Le journaliste belge Joan Roels s'est fait traiter par un chauffeur de taxi bruxellois de:
"Enfant de chien va, juge (?), kabbalyste, sale juif, rabbin pourri".
Le Soir précise que M. Roels n'est pas juif et a pu contacter le chauffeur de taxi qui a affirmé qu'il n'avait eu aucune [!] intention [!] antisémite [!]. Ses nerfs auraient lâché suite à un malentendu.
Joan Roels raconte cet incident lamentable et de nos jours banal sur son blog dans lequel on trouve aussi son point de vue sur Israël qui est celui de la pensée unique de la plupart des journalistes belges francophones:
"Si la Palestine bénéficie d’un tel soutien de la population autour du monde, c’est depuis la première intifada, lorsque le peuple a ramassé et lancé des pierres contre les tanks israéliens. Mais comment accepter cette action de la part d’un pays qui se dit le plus occidental des pays du Moyen Orient? L’attaque meurtrière sur une flotte pacifique, non armée est injustifiable. Même l’excuse du blocus de la Palestine ne justifie pas le recours aux armes. Les dernières informations font état d’au moins 10 morts." 30/05/2010
1 commentaire :
Malgré ses opinions antisionistes, Joan Roels a eu le mérite d'aller jusqu'au bout de son indignation face à l'attitude du taximan.
Il semble donc que les "politiquement corrects" soient confrontés à la réalité du racisme ordinaire (ici l'antisémitisme) dans une communauté qui revendique aussi et avec virulence le combat pro palestinien.
Nous le savons depuis toujours, certains semblent le découvrir.
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