dimanche 31 juillet 2011

Durban III: l'attitude de l'Allemagne fustigée par Anne Bayefsky

Contrairement à d'autre pays européens, l'Allemagne (la France non plus, mais ça n'étonnera personne) n'a pas refusé catégoriquement de participer à Durban III, une mascarade anti-raciste mais qui en réalité, comme pour Durban I en 2001, se transformera en une tribune anti-israélienne et antisémite.  Anne Bayefsky, Senior Fellow à l'Institut Hudson et directrice de l'Institut Touro des Droits de l'homme et de l'Holocauste, a déclaré au Jerusalem Post que les excuses avancées par l'Allemagne pour ne pas renoncer à participer à la conférence, comme la République tchèque, Italie, Pays-Bas et d'autres pays, ne résiste pas à l'analyse.

En effet, au lieu de montrer l'exemple et faire preuve de dignité, les Allemands se contentent de cogiter et de rester dans une position confortable: ils ne disent ni oui ni non.

"Pourquoi, de tous les pays, l'Allemagne envisage-t-elle encore à l'heure actuelle de commémorer le 10e anniversaire d'un festival d'haine antisémite?", demande-t-elle.

"Le comportement de l'Allemagne par rapport à la conférence Durban III de l'ONU soulève de sérieuses questions quant à son engagement à combattre l'antisémitisme moderne. C'est un événement qui commémorera le festival de haine qui s'est tenu à Durban en 2001 suivi par la Déclaration de Durban qui ne vise qu'un seul pays sur terre - l'Etat juif.  Il est choquant que l'Allemagne n'ait pas refusé catégoriquement d'y participer en signe de solidarité avec Israël, les États-Unis, le Canada, l'Italie et d'autres pays européens".

2 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Que reste-t-il du geste de Willy Brandt (SPD) devant le mémorial des victimes de la révolte du ghetto juif de Varsovie symbolisant l’aspiration de l’Allemagne à la réconciliation.

Lors de la Conférence de Potsdam, durant l'été 1945, les quatre puissances victorieuses décident à l'unanimité de dénazifier et de démilitariser l'Allemagne, de la décentraliser économiquement et d'éduquer les Allemands à la démocratie. Malheureusement, les différentes parties concernées ne donnent pas toutes le même sens au contenu de ces notions.

En outre, à Potsdam, les puissances victorieuses occidentales donnent leur accord pour que les Allemands des zones orientales allemandes de Hongrie et de Tchécoslovaquie soient expulsés. La condition posée par l'Ouest – tout cela doit se faire "humainement" – restera pratiquement lettre morte dans la réalité. Nombre des quelque douze millions d'Allemands concernés subissent la brutalité des nouveaux gouvernants...

prof a dit…

Je crois malheureusement que l'analyste et géopolitologue, Guy Millière, a raison. L'Europe ressemble de plus en plus à une démocratie teinté de totalitarisme. Durban I, II et puis III, trois rendez-vous de la haine anti-juive et tout ça sous le couvert du politiquement correct de l'Europe et de ses alliés, les pays arabes.
Allons-nous progressivement vers une seconde Shoah? Il devient urgent de se déterminer pour qui nous serons.