Dans les médias européens, seul Israël fait systématiquement exception à cette règle. En général on cite 400 enfants, ici on peut supposer qu'il y a en a eu beaucoup plus.] Les Palestiniens de Gaza ont tué 13 Israéliens. [...]

    Bien entendu, les États-Unis risquent d’opposer leur veto à tout projet visant à renvoyer à La Haye les responsables politiques de l’opération "Plomb durci", dont Ehoud Barak, Tzipi Livni et Ehoud Olmert. Mais il semble inimaginable qu’il n’y ait aucun procès contre des militaires qui ont tué des centaines de civils innocents. Et rarement des pays démocratiques traditionnellement cléments à l’égard d’Israël, comme la Suède, le Royaume-Uni et l’Allemagne, ont "osé" critiquer autant l’État hébreu et son manque de volonté à collaborer avec la justice internationale. Même des membres emblématiques et consensuels de la grande communauté juive aux États-Unis se sont montrés dubitatifs face à la politique d’expansion et la violence de l’État d’Israël. Côté palestinien, le rapport Goldstone est célébré comme une sorte de victoire symbolique contre l’occupant israélien."

    - Made in Europe: les ONG citées dans le rapport Goldstone
    -
    L'ONG qui veut l'arrestation d'Ehoud Barak est financée par l'Europe

    lundi 26 octobre 2009

    Javier Solana : "Israël est membre de l'UE"

    "Israël, permettez-moi de le dire, est un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions. Aucun pays hors du continent n’a le type de relations qu’Israël entretient avec l’Union européenne."

    Source: Israel Valley (Sébastien Fortin)

    Mercredi dernier à Jérusalem, lors de la Conférence du Président "Facing Tomorrow", le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana, a déclaré devant un parterre de personnalités des milieux politiques et d’affaires qu’Israël était membre de l’Union européenne. "Israël, permettez-moi de le dire, est un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions".

    Le chef de la diplomatie européenne a également souligné qu’Israël "est partie prenante à tous les programmes de l’UE, et plus particulièrement dans les domaines de la recherche et de la technologie. "Aucun pays hors du continent n’a le type de relations qu’Israël entretient avec l’Union européenne."

    Selon Javier Solana, Israël a une relation plus forte avec l’Union européenne que la Croatie, pays candidat à l’adhésion en 2012. "Je ne vois pas le président de la Croatie ici. Mais je dois vous dire, puisqu’il n’est pas là, et il est pourtant candidat à l’entrée dans l’Union européenne, que votre relation avec l’Union européenne est plus forte que celle de la Croatie".
    ______

    L'opinion de M. Solana rejoint celle du Dr Mathias Döphner, PDG du groupe de presse allemand Axel Springer (Axel Springer: un groupe de presse allemand pro-israélien)

    "Israël est la tête de pont de la démocratie au Moyen-Orient. Il est donc de l'intérêt de l'Europe de le soutenir et de le renforcer. Nous partageons les mêmes racines culturelles, les mêmes intérêts du point de vue de la sécurité et de la politique étrangère."

    Photo: EJP

    dimanche 25 octobre 2009

    Robert L. Bernstein réfute les arguments de Human Rights Watch

    "I believe that Israel should be judged by the highest possible standard and I have never argued anything else. What is more important than what I believe, or what Human Rights Watch believes, is that Israelis themselves believe they should be held to the highest standard. That is why they have 80 Human Rights organizations challenging their government daily. [...] I have argued that open societies , while far from perfect, have ways to correct themselves and that is particularly true in the case of Israel. Millions of Arabs, on the other hand, live in societies where there is little respect for or protection of human rights. " (Robert L. Bernstein)

    Human Rights Watch a répondu à la tribune de Robert L. Bernstein, fondateur de l'ONG, parue dans le New York Times ("Quand le Gardien des Droits de l'Homme se Perd au Moyen-Orient"). HRW prétend que Robert Bernstein argumente "que des critères d'évaluation appliqués à Israël doivent être différents de ceux appliqués au reste du monde" ("Israel should be judged by a different human rights standard than the rest of the world") (voir la lettre ci-dessous). Robert Bernstein n'a rien écrit de tel. A son tour, il répond à HRW:

    "In their October 21st letter to the editor, Jane Olson, current chair of Human Rights Watch and Jonathan Fanton, past chair wrote that they "were saddened to see Robert L. Bernstein argue that Israel should be judged by a different human rights standard than the rest of the world." This is not what I believe or what I wrote in my op-ed piece.

    I believe that Israel should be judged by the highest possible standard and I have never argued anything else. What is more important than what I believe, or what Human Rights Watch believes, is that Israelis themselves believe they should be held to the highest standard.

    That is why they have 80 Human Rights organizations challenging their government daily. Does any other country in the Middle East have anything remotely near that? That is why they have a vibrant free press. Does any other country in the Middle East have anything remotely near that? That is why they have a democratically elected government. That is why they have a judiciary that frequently rules against the government, a politically active academia, multiple political societies, etc etc etc.

    I have argued that open societies , while far from perfect, have ways to correct themselves and that is particularly true in the case of Israel. Millions of Arabs, on the other hand, live in societies where there is little respect for or protection of human rights.

    The current argument is whether Human Rights Watch’s facts and judgments about the Gaza conflict are correct. That is certainly a necessary and legitimate discussion.

    I should add that over the years I have had the highest regard for Human Rights Watch’s work around the world and from what I know, with the notable exception of the Middle East, that is still the case.

    Robert L. Bernstein"
    ______
    Lettre de HRW au New York Times
    "Re “Rights Watchdog, Lost in the Mideast” (Op-Ed, Oct. 20):

    As present chairwoman and past chairman of the board of Human Rights Watch, we were saddened to see Robert L. Bernstein argue that Israel should be judged by a different human rights standard than the rest of the world.

    Mr. Bernstein, as a founder of Human Rights Watch, has had ample access over the years to make his argument that we should not be reporting on Israeli conduct because Israel is a democracy. As recently as April, the full board of directors heard — and rejected — Mr. Bernstein’s proposal that Human Rights Watch should focus our research and reporting resources on closed societies.

    After careful consideration, we and other members of our board stressed that democracies, too, commit serious abuses, with the United States’ “war on terrorism” and Israel’s conduct in Gaza just the latest examples. We reaffirmed our conviction that it is essential to hold Israel to the same international human rights standards as other countries. To do otherwise would be a violation of our core principle that human rights are universal.

    As long as open societies commit human rights abuses, Human Rights Watch has a vital role to play in documenting those violations and advocating to bring them to an end.

    Jane Olson, Jonathan Fanton"
    ______

    Source: HRW

    HRW a publié, sur son site, cette explication. HRW ne publie sur son site (alors que ce serait la moindre des choses) ni la tribune de Robert Bernstein ni un lien vers celle-ci. Les membres n'auront donc que les arguments de HRW. On constatera que la réponse diverge de la lettre écrite au NYT, et ne répond pas aux critiques formulées dans la tribune de M. Bernstein, entre autres, l'hyper focalisation sur Israël au détriment des autres Etats dans la région qui bafouent allègrement les droits de l'homme. La réalité est que HRW n'a strictement aucune influence dans ces pays - la seule façon de se donner l'illusion d'avoir encore du pouvoir est de s'en prendre à Israël, la seule démocratie dans la région. Les dictatures n'en ont que faire des rapports de HRW. Et n'oublions pas l'expédition de collecte de fonds de HRW en Arabie Saoudite en utilisant Israël comme argument de vente ... Comme le dit si bien Pierre Raiman, "Human Rights Watch, une ONG perdue dans les sables saoudiens".

    "Pourquoi Human Rights Watch rédige des rapports sur les sociétés "ouvertes"
    Réponse à la tribune de Robert Bernstein parue dans le New York Times

    (New York, le 20 octobre 2009) - Human Rights Watch regrette que le fondateur et ancien président de l'organisation Robert L. Bernstein ait estimé, dans une tribune parue dans le New York Times le 20 octobre 2009, devoir "se joindre aux critiques" de notre travail sur Israël. Nous sommes en profond désaccord avec le point de vue de M. Bernstein.

    Human Rights Watch ne croit pas que seuls les bilans en matière de droits humains des sociétés "fermées" méritent d'être examinés. Si c'était le cas, nous ne ferions pas de rapports sur les exactions commises par les Etats-Unis à Guantanamo Bay, sur les violences policières au Brésil, sur les "intouchables" en Inde ou encore sur les migrants en Afrique du Sud. Les sociétés « ouvertes » et les démocraties commettent elles aussi des atteintes aux droits humains, et Human Rights Watch a un rôle important à jouer pour documenter ces atteintes et faire pression pour qu'il y soit mis fin.

    Human Rights Watch ne consacre pas davantage de temps et d'énergie à Israël qu'à d'autres pays dans la région, ou dans le monde. Nous avons rédigé plus de 1 700 rapports, lettres, communiqués de presse et autres commentaires sur le Moyen Orient et l'Afrique du Nord depuis janvier 2000, et la grande majorité de ces travaux portait sur d'autres pays qu'Israël. [HRW se garde bien d'indiquer combien de rapports ont été consacrés à Israël pendant cette période.] En outre, notre division Moyen Orient n'est que l'un des 16 programmes de recherche à Human Rights Watch. Le travail consacré à Israël ne représente qu'une infime partie de la totalité du travail réalisé par Human Rights Watch. [Quelle part, par rapport aux conflits qui font des centaines de milliers voire des millions de morts ?]

    Lire la suite ICI

    - HRW's Bernstein Kicks the Lefty Hornet's Nest
    -
    L’ONG Human Rights Watch se rend en Arabie Saoudite, David Bernstein
    -
    Human Rights Watch suspend Marc Garlasco, amateur de militaria nazi
    -
    Révélations sur Joe Stork de Human Rights Watch
    -
    Quand les ONG font de la politique: une campagne anti-Israël
    -
    Experts or Ideologues: Systematic Analysis of Human Rights Watch
    -
    Enorme succès de la vidéo du Col. Kemp qui défend le comportement de Tsahal à Gaza

    Robert L. Bernstein, fondateur de Human Rights Watch, désavoue l'ONG

    "Israël, avec une population de 7,4 millions d'habitants est le siège d'au moins 80 organisations des droits de l'homme, connaît une presse libre vibrante, un gouvernement démocratiquement élu, un pouvoir judiciaire qui, souvent intervient contre le gouvernement, un monde universitaire politiquement actif, plusieurs partis politiques et, à en juger par le montant de la couverture des nouvelles, sans doute plus de journalistes par habitant que tout autre pays dans le monde - nombre d'entre eux sont d'ailleurs expressément là pour couvrir le conflit israélo-palestinien. Pendant ce temps, les régimes arabes et iraniens contrôlent quelque 350 millions de personnes, et la plupart sont brutaux, fermés et autocratiques, permettant peu ou pas de dissensions internes. [...] Mais ces populations sont ignorées par Human Rights Watch Moyen-Orient qui au contraire prépare rapport après rapport sur Israël."

    Source: Human Rights Watch, une ONG Perdue dans les Sables Saoudiens, par Pierre Raiman (Autour de la Liberté)

    Le soutien apporté au rapport Goldstone fait franchir un cap à la longue dérive de Human Rights Watch, qui fut pourtant une des plus importantes organisations de défense des droits de l'homme dans le monde.

    En soutenant publiquement un rapport commandité par le bloc des dictatures, majoritaires au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, Human Rights Watch, une organisation non gouvernementale, s'est mise à la remorque du plus lamentable conglomérat de tyrans et de despotes étatiques. Ce rapport, critiqué pour sa partialité dans la forme, la méthode et le fond par les principaux pays démocratiques, a pour but de faire condamner Israël à l'ONU et de permettre l'ouverture de poursuites envers les militaires de Tsahal devant la Cour Pénale Internationale.

    Ainsi une des bases du droit international, à savoir le droit d'un Etat à l'autodéfense et un des fondements moraux d'une nation, le devoir de son peuple de se défendre et de défendre ses civils contre les agressions, seraient annihilés par une accusation mensongère de crimes de guerre.

    HRW est-elle arrivée au terme d'un long parcours où elle abdique son indépendance ? La question n'est pas sans objet car HRW s'est récemment financée auprès de princes Saoudiens.

    Comment Human Rights Watch en est-elle arrivée là? Robert L. Bernstein (photo) qui en fut le fondateur, vient de publier dans le New York Times une tribune exceptionnelle qui non seulement se démarque des errements de HRW, mais diagnostique la vraie cause de cette dérive, l'incapacité à distinguer entre des régimes démocratiques envers lesquels la critique de leurs erreurs est nécessaire et les dictatures dont la nature même est de violer les droits de l'homme.

    Rights Watchdog, Lost in the Mideast
    Quand le Gardien des Droits de l'Homme se Perd au Moyen-Orient
    Par Robert L. Bernstein (traduction par Pierre Raiman)

    "En tant que fondateur de Human Rights Watch, son président actif pendant 20 ans et maintenant président honoraire fondateur, je suis amené à faire quelque chose que je n'aurais jamais cru devoir faire: rejoindre publiquement les critiques du groupe.

    Human Rights Watch avait pour mission initiale de de forcer l'ouverture des sociétés fermées, de défendre les libertés fondamentales et de soutenir les dissidents. Mais récemment HRW a émis des rapports sur le conflit israélo-arabe qui aident ceux qui veulent faire d'Israël un Etat paria.

    A Human Rights Watch, nous avons toujours reconnu que les sociétés ouvertes, démocratiques ont des défauts et commettent des exactions. Mais nous savions qu'elles ont la capacité de les corriger - à travers un débat public vigoureux, une presse contradictoire et de nombreux autres mécanismes qui facilitent les réformes.

    C'est pourquoi nous avons toujours tracé une ligne nette entre les sociétés démocratique et non démocratique, dans le but d'assurer la clarté en matière de droits de l'homme. Nous voulions éviter que l'Union soviétique et ses satellites jouent à un jeu de fausses équivalences morales avec l'Occident et nous voulions encourager la libéralisation (de ces sociétés) en attirant l'attention sur le sort des dissidents comme Andreï Sakharov, Natan Sharansky et ceux du goulag soviétique - et les millions des Laogai, les camps de travail en Chine.

    Quand en 1998 j'ai quitté mon poste à Human Rights Watch , celle-ci était active dans 70 pays, la plupart étant des sociétés fermées. Maintenant, l'organisation, avec une fréquence croissante, se dépouille de cette distinction importante entre les sociétés ouvertes et fermées.

    Nulle part, cela n'est aussi évidente que dans son travail au Moyen-Orient. La région est remplie de régimes autoritaires avec des pratiques épouvantables en matière des droits de l'homme. Pourtant, ces dernières années, Human Rights Watch a écrit beaucoup plus de condamnations d'Israël pour les violations du droit international que de tout autre pays dans la région.

    Israël, avec une population de 7,4 millions d'habitants est le siège d'au moins 80 organisations des droits de l'homme, connaît une presse libre vibrante, un gouvernement démocratiquement élu, un pouvoir judiciaire qui, souvent intervient contre le gouvernement, un monde universitaire politiquement actif, plusieurs partis politiques et, à en juger par le montant de la couverture des nouvelles, sans doute plus de journalistes par habitant que tout autre pays dans le monde - nombre d'entre eux sont d'ailleurs expressément là pour couvrir le conflit israélo-palestinien.

    Pendant ce temps, les régimes arabes et iraniens contrôlent quelque 350 millions de personnes, et la plupart sont brutaux, fermés et autocratiques, permettant peu ou pas de dissensions internes. Pourtant le sort de leurs ressortissants aurait tout à gagner de l'attention d'une grande organisation internationale des droits de l'homme bien financée. Mais ces populations sont ignorées par Human Rights Watch Moyen-Orient qui au contraire prépare rapport après rapport sur Israël.

    Human Rights Watch a perdu son point de vue critique sur un conflit dans lequel Israël a été attaqué à plusieurs reprises par le Hamas et le Hezbollah, des organisations qui attaquent délibérément les citoyens israéliens et utilisent leur propre peuple comme boucliers humains.
    Ces groupes sont pris en charge par le gouvernement de l'Iran, qui a ouvertement déclaré son intention non seulement de détruire Israël, mais aussi d'assassiner des Juifs partout dans le monde. Cette incitation au génocide est une violation de la Convention sur la prévention et la répression du Crime de Génocide.

    Les dirigeants de Human Rights Watch savent que le Hamas et le Hezbollah ont choisi de faire la guerre à partir de zones densément peuplées, et de transformer délibérément les quartiers d'habitation en champs de bataille. Ils savent que des armes plus nombreuses et meilleures arrivent dans la bande de Gaza et au Liban et sont prêtes à frapper à nouveau. Et ils savent que ce militantisme continue de priver les Palestiniens de toute chance de la vie paisible et productive à laquelle ils ont droit. Pourtant, Israël, la victime d'agressions répétées, supporte tout le poids des critiques de Human Rights Watch.

    L'ONG s'exprime essentiellement sur la façon dont les guerres sont menées, et non quant à leurs motifs. Bien sûr, même les victimes d'agressions doivent respecter les lois de la guerre et faire tout leur possible pour minimiser les pertes civiles. Néanmoins, il y a une différence entre les fautes commises en situation d'auto-défense et les torts perpétrés de propos délibéré.

    Mais comment Human Rights Watch sait que ces lois ont été violées? À Gaza et ailleurs, où il n'y a pas d'accès au champ de bataille pas plus qu'aux dirigeants militaires et politiques qui prennent les décisions stratégiques, il est extrêmement difficile de prononcer des jugements définitifs sur des crimes de guerre. Les rapports s'appuient souvent sur des témoins dont les récits ne peuvent être vérifiées et qui peuvent témoigner contre l'obtention d'avantages politiques ou parce qu'ils craignent les représailles de leurs propres dirigeants.

    Il est significatif que le colonel Richard Kemp, ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan et expert sur la guerre, a déclaré que les Forces de Défense Israéliennes à Gaza "ont fait plus pour sauvegarder les droits des civils dans une zone de combat que n'importe quelle autre armée dans l'histoire de la guerre. "

    C'est seulement en retournant à sa mission d'origine et l'esprit d'humilité qui l'animait initialement qu' Human Rights Watch peut se ressusciter comme une force morale au Moyen-Orient et partout dans le monde. Si elle ne le fait pas, sa crédibilité sera sérieusement compromise et le rôle important qu'elle doit jouer dans le monde, significativement diminué."

    Robert L. Bernstein, ancien président de Random House, a été le président de Human Rights Watch de 1978 à 1998.

    - Enorme succès de la vidéo du Col. Kemp qui défend le comportement de Tsahal à Gaza
    - L’ONG Human Rights Watch se rend en Arabie Saoudite, David Bernstein
    -
    Human Rights Watch suspend Marc Garlasco, amateur de militaria nazi
    -
    Révélations sur Joe Stork de Human Rights Watch
    -
    Quand les ONG font de la politique: une campagne anti-Israël
    - Experts or Ideologues: Systematic Analysis of Human Rights Watch

    Belgique: "Psychodrame antisioniste": scènes "d'une grande violence physique et morale"

    "Alors que des acteurs mettaient en scène des civils palestiniens raflés et déportés par des soldats israélien, M. Flahaut [député socialiste et ancien ministre de la Défense] s'y était publiquement indigné des violences et des souffrances subies par la population palestinienne [Note: sans prononcer une seule fois le mot "palestinien" ...]. "Je suis déterminé à lutter contre tous les extrémismes, tous les nazismes, tous les fascismes, où qu'ils se trouvent et au moment où ils se présentent. Voilà, c'est pour ça que je suis ici!", avait déclaré M. Flahaut." (La Libre Belgique)

    Le site du journal Le Soir titre: André Flahaut lavé d'une accusation d'antisémitisme, le CCOJB condamné. Et le quotidien, fait rare, d'ajouter un lien vers "Le jugement qui condamne le CCOJB"

    On retiendra ce passage repris du jugement :

    "- Le 24 mai 2008 (soit un jour d'affluence, étant un jour de marché), une manifestation, organisée par le groupement "Paix juste au Proche-Orient (Groupe citoyen d'Ittre pour le respect des droits et la Protection du Peuple palestinien" (PJPO) s'est déroulée à Nivelles.

    - Cette manifestation s'est traduite par divers spectacles de rue qui simulaient des brutalités commises par des militaires israélients à l'égard de la population palestinienne. Certaines scènes témoignaient d'une grande violence physique et morale, le but étant d'interpeller et d'émouvoir les passants.

    - L'autorisation donnée par les autorités communales, pour cette manifestation, a été au centre d'une polémique. "

    Or, alors que l'autorisation a bien été octroyée et que la manifestation avait même donné lieu à "Certaines scènes [qui] témoignaient d'une grande violence physique et morale", M. André Flahaut dans son discours fustige sa ville :

    "[...] je suis honteux de ma ville, parce que lorsque l’on interdit une manifestation ou une expression, je considère ça comme une dérive dangereuse, quelles que soient les personnes qui manifestent et quelle que soit la cause pour laquelle elles manifestent. Et en tout cas bienvenue puisque j’habite ici dans l’appartement, bienvenue chez moi."

    Il est aussi intéressant de noter que M. Flauhaut ne mentionne aucun peuple en particulier, sauf le peuple juif ... (si ce n'est une référence à son opposition à la guerre d'Irak), se limitant à des généralités et à souligner qu'il est "déterminé à lutter contre tous les extrémismes, tous les nazismes, tous les fascismes où qu’ils se trouvent et au moment où ils se présentent" et qu'il est "un homme libre". Ni le mot "Palestinien" ni le mot "Israélien" ne sont prononcés. Mais "juif" oui, pour rappeler que :

    "[...] pendant les douze ans et demi que j’ai été ministre, j’ai mis tout en œuvre aussi pour que l’on n’oublie pas et que l’on se souvienne des atrocités dont le peuple juif a été victime pendant la deuxième Guerre mondiale. Nous avons pris une série de dispositions, et la vérité et l’objectivité demandent que l’on reconnaisse ce travail qui a été fait pendant les gouvernements depuis 1995 et plus particulièrement avec Guy Verhofstadt depuis 99 jusqu’en 2007. On a eu cet engagement et donc je demande aussi que l’on ait le même engagement, la même détermination, la même volonté pour faire entendre la voix de celles et ceux qui aujourd’hui souffrent, pour faire en sorte que l’on évite la banalisation, que l’on évite l’indifférence et que l’on évite d’alimenter les extrémismes de part et d’autre."

    Tout est dit.

    Belgique: "Psychodrame antisioniste", Le CCOJB interjette appel dans l'affaire qui l'oppose à André Flahaut

    >>
    voir la vidéo du discours d'André Flahaut
    >>
    Discours d'André Flahaut, député socialiste et ancien ministre de la Défense
    >>
    accéder au dossier récapitulatif
    >> Wiesenthal Centre to Belgian Prime Minister: “Denounce Bogus 'Israeli' Highstreet Assault on Local Arabs as Public Disorder and Subliminal Inculcation of Jew-Hatred”, Centre Simon Wiesenthal

    M. André Flahaut a également participé à la manifestation anti-israélienne d'une violence inouïe tenue à Bruxelles le 11 janvier 2009 qui avait réuni environ 80.000 personnes. Voir la vidéo:
    Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles

    samedi 24 octobre 2009

    Tiens, ils n'ont vraiment pas l'air juifs !

    "I am excited to arrive to the holy land. It is a dream come true."


    Source: Ynet News via Israelly Cool (Funny, they don’t look Jewish)

    Chinese descendants of ancient Jewish community make aliyah: "Immediately following their arrival, the seven knelt down and kissed the soil of the Holy Land. "My dream is to complete the process of converting to Judaism and become a certified rabbi, after which I will return to my community and serve as its first rabbi since the dissolve of the Jewish community some 150 years ago," said 23-year-old Yaacob Wang. "I am excited to arrive to the holy land. It is a dream come true," he added."

    François Houtart, prêtre belge "antisioniste", primé par l'UNESCO

    Le prêtre belge, François Houtart, professeur à l'Université catholique de Louvain, vient de recevoir le Prix UNESCO-Madanjeet Singh 2009 pour la promotion de la tolérance et de la non-violence. Extrait du communiqué :

    "François Houtart est un ardent défenseur de la coopération Nord-Sud. Il a fondé le Centre Tricontinental (CETRI)[1], une organisation non-gouvernementale reconnue pour son travail sur les questions de développement pour la création du Conseil international du Forum social mondial. Il a consacré sa vie à la défense des droits de l'homme et apporté une contribution significative au dialogue interreligieux et interculturel. Sociologue reconnu des religions et de théologie, il a écrit de nombreuses publications et donné des conférences dans plus de 100 universités du monde entier. Membre honoraire de l'Académie des sciences du Vietnam et de Cuba et membre de la Commission pour la lutte contre le racisme du Conseil œcuménique des Eglises, il a également présidé le Comité pour les droits de l'homme au Burundi (986-1992), fondé et dirigé la revue internationale Social Compass (1960-1990) et présidé la Ligue internationale pour les droits des peuples (2003-2008)."

    Ce que le communiqué ne nous dit pas, et pour cause, c'est que François Houtart, ardent défenseur de "la tolérance et de la non-violence" :

    * a signé l'appel lancé par Nadine Rosa-Rosso pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes (Une belge lance une pétition pro-Hamas aux Eurodéputés);

    * est membre du comité du Tribunal Russell sur la Palestine, concocté par le belge Pierre Galand (Belgique: un 3ème "tribunal citoyen" pour juger les "crimes" d'Israël);

    * est président du BRussells Tribunal, dont Jean Bricmont, professeur à l'Université Catholique de Louvain, est le co-président et Pierre Klein, professeur à l'Université Libre de Bruxelles, est le secrétaire; et

    * est membre du comité de parrainage du "Tribunal international de la conscience en faveur du Liban" (Un prétendu "tribunal des peuples" tient ses assises à Bruxelles et Bruxelles: "l’État hébreu sera noyé de plaintes pénales qui augmenteront son discrédit").

    [1] Sur le site du Centre Tricontinental (CETRI), on trouve: 17 articles sur la Palestine, 0 article sur le Burundi (malgré l'intérêt que le prêtre porte à ce pays et qui lui a valu le prix de l'Unesco), 3 articles sur le Congo, 0 article sur le Soudan, 9 articles sur le Sri Lanka etc. Rappelons que le Burundi, le Congo et le Rwanda sont d'anciennes colonies belges.

    Nous avons voulu connaître les sources des articles choisis par CETRI et n'avons pas été décus: Electronic Intifada, Le Monde Diplomatique, Counterpunch (eh oui, Counterpunch ), Palestine Monitor, etc
    _______
    Le Soir (27/10/2009) a dédié un long article à François Houtart qualifié de "belge, chanoine rouge, pape des altermondialistes" et "dans le monde ce prêtre hors du commun est considéré comme un véritable prophète, le gourou de tous les forums altermondialistes". Colette Braeckman va jusqu'à poser la question s'il ne serait pas "un des hommes les plus influents de notre époque". Et cerise sur le gâteau: "Lorsque le Nicaraguayen Miguel d’Escoto présida l’Assemblée générale des Nations unies, Houtart était à ses côtés." C'est Miguel d'Escoto qui a embrassé Ahmedinejad aux Nations unies: Voir: "Ce prêtre de l’ONU qui appelle «frères et sœurs» les Israéliens, tout en les accusant d’apartheid!", La diabolisation d’Israël : obsession de l’ONU, Jeff Jacoby, Escoto embrasse chaleureusement Ahmedinejad.

    Pas un mot sur son combat anti-israélien.

    vendredi 23 octobre 2009

    Belgique: "Psychodrame antisioniste", Le CCOJB interjette appel dans l'affaire qui l'oppose à André Flahaut

    "Alors que des acteurs mettaient en scène des civils palestiniens raflés et déportés par des soldats israélien, M. Flahaut [député socialiste et ancien ministre de la Défense] s'y était publiquement indigné des violences et des souffrances subies par la population palestinienne. "Je suis déterminé à lutter contre tous les extrémismes, tous les nazismes, tous les fascismes, où qu'ils se trouvent et au moment où ils se présentent. Voilà, c'est pour ça que je suis ici!", avait déclaré M. Flahaut." (La Libre Belgique)

    Communiqué du: Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB) prend note du jugement du tribunal de première instance de Bruxelles du 15 octobre 2009 qui "dit la demande de M. Flahaut recevable et partiellement fondée" et "condamne in solidum M. Rubinfeld et le CCOJB à lui payer la somme de 1 euro symbolique" dans l'affaire du "psychodrame antisioniste" de Nivelles du 24 mai 2008.

    Le Conseil d'administration du CCOJB et son président informent de leur décision d'interjeter appel de ce jugement qui ne suit pas l'avis du Procureur du Roi concluant au non fondement de la demande d'André Flahaut.

    Joël Rubinfeld, Président (23/10/2009)

    >> voir la vidéo du discours d'André Flahaut
    >> Discours d'André Flahaut, député socialiste et ancien ministre de la Défense
    >> accéder au dossier récapitulatif
    >> Wiesenthal Centre to Belgian Prime Minister: “Denounce Bogus 'Israeli' Highstreet Assault on Local Arabs as Public Disorder and Subliminal Inculcation of Jew-Hatred”, Centre Simon Wiesenthal

    M. André Flahaut a également participé à la manifestation anti-israélienne d'une violence inouïe tenue à Bruxelles le 11 janvier 2009 qui avait réuni environ 80.000 personnes. Voir la vidéo:
    Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles

    Gaza croule sous les marchandises - la mecque du shopping

    Source: un billet de Melanie Phillips, suite à un article de Taghreed el Khodary paru dans le New York Times

    Les nouveaux riches de Gaza sont les "propriétaires" des tunnels qui gagnent plus $1 million par an/par tunnel. Melanie propose qu'on appelle immédiatement Amnesty International et Christian Aid pour que ces deux ONG bien pensantes enquêtent sur les cas choquants de dénuement, de malnutrition et d'extrême pauvreté à Gaza.
    ______
    Those who still think Gaza is starving under the tyrannical Israeli blockade (sic) will not be interested to read this by Taghreed el Khodary in the New York Times, under the headline

    Goods Flood Gaza’s Tunnels, Turning Border Area Into a Shopping Mecca

    "RAFAH, Gaza — Dusty sacks filled with cans of Coca-Cola were being loaded onto trucks by young boys, headed for supermarkets in Gaza City. Thousands of motorcycles were lined up on display in a nearby stadium, ranging in price from $2,000 to $10,000.

    At Nijma market, refrigerators [frigos], flat-screen televisions [appareils TV à écran plat], microwaves [fours à micro ondes], air-conditioners [climatiseurs], generators [générateurs] and ovens [fours] filled the tents, all at inflated prices, having been spirited into this town on the border with Egypt through tunnels under the sand. Some Gazans have even purchased cars smuggled in parts into the isolated Palestinian enclave.

    The tunnels emerged as an essential lifeline for Gaza two years ago, when Israel imposed a political and economic embargo after Hamas took over the area. Israel did its best to obliterate them during its three-week military offensive in Gaza last winter, saying they were being used for smuggling weapons and explosives.

    But the builders set to work immediately after that, and with little hope of the border crossings with Israel opening anytime soon — and rich profits to be harvested — there are more tunnels now than ever, and Rafah has turned into a shopping mecca where the tunnel owners are kings.

    ‘If the siege were to be lifted,’ said Osama, 22, a tunnel owner, ‘I would end up in intensive care.’"

    And if he did, we all know who would be blamed.

    "Osama started out as a day laborer, digging tunnels from the age of 16. He graduated to running drugs and TNT through the tunnels into Gaza. Though he is a supporter of Fatah, the secular rival of Hamas, he says he supplied both parties. He was young but intimidating enough. He says he used to eat in restaurants in Gaza City and leave without paying. ‘Now it is different,’ he said. ‘We fear Hamas.’

    For the same reason he no longer smuggles drugs [drogues] or weapons [armes], though the money he made from that illicit trade helped set him up in legitimate business. He says that each of his three tunnels cost about $300,000 to build, and that four friends helped him finance the enterprise.

    By night he brings in live animals [bétail vivant], motorcycles [motos], potato chips, Coca-Cola and clothing for women and children [vêtements pour femmes et enfants]. But the most lucrative import is fuel, which he pumps through a pipe fixed on the ceiling of a tunnel more than half a mile long and collects in a large tank on the Palestinian side. Like any smart businessman, Osama does most of his pumping after Israel has blocked fuel supplies from its side or has bombed a few competing tunnels, lifting prices in Gaza.

    The tunnel owners, Gaza’s nouveau riche, say they make on average more than $1 million a year from each tunnel."

    Quick -- call for Amnesty or Christian Aid to investigate these shocking accounts of destitution, malnutrition and extreme poverty in Gaza.

    And what else apart from live animals, motorcycles, potato chips, flat-screen televisions, microwaves, air-conditioners, generators and ovens is coming in through those tunnels? We can all guess.

    - Le Hamas et les Madoff de Gaza
    -
    L’industrie des tunnels ou les Madoff de Gaza
    -
    Parc d'attractions dans le 'ghetto' de Gaza
    -
    Scène équestre sur la plage du "ghetto" de Gaza
    -
    Scènes de prospérité dans le "ghetto" de Gaza
    -
    Beach parties dans le "ghetto" de Gaza
    -
    Carte postale de Gaza
    -
    Les jeunes qui fréquentent les cybercafés du "ghetto" de Gaza (filmés par une chaîne chinoise)
    -
    Médecins Sans Frontières serait-il devenu sioniste ?

    jeudi 22 octobre 2009

    Belgique-Israël : gros revers pour les boycotteurs

    "Je ne suis pas sûr que la mission doit faire de la politique. Sinon, on ne doit plus aller en Chine et dans la moitié des pays du monde! [...] Israël est un pays démocratique et il n’y a pas de boycott décrété par les nations unies comme vis-à-vis de la Birmanie." (Olivier Willocx, Président la chambre bruxelloise de commerce)

    Source: article (Bruxelles: mission économique controversée) repris du site du quotidien La Capitale

    Les entreprises bruxelloises participeront à une mission économique en Israël au mois de décembre. Certaines voix s’élèvent pour estimer qu’il faut l’annuler vu la manière dont l’armée de l’état hébreu a attaqué la bande de Gaza, il y a quelques mois. Ce n’est pas l’avis des milieux économiques. Et chez les députés régionaux ce sujet sensible fait débat.

    Aider les entreprises bruxelloises à conquérir de nouveaux marchés, c’est le rôle de Bruxelles export, l’administration en charge du commerce extérieur. Dans ce but, elle organise une mission, économique et commerciale, en Israël au mois de décembre.

    Mais des voix, dont celle du PTB, s’élèvent pour demander l’annulation de cette mission. En cause évidemment, la manière dont Israël a mené son attaque contre Gaza en décembre 2008 et janvier 2009. Une attaque qui aurait coûté la vie à 1.400 Palestiniens, dont 300 enfants. [Notons que lorsqu'on parle d'autres conflits: Congo, Rwanda, Sri Lanka, Afghanistan, on ne cite jamais le nombre exact d'enfants tués. Dans les médias européens, seul Israël fait systématiquement exception à cette règle.]

    "Je ne suis pas sûr que la mission doit faire de la politique" objecte Olivier Willocx, le patron de Beci, la chambre bruxelloise de commerce. "Sinon, on ne doit plus aller en Chine et dans la moitié des pays du monde!"

    Voilà pour l’argument politique. Suit l’argument économique. Israël est un pays de 7,2 millions d’habitants qui importe beaucoup (73 milliards de dollars), a un produit national brut (PIB) élevé (19.800€/habitant) et dont les risques de non-paiement pour les exportateurs sont jugés "assez modérés par rapport à d’autres pays."

    La Belgique exporte pour 4 milliards d’euros vers Israël et importe pour 2 milliards. Même hors commerce du diamant, "on exporte encore pour 892 millions d’euros, soit à peu près le même niveau que la France."

    Bon mais faut-il faire des affaires à n’importe quel prix pour autant? Olivier Willocx se veut pragmatique. "Israël est un pays démocratique et il n’y a pas de boycott décrété par les nations unies comme vis-à-vis de la Birmanie." Pour lui, un petit pays comme la Belgique doit s’aligner sur ces positions défendues par le plus grand nombre.

    Avec une restriction toutefois. "Pour des livraisons d’armes, c’est le politique qui doit trancher. Sinon, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas leur vendre des choux de Bruxelles ou des maillots de bain."
    ______
    Tous les jours, de nouvelles raisons pour s'opposer au boycott d'Israël :

    - Anti Boycott Israel Blog (La recherche israélienne sauve des vies et contribue au progrès de la science. Faut-il boycotter Israël ? Si oui, mieux vaut être et rester en bonne santé …)

    - 200 raisons qui plaident contre le boycott d'Israël

    - Axel Springer: un groupe de presse allemand pro-israélien
    "Israël est la tête de pont de la démocratie au Moyen-Orient. Il est donc de l'intérêt de l'Europe de le soutenir et de le renforcer. Nous partageons les mêmes racines culturelles, les mêmes intérêts du point de vue de la sécurité et de la politique étrangère." (Dr Mathias Döphner, PDG du groupe de presse Axel Springer)

    mercredi 21 octobre 2009

    Effervescence de Bernard Kouchner autour de l'hôpital Al-Qods de Gaza

    "En résumé : un entrepôt du Croissant Rouge palestinien de Gaza-sous-le-contrôle-du-Hamas, situé à proximité de l’hôpital Al Quds, pas l’hôpital lui-même, a été détruit. L’hôpital Al Quds, administré par le Croissant Rouge palestinien de Gaza-sous-le-contrôle-du-Hamas, a été touché par un obus israélien qui a endommagé les canalisations d’eau qui l’alimentent – que le CICR, au lendemain des faits, juge réparables en 5 jours."

    "M. Kouchner avait l'intention de profiter de sa visite en Israël pour aller à Gaza, afin de donner le coup d'envoi de la réhabilitation de l'hôpital Al-Qods, partiellement détruit lors de la guerre de l'hiver 2008. Pour ce projet de caractère humanitaire, le président Sarkozy avait obtenu l'accord personnel du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

    De là à laisser M. Kouchner se rendre dans la bande de Gaza, territoire contrôlé par le Hamas, il y a un pas que les autorités israéliennes ont du mal à franchir. D'autant qu'elles ne sont pas sûres de la nécessité de "reconstruire" cet hôpital. De source israélienne, on affirme que le bâtiment n'a été que partiellement endommagé par un feu qui s'est propagé depuis un immeuble voisin, lui-même détruit par les bombardements." (Le Monde, 21/10/2009)
    ______
    Sur cette passionnante affaire qui met en émoi et en effervescence la France et la Grèce et beaucoup d'autres acteurs européens de la scène palestinienne :

    Texte "Relooking ?" repris du site de Richard Zrehen

    "- Humm ! sale affaire : peu d’indices, pas de témoin !", Fred Othon Aristidès dit Fred

    On a rapporté dans cet espace [voir Timeo Danaos, etc., mis en ligne le 19 juillet 2009] l’étrange émotion qui a dessaisi la Grèce politique, médiatique et chrétienne-orthodoxe il y a quelques mois, une Grèce devenue folle du désir de faire pièce à l’Israélien-implacable – qu’elle parvient d’autant moins à dissocier du « Juif » de son vieil Imaginaire, au « genre de vie contraire à l’humanité et à l’hospitalité »[1] qu’elle ne « sait » probablement pas qu’elle est (toujours) hantée par lui –, qui s’est mobilisée pour faire exister un référent introuvable, un « hôpital chrétien » situé à Gaza que le dit Israélien-Juif aurait détruit sans état d’âme, au cours de l’opération Plomb durci…
    *
    Après enquête, il apparaît que cet hôpital « existe » bel et bien : à preuve, le président Sarkozy a convaincu le premier ministre israélien, M. Benjamin Netanyahou, de bien vouloir accepter que cet hôpital soit reconstruit avec l’aide financière de la France et du Qatar, si l’on doit en croire Al Jazeera du 30 septembre 2009, citant le quotidien israélien Ha’aretz :

    « ... Le premier ministre israélien a accepté [en tant que geste humanitaire...] de permettre l’entrée de matériaux à Gaza pour reconstruire un hôpital... détruit par un obus [un obus] tiré par un char israélien pendant la guerre de 22 jours menée par Israël dans le territoire l’hiver dernier, écrit [aujourd’hui] Ha'aretz ... en réponse à une demande française...

    [B.] Netanyahu a indiqué [au président] Sarkozy qu'il ordonnerait à son ministère de la défense d’autoriser l’entrée de ciment, notamment, dans la bande de Gaza... Israël limite l'importation de matériaux de construction dans l'enclave [!] qui reste sous siège israélien. La reconstruction de l'hôpital [doit être] entreprise par la France et le Qatar... »[2]
    *
    Mais là où le désir aveugle au point de faire halluciner le Réel, où le rêve éveillé travaille à plein, sans y penser, il procède par déplacements facilement repérables, et condensations bricolées – comme le dit à peu près Freud dans L’Interprétation des rêves : l’hôpital en question est bien situé à Gaza (au sud de Gaza City, à Tal Al Hawa, pour être précis, « The wealthy Tel al-Hawa district of Gaza City » dit le Sunday Times [3]) ; il ne s’agit pas d’un hôpital « chrétien » mais de l’hôpital Al Quds (qui, pour le Regional Office [West Bank & Gaza] for the Eastern Mediterranean de la World Health Organization, se trouverait en Occupied Palestinian Territory[4]), d’une capacité de 100 lits, administré par la Palestine Red Crescent Society...

    Quant à sa « destruction »… Rappelons-nous :

    - Le jeudi 15 janvier, l’AFP écrit, dans une dépêche en provenance de Gaza : « Touché par un obus [un obus], l'hôpital Al-Quds, dans le quartier de Tal al-Hawa, était en proie aux flammes jeudi soir. »[5]

    - Le vendredi 16 janvier 2009, ABC News reprend cette dépêche où l’on peut lire ceci :

    « Pendant que s’intensifiait le combat, des douzaines de familles... serrant des sacs de voyage emballés à la hâte, étaient arrivées à l'hôpital [Al Quds] et s’étaient installées où elles pouvaient, ne sachant rien des horreurs qui les attendaient. Au moment où les civils effrayés se réfugiaient dans le batiment, une partie de l'hôpital prit feu à la suite d’une frappe israélienne. L’incendie a été maîtrisé dans la partie médicale mais pas dans le bâtiment administratif... »

    Mais aussi ceci :

    « L'effondrement de l'aile entière d'un bâtiment [un bâtiment] a déclenché un moment de panique parmi les patients et les familles cherchant protection, et a provoqué l’incendie... »[6]

    - Le vendredi 16 janvier 2009, toujours, Associated Press rapporte que les « travailleurs médicaux ont fait, ce jour, le tour des décombres fumantes de l’hôpital Al Quds... qui a été frappé par trois obus [trois obus] israéliens la veille. Il n'y avait rien de récupérable à l'intérieur de la carcasse noircie... »[7]

    - Le dimanche 18 janvier 2009, le Sunday Times écrit que « le plus gravement touché a été l'hôpital Al-Quds à Al-Hawa. Le personnel a dû déménager 500 patients [500 patients] au milieu de la nuit pendant que le feu faisait rage. ‘‘J’étais assis par terre au rez-de-chaussée quand, soudainement, il y a eu une explosion énorme’’, raconte Mohamed Al-Helou, ambulancier. ‘‘Je me suis précipité pour aider à transporter certains des patients vers les étages inférieurs, et j'ai entendu une autre explosion. C'était alors que j'ai réalisé que l'hôpital lui-même était la cible de tirs’’... »[8]

    Entre-temps, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) avait publié un communiqué où l’on pouvait lire, entre autres, ceci :

    « Bien que l’hôpital Shifa continue de fonctionner de façon ordonnée et efficace, sa capacité à faire face au nombre élevé de patients atteint sa limite. Outre recevoir et traiter les nouveaux blessés, il a dû s'occuper de 60 patients [60 patients] évacués de l’hôpital Al-Quds et d'un centre de réadaptation à Gaza City, tous deux endommagés par les bombardements du 15 janvier...

    Les travaux de remise en état de l’hôpital Al-Quds, administré par la Palestine Red Crescent Society, sont en cours après une évaluation rapide conjointement [?] effectuée avec des membres du personnel du CICR. Les conduites d'eau alimentant l’établissement ont été gravement endommagées par le bombardement. Le fonctionnement des services devrait revenir à la normale d’ici 3 à 5 jours. L'entrepôt de la Palestine Red Crescent Society, qui a été également bombardé jeudi, a été réduit en cendres. Des stocks substantiels de marchandises de première nécessité ont [ainsi] été détruits... »[9]

    En résumé : un entrepôt du Croissant Rouge palestinien de Gaza-sous-le-contrôle-du-Hamas, situé à proximité de l’hôpital Al Quds, pas l’hôpital lui-même, a été détruit. L’hôpital Al Quds, administré par le Croissant Rouge palestinien de Gaza-sous-le-contrôle-du-Hamas, a été touché par un obus israélien qui a endommagé les canalisations d’eau qui l’alimentent – que le CICR, au lendemain des faits, juge réparables en 5 jours.

    Voilà ce qui pourrait être à l’« origine » de l’effervescence grecque évoquée plus haut, une des nombreuses manifestations de cette nouvelle religion – une illusion partagée, pas une erreur selon Freud – qui enflamme depuis la guerre des 6-Jours (1967) la planète compassionnelle en plein déni [10], de l’Arctique à l’Antarctique, de l’Orient à l’Occident : l’anti-israélisme radical.

    Et puisqu’il s’agit d’un a priori, d’un transcendantal et pas d’un jugement, même biaisé [!], au vu des résultats d’une enquête « sur le terrain », précédant logiquement et chronologiquement toute protestation d’injustice, éventuellement fondée – qui peut ignorer la force des tentations, la faiblesse des hommes et des institutions en tout lieu ? –, toute critique, éventuellement justifiée – quel citoyen d’un pays libre, un israélien par exemple, peut ne pas être un jour en désaccord avec son gouvernement pour des raisons de doctrine ? –, toute argumentation (géo)politique « rationnelle », on peut y reconnaître une phobie. Un nouveau visage de la vieille Judéophobie [11].
    *
    Maintenant, la France et le Qatar ont décidé de reconstruire [?] cet hôpital-là, endommagé mais non détruit, et le président français a convaincu le premier ministre israélien de faciliter cette reconstruction en laissant entrer à Gaza du ciment et autres matériaux ce qu’Israël refuse ordinairement au motif que ces matériaux servent à construire des rampes de lancement de missiles – du genre de ceux qui se sont abattus par centaines, des années durant, sur le sud d’Israël, finissant par entraîner une tardive (et limitée [12]) riposte militaire – et des tunnels permettant la contrebande des armes, des « combattants », des femmes destinées au réconfort tarifé, et des biens, par exemple [13] ? Cela infirme-t-il ce qui vient d’être avancé ? On laissera ce point en suspens …

    Pour lire la suite cliquer ICI

    Enorme succès de la vidéo du Col. Kemp qui défend le comportement de Tsahal à Gaza

    Un témoignage qui fait beaucoup de bruit. Près de 50 000 personnes [déjà 83 149 ce matin, sans compter les milliers de personnes qui n'ont pas visionné la vidéo mais qui ont lu le discours] ont visionné l'enregistrement du colonel Richard Kemp vendredi à l'ONU. Trois minutes suffisent à cet ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan pour témoigner en faveur d'Israël et de Tsahal, au sujet de l'opération Plomb durci. Lundi soir, seulement trois jours après sa diffusion, le discours du colonel Kemp s'est classé dans le "top 100" et "favoris" des nouvelles vidéos mises en ligne sur YouTube cette semaine. Elle a atteint le "top 10" des vidéos les plus visionnées en Israël. (JPost)

    Pour visionner la vidéo (Col. Richard Kemp on the U.N. Goldstone Report) cliquer ICI
    ______
    Traduction française de l'intervention du Col. Richard Kemp par Menahem Macina, pour upjf.org

    Monsieur le Président,

    Je suis l’ancien commandant des Forces Britanniques en Afghanistan. J'ai servi dans les forces de l’OTAN et des Nations Unies, exercé des commandements militaires en Irlande du Nord, en Bosnie et en Macédoine, et pris part à la Guerre du Golfe. J'ai passé un temps considérable en Irak depuis l'invasion de 2003, et j’ai pris part à la lutte antiterroriste internationale pour le compte du Comité conjoint du Renseignement du Gouvernement anglais.

    Sur la base de mes connaissances et de mon expérience, je puis dire ceci : Au cours de l’Opération "Coulée de Plomb", l’armée de défense d’Israël a fait davantage pour la sauvegarde des droits des civils en zone de combat que toute autre armée dans l'histoire des guerres.

    Israël l’a fait alors qu’elle affrontait un ennemi qui plaçait délibérément ses forces militaires derrière le bouclier humain de la population civile.

    Le Hamas, comme le Hezbollah, sont experts dans l’art de dicter aux médias ce qu’ils diront. L’un et l’autre ont toujours des gens prêts à accuser les soldats israéliens de crimes de guerre. Ils excellent à mettre en scène et à déformer des incidents.

    L’armée de défense d’Israël est confrontée à un défi auquel les Britanniques n’ont pas à faire face à un tel degré. Il s’agit du préjugé automatique, pavlovien, qu’ont en commun beaucoup de médias du monde entier, ainsi que de nombreuses organisations des droits de l’homme, selon lequel les soldats de l’armée de défense d’Israël ont nécessairement tort et qu’ils violent les droits de l’homme.

    La vérité est que l’armée de défense d’Israël a mis en œuvre des mesures extraordinaires pour signaler aux civils de Gaza les zones qu’elle prenait pour cibles, en lançant plus de deux millions de tracts et en établissant plus de 100 000 communications téléphoniques. Beaucoup de missions qui auraient pu neutraliser les capacités militaires du Hamas ont été suspendues pour éviter des pertes civiles.

    Durant le conflit, l’armée de défense d’Israël a permis l’entrée dans Gaza d’énormes quantités d'aide humanitaire. Fournir une aide susceptible de tomber aux mains de votre ennemi est normalement tout à fait impensable pour un expert en stratégie militaire. Pourtant, l’armée de défense d’Israël a pris ce risque.

    Malgré tout cela, des civils innocents ont été tués. La guerre est chaos et erreurs multiples. Des erreurs ont été commises par les Anglais, les Américains et d’autres armées, en Afghanistan et en Irak ; beaucoup d’entre elles peuvent être imputées au facteur humain. Mais les erreurs ne sont pas des crimes de guerre.

    Plus que quoi que ce soit, les pertes civiles ont été la conséquence de la manière de combattre du Hamas. Le Hamas a délibérément tenté de sacrifier ses civils.

    Monsieur le Président, Israël n'avait d'autre choix que de défendre sa population, pour empêcher le Hamas de l’attaquer par des tirs de roquettes.

    Et je le dis à nouveau : l’armée de défense d’Israël a fait plus pour la sauvegarde des droits des civils en zone de combat que toute autre armée dans l'histoire des guerres.

    Merci, Monsieur le Président.
    ______
    Autres interventions du Col. Kemp:
    -
    Le droit international et les opérations militaires sur le terrain (18/07/2009)
    -
    Colonel Richard Kemp, à propos des pertes civiles résultant de la guerre d’Israël contre le Hamas (09/01/2009)