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samedi 26 octobre 2019

Des Juifs belges accusent Israël de "racisme institutionnalisé ... de plus en plus visible"


Le Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind (CCLJ) de Bruxelles organise un apéro (sic), facétieusement intitulé CAFÉ DU COMMERCE, LUFTGESCHEFT ET PLOTKES (sic), avec Yves (sic) pour "refaire le monde" et accuser Israël de pratiquer un "racisme institutionnalisé" dont les principales communautés visées sont "les Marocains" (sic) et les Falashas. Laissant entendre que d'autres communautés font également l'objet de "racisme" en Israël. Et c'est gratuit, gratis.  Il ne faut même pas payer.  Le CCLJ a récemment élu un nouveau dirigeant en la personne de l'ancien politique du PS, M. Isi Halberthal… Il semble que ces accusations n'aient pas suscité une quelconque réprobation de la part de la communauté juive belge francophone.
Un Apéro avec Yves: CAFÉ DU COMMERCE, LUFTGESCHEFT ET PLOTKES
Lundi 25 Novembre 2019 à 18:00
Racisme en Israël

GROUPE DE DISCUSSION "L'ACTU FACE AU DÉBAT":
Racisme en Israël
Le racisme institutionnalisé se fait de plus en plus visible en Israël. Principales communautés visées : les Marocains et les Falashas. Décodage.
En 90 minutes, on refait le monde!
Apéro-débat animé par Yves Kengen.
Un seul principe: l'écoute et le respect de l'autre. Entrée Libre!
Journaliste et musicien de rock, Yves Kengen a été pendant 9 ans Directeur de la Communication du CAL et rédacteur en chef du mensuel Espace de Libertés. Il poursuit une activité de journaliste d’investigation indépendant et publie des chroniques sur www.entreleslignes.be. Il participe régulièrement à l’émission Les Experts sur BX1.


On notera que le CCLJ organise également un débat sur Imre Kertész (1929-2016), écrivain hongrois, survivant des camps de concentration et lauréat du prix Nobel de littérature en 2002.  Or Imre Kertész avait averti:
"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions? […]

J'en arrive à conclure que le juif d'Europe est effectivement un personnage nuisible qui déteste voir des armes de défense entre les mains de juifs et voir dans sa propre extermination l'unique solution à sa vie vécue avec une conscience abjecte et confuse. Il n'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas atteint son but, tant qu'il n'aura pas été déporté dans un nouvel Auschwitz, battu, dépouillé, tant qu'il n'aura pas creusé sa propre tombe, etc.: tout cela l'étonnera à nouveau, comme autrefois." (10 août 2002)


lundi 7 octobre 2019

Pour Jacques Attali l'antisémitisme "n'est pas un problème au niveau national"


Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro:
"Si le procès en islamophobie ne suffit pas à faire taire l'esprit rebelle, on lui envoie la bombe atomique: la reductio ad hitlerum, qui procède d'un syllogisme bien connu: "Les musulmans sont les juifs d'aujourd'hui; or ceux qui dénoncent l'islamisme s'en prennent aux musulmans; donc ceux-là sont des nazis!"  Et c'est ainsi que notre confrère Le Monde a accusé Eric Zemmour  - puisqu'il faut bien parler de lui! - non pas de tenir à la tribune des propos outranciers, provocateurs, voire ineptes ou honteux - ce qu'après tout chacun a le droit de penser ou d'écrire -, mais de se rendre complice d'un futur crime contre l'humanité au nom de l'enchaînement: "Stigmatisation, exclusion, expulsion, extermination" (sic)! Ainsi va la logique délirante du dénislamisme: pour ses scribes Zemmour, c'est Hitler, mais, dans la vraie vie, ce sont sous les coups des islamistes que tombent les Français, et tout particulièrement - n'en déplaise à Jacques Attali, qui considère que l'antisémitisme "n'est pas un problème au niveau national" - les Français juifs…"
Lire l'éditorial complet "Pour en finir avec le dénislamisme" @ Le Figaro (réservé aux abonnés)

samedi 6 avril 2019

Comme Corbyn, Lénine avait sa propre équipe de juifs antisionistes


"Theodor Herzl voulait que le Juif devienne un type différent de Juif. Lénine voulait que le Juif devienne un type différent de non-Juif."

Colin Shindler, historien, @ The Jewish Chronicle:

L'historien Colin Shindler explique comment la Yevsektsia, la section juive du parti communiste, a utilisé son influence pour mettre fin à la vie juive.  Extrait:
As the Bolsheviks came to be seen as a permanent feature, many Zionists turned to Communism. Why build Zion in Palestine when the here and now of redemption was taking place in Moscow?

Vladimir Lenin, a minor Russian nobleman, had little understanding of the toiling Jewish masses. He never considered the Marxist Zionism of Ber Borokhov, but instead preached assimilation because he was surrounded by Jews whose Jewishness was defined by escaping from Jewishness. 
The upper echelons of the Communist party were composed of highly assimilated Jews — Trotsky, Zinoviev, Kamenev, Sverdlov, Radek — whereas the Jewish masses turned to the socialist Mensheviks. 
Yet a price had to be paid for such a switch. Theodor Herzl wanted the Jew to become a different type of Jew. Lenin wanted the Jew to become a different type of non-Jew.

In January 1918, Semyon Diamanshtein, the Commissar for Jewish Affairs and a graduate of the Telz, Slobodka and Lubavitch yeshivot, established the Yevsektsia, the Jewish section of the Communist party. He wished to unravel the fabric of conventional Jewish life and “to carry out the dictatorship of the proletariat in the Jewish street”.
Lire l'article complet

dimanche 10 février 2019

Le message de Tom Wolfe aux Juifs ("radical chic")


Jeffrey Salkin @ RNS:
Tom Wolfe
The author Tom Wolfe, who died this week at the age of 88, was decidedly not a Jewish writer. But, he knew about Jews. Or, at least, some Jews. […]
In Tom Wolfe’s honor, I re-read his classic piece of new journalism, Radical Chic and Ma-Mauing the Flak Catchers [Le Gauchisme de Park Avenue], published in 1970. 

Wolfe tells the story of the famous fundraising party that conductor Leonard Bernstein (whose centennial we mark this summer) and his wife, Felicia, threw for the Black Panthers at their New York apartment. 
The guest list included some of the most famous luminaries of American culture: Otto Preminger, Broadway lyricist Sheldon Harnick, and Barbara Walters, among them.The guests sat, enraptured, as the Panthers regaled them with their platform.
We want all black men exempt from military service. We want all black men who are in jail to be set free…We’d like to take kids on tours of the white suburbs, like Scarsdale, and let them see how their oppressors live…We want peace, but there can be no peace as long as society is racist and one part of society engages in systematic oppression of another.
[…] It is the nature of “radical chic” itself. It had become chic to be radical. 
Bernstein’s guests seemed willing to overlook, or discount, or relativize, the anti-semitism that was part of the Black Panther rhetoric. 
Wolfe cited the August 30, 1969 issue of Black Panther, which carried an article entitled “Zionism (Kosher Nationalism) + Imperialism = Fascism,” and spoke of the “fascist Zionist pigs.” 
As Wolfe put it:
Radical Chic invariably favors radicals who seem primitive, exotic, and romantic, such as the grape workers, who are not merely radical and ‘of the soil,’ but also Latin… 
The purveyors of radical chic didn’t even mind, terribly much, when they read a poem published in Black Power magazine, which read: “Jew-land, on a summer afternoon; really, couldn’t kill the Jews too soon…in Jew-land, don’t be a Tom on Israel’s side. Really, cause that’s where Christ was crucified.
Why didn’t the radical chic crowd protest this vile hatred?

Ever the armchair sociologist with a keen sense of class issues, especially regarding the Jews of New York, Tom Wolfe says: 
To be a UJA Zionist about the whole thing was to be old-fashioned, middle-class, middle-aged, suburban, Oceanside, Cedarhurstian…
Translation: to be a Zionist just wasn’t chic. 
To be radical – no matter the enormities and extremism of those whom you were scripted to support – that was chic.
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mercredi 30 janvier 2019

Elie Barnavi est aveuglé par sa détestation de Netanyahou (Luc Rosenzweig)


L’Irlande, Elie Barnavi et le Boycott d’Israël. Le ministère des Affaires étrangères en colère.
"L'Irlande est sans conteste l’un des pays les plus anti-israéliens au sein de l’Union européenne. Au début de l’année 2018, un groupe d’Israéliens de gauche s’était rendu en Irlande pour encourager le parlement dans cette voie et l’exhorter à voter le boycott des produits de Judée-Samarie. On y trouvait notamment Avrom Burg, Yaël Dayan, Alon Liel, Elie Barnavi ou encore Ouri Avneri."
Relisons ce texte de Luc Rosenzweig (1943-2018), qui était un essayiste et journaliste français, publié @ Causeur en 2015 (extrait):
"N’en déplaise à Elie Barnavi, Benyamin Netanyahou n’a fait que répéter une évidence que tous ses prédécesseurs, de droite comme de gauche n’ont pas manqué, à toutes les époques, de rappeler: Israël est le « foyer » (homeland) du peuple juif rétabli dans ses droits historiques sur la terre de ses ancêtres. C’est le mot employé dans la déclaration Balfour, percée décisive dans l’accomplissement du projet sioniste. En réaffirmant cela le premier ministre d’Israël n’a fait que dire aux Juifs français frappés dans leur chair que l’Etat juif était là, les bras ouverts, pour les accueillir s’ils estiment que la situation qui leur est faite leur semble intolérable. Qui n’a pas, lors d’obsèques de membres de sa famille proche, consolé les endeuillés en les assurant que sa maison leur était ouverte s’il n’avaient plus où aller? Est-ce là une injonction à abandonner son foyer ou une manifestation de solidarité humaine?

Oubliant ses réflexes d’historien, Elie Barnavi substitue au verbatim du discours de Netanyahou l’interprétation qui en a été donnée en temps réel par les médias de l’instantané: confondre une offre avec un appel, voire une injonction.

La détestation du chef du Likoud, dont il est un des opposants les plus virulent, conduit Barnavi à des confusions regrettables: ce n’est pas Netanyahou qui a «joué des coudes» pour être au premier rang de la photo des chefs d’Etats sur le boulevard Voltaire, mais Nicolas Sarkozy. Le placement des VIP dans la brochette des marcheurs de luxe avait été soigneusement élaboré par les services du protocole de l’Elysée et du Quai d’Orsay, comme une bonne maîtresse de maison bourgeoise établit son plan de table pour que le dîner ne vire pas au pugilat…

Enfin, je trouve que Benyamin Netanyahou a été d’une remarquable retenue en s’abstenant de faire la moindre allusion aux saloperies diplomatiques qu’Israël vient de subir de la part de la France, dans l’affaire de la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU. C’est Paris qui a pris la tête, en Europe, d’une véritable croisade pour que la seule vision palestinienne de la résolution du conflit devienne la loi commune, qui a tenu la plume des délégations arabes au Conseil de sécurité, qui a voté pour un texte ébouriffant, déniant même aux Israéliens le droit de faire de Jérusalem leur capitale. Cela, même Barnavi, dans un autre papier récent de i24news, l’avait reconnu, lui qui avait poussé ses amis de la gauche française sur ce chemin, donnant ainsi un feu vert à ceux qui en son sein et dans les couloirs du Quai d’Orsay considèrent Israël comme «une parenthèse de l’histoire».
Lire l'article complet @ Causeur

Rappelons également les mots très durs du Prix Nobel de littérature Imre Kertész, l'un des derniers grands écrivains juifs d'Europe, sur ce type de personnage:
"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions?" (La suite)

vendredi 23 novembre 2018

La vérité sur George Soros, ses rapports avec les Juifs et Israël (James Kirchick)


James Kirchick, journaliste américain, chercheur associé à la Brookings Institution, auteur de "The end of Europe" @ Tablet Magazine:
"[…] Soros has also authored 14 portentously titled books, few of which are likely to be remembered. (Nobel Prize-winning economist Robert Solow, in a review titled “The Amateur,” panned his 1998 tome The Crisis of Global Capitalism as “embarrassingly banal.”) “Money is just a tool for him,” a friend of Soros told Mayer. “It’s how he manipulates a lot of things in his life.” When Mayer asked Soros “to name one thing in the world that he wished he could have,” he plaintively replied, “I want my ideas to be heard.” It seemed, increasingly, that Soros was suffering from a condition afflicting many obscenely wealthy people: He desperately wanted to be taken seriously as a public intellectual, but did not have anything very profound to say. […]
While Soros has been extremely generous in funding a plethora of organizations and individuals committed to promoting the interests of practically every conceivable identity group, there is one in whose welfare he is utterly disinterested: his own. It is ironic that the left’s new poster child for the evils of right-wing anti-Semitism has what can best be described as an ambivalent relationship to Judaism and the global Jewish community. Soros’ own view of this ambivalence is that it is a mark of universalist superiority over his hidebound, retrograde co-religionists. “I don’t think that you can ever overcome anti-Semitism if you behave as a tribe,” he told The New Yorker in 1995, tacitly blaming other, unassimilated Jews for anti-Jewish bigotry. “The only way you can overcome it is if you give up the tribalness.” Soros has given scant money to Jewish causes; The New Republic in 1994 described an “aversion to financing Jewish organizations” and a “cynical” “view” of organized Jewry, an aversion and a view which seem not to have dissipated over the ensuing decades. As for the Jewish state, Soros believes pro-Israel advocates provoke anti-Semitism. “Attitudes toward the Jewish community are influenced by the pro-Israel lobby’s success in suppressing divergent views,” he has written. Speaking conspicuously in the third person plural, he told Connie Bruck, “I don’t deny the Jews their right to a national existence—but I don’t want to be part of it.”

Fair enough. Yet it’s notable how, among the well over 100 grantees of OSF’s $3 million Communities Against Hate initiative (launched in the aftermath of Trump’s election), there are a preponderance of groups dedicated to defending transgender people and Muslims, and hardly any committed to defending Jews. Soros contributes next to nothing to the fight against anti-Semitism, one he and his defenders claim to care so much about, and in spite of the fact that, according to FBI hate crime statistics, over half of the victims of religiously motivated hate crimes in the United States are Jewish while less than a quarter are Muslim. In New York City, where Soros resides, “there have been four times as many crimes motivated by bias against Jews—142 in all—as there have against blacks,” writes Ginia Bellafante of The New York Times. And “hate crimes against Jews have outnumbered hate crimes targeted at transgender people by a factor of 20.”

Soros’ son Alexander has expressed a similar contempt for what he portrays as the parochial world of American Jewry, favorably contrasting the deracinated, cosmopolitan philanthropy of his father to the Zionist particularism of other wealthy Jews, as if the two were mutually exclusive. “The reason you fight for an open society is because that’s the only society that you can live in, as a Jew—unless you become a nationalist and only fight for your own rights in your own state,” he dismissively told the Times Magazine last summer. In 2015, the younger Soros started a Jewish political action committee, Bend the Arc. One of the first candidates it endorsed was Minnesota Rep. Keith Ellison, whose long relationship with Louis Farrakhan has been amply documented. […]"
Lire l'article complet

jeudi 4 février 2016

Lorsque l'islamo-gauchisme est juif, ce qui est fréquent, il est plus redoutable dans sa perversité et ses effets (GWG)


Gilles William Goldnadel est sans aucun doute un des plus brillants commentateurs français.  Il s'exprime avec conviction et justesse, sans le pathos et la victimisation si courante chez de trop nombreux commentateurs juifs.  GWG observe très justement que "le juif antisioniste ne souffre pas d'une haine pathologique de lui-même" mais a plutôt "trop d'amour pour sa petite personne".

Repris du Blognadel:
L'islamo-gauchisme, je l'ai écrit à plusieurs reprises en ces temps malheureux, a été le terreau intellectuel et médiatique de l'antisémitisme criminel. Par sa complaisance envers l'islamisme, par sa compréhension de la violence terroriste, par sa détestation pathologique d'Israël. Cette névrosée cinquantenaire qui, comme je l'écrivais le 6 janvier dans ma chronique du Figaro a peu à voir avec l’islamisme et tout avec le gauchisme, a désormais l'âge de la ménopause.

Mais lorsque l'islamo-gauchisme est juif, ce qui est fréquent, il est encore plus redoutable dans sa perversité et ses effets. Perversité narcissique, car contrairement à ce que l'on soutient ordinairement, le juif antisioniste ne souffre pas d'une haine pathologique de lui-même, il s'est retranché depuis longtemps et bruyamment de sa communauté originelle, mais au rebours de trop d'amour pour sa petite personne. Car convenons-en, au moment où les médias d'extrême gauche sont encore en majesté, il est plus gratifiant socialement de cogner sur l'État juif honni que de le défendre dans une ingrate réprobation mondaine.

C'est dans ce cadre psychologique qu’interviennent les fantasques déclarations de Rony Brauman sur Europe 1 le 16 janvier, en pleine affaire dite de la kippa marseillaise : à l’entendre son port révélerait « une affiliation politique » et même « un signe d'allégeance à la politique raciste de l'État d'Israël ».
Lire la suite. 

Note: Rony Brauman était l'invité de David Abiker qui savait sans doute que les propos de Bruaman allaient "faire le buzz".   La grande grande classe de certains journalistes!

jeudi 4 décembre 2014

La plupart des intellectuels juifs new yorkais sont anti-Israël, selon Kenneth Lonergan

Michael Cera et Tavi Gevinson
dans une scène de 

This Is Our Youth
Kenneth Lonergan est un dramaturge, scénariste et réalisateur américain, né en 1963 à New York. Son père irlandais et sa mère juive ont divorcé quand il était très jeune. Ses grands-parents maternels étaient des réfugiés venant de Russie et d'Autriche. Son arrière-grand-père a commencé par vendre des livres sur une brouette dans le Lower East Side et fini par fonder une maison d'éditions prospère.  Peu de gens connaissent ses origines juives enrichies par ses origines irlandaises.  Il s'insurge contre la "posture" anti-Israël de la majorité des intellectuels juifs new yorkais qu'il qualifie de "racisme progressiste" - "posture" que l'on retrouve également chez les intellectuels juifs européens. Sauf que le sentiment pro-Juif et pro-Israélien est répandu au sein de la population et des classes dirigeantes américaines - ce qui n'est pas le cas en Europe.

Kenneth Lonergan Is the Greatest Jewish Playwright You Didn’t Know Was Jewish @ The Tablet: 
Lonergan told me that he was brought up with a very keen awareness of the Holocaust and with plenty of exposure to anti-Israel sentiments.  
“I remember hearing the same comments over Thanksgiving, endlessly. Broadly speaking, most New York Jewish intellectuals tend to be anti-Israel, and I disagree with a lot of my friends on this,” he said. “Someone asked me recently if I was pro-Israel. I said, ‘Well I’m not pro-Hamas!’ The standard comment is, yes we know they’re terrible, the Islamic extremists and anti-Israel factions in the Middle East, but - and then they go on about how horrible Israel is.” 
He said he felt that this common posture was a sort of liberal racism, “where you have an overly benevolent and understanding position toward non-white cultures that behave just as appallingly as white cultures that you are very quick to jump on and condemn. That’s a very common feature of the atmosphere I grew up in. It accounts for quite a lot of the strange bias that you hear in left-wing circles and it fits the pattern just as well as the clearly racist xenophobia that you hear in right wing circles.”

mardi 18 novembre 2014

Pour Cohn-Bendit, "juif de la diaspora", "Israël, c'est la fin des Juifs"

Interviewé la semaine passé par le quotidien belge Le Soir, l'inénarrable Daniel Cohn-Bendit, animateur-pontificateur à Europe 1, déclare à propos de sa judéité:

"Longtemps, je me suis considéré comme un "juif sartrien": "Ce sont les autres me font juif". Mais en fait c'est faux...  Je suis un Juif de la diaspora.  Donc une citoyenneté universelle, sans frontière, ce qui explique mon positionnement européen.

Israël change la nature des Juifs. Pour moi, Israël, c'est la fin des Juifs.  Pour moi, un Juif comme je comprends, c'est un Juif de la diaspora."

Son modèle?

"Marek Edelman, le dernier survivant de la révolte du ghetto de Varsovie - qui est toujours resté en Pologne, qui n'est pas israélien."

Et il ajoute:

"A propos, c'est drôle de savoir que l'idéologue de Marine le Pen est juif [Eric Zemmour]"...

Toujours la grande grande classe...  Et l'excellentissime opinion qu'il a de lui-même.




jeudi 23 octobre 2014

Ian Buruma: "La conduite et la rhétorique des dirigeants israéliens ressemblent à celles des antisémites européens d’antan"

Il n'y a pas un jour où l'on ne lit pas dans la presse belge, francophone et néerlandophone, des articles dénigrant Israël et ses habitants juifs.  La Libre Belgique a publié sur deux pages pleines il y a quelques jours (c'est courant) une de ces photos très scénarisés où un enfant palestinien jette une pierre contre des implantations.  Elle a également publié un article d'Ian Buruma prétendant analyser l'antisémitisme et l'antisionisme mais qui termine par une charge furieuse contre Israël.  Il faut reconnaître que nombreux de ces articles sont écrits par des Juifs très médiatisés, ce qui de nos jours est considéré comme du génie - c'est le cas de Buruma.  Ce qui frappe évidemment c'est l'obsession et la répétitivité des accusations. (Signalé par PDS que nous remercions.)

Capture d'image.
Israël, antisionisme et antisémitisme (extraits):

"Or aujourd’hui c’est à droite – et même à l’extrême droite – que l’on trouve certains des plus fervents admirateurs d’Israël. Nombre d’entre eux appartiennent à des partis politiques profondément enracinés dans l’antisémitisme [...]

Cela peut s’expliquer par leur hostilité à l’égard de l’islam. Les politiciens populistes de droite considèrent l’islam comme la principale menace qui pèse sur l’Occident. Aussi applaudissent-ils le gouvernement israélien qui réprime les Arabes. Ainsi que Wilders le formule, les Israéliens “mènent le même combat que nous. Si Jérusalem tombe, Amsterdam et New York suivront”. Mais la principale raison de cette nouvelle solidarité entre politiciens populistes de droite en Occident et Israël tient peut-être à leur commune aversion à l’égard de l’islam.  [...]

Mais la conduite et la rhétorique des dirigeants israéliens d’aujourd’hui ressemblent plutôt à celles des antisémites européens d’antan. Les juifs israéliens sont fermement établis sur leur territoire national, mais l’idéologie dominante n’a plus rien de socialiste; c’est une forme de nationalisme ethnique très militarisé. Il n’est donc pas étonnant que les admirateurs d’Israël se recrutent maintenant essentiellement dans les milieux de tendance autoritaire. Ils traduisent davantage la tendance majoritaire de l’opinion publique que les gauchistes antisionistes. [...] Il est paradoxal de voir Israël – un Etat nation construit par un peuple méprisé pour son cosmopolitisme – devenir un symbole majeur de cette tendance inquiétante."

Voir également: Professeur belge: la Shoah est "pompe à finance et religion planétaire"

jeudi 11 septembre 2014

Gauchisme: la pasionaria Amira Hass se fait traiter d'idiote à Helsinki (vidéo)

@ Tundra Tabloids. Il n'y avait même pas beaucoup de monde pour écouter les bobards de la pasionaria israélienne.  Elle se fait traiter d'idiote en public par un non-juif ami d'Israël.

Taken by my camera on 8.9.2014 at a public function, a so called ''peace forum'', which was paid for by public tax money by the Finnish Ministry of Education and Culture, Amira Hass doesn't like the fact that she's challenged on her idiotic statement that throwing rocks is a national right of the Palestinian Arabs.

lundi 26 mai 2014

Pendant qu'on tuait quatre Juifs à Bruxelles on célébrait la haine d'Israël dans une ambiance "festive"... à Bruxelles

Avant de parler d'antisémitisme, il faut rappeler que ce sont des Juifs belges francophones (Union des progressistes juifs de Belgique) qui ont organisé cette manifestation "gratis" à l'ambiance festive, accompagnés de leurs amis socialistes belges francophones et de l'Association Belgo Palestinienne Wallonie-Bruxelles de Pierre Galand (qui "oubie" toujours le "Wallonie-Bruxelles" laissant croire que c'est un mouvement national englobant la Flandre).  Au moment même que la mort frappait non loin de là et que quatre Juifs étaient tués au Musée Juif de Bruxelles on se régalait de haine d'Israël, de vélo, de stands, de resto, de bar, d'animations (la rumba, la bamba, le chachacha, la salsa, olé olé, et hop et hop, amor amor, dansez, trémoussez-vous avec Chicos & Mendez, Les Fainfoireux, HK & Les Déserteurs - vive la fête et que ça bouge et que ça saute) que ce sont précisément ces Juifs "progressistes", "intellectuels" et "indignés" qui sont les plus actifs, comme le démontre la lettre de la co-présidente (ce qu'on aime être président/e...), Mme Anne Grauwels ci-dessous (via Betty D).

dimanche 30 mars 2014

Idées de boycott d'Israël: Rony Brauman, importateur du conflit israélo-palestinien en France

Il convient de rappeler que de nombreux Juifs français médiatiques comptent parmi les critiques les plus obsessionnels et féroces d'Israël, lançant des appels à la punition, au boycott, à l'importation du conflit israélo-palestinien qui franchement n'intéresse pas, à juste titre, la majorité des Français et des Européens qui ne sont ni antisémites ni anti-israéliens.  Rares sont ceux qui défendent Israël qui évoquent le rôle des Juifs dans la diabolisation d'Israël en Europe. Comme le dit  le prix Nobel Imre Kertesz: "Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions?"

Victor Perez: Qui sont les boycotteurs Rony Brauman, Ghislain Poissonnier et Ivar Ekeland?

Dans la rubrique Idées du quotidien Le Monde, Rony Brauman, Ghislain Poissonnier et Ivar Ekeland ont affirmé: Cessons de pénaliser le boycottage d’Israël. Une tribune à laquelle d’autres intellectuels leur ont répondu : Boycotteurs d’Israël, vous menez un combat douteux!  [1]. Pour se faire une opinion exact de la qualité de ce combat, il est bon de s’arrêter un instant sur le passé et la nature de ces "humanistes" pro-"palestiniens".

Qui est Rony Brauman?  Il s’agit d’un médecin se déclarant ouvertement antisioniste et qui a déclaré en novembre 2006 dans l'émission Salut les Terriens, à propos d’Israël : "Je pense que si j'avais été, à l'époque, en situation de prononcer un jugement, je ne crois pas que j'aurais été favorable à la création de l'état d'Israël [...]".  Est-il utile de rechercher d’autres faits de sa part pour se faire une idée précise de celui-ci? Inutile! Douteux son combat actuel en faveur du boycott? Qui peut le nier?  Suite.

[1]  Pour compliquer l'affaire l'un des signataires de la réponse est Joël Kotek, professeur à l'Université Libre de Bruxelles et dirigeant du CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif belge francophone), cette fonction n'éta,t pas indiquée dans la réponse.  Or comme on le sait le CCLJ est le fondateur de JCALL qui "se réclame de la Raison avec un grand R" - encore une importation par des Juifs du conflit en Europe. Le CCLJ ne cesse de critiquer Israël: son égérie la baronne Simone Susskind tape de la casserole avec son copain Pierre Galand, le gourou humaniste de la laïcité, pour attirer l'attention sur les méfaits d'Israël.  Le rabbin favori du CCLJ est David Meyer qui prône l'Etat binational...  Le CCLJ est un grand défenseur de Charles Enderlin dans l'affaire al Durah Pour Joël Kotek, Enderlin "informe le lecteur, même si cela déplaît à certains fanatiques qui se sont ridiculisés en lui attribuant un «prix de la désinformation»".  Le CCLJ bien entendu ne coopère pas avec les associations juives flamandes, qui elles défendent Israël.

jeudi 20 mars 2014

Israël-bashing à l'Amitié judéo-chrétienne de France!

L'Amitié Judéo-chrétienne de France (AJCF) a publié un article, également diffusé par le Patriarcat latin de Jérusalem, du rabbin David Meyer (Bruxelles) et du jésuite belge Jean-Pierre Sonnet, professeurs à l’Université Pontificale Grégorienne, Rome, intitulé: "Y a-t-il un problème dans le judaïsme d’aujourd’hui?". Menahem Macina a réagi à l'article (voir ci-dessous).

Il convient de rappeler que le rabbin David Meyer proclamait récemment dans la presse israélienne (Anti-Semitisme en Europe: les Juifs sont des étrangers, pas des égaux) qu'il avait dénoncé l'antisémitisme européen - donc de tradition chrétienne - devant le Congrès américain (U.S. House subcommittee): "La réalité dérangeante est qu'[en Europe] il existe une tolérance aux actes de violence perpétrés contre la communauté juive qui est profondément ancrée dans la mentalité européenne et, à mon avis, cette tolérance est à long terme encore plus préoccupante que la "haine du Juif" venant de l'islamisme radical."  Ca n'empêche pas le rabbin David Meyer, qui vit à Bruxelles, de "basher" Israël en Europe et de prédire la fin d'Israël: "L’état binational, de par sa nature, ne serait-il pas alors l’une des grandes chances du Judaïsme de demain? Oui, une chance et non pas une crainte! Car une telle réalité, ne diminuerait en rien le lien du peuple juif à sa terre historique, et rendrait difficile les dérives idolâtres et fanatiques si catastrophiques aujourd’hui", a-t-il écrit dans La Libre Belgique.  La communauté juive belge, fière de son rabbin, l'a élu Mensch de l'année... Notre regretté ami Richard Zrehen écrivait: "Peut-être faut-il, respectueusement, rappeler au rabbin D. Meyer: 1) que la critique vis-à-vis de l'Etat d'Israël, de pays occidentaux qui ont tranquillement laissé, pour des raisons diverses, les nazis procéder à la mise en oeuvre de "la solution finale"doit être prise avec des pincettes; 2) que la Loi est pour les vivants, pas l'inverse...". Donc en Amérique et en Israël on se plaint des Européens et en Europe on se plaint des Israéliens...

Les commentaires très pertinents et indispensables de Menahem Macina:
http://www.tsofim.org/pages/judaisme-et-christianisme/contentieux-non-apure/y-a-t-il-un-probleme-dans-le-judaisme-d-aujourd-hui-david-meyer-et-jean-pierre-sonnet.html

Je me suis étonné qu’il soit ainsi reproduit et diffusé sur ce site de référence en matière de relations entre Chrétiens et Juifs, sans mise en situation ni critique, lacunes que mon commentaire qui suit le texte de l’article, s’efforce de combler. (Menahem Macina).]

1. Les tags anti-arabes et antichrétiens
Outre le fait que nombre d’entre eux sont probablement l’oeuvre de provocateurs arabes (comme semblent l’indiquer les fautes d’hébreu qui les émaillent), il est contraire à la déontologie journalistique et à la justice de dramatiser ces faits répréhensibles en donnant l’impression au public qu’ils sont légion, alors que c’est l’inverse. Cette tendance à la généralisation à partir de cas isolés (même s’ils sont répétés) aboutit à criminaliser l’ensemble de la population religieuse israélienne et, au-delà d’elle, la société israélienne tout entière. L’article de Wikipedia, que citent les auteurs, n’indique qu’une chose, c’est que les «Israeli-bashers» [2] sont plus actifs que les défenseurs d’Israël. En effet, il ne manque pas de matériau pour documenter une entrée parallèle dans Wikipedia, qui s’intitulerait «List of Arabic price tag attacks» [3].

2. Crachats de Juifs en direction d’ecclésiastiques catholiques
Les auteurs devraient savoir que, dans le monde oriental c’est une coutume très répandue que de cracher en direction de (voire sur) les membres du clergé d’autres communautés de foi. Quiconque veut se documenter sérieusement découvrira que cette pratique détestable n’est certainement pas l’apanage de juifs intégristes et/ou fanatiques; en effet, les clercs orientaux y recourent régulièrement à l’encontre... d’autres clercs qui ne sont pas de leur confrérie (coptes, arméniens, etc.).

lundi 17 mars 2014

Jon Segall, sioniste de gauche, se dissocie de J-Street

"Le choix de J-Street d'offrir des tribunes à des antisionistes et à ceux qui répètent des clichés frôlant un antisémitisme borderline au prétexte que "tous les points de vue doivent être discutés" est inquiétant. Ces gens bénéficient déjà de beaucoup de tribunes. La question que J Street devrait se poser est celle-ci: "Pour quelle raison devons-nous leur offrir une tribune alors qu'ils en ont déjà assez?" C'est cette raison qui m'amène à me dissocier d'eux. Je ne vois pas la raison pour laquelle une association qui prétend être pro-sioniste doit présenter des points de vue anti-sionistes. Des points de vue dissidents et différents (gauche vs. droite / progressifs vs. conservateurs) absolument. Des points de vue antisionistes et antisémitismes... Non. Il n'en est pas question." (Jon Segall)

Brian of London @ Israelly Cool: J-Street Falling

A couple of days ago Jon Segall [photo] wrote an interesting piece in The Times of Israel about why, as a left wing Zionist, he’d finally given up on supporting J-Street: “Goodbye J-Street, you lost me“. I felt J-Street were bad from the start, right back to their covering up initial and large funding from George Soros. I’ve also recently watched a damning 1 hour of a new film that really explores J-Street: The J-Street Challenge. I saw a special private preview.

I left the following comment on the post and then had an interesting and civil discussion with Jon:
Nice to see that J-Street is publicly loosing support. They’ve tried to deceive people into thinking they know what is best for us upity Israeli Jews who just refuse to roll over but the reality is they’re an evil bunch of self haters. Always were, always will be and it’s good that their insincere concern for Jewish Israel is being seen for what it really is now.

"Brian. Honestly I cannot agree with your comment.. I don’t believe that J Street are self haters. For the most part, everyone I have met at J Street are concerned for Israel and approach Israel from a Left-centric perspective. That does not make them “self haters”.
That said, their choices in giving platforms to anti-Zionists and those who repeat borderline anti-Semitic memes in the name of “discussing all points of view” is disturbing. Those people have plenty of platforms already. What J Street should be asking is “Why do we have to give them a platform when they already have a number of them”.
THAT is why I am disassociating. I don’t see just WHY an organization that claims to be Pro-Zionist needs to present anti-Zionist viewpoints. Dissent and differences (left vs. right / Progressive vs. Conservative) absolutely. Anti-Zionism and anti-Semitism… No. No way."  SUITE

jeudi 12 décembre 2013

Jean-Pierre Elkabbach importe le conflit israélo-arabe sur Europe 1

"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions?" (Imre Kertész*)

On a tendance à oublier que très souvent ce sont des Juifs, surtout français, de la génération de M. Elkabbach, et qui adorent qu'on parle d'eux, qui importent le conflit en Europe.  C'est sans la moindre pudeur qu'ils dénigrent Israël, même lorsqu'on parle de la détresse des chômeurs français. C'est exactement ce que dit le prix Nobel de littérature hongrois Imre Kertész ("juifs pieux et stupides qui se renient eux-mêmes et qui vomissent des insultes contre Israël").  La jeune génération s'affranchit rapidement de la mentalité induite par 2000 ans d'humiliations et de tueries qu'on a infligées aux Juifs d'Europe.

Victor Perez: Jean-Pierre Elkabbach a interviewé, au micro d’Europe N°1, Michel Sapin, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. L’entretien a bien sûr porté sur le chômage qui ne finit plus de monter quoique les responsables politiques français en disent. L’étonnant est donc de voir ce journaliste, en toute fin d’émission, donner son avis sur l’absence des Président et Premier ministre israélien à la cérémonie d’adieu à Nelson Mandela.   Un avis qui n’a d’autre objectif que de salir l’Etat d’Israël et qui, par la bande, justifie la haine envers celui-ci et tous ses soutiens, juifs principalement.

"On observe tous les chefs d’état présents à Johannesburg ce matin. Moi je voudrais dire que Shimon Pérès et Bibi Netanyahou ne sont pas à Johannesburg. Israël n'a pas toujours combattu l'Apartheid, ils ont peut-être honte d'y aller. Mais ils ont trouvé un argument qui est comique à la limite du ridicule, je me permets de le dire, le voyage est trop cher. Voilà ! (…) C’est une affirmation parce qu’il y avait longtemps que j’avais envie de le dire et que je l’entends pas".

samedi 2 novembre 2013

Un antisioniste radical invité par le musée juif de Berlin à une conférence sur l'antisémitisme

"Le sionisme empêche les Juifs d'avoir une conception normale de leur vie", Brian Klug.

"The appearance of Brian Klug fits perfectly with the activities of the Center that down-play Antisemitism. The Center appears eager to surround itself with alibi-Jews and we-distance-ourself-Jews who uninhibitedly devote themselves to their 'criticism of Israel'", Samuel Laster, editor of www.juedische.at, based in Vienna.

Faute de pouvoir éradiquer l'antisémitisme en Europe, les organisations juives européennes organisent régulièrement des conférences sur l'antisémitisme qui, disons-le franchement, ne servent pas à grand chose.  Non seulement elles se révèlent inutiles, mais de surcroît il arrive que de plus en plus souvent l'on invite des Juifs anti-israéliens qui minimisent la gravité de la situation en Europe et délégitiment Israël. C'est le cas d'une grande conférence internationale sur l'antisémitisme, organisée par le Musée Juif de Berlin, le Centre pour la recherche sur l'antisémitisme (ZfA) à l'Université Technique de Berlin et la Fondation Mémoire, responsabilité et avenir ( (EVZ) qui aura lieu à Berlin les 8 et 9 novembre.  L'invité d'honneur ("keynote speaker") est le professeur Brian Klug, connu pour ses positions controversées.  Mais il n'est pas le seul: "There are several troubling speakers invited to that event, known for distorting and downplaying contemporary antisemit-ism, including historian David Feldman from the Pears Institute in London, known for its kosher stamps for post- and anti-Zionism, and several German scholars like retired sociologist Detlef Claussen who endorsed the historian Tony Judt and his anti-Israel ideology".  Le Musée juif de Berlin s'était distingué il y a un an: Le Musée Juif de Berlin ou plutôt le 'Musée Anti-Juif de Berlin'? 

Le Dr. Clemens Heni, directeur du Centre International de Berlin pour l'Etude de l'Antisémitisme (BICSA), www.bicsa.org , a recueilli les réactions de plusieurs intellectuels opposés à la participation de Brian Klug à cette conférence, alors qu'aucun intellectuel israélien ou américain (deux pays où vivent la majorité des Juifs et où sont menées les recherches les plus avancées sur l'antisémitisme, notamment en Europe) n'a été invité: "It is particularly interesting that there is not one Israeli and/or American among the participants. This is interesting not only because Israel and the USA are, after all, the major centers of research on anti-semitism - in Europe and elsewhere - but also, and in particular, because the two main, by far the most important, Jewish communities are the Israeli and American communities", souligne le professeur Elhanan Yakira. Pour consulter le dossier, cliquer ICI. Nous reprenons ici quelques extraits:

Clemens Heni: Brian Klug is among the worst choices for a keynote speaker at an event dedicated to the question "What do we mean when we say "antisemitism"?" This is the title of the keynote lecture Klug is supposed to deliver in Berlin on November 8, 2013. He denies that there is a new antisemitism and he affirms anti-Israel positions. He rejects Israel‘s right to exist and collaborates with German anti-Israel agitators and activists (like participants on the Mavi Marmara). For Klug, antisemitism does not exist in our main-stream world. For him, antisemitism only exists in marginal neo-Nazi groups or among people who promote obvious antisemitic conspiracy myths. Brian Klug is particularly eager to use his "Jewishness" to fight the Jewish state of Israel. No surprise, then, that he has many allies in Germany, on ships, in the ivory tower of academia, on the streets, in journals, among activists in foundations, and even at the so-called Jewish museum in Berlin."

lundi 14 octobre 2013

Ali Abunimah a demandé à Gilad Atzmon d'écrire 'sionistes' au lieu de 'Juifs'

Nouvelle étape dans le rififi entre deux Israël-bashers.  En Belgique les deux Israël-bashers sont très appréciés...  Nous savons tous que pour contourner l'accusation d'antisémitisme les Européens ont trouvé la parde: parler de Sionistes.  Gilad Atzmon, un Alterjuif de l'extrême, a accusé le patron d'Electronic Intifada: "Ali Abunimah n'est pas un antisémite, il est tout simplement malhonnête/stupide.  Abunimah traite les Israéliens de Sionistes parce qu'il a besoin que les soit-disant Juifs anti-sionistes soutiennent son opération [Electronic Intifada].  La dernière fois que j'ai communiqué avec Ali Abunimah il m'a écrit: "Parle d'identité sioniste au lieu d'identité juive et tout se passera bien".  Au fond il m'a demandé de mentir."  Par contre, Abunimah a traité Atzmon d'être un raciste et antisémite. Au moins Gilad Atzmon est un musicien talentueux.  Le seul talent d'Ali Abunimah c'est d'ânonner la propagande anti-juive, mille pardons, anti-sioniste...  Pour en savoir plus sur cette passionnante passe d'armes, cliquer ICI et ICI.
Nouvelle précision de Gilad Atzmon "Just in order to be fully accurate , i now found Abunimah's email.. Here is what he wrote to me in 2010. "What you (Gilad) describe as 'Jewish' might perhaps be more accurately described as 'Zionist,' - and then we might find grounds for a lot of agreement" Basically Abunimah 'advised' me to replace the word 'Jewish' with 'Zionist' so we can become allies ... The man is a corrupted mind."

Nous reproduisons ci-dessous un post du 24/11/2011:

Selon Ali Abunimah, d'Electronic Intifada, c'est en Europe que la lutte contre Israël sera décisive. Et il précise: "Un million et demi de personnes à Gaza sont mises en cage comme des animaux, parce qu’elles ne sont pas juives. C'est la seule raison."


Nous rapportions le 12 novembre que l'éducation permanent à la haine d'Israël en Belgique francophone ne connaît pas de crise. Il y a toujours de l'argent pour faire de l'Israël-bashing. Après la session à Cape Town (heureusement fort ratée) du fumeux tribunal fantoche Russell sur la Palestine (de Pierre Galand), les autorités de la ville de Bruxelles ont octroyé 1.500 euros pour la tenue d'une conférence de diffamation d'Israël que de surcroît elles ont hébergée.  

Ont pris part à cette conférence: l'inévitable Leila Shahid (revenue de Cape Town où elle s'était rendu pour la grande cause du Tribunal Russell) est même présentée (lapsus lapsus) comme étant la "représentante de l’UE" (sacrés et compétents organisateurs), Brigitte Herremans de l’association Broederlijk Delen, c'est-à-dire Pax Christi) et le Palestinien Ali Abunimah, fondateur d'Electronic Intifada (voir le rapport de NGO Monitor), anti-sioniste et promoteur du boycott d'Israël.

Ali Abunimah, d'Electronic Intafada (EI), qui est un des leaders des nombreuses campagnes de délégitimation et de diabolisation d'Israel a pu donner libre cours à sa haine d'Israël et prôner sa disparition. Abunimah a l'habitude de faire des analogies entre Israël et l'Allemagne nazie, en comparant la presse israélienne au "Der Sturmer".  Il dit que Gaza est un "ghetto pour l'excédent de non-Juifs", et prétend que ceux qui soutiennent le sionisme ne le font pas pour expier l'Holocauste, mais pour pérenniser son esprit.  

jeudi 18 juillet 2013

Décès d'Ilan Halévi, juif et sous-ministre chez Arafat - tout un programme

Ilan Halevi est mort. C’était le juif que les ennemis d’Israël adoraient adorer par Luc Rosenzweig @ Causeur.

Notre commentaire: le ridicule de ce genre de personnage bouffi d'orgueil surprendra et fera sourire toute personne de bonne éducation.  

[...] Rien ne m’empêche, en revanche, de traiter comme ils le méritent ceux qui se sont livrés à de vibrants éloges funèbres d’Ilan Halévi, faisant de lui le modèle de ce que devraient être les juifs de France: "un métèque générique", selon Nicole Lapierre, épouse à la ville d’Edwy Plenel. Pour elle, c’est le fin du fin de l’existence humaine. "Un intellectuel juif engagé au coté des Palestiniens dans l’espoir de favoriser une paix véritable au Proche-Orient" selon Pierre Haski, co-fondateur du site Rue89. Un pacifiste, donc, dont le cœur saignait à chaque attentat anti-israélien, mais pas au point de démissionner de son poste [de vice-ministre des affaires étrangères de l’Autorité Palestinienne et intime de feu Yasser Arafat].

[...] Ce que cherchent ces antisionistes de salon, c’est moins à honorer la mémoire de leurs idoles qu’à faire honte aux juifs, intellectuels ou boutiquiers, qui ne voient aucune contradiction à aimer leur patrie et à s’y sentir bien, et à se soucier de la pérennité d’un Etat qui à la houtzpah de se vouloir juif et démocratique.

Pour que l’hommage posthume fût parfait, il fallait, de surcroît, qu’Ilan Halevi passât pour un martyr de son choix courageux. Il aurait été victime, selon Pierre Haski, d’une "haine tenace qui n’a pas disparu avec le temps". Au risque de décevoir Haski, et tous ceux qui qui prêtent aux Israéliens des passions qu’ils n’ont pas, il faut bien constater que les responsables de l’Etat juif prenaient Ilan Halévi pour ce qu’il était en réalité: un politicien mineur du Fatah, utilisé par Arafat dans des opérations de relations publiques avec l’intelligentsia française. Seuls quelques excités marginaux de l’extrême droite israélienne francophone tombaient dans le piège grossier tendu par Arafat: faire de lui un "traître générique" c’était lui donner une importance qu’il était loin d’avoir. Quand les Israéliens "haïssent" ceux qu’ils estiment constituer un danger majeur pour leur Etat, ils prennent des mesures qui réduisent notablement leur espérance de vie. À l’égard d’Halevi, la majorité des Israéliens, classe politique et opinion publique confondues, éprouvaient plutôt une vague curiosité: des "mauvais juifs", ce n’est pas cela qui manque sur cette terre – voir Noam Chomsky ou Richard Falk – mais on s’en est toujours accommodé. Celui-là était un peu différent des autres, car il parle hébreu, et est devenu sous-ministre chez Arafat. Et alors? On fait avec, de minimis non curat praetor… Si les Français veulent faire de lui un héros, c’est leur affaire, pas la nôtre. On a beaucoup d’autres chats, et des plus hargneux, à fouetter.

mercredi 3 juillet 2013

La psychologie des Juifs qui adoptent la posture de leurs ennemis

Alfred Dreyfus
Il nous semble utile de citer ces mots de Hannah Arendt: "Le procès du malheureux capitaine Dreyfus avait montré au monde que dans tout Juif, même noble et multimillionaire, il subsistait encore quelque chose du paria d'antan, sans patrie, pour qui les droits de l'homme n'existent pas, et à qui la société refuse volontiers ses bienfaits.  Personne n'eut plus de mal à comprendre cet état de choses que les Juifs émancipés".  Et elle cite Bernard Lazare: " [...] si, on en a trouvé en France environ trois douzaines pour défendre un de leurs frères martyrs [Dreyfus], on en eut trouvé des milliers pour monter la garde autour de l'île du Diable, avec les plus dévoués champions de la patrie". [1]  Il est évident que, encore aujourd'hui, un nombre important de Juifs croient que le rejet dont ils sont l'objet en Europe est dû à quelques malheureuses circonstances et que tout finira par s'arranger.

Manfred Gerstenfeld interviewe Kenneth Levin (LPH, 29/02/2012)

"Un certain nombre de Juifs et d’Israéliens adoptent les critiques venant des cercles antisémites et des extrémistes anti-israéliens. Ils ont eu beaucoup de précurseurs au cours de la longue histoire de la Diaspora juive.

"Ce phénomène révèle de grandes similarités, au niveau de la psychologie humaine, avec les réponses des enfants victimes d’abus chroniques. Ces enfants ont tendance à s’accuser d’être la cause de leurs souffrances. Dans leur condition dénuée de tout recours, il leur reste deux alternatives: soit, ils parviennent à reconnaître qu’ils sont traités en victimes expiatoires de façon inique et pourront se réconcilier avec eux-mêmes, malgré le fait de se voir réduits à l’impuissance, soit il leur reste à s’accuser d’être à l’origine de leur situation difficile. L’attrait de cette dernière proposition – "Je souffre parce que je suis foncièrement mauvais" – provient du fait qu’elle comble le désir de reprendre du contrôle, et répond au fantasme qu’en devenant 'bon', ils finiront par arracher des représailles moins violentes de la part de leurs tourmenteurs. Aussi bien les enfants que les adultes cherchent invariablement à éviter de rester sans le moindre espoir."

Kenneth Levin est psychiatre, historien et auteur de plusieurs livres, parmi lesquels: The Oslo Syndrome: Delusions of a People under Siege. 1. [Le Syndrome d’Oslo : les Désilusions d’un peuple assiégé]. Il est formateur clinicien en psychiatrie à l’Institut Médical d’Harvard.

Dans le Syndrome d’Oslo, Levin explique l’attitude des Israéliens qui sont atteints de haine d’eux-mêmes: [Il y a] "une volonté de croire qu’Israël a le contrôle de circonstances particulièrement stressantes sur lesquelles, malheureusement, il n’y a pas de contrôle réel. Une paix authentique n’adviendra au Moyen-Orient que lorsque le monde arabe, qui est, de loin, le parti dominant dans cette région, finira par percevoir une telle paix comme étant dans son propre intérêt. Les politiques israéliennes ont, en fait, très peu d’impact sur les perceptions arabes, de ce point de vue, bien moins, en tout état de cause, que les dynamiques des politiques intérieures au sein des Etats Arabes et que les rivalités interarabes".

Levin ajoute, à présent: "La vulgarisation de la haine contre Israël, qui est ventilée par les gouvernements arabes, les systèmes éducatifs, les media et les prédicateurs musulmans, est profondément ancrée dans l’opinion arabe. Ce n’est pas un phénomène totalement isolé, mais il se coule dans un cadre bien plus vaste. Depuis les tous premiers jours de l’édification du monde arabo-musulman, il y a toujours eu une animosité très répandue contre les minorités aussi bien ethniques que religieuses, dans cette région. Ce serait une erreur d’attribuer, par exemple, la pression exercée contre les minorités chrétiennes, exclusivement comme le résultat de l’émergence du fondamentalisme musulman. L’hostilité arabo-musulmane populaire a, aussi, conduit à des pressions exercées contre des Musulmans non-Arabes, tels que les populations berbères d’Afrique du Nord.