mercredi 30 janvier 2019

Elie Barnavi est aveuglé par sa détestation de Netanyahou (Luc Rosenzweig)


L’Irlande, Elie Barnavi et le Boycott d’Israël. Le ministère des Affaires étrangères en colère.
"L'Irlande est sans conteste l’un des pays les plus anti-israéliens au sein de l’Union européenne. Au début de l’année 2018, un groupe d’Israéliens de gauche s’était rendu en Irlande pour encourager le parlement dans cette voie et l’exhorter à voter le boycott des produits de Judée-Samarie. On y trouvait notamment Avrom Burg, Yaël Dayan, Alon Liel, Elie Barnavi ou encore Ouri Avneri."
Relisons ce texte de Luc Rosenzweig (1943-2018), qui était un essayiste et journaliste français, publié @ Causeur en 2015 (extrait):
"N’en déplaise à Elie Barnavi, Benyamin Netanyahou n’a fait que répéter une évidence que tous ses prédécesseurs, de droite comme de gauche n’ont pas manqué, à toutes les époques, de rappeler: Israël est le « foyer » (homeland) du peuple juif rétabli dans ses droits historiques sur la terre de ses ancêtres. C’est le mot employé dans la déclaration Balfour, percée décisive dans l’accomplissement du projet sioniste. En réaffirmant cela le premier ministre d’Israël n’a fait que dire aux Juifs français frappés dans leur chair que l’Etat juif était là, les bras ouverts, pour les accueillir s’ils estiment que la situation qui leur est faite leur semble intolérable. Qui n’a pas, lors d’obsèques de membres de sa famille proche, consolé les endeuillés en les assurant que sa maison leur était ouverte s’il n’avaient plus où aller? Est-ce là une injonction à abandonner son foyer ou une manifestation de solidarité humaine?

Oubliant ses réflexes d’historien, Elie Barnavi substitue au verbatim du discours de Netanyahou l’interprétation qui en a été donnée en temps réel par les médias de l’instantané: confondre une offre avec un appel, voire une injonction.

La détestation du chef du Likoud, dont il est un des opposants les plus virulent, conduit Barnavi à des confusions regrettables: ce n’est pas Netanyahou qui a «joué des coudes» pour être au premier rang de la photo des chefs d’Etats sur le boulevard Voltaire, mais Nicolas Sarkozy. Le placement des VIP dans la brochette des marcheurs de luxe avait été soigneusement élaboré par les services du protocole de l’Elysée et du Quai d’Orsay, comme une bonne maîtresse de maison bourgeoise établit son plan de table pour que le dîner ne vire pas au pugilat…

Enfin, je trouve que Benyamin Netanyahou a été d’une remarquable retenue en s’abstenant de faire la moindre allusion aux saloperies diplomatiques qu’Israël vient de subir de la part de la France, dans l’affaire de la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU. C’est Paris qui a pris la tête, en Europe, d’une véritable croisade pour que la seule vision palestinienne de la résolution du conflit devienne la loi commune, qui a tenu la plume des délégations arabes au Conseil de sécurité, qui a voté pour un texte ébouriffant, déniant même aux Israéliens le droit de faire de Jérusalem leur capitale. Cela, même Barnavi, dans un autre papier récent de i24news, l’avait reconnu, lui qui avait poussé ses amis de la gauche française sur ce chemin, donnant ainsi un feu vert à ceux qui en son sein et dans les couloirs du Quai d’Orsay considèrent Israël comme «une parenthèse de l’histoire».
Lire l'article complet @ Causeur

Rappelons également les mots très durs du Prix Nobel de littérature Imre Kertész, l'un des derniers grands écrivains juifs d'Europe, sur ce type de personnage:
"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions?" (La suite)

lundi 28 janvier 2019

La Journée internationale de commémoration de l'Holocauste est une farce.


Groupe Facebook Ces goys et ces juifs qui défendent Israël:
Quand les Irlandais, les Allemands, les Hollandais, les Britanniques, les Français, les Scandinaves, les Hollandais et les Américains de gauche peuvent envisager de boycotter ou de marquer les produits israéliens sur la base de l'application sélective des normes internationales, appliquées uniquement à l'État juif, ils n'ont alors tiré aucun enseignement de l'Holocauste. 
Les Européens, qui pendant des générations ont calomnié les Juifs et nous ont persécutés, font toujours la même chose, seulement maintenant, en se cachant derrière leurs procurations arabes. Les pogroms d'aujourd'hui ne sont pas des scène de masses incitées à brandir des fourches et des torches, mais le domaine d'universitaires instruits, de politiciens cyniques et de militants sociaux, agitant un sens déplacé de la justice et armés d'une justification morale bidon. 
Les dirigeants de l'UE reçoivent le chef de l'OLP et l'exaltent sans jamais condamner sa rhétorique antisémite. L'argent qu'ils envoient à l'AP sert à diaboliser les Juifs, à encourager la haine et à financer les responsables du meurtre des Juifs.

Les politiciens libéraux américains ignorent la vile rhétorique de haine des Juifs des figures progressistes les plus en vue et, ce faisant, l'approuvent. 
Leur participation aux commémorations de l'Holocauste est une pure hypocrisie de leur part à tous. 
Les commémorations sont agréables, mais seul l'État d'Israël assurera la sécurité de nos enfants. Nos enfants ne sont plus sans défense. Il n'est plus " étiqueté " et ne dépend plus de la miséricorde des Européens sans âme et des progressistes moralisateurs des États-Unis. 
Un Etat d'Israël fort, indépendant et tourné vers la victoire est le seul moyen de garantir que "Never Again" n'est pas seulement un hashtag vide utilisé par des hypocrites prétentieux. 
Daniel Seaman

dimanche 27 janvier 2019

Thomas Mann (1942): on en est arrivé à la décision "d'exterminer complètement la population juive d'Europe"

27 janvier: il y a 74 ans le camp d’Auschwitz-Birkenau était libéré

Autoportrait de Baruch Leão Lopes de Laguna,
peintre juif néerlandais d'origine
portugaise exterminé à Auschwitz à 79 ans.
Jean-Michel Rey:
Dans une allocution à la B.B.C. en septembre 1942, Thomas Mann évoque le ghetto de Varsovie et la situation des Juifs polonais.  Il parle aussi de ce qui s'est produit peu avant, en juillet, au Vél d'Hiv à Paris.  Il continue de s'interroger sur la pratique des dirigeants allemands en citant notamment les propose de Goebbels.  Il n'hésite pas à énoncer directement ce qu'il sait être en cours, ce qu'il suppose avoir déjà commencé, ce qu'il imagine devoir arriver.  Ceci notamment énoncé sans aucun détour:
À l'heure actuelle, on en est arrivé à l'anéantissement, à la décision empreinte de démence, d'exterminer complètement la population juive d'Europe.
Comme à l'adresse de tous ceux qui, dans les années d'après-guerre, en Allemagne ou ailleurs, prétendront qu'on ne savait à peu près rien à cette date de ce qui se passait sur le sol allemand, qu'il était impossible de connaître ce qui avait lieu.
Jean-Michel Rey, Le Suicide de l'Allemagne, Sur le Moïse de Thomas Mann, Desclée de Brouwer, 2018, p.p. 196-197.

Fernand Ochsé, dessinateur, compositeur et décorateur
français, exterminé à Auschwitz à 65 ans.


vendredi 25 janvier 2019

Enfance (6-12 ans) et antisémitisme


Enfants juifs hongrois terrifiés arrivent à Auschwitz pour y 
être exterminés par gazage par les Allemands (26 mai 1944)
Il y a 16 ans à Bruxelles…

Thomas Gergely, professeur à l'Université libre de Bruxelles @ Le Soir (juin 2003):
Pardon... Pour ce lundi 16 juin 2003

J'écris ces lignes en réparation d'un affront que je n'ai pas commis, mais que je n'ai pas pu empêcher. Pardon. Car si ce n'est moi, qui alors s'excusera? Sans doute personne.

J'enseigne à l'Université libre de Bruxelles. Je suis belge. Je suis juif. J'ai porté ma mère en terre mercredi passé. Elle avait 95 ans. Elle est venue au monde en 1908, sous le régime de François-Joseph, dans cette Hongrie de ses origines, antisémite déjà, aux cris de Mort aux Juifs! Elle vient de nous quitter aux cris de Sales Juifs!, en notre Belgique qu'elle chérissait tant pour le respect d'autrui qu'elle y avait trouvé. La boucle honteuse de l'histoire se refermait sur elle, implacable dans sa redite. Et impardonnable.

Les faits ? Simples. Dans une des communes de Bruxelles, funérarium et école primaire se font face. Au moment où s'ébranlait le convoi funèbre de cette dame, qui fut ma mère, des enfants maghrébins, en récréation, observant l'étoile de David de son corbillard, couvrirent ses restes d'invectives. Impuissant à la protéger de cette ultime indignité, je n'ai pu que suivre sa dépouille, sans réagir. J'en demeure mortifié, humilié et consterné.

Ici, on m'expliquera doctement que nos jeunes compatriotes maghrébins, âgés de 6 à 12 ans, «ont la haine» à cause du conflit israélo-palestinien et, qu'à leur âge ils confondent tout, comme d'ailleurs certains de leurs aînés. Bien vu, et pourtant, c'est en expliquant ainsi que l'on a tout faux. En effet, le manquement dans ce cas doit moins se traquer chez ces gamins que dans l'enseignement actuel et ses lacunes en matière d'éducation, au sens, mais oui, un peu obsolète de la notion.

Et je m'explique. Il y a cinquante ans, j'étais inscrit à l'école primaire d'Ixelles, située en face des étangs. Tous les jours, à l'heure de la récréation, passaient, devant les enfants que nous étions, les convois funèbres à destination de l'église Sainte-Croix de la place Flagey actuelle. Tous les jours, à leur vue, la cour entière se figeait, au garde-à-vous, et chrétiens, juifs ou autres, nous enlevions nos casquettes en hommage à l'inconnu que l'on emportait là et par respect pour les affligés qui le suivaient.
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jeudi 24 janvier 2019

Jean-Claude Juncker: L'Europe "s'est construite sur les cendres du génocide des juifs"

Femmes et enfants juifs hongrois arrivent au camp d'extermination 
d'Auschwitz-Birkenau 
le 26 mai 1944 pour y être gazés par les Allemands.

Commission européenne - Déclaration 
Monsieur le président Jean-Claude Juncker, à l'occasion de la journée commémorative de l'Holocauste 2019 
Bruxelles, le 24 janvier 2019 
«Le 27 janvier, nous célébrons la mémoire des six millions de juifs (hommes, femmes et enfants), ainsi que de toutes les autres victimes tuées pendant l'Holocauste. Ce jour‑là, il y a 74 ans, les forces alliées ont libéré le camp d'extermination d'Auschwitz‑Birkenau, où ils ont découvert des horreurs inouïes. La haine de l'autre avait débouché sur sa mise à mort. 
Aujourd'hui, je suis profondément inquiet. Je n'aurais jamais pensé qu'au cours de ma vie, des juifs pourraient avoir peur de pratiquer leur foi en Europe. Je déplore que près de 40 % d'entre eux envisagent de quitter l'Europe. La négation de l'Holocauste est toujours une réalité en Europe: un Européen sur trois déclare connaître «juste un peu» la Shoah et un sur 20 n'en a jamais entendu parler.  
L'ignorance est dangereuse. Plus le temps passe et alors que les témoins disparaissent, plus il est de notre devoir moral d'entretenir le souvenir. Nous ne pouvons pas changer l'histoire, mais nous pouvons faire en sorte que les générations futures ne soient pas confrontées elles aussi à de telles horreurs. 
Nous ne tolérerons aucune forme d'antisémitisme, qu'il s'agisse des discours de haine de tous les jours, hors ligne ou en ligne, ou des agressions physiques. La Commission européenne travaille main dans la main avec tous les États membres afin de combattre cette menace et de garantir la sécurité des communautés juives en Europe.  
Notre Union s'est construite sur les cendres du génocide des juifs. La commémoration de l'Holocauste et la lutte contre l'antisémitisme sont essentielles, autant par respect envers la communauté juive que pour protéger nos valeurs européennes communes.»
Pour le texte en anglais, veuillez cliquer ICI.

Par ailleurs, l’Union européenne n’a jamais cessé de financer le boycott anti-israélien

mercredi 23 janvier 2019

Jérusalem accuse à nouveau l’UE de donner des millions aux ONG anti-israéliennes


Times of Israel:

Le ministère des Affaires stratégiques a accusé mercredi l’Union européenne de financer des organisations qui soutiennent le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) à hauteur de plusieurs millions, exhortant Bruxelles à subordonner toute aide financière aux ONG à un engagement explicite à s’opposer aux boycotts d’Israël.  
L’UE a répondu qu’elle s’opposait au BDS, mais qu’elle défendrait la liberté d’expression, notant qu’elle rejetait également les actions visant à «fermer l’espace» aux représentants de la société civile.

Dans un nouveau rapport de 34 pages, le ministère a déclaré que l’UE avait donné plus de 5 millions d’euros (environ 21 millions de shekels) à au moins 10 ONG qui encouragent les boycotts contre Israël.

Le rapport, intitulé «The Money Trail : European Union Financing of Organizations Promoting Boycotts against the State of Israel», a montré que deux ONG pro-palestiniennes de premier plan, Al-Haq et Al-Mezan, ont reçu l’année dernière une subvention pluriannuelle de plus de 750 000 euros. 
«Le moment est venu pour l’UE d’entamer un réexamen en profondeur de ses politiques», a déclaré le ministre des Affaires stratégiques Gilad Erdan dans un communiqué. 
«Au lieu de se cacher derrière des déclarations vides de sens, l’Union européenne devrait appliquer sa propre politique officielle et cesser immédiatement de financer les organisations qui promeuvent le boycott de l’État d’Israël.
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lundi 21 janvier 2019

Belgique: Les communautés juives de Bruxelles ou Anvers n'ont pratiquement aucun contact entre elles (Michael Freilich)


Jan Jambon, Michael Freilich et Bart De Wever

Le Vif:
Le rédacteur en chef du magazine Joods Actueel, Michael Freilich, quitte son poste pour occuper la 5e place de la liste N-VA anversoise à la Chambre, a-t-on appris lundi au cours d'une conférence de presse à Anvers.

"Je veux être présent pour tous les membres du parti et tous les Flamands. Pas seulement pour les membres de la communauté juive", a-t-il assuré. La proximité de vues de M. Freilich et de Joods Actueel avec la N-VA n'était un secret pour personne.  
Michael Freilich vient d'un milieu flamingant. Son grand-père Louis Davids, fondateur de l'ancêtre de Joods Actueel, a toujours mis l'accent sur l'importance d'apprendre le néerlandais dans la communauté juive. 
La polémique sur le pacte des Nations unies sur les migrations, qui a entraîné la chute du gouvernement fédéral à la suite du refus de la N-VA de soutenir ce texte, a été décisive, a affirmé M. Freilich. "Je plaide pour une migration contrôlée sur le modèle canadien, et j'ai peur qu'avec (le président du PS) Elio Di Rupo comme Premier ministre, les portes soient à nouveau ouvertes".

Le candidat veut également se consacrer à la menace terroriste actuelle, "car ce n'est pas normal que des soldats soient toujours nécessaires devant nos écoles". Le candidat se revendique des valeurs des Lumières, "en respect avec les traditions judéo-chrétiennes". Listant les points communs qu'il partage avec son parti, M. Freilich a également évoqué sa volonté de voir le confédéralisme s'imposer.

"Si l'on regarde comment fonctionne le pays actuellement, on constate qu'il s'agit de deux communautés évoluant tout à fait séparées l'une de l'autre. Comme les communautés juives de Bruxelles ou Anvers qui n'ont pratiquement aucun contact entre elles."
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Nous souhaitons beaucoup de succès à Michael Freilich dans sa nouvelle carrière au sein de la N-VA.


samedi 19 janvier 2019

Les Juifs, "Nous prenons jusqu’à quatre-vingts ans", lui dirent les hommes de la Gestapo


François Regnault, philosophe:
"Et maintenant je dirai que le nom de Juif, je l’ai connu par celui de Marguerite Aron, le professeur de lettres de ma mère au lycée Victor Duruy, convertie au catholicisme en 1914, tertiaire dominicaine, et qui avait fondé un groupe destiné à initier quelques-unes de ces jeunes lycéennes volontaires à la spiritualité chrétienne, ainsi d’ailleurs qu’à Claudel (dont je n’ai ainsi jamais eu à faire la découverte); elle s’était retirée à Solesmes, n’avait jamais cédé sur le nom de juive. Elle traita à La Flèche en 1939 du "problème juif devant la conscience catholique". Elle songeait bien sûr à leur "conversion". Elle ne porta pas l’étoile, prétendant qu’en femme élégante, elle ne pouvait passer son temps à la coudre et à la découdre.  
Elle fut arrêtée par les Allemands à Solesmes, à la sortie de la messe du matin à l’abbaye, le 26 janvier 1944, à l’âge de soixante et onze ans. Elle protesta. "Nous prenons jusqu’à quatre-vingts ans", lui dirent les hommes de la Gestapo. Le convoi qui quitta Drancy le 10 février comprenait quinze cents personnes, dont 279 jeunes de moins de dix-neuf ans. Il parvint à Auschwitz trois jours plus tard. Marguerite Aron, inapte au travail, fut très vite gazée. Je sais que je lui avais rendu visite en 1942, accompagné de mes parents ; je m’y revois, mais c’est un souvenir improbable. J’admettrais même que cette évocation soit la rationalisation tardive de ma première rencontre avec le nom de Juif. Pour moi, donc, cette rencontre porte aujourd’hui son nom. Reste que cela m’aura suffi."
Notre objet a, Editions Verdier, 2003. (extrait)

jeudi 17 janvier 2019

Propos tenus par l'avocat belge de Nemmouche sur les Juifs, le lobby, la communauté d'intouchables, les persécuteurs de Dieudonné etc

Entourant Dieudonné, à gauche Sébastien Courtoy , à droite Henri Laquay 

Repris du blog L'avis sauve à condition d'éclairer (extrait):
Sébastien Courtoy, adepte de la quenelle, conspirationniste et antisémite, avocat de Nemmouche, a tenu par le passé les propos suivants :
«On peut dire qu’il y a un lobby juif qui exerce des pressions sur les décideurs» 
«Une partie de la communauté juive se sert des cadavres du génocide juif pour légitimer les cadavres palestiniens» 
«On sait aussi que certains milieux proches de l’état d’Israël sont fort impliqués dans la finance internationale» 
«Les gens en ont marre de voir qu’il y a une communauté d’intouchables» 
«Je ne donnerai pas de noms parce que la personne n’est pas là pour se défendre, je laisse ce type de méthodes à une certaine communauté» 
«Ce sont des réseaux qui se multiplient et se dispersent au-delà des frontières» 
«Imaginez-vous le consistoire israélite du Luxembourg, ce ne sont pas n’importe quelles personnes qui y siègent, ce sont des avocats, des juges, des magistrats, des hauts représentants de la finance internationale qui font pression sur le procureur général» 
«Son crime fondateur, on le connait tous, Dieudonné n’a pas été ramper servilement devant une communauté sioniste qui demande cela comme condition pour passer dans les médias. Il a fait pire encore, il a défié l’autorité.» 
«En Belgique, on a le Centre pour l’Egalité des Chances qui en 30 ans n’a jamais poursuivi que des musulmans et des chrétiens, jamais de sionistes. On a déjà compris le degré de neutralité de cet organe.» 
«Le parquet de Bruxelles a confié le dossier, je le sais de bonne source, à un substitut du procureur qui émane précisément de la communauté qui persécute Dieudonné depuis son passage chez monsieur Fogiel. On a compris le degré de neutralité qui va s’attacher à son procès. Curieusement pas à un substitut d’origine camerounaise qu’on a confié ce dossier».
Vidéo compilation de Courtoy tenant ces propos à diverses dates.
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mercredi 16 janvier 2019

Les musulmans doivent rompre avec l'antisémitisme (Claude Habib)


Eugénie Bastié @ Le Figaro:
Dans un essai stimulant, dont Le Figaro publie les bonnes feuilles, l'essayiste et romancière, fine spécialiste des Lumières, nous invite à repenser la tolérance. La montée exponentielle des droits subjectifs couplée à l'immigration entraînent, selon elle, une inédite confrontation des mœurs.

Du burkini aux guerres de religion du XVIIe siècle, en passant par la poitrine des Femen et la Gay Pride, Claude Habib examine la généalogie et les nouvelles conditions d'exercice de cette "vertu à destination d'un monde désuni" (Jankélévitch). Sans jamais sombrer dans le relativisme d'un "laisser-faire" multiculturaliste paresseux, elle réaffirme, avec une verve toute voltairienne, l'ambition d'un universalisme républicain dans lequel la tolérance est un effort de chacun pour construire le bien commun.
Claude Habib: "La tolérance doit-elle nous interdire de protéger nos mœurs?" Extrait:

"Globalement, nous savons ce qu'il faut exiger des nouveaux venus, comme de leurs enfants et petits-enfants, pour qu'ils s'intègrent au pays d'accueil.

Trois clauses sont fondamentales, faute de quoi ils resteront des Français de papier: les musulmans doivent reconnaître la liberté de conscience - c'est-à-dire le droit de changer de religion ou de n'en avoir aucune; ils doivent admettre l'égalité des femmes et des hommes; ils doivent rompre avec l'antisémitisme."

Nairobi: Un juif américain rescapé du 11 septembre parmi les victimes


J Forum:

Le département d’Etat américain a confirmé l’identité du citoyen américain tué lors de l’attaque terroriste perpétrée mardi à Nairobi, au Kenya
Jason Spindler, membre de la communauté juive américaine et PDG d’une société de conseil, a été tué lors de l’attaque mardi alors qu’il travaillait dans un bureau à l’intérieur du complexe hôtelier, selon le Washington Post. 
Spindler était en réunion lorsque des terroristes ont fait irruption dans le bureau et ont ouvert le feu. Spindler a été mortellement blessé.
“Il essayait d’apporter des changements positifs dans le Tiers monde sur les marchés émergents. Il nous manque tellement à tous. Et il est tellement triste qu’une telle personne brillante soit arraché par le terrorisme”, a déclaré Sarah Spindler, sa mère, selon NBC News. 
Sa famille a souligné dans une déclaration que Spindler était un rescapé des attaques terroristes du 11 septembre 2001.
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mardi 15 janvier 2019

La stratégie de Trump au Moyen-Orient comparée à celle d'Obama


Walter Russell Mead, professeur de géostratégie au Bard College et éditorialiste au Wall Street Journal et à la revue The American Interest, @ WSJ:
Trump’s Mideast Strategy - Like Obama, he wants the U.S. to step back. Unlike Obama, he wants to contain Iran. 
As Secretary of State Mike Pompeo concludes his swing through the Middle East, the Trump administration’s regional strategy is coming into view. Like President Obama, President Trump wants to reduce American commitments while promoting stability. But their strategies differ. Mr. Obama thought the best hope for a reduced U.S. footprint was conciliating Iran. Mr. Trump, by contrast, seeks to build a coalition of U.S. regional allies—even if those allies fall well short of perfection—that can provide a stable security architecture and offset Iranian strength as the U.S. steps back. 
In seeking a reduced Middle East presence and retreating from expansive human-rights goals, both Team Obama and Team Trump have reacted to significant changes in American politics. Public support for U.S. military action and democracy promotion in the Middle East has all but collapsed, for two reasons. First, decades of engagement in the region have brought neither stability nor democracy. Second, as America’s dependence on Middle East energy recedes, many voters see less reason to prioritize the region. Pundits can argue that these reactions are shortsighted, but politicians must take them into account. 
The Trump administration hopes that with limited American support, Israel, Turkey and the Sunni Arab countries can together contain Iran. If so, Mr. Trump can claim credit for improved Israeli-Arab ties and a more stable region even as he cuts back on American troop and aid levels. This is a sounder strategy in the abstract than the Obama team’s gamble on Iranian restraint. U.S. relations with the Sunni Arab powers, Israel and Turkey are sometimes difficult, but a policy based on continued cooperation with them is more feasible than subordinating their interests to chase after an improved relationship with the deeply hostile regime in Tehran.
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Lire également de Walter Russell Mead:
L'Histoire se répète: en Europe on veut du sang juif (2012)

lundi 14 janvier 2019

La croissance inquiétante de l’antisémitisme en Europe


Claire Lepoutre @ Maze
Début décembre, un rapport accablant faisait état de l’intensification de la menace antisémite et du sentiment d’insécurité chez les juifs européens. […]
La population juive européenne ne représente qu’à peine 0,2 % de la population sur le continent et 10 % de la population juive au niveau mondial. Un peu moins de 500 000 habitants de confession juive vivent en France, pays où ils sont le plus nombreux. La violence antisémite en Europe est donc dirigée contre un tout petit nombre d’individus qui, selon le lieu commun erroné, détiendrait un grand pouvoir économique et politique. 
Un antisémitisme croissant 
Et la tendance est à l’augmentation. Une étude américaine menée cette année par le think tank Global Attitudes Project du Pew Research Center a pu relever que les sentiments antijuifs gagnent de plus en plus d’Européens. Dans tous les pays de l’étude l’antisémitisme est en croissance. En Espagne ce rejet était exprimé par 46 % de la population contre 21 % en 2005, tandis que 20 % des Français disent avoir «une opinion négative sur les juifs». […] 
Depuis les années 2000, les organisations enregistrent une augmentation des cas d’agression contre les populations juives dans l’Union Européen. Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les électeurs d’extrême-droite qui sont les plus enclins à agresser la population juive, selon les résultats des enquêtes de 2013 et 2018. Les électeurs qui sont d’extrême-gauche et critiquent la politique d’Israël contre les Palestiniens sont perçus encore plus violents par les Juifs dans leur quotidien. C’est aussi le cas des immigrés musulmans qui n’ont pas bénéficié d’une éducation sur la Shoah à leur arrivée en France et s’en prennent aussi aux juifs car leur pays d’origine fait une propagande anti-israélienne ou négationniste. Ainsi, les juifs en Europe sont en partie victimes d’un amalgame entre judaïsme et sionisme et de la politique au Moyen-Orient.
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samedi 12 janvier 2019

Mehdi Nemmouche parle de "se faire des juifetons"

Les deux victimes israéliennes de la tuerie du Musée juif de Bruxelles
L'Echo:
C'est le premier "vrai" procès des crimes de l’Etat islamique en Europe qui s'ouvre ce lundi. Mehdi Nemmouche, principal suspect, et son complice présumé Nacer Bendrer, sont jugés pour l’assassinat de quatre personnes au Musée juif. […]

Du reste, Mehdi Nemmouche n’a jamais reconnu les faits, admettant juste la détention d’armes. "Vous me prenez pour un débile?", dit-il en 2016 aux policiers qui l’entendent. "Vous savez très bien que j’ai à voir avec cette affaire, ce n’est pas un ange qui est venu devant chez moi déposer les armes et me dire ‘va te faire des juifetons’. Les armes, on me les a données. Je ne suis pas un assassin, je n’ai tué personne."
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Lire également:
Mehdi Nemmouche "avait envie de fumer une petite Juive de 4 ans"

L'attentat du Musée juif de Bruxelles fut la première attaque menée par l’État islamique en Europe

vendredi 11 janvier 2019

À Paris et à Lyon, la banque Rothschild ciblée par des Gilets Jaunes


Image reprise du blog conspirationniste et viscéralement antisémite portugais O Evento

@ Lyon Capitale:
Pour la deuxième fois depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, la banque Rothschild de la rue Auguste Comte a été ciblée pour une action de protestation ce mercredi. La veille, une poignée de Gilets Jaunes se rendaient également à l'un des sièges de la banque d'affaires dans le 8e arrondissement de Paris. 
Entre 25 et 30 Gilets Jaunes se sont rendus devant l'agence de la banque privée Edmond Rothschild Corporate ce mercredi, rapportent nos confrères du Progrès. Sur le bitume de la rue Auguste Comte, ils ont inscrit à la bombe rouge "Rothschild Rends l'argent". L'un d'eux expliquait le choix de cette banque - qu'Emmanuel Macron a intégré comme banquier d'affaires en 2008 - comme "symbolique" de la "haute finance". L'établissement avait déjà fait l'objet d'un rassemblement de Gilets Jaunes le 29 décembre dernier.  […]
La veille à Paris, une poignée de Gilets Jaunes se rendaient également à l'un des sièges de Rothschild et appelaient à maintenir une "pression psychologique et pacifiste" sur une banque pointée pour appartenir à "l'antre du problème".
Lire l'article complet

jeudi 10 janvier 2019

"Quand on met en exergue Lévy, Cohn-Bendit et Rothschild"


Bruno Tertrais, politologue:
Quand on cherche le buzz, il ne faut pas s'étonner (faussement?) de trouver le buzz.
Quand on met en exergue Lévy, Cohn-Bendit et Rothschild, il ne faut pas s'étonner... qu'on s'étonne.


Contexte:
La nouvelle chanson des Gilets Jaunes cible les Juifs : Rothschild, Daniel Cohn-Bendit, Bernard Henri-Lévy

mercredi 9 janvier 2019

"Le futur président des imams de Belgique appelait à brûler des Juifs"

DH:
À la veille du début du procès de l’attentat au Musée juif de Bruxelles, la Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA) a reçu un signalement portant sur une vidéo ancienne, mais incroyable, dans laquelle un imam incite à "brûler" des juifs, à brûler "les sionistes". L’imam Mohamed Toujgani, de la mosquée al Khalil, située en plein cœur de Molenbeek, est entre-temps devenu le président de la Ligue des Imans de Belgique. Et la mosquée al-Khalil, avec 3 500 places, rien moins que la plus grande d’Europe.

Lire également:
Les commerçants juifs de Molenbeek à Bruxelles ont été chassés

lundi 7 janvier 2019

Mehdi Nemmouche "avait envie de fumer une petite Juive de 4 ans"


Selon La Libre Belgique, Mehdi Nemmouche, le Français tueur anti-Juif du Musée juif de Bruxelles, voulait faire comme Mohamed Mehra  et "avait envie de fumer une petite Juive de quatre ans, c'est ce qu'il fallait faire".

Les avocats belges francophones de Nemmouche, Sébastien Courtoy et Henri Laquay, sont des fans de Dieudonné et de sa quenelle, ce qui ne semble pas choquer.  Ca amuse…


Lire également:
Jean-Marie Dermagne, l'ancien avocat belge de Dieudonné, et père de ministre, nie l'existence d'Israël







dimanche 6 janvier 2019

Amnesty International mènera une implacable campagne anti-Israël en 2019


Des documents fuités émanant de l'ONG européenne Amnesty International et l'analyse de déclarations publiques de ses responsables ont permis à NGO Monitor de conclure que Amnesty International mènera une série de campagnes intenses ciblant Israël au début de 2019 au cours de laquelle Amnesty délégitimera les liens historiques des Juifs avec Jérusalem et ailleurs, et encouragera le boycott discriminatoire (BDS) contre Israël.
1. Amnesty’s Blacklist: A “new campaign targeting some of the businesses that are profiting from human rights abuses by operating in the illegal Israeli settlements.” This language mirrors that used by UN bureaucrats preparing the UNHRC blacklist. The list is aimed at economically damaging companies that are owned by Jews or do business with Israel, and is ultimately meant to harm the Jewish state. Amnesty’s campaign is timed to bolster this UN blacklist, for which Amnesty has been lobbying intensively, and to serve as an alternative should the UN not publish its list.

Amnesty documents, seen by NGO Monitor, also show the NGO specifically seeks to censure companies that educate the public about Jewish history and historical ties to Jerusalem. 
2. “Ban Israeli settlement goods”: A continuation of a campaign to press governments, in particular the UK, to “to ban Israeli settlement goods from entering your markets, and to stop companies based in your country operating in settlements or trading in their goods.” Amnesty has built dedicated website sections for this purpose. In addition, it has supported legislation in Ireland that, if enacted, will criminalize visiting Jewish historical and holy sites, including Jerusalem’s Old City, and purchasing goods and services from Jews located for whatever reason or duration in Jerusalem and over the 1949 Armistice Lines.
Lire le document entier sur le site de NGO Monitor

vendredi 4 janvier 2019

Graphique: moins d'intérêt des médias pour le conflit israélo-palestinien

Davide Lerner (Twitter):

De bons graphiques @ The Economist qui révèlent que la couverture médiatique du conflit israélo-palestinien en 2018 était de moins en moins à la mode. Un léger pic a été enregistré en mai,  probablement en raison de l'intérêt suscité par l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem.  Sinon un tracé plat.
Davide Lerner: "Good graphs from showing hours of media coverage in 2018 are telling of how the Israeli-Palestinian conflict is going out fashion. Only small spike in interest for 🇮🇱🇵🇸was in May, presumably because of the U.S. embassy dedication in J’lm. Rest or it: a flat line."

mercredi 2 janvier 2019

Juifs d'Europe, Juifs errants à nouveau...

Contexte:
- "L’Europe est finie", déclare un grand avocat quittant le Royaume-Uni pour Israël 
- Evoquant l’antisémitisme, un avocat réputé quitte le Royaume Uni pour Israël
- Grande-Bretagne : l'antisémitisme fait fuir les juifs britanniques (vidéo)

Mark Lewis sa compagne Mandy Blumenthal durant une interview à la BBC.
(Crédit : capture d'écran YouTube) 

Adaptation libre de l'article de Douglas Murray ("Why are Jewish people ‘wandering’ again?") publié @ UnHerd le 10 décembre 2018:
Il arrive qu'à l'occasion de grands événements politiques - y compris de grandes crises politiques - l'histoire d'un individu se démarque et acquiert une importance qui dépasse sa personne. Un tel moment s'est produit avec la décision d'un Britannique et de sa compagne de quitter le Royaume-Uni.

Mark Lewis (54 ans) n'est pas connu du grand public, malgré le fait qu'il est l'un des avocats britanniques les plus réputés, spécialiste des médias et de la diffamation, et que de nombreux événements de sa vie et de sa carrière ont coïncidé avec des événements d’intérêt public.

Personnage modeste, effacé et cérébral, sa carrière ne consistait pas à rechercher la notoriété personnelle, mais à pratiquer le droit, à représenter ses clients et à défendre ce qu'il considérait être les principes d'une société libre et juste. 
La décision de Lewis de quitter le Royaume-Uni mérite qu'on s'y attarde.

En plus d'être un avocat de premier plan, Lewis est juif. Comme l'est sa compagne, Mandy Blumenthal. Au cours des dernières années, M. Lewis a observé avec une inquiétude grandissante la situation en Grande-Bretagne et en Europe. Il a vu les attaques visant des Juifs à travers le continent et l'antisémitisme redevenir acceptable en Grande-Bretagne - cette fois-ci au sein de la gauche politique. Et il a constaté que la société britannique et l'État britannique en sont venus à considérer l'extrémisme antijuif avec équanimité.

Par exemple, chaque année à Londres se déroule une marche intitulée "La marche de la journée Al-Quds". Elle traverse le centre de Londres en passant devant les grandes institutions de l’État, notamment la BBC. Cette journée commémorative a été instituée par feu l'Ayatollah Khomeiny.  Khomeiny espérait que ce serait le jour où les musulmans du monde entier s'uniraient. Le but spécifique de la marche est d'appeler à la destruction de l'État d'Israël ("Al-Quds" étant le nom arabe de Jérusalem).

Chaque année, durant la marche s'affiche le soutien au terrorisme, et on y brandit le drapeau du groupe terroriste Hezbollah. Les discours sont du même acabit. En 2017, lors de la journée "Al-Quds", l'un des orateurs (lui-même issu d'une organisation khomeiniste appelée à tort Commission islamique des droits de l'homme) ne s'est pas limité à appeler à la destruction de l'État juif. Il a également - entre diverses accusations - imputé aux "sionistes" la tragédie de la tour Grenfell.

Cette année, Marc Lewis - qui souffre de sclérose en plaques et doit occasionnellement se déplacer en fauteuil roulant - a décidé de poser un geste. Au mois de juin, alors que la marche de la "Journée Al-Quds" débutait, Lewis - en fauteuil roulant - se plaça devant les manifestants. En dépit de scènes de fureur et d'intimidation, il ne céda pas. Il refusa de bouger et a bloqué la marche pendant près d'une heure. Jusqu'à ce qu'un policier l'ait menacé de l'arrêter et l'emmena de force sur le côté de la rue. Ce fut un moment héroïque où un homme a protesté avec dignité face à une haine incessante et apparemment imparable.

Mais maintenant, il en a assez. Mark Lewis et sa compagne Mandy sont arrivés en Israël pour y commencer une nouvelle vie. "L’Europe, à mon avis, est finie", a-t-il déclaré à la chaîne israélienne Channel 10 à son arrivée dans le pays. "Vous voyez des personnes assassinées dans des musées en Belgique, des personnes assassinées dans des écoles en France, des personnes attaquées en Angleterre. Il n'y a qu'un seul endroit où les Juifs peuvent aller".

Les dernières années, il a fait l'objet d'un nombre croissant de menaces de mort et d'insultes. Jeremy Corbyn est, au moins en partie, responsable de la situation: "Jeremy Corbyn a soulevé la pierre, et les antisémites sont sortis de dessous la pierre. Ils n’y retourneront pas".

Cependant, le commentaire le plus déchirant - qui devrait être entendu en Grande-Bretagne et en Europe - est ce que Lewis a déclaré lors de son arrivée en Israël. "Nous sommes un peuple errant et il est temps de partir à nouveau", a-t-il déclaré. "Les gens ne veulent tout simplement pas le voir." Il connaît d’autres personnes qui envisageant de partir. 
Lire l'article en anglais @ UnHerd