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dimanche 5 juillet 2020

Couple Bronstein: Israël n'est pas digne d'eux, il s'exile en Belgique


"Le juif de négation se répute supérieur à ceux qui portent, comme lui, le nom de Juif." (Jean-Claude Milner, Le Juif de savoir)

Info Equitable: RTBF (Belgique): ces militants «pacifistes» qui veulent la fin d’Israël
La chaîne publique belge suggère que des activistes «engagés pour la paix» auraient été contraints de s’exiler en Belgique pour fuir un climat violent à leur égard en Israël. Le couple milite en réalité pour la fin de l’Etat juif.

Eitan et Eléonore Bronstein sont un couple soudé autour d’une idéologie d’extrême gauche.

Désormais établis à Bruxelles, ils ont quitté Israël qui serait devenu un endroit «dangereux», violent envers les tenants de certaines idées, au point de les pousser à fuir le pays.

Dans l’article que leur consacre la RTBF, ils dépeignent un Israël intolérant, peuplé par des habitants détestables: «Le juif israélien est spartiate, militariste, un combattant des Arabes» («spartiate», voilà qui fera sourire tous ceux qui connaissent la culture exubérante des cafés, fêtes et plages de Tel Aviv…).

Un Israël belliqueux et hostile donc à la « paix » qu’ils incarneraient. Un pays que le lecteur aurait par conséquent toutes les raisons de réprouver.

Mais quelle sorte de «paix» les deux militants défendent-ils et ont-ils vraiment subi des attaques violentes au point de n’avoir pas d’autre choix que de s’exiler ?

Pour eux, l’Etat juif n’est qu’un avatar du «colonialisme». Les propriétaires légitimes de la terre seraient les Palestiniens, que les Juifs auraient délogés. Corollaire, la souveraineté juive incarnée par l’Etat d’Israël serait usurpée, illégitime… [...]

Pour Eitan Bronstein en effet, le foyer juif «a été fondé dans le pêché, il n’est pas moral».

Se définissant comme «Juifs non-sionistes» et «militants anticolonialistes», le couple estime qu’Israël est né du pêché de la «Nakba» – la fuite d’une partie des Arabes palestiniens en 1948, dépeinte comme une expulsion des autochtones, qui s’est produite lors de la guerre d’éradication lancée par les voisins d’Israël au lendemain de son indépendance – et que la solution pour expier cette faute est l’élimination du foyer juif.

Un projet radical de démantèlement de l’Etat-nation du peuple juif qui relève du « politicide », pour le politologue Emmanuel Navon. [...]

Et Eitan de se féliciter qu’à Bruxelles, il n’y ait pas de garde armé à l’entrée des écoles, contrairement à Israël où, continue Eléonore, «Moi, je ne me sentais pas en sécurité dans ce pays qui déclare des guerres en permanence. Je ne me sentais pas en sécurité quand, pour entrer dans un bus, je devais passer au détecteur de métaux. Ici, j’ai la tranquillité d’esprit.»

Les élèves des écoles juives de Bruxelles sont pourtant sous haute protection. Comme pour les détecteurs de métaux en Israël, se pourrait-il que cela ait un rapport avec le Jihad qu’apprécie Eitan ?
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mardi 30 juin 2020

Horreur antisémite à Bruxelles dans l'indifférence générale


Note: Pierre Galand, homme politique membre du parti socialiste belge, et président de l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles, organisatrice de la manifestation, considère que "Israël c'est un état voyou. Mais à quoi cela sert-il de le répéter?" (15/11/2010). On voit le niveau...


7 sur 7:
“Nous avons décidé de porter plainte contre X pour incitation à la haine sur base de l’origine ethnique, afin que la police identifie les manifestants qui ont scandé des slogans antisémites et que la justice fasse son travail”, a déclaré lundi le président de la Ligue belge contre l’antisémitisme, Joël Rubinfeld. 
La ligue réclame également que l’Association belgo-palestinienne [Wallonie-Bruxelles] (ABP), qui a organisé la manifestation de dimanche contre l’annexion de territoires palestiniens par Israël, condamne fermement les dérives. 
“L’ABP doit aussi exclure les personnes à l’origine de ces slogans de leurs prochaines manifestations. Nous les tenons pour responsables sur le plan moral”, souligne Joël Rubinfeld. 
Une vidéo publiée sur Twitter montre un groupe de manifestants entonner “Khaybar, khaybar, Ya ya’ud, jaysh Muhammad sawfa ya’ud” (“Khaybar, Khaybar ô juifs, l’armée de Mahomet reviendra”), lors du rassemblement pro-palestinien de dimanche à Bruxelles. La phrase fait référence à une bataille qui a opposé les premiers musulmans et les juifs au VIIe siècle. “Quand ils disent que l’armée va revenir, c’est un appel à la violence. Ils font référence à un fait historique, au cours duquel les juifs ont été exterminés et réduits en esclavage”, dénonce Joël Rubinfeld. 
Le chant “repris par une centaine de personnes” 
“Un noyau dur d’une douzaine d’activistes a démarré le chant, qui a été repris par une centaine de personnes. C’est arrivé deux fois pendant la manifestation”, a indiqué l’auteur de la vidéo. 
La ligue appelle les responsables politiques à appliquer la tolérance zéro vis-à-vis de l’antisémitisme. “Nous ne pouvons pas tolérer que les paroles de haine se libèrent dans l’espace public”, insiste Joël Rubinfeld. “Nous nous habituons à trop de choses inacceptables quand il s’agit des juifs”, signale-t-il. 
La ligue estime qu’environ 10% de la communauté juive de Belgique a quitté le pays depuis 2000 pour vivre en Israël, en raison d’un sentiment d’insécurité. 
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mercredi 27 novembre 2019

Des Juifs belges accusent Israël de "racisme institutionnalisé" (MàJ)


Finalement, le Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind (CCLJ) de Bruxelles a changé l'intitulé et la description de son apéro (sic)/débat sur le "racisme institutionnalisé" en Israël (voir la capture d'écran ci-dessous et notre post du 26/10 également reproduit ci-après).  L'intitulé s'est métamorphosé en "Racisme ici et là-bas.  Le racisme institutionnalisé se fait de plus en plus visible en Israël. Principales communautés visées: les Marocains et les Falashas".  On constatera que le terme "institutionnalisé" a disparu, mais l'accusation demeure.  Le CCLJ profite de l'occasion pour faire, sans la moindre gêne, la promotion du blog www.entreleslignes.be - qui est celui du socialiste francophone et Israël-basher Pierre Galand et de sa femme également Israël-basheuse Gabrielle Lefèvre…  Pierre Galand préside depuis plus de 40 ans - un record mondial - l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles Israël et accuse Israël, entre autres crimes, de pratiquer l'apartheid et d'être un pays… raciste.

Philosémitisme (26 octobre):
Le Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind (CCLJ) de Bruxelles organise un apéro (sic), facétieusement intitulé CAFÉ DU COMMERCE, LUFTGESCHEFT ET PLOTKES (sic), avec Yves (sic) pour "refaire le monde" et accuser Israël de pratiquer un "racisme institutionnalisé" dont les principales communautés visées sont "les Marocains" (sic) et les Falashas. Laissant entendre que d'autres communautés font également l'objet de "racisme" en Israël. Et c'est gratuit, gratis.  Il ne faut même pas payer.  Le CCLJ a récemment élu un nouveau dirigeant en la personne de l'ancien politique du PS, M. Isi Halberthal… Il semble que ces accusations n'aient pas suscité une quelconque réprobation de la part de la communauté juive belge francophone.
Un Apéro avec Yves: CAFÉ DU COMMERCE, LUFTGESCHEFT ET PLOTKES
Lundi 25 Novembre 2019 à 18:00
Racisme en Israël

GROUPE DE DISCUSSION "L'ACTU FACE AU DÉBAT":
Racisme en Israël
Le racisme institutionnalisé se fait de plus en plus visible en Israël. Principales communautés visées : les Marocains et les Falashas. Décodage.
En 90 minutes, on refait le monde!
Apéro-débat animé par Yves Kengen.
Un seul principe: l'écoute et le respect de l'autre. Entrée Libre!
Journaliste et musicien de rock, Yves Kengen a été pendant 9 ans Directeur de la Communication du CAL et rédacteur en chef du mensuel Espace de Libertés. Il poursuit une activité de journaliste d’investigation indépendant et publie des chroniques sur www.entreleslignes.be. Il participe régulièrement à l’émission Les Experts sur BX1.


On notera que le CCLJ organise également un débat sur Imre Kertész (1929-2016), écrivain hongrois, survivant des camps de concentration et lauréat du prix Nobel de littérature en 2002.  Or Imre Kertész avait averti:
"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions? […]

J'en arrive à conclure que le juif d'Europe est effectivement un personnage nuisible qui déteste voir des armes de défense entre les mains de juifs et voir dans sa propre extermination l'unique solution à sa vie vécue avec une conscience abjecte et confuse. Il n'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas atteint son but, tant qu'il n'aura pas été déporté dans un nouvel Auschwitz, battu, dépouillé, tant qu'il n'aura pas creusé sa propre tombe, etc.: tout cela l'étonnera à nouveau, comme autrefois." (10 août 2002)


Des soldats wallons ont participé au massacre de 6000 femmes juives


"... nous commençons par contacter les historiens belges, les plus pointus. Ceux qui ont le plus écrit sur la collaboration militaire sur le front de l’Est. Dans un premier temps, le message est toujours le même: "Tout laisse à penser, que les Wallons ont fait une guerre propre en Russie. Il n’y a aucun indice de crime de guerre ou contre l’humanité"."
"Comment des gens pouvaient être venus de si loin pour tuer, à l’autre bout du continent, des femmes juives innocentes? Il était clairement indiqué dans ces documents officiels que des Belges, des Wallons avaient bien participé au massacre."
Gérald Vandenberghe @ RTBF. Extraits:
Durant la deuxième guerre mondiale, des soldats wallons, engagés aux côtés des Allemands ont commis un crime contre l’humanité. Ils ont massacré plus de 6000 femmes juives, détenues dans le camp de Stuthof, en Pologne. Un dossier de la justice allemande prouve leur participation. […]

Le massacre de Palmnicken 
En janvier 1945, les Russes avancent. Et les Allemands comprennent qu’ils ont perdu la guerre. Il faut donc faire disparaître les traces de leurs crimes, et notamment vider les camps de concentration de leurs détenus. 
A Stuthof, en Pologne, 6000 femmes juives sont gardées par des soldats flamands. Ce ne sont pas des SS, mais des soldats de l’organisation Todt. C’est un service de génie civil chargé de bâtir aussi bien des routes que des bunkers ou des camps de concentration… Les chefs sont des Allemands, des SS. Les hommes viennent de différents pays: France, Russie, Belgique. Il y a plusieurs dizaines de gardes flamands. 
Mais ce que Frank Seberechts [un historien du Cegesoma, le centre d’étude des conflits, à Bruxelles, publie, début 2019, un ouvrage qui fait date. "Drang naar Oosten", la marche vers l’est, décrit par le détail les exactions commises par les collaborateurs flamands engagés dans l’armée allemande, sur le front de l’est. Il ne manque rien. Il évoque des massacres de civils, l’élimination de prisonniers de guerre ou encore la pendaison d’enfants soupçonnés d’être des résistants], nous précisera aussi lorsque nous le rencontrerons, "c’est qu’il y a aussi des francophones, venus de Wallonie mais aussi de Bruxelles. Il n’y a vraiment pas que des Flamands… "
Fin janvier, les gardiens du camp de concentration reçoivent l’ordre d’éliminer les 6000 femmes juives qui y sont détenues. Ils partent, à pied, vers la ville de Königsberg, une centaine de kilomètres plus loin. Il fait extrêmement froid, 20 degrés sous zéro et les détenues sont peu vêtues. Elles meurent tout au long de la route, à petit feu. Une fois arrivé à Königsberg, le convoi bifurque vers la côte, vers le village de Palmnicken. Il est connu pour ses mines d’ambre, et les chefs du convoi envisagent d’y enfermer les survivantes et de tout faire sauter. Arrivées sur place, les autorités locales s’y opposent. Les cadavres risquent de polluer la nappe phréatique. 
Les gardiens de ce sinistre convoi prennent donc une autre décision. Ils emmènent les détenues jusqu’à la plage. Et là ils les précipitent dans une mer froide, partiellement recouverte de glace. 
Selon Frank Seberechts, "ils les mitraillent, ils leur lancent des grenades. Certains ne tireront pas, mais d’autres, en revanche, décrivent le plaisir qu’ils ont éprouvé à exécuter ces femmes, dans leurs écrits d’après-guerre. Leur haine n’a pas de limite." […]
Au cours de la conversation, [le journaliste] Alexys Chabounine mentionne un document qui nous apparaît immédiatement crucial pour notre enquête. Il est parvenu à se procurer un dossier de 1600 pages, rédigé par la justice allemande dans les années 60. Les enquêteurs de l’époque ont minutieusement compilé les témoignages de villageois qui ont vu passer le convoi, mais aussi de survivantes du massacre. Des policiers sont allés les interroger en Israël, où elles se sont installées après la guerre. Et elles confirment bien la présence des tueurs wallons.
Les Belges du convoi 
"Selon ce qu’elles décrivent, explique le journaliste, il y avait une vingtaine d’officiers allemands mais aussi entre 120 et 150 gardiens étrangers, venus de pays occidentaux. Elles précisent que ceux qui ont tiré parlaient Allemand, russe, lituanien mais aussi français et flamand. Pour nous c’était une découverte incroyable. Comment des gens pouvaient être venus de si loin pour tuer, à l’autre bout du continent, des femmes juives innocentes? Il était clairement indiqué dans ces documents officiels que des Belges, des Wallons avaient bien participé au massacre ". 
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lundi 11 novembre 2019

Pour l'académicien belge Jean Bricmont les Femen devraient aller dans une synagogue en France


Jean Bricmont, académicien et professeur à l'Université Catholique de Louvain, et selon Rudy Reichstadt et d'autres "proche de la mouvance négationniste":


Rudy  Reichstadt à propos de Jean Bricmont, celui-ci étant très respecté en Belgique:
"Le socialisme des imbéciles" : cette formule, qu'August Bebel, grande figure de la social-démocratie allemande de la fin du XIXe siècle, avait reprise à son compte, désigne l'antisémitisme de gauche. Proche de la mouvance négationniste, Bricmont n'en est pas à son coup d'essai, certes.
Jean Bricmont à propos des Femen:
si elles [Femen] aiment tant le blasphème qu'elles aillent crier "vive la Palestine libre" dans une synagogue, juste pour voir les réactions....

Topless FEMEN protester descend on anti-Islamophobia rally in Paris
Jean Bricmont a une véritable peur du "fameux lobby qu'on ne peut pas nommer", c'est-à-dire du CRIF:
Ouf!  Un idiot a crié allah u akhbar dans la manif d'hier, ce qui va permettre à tous les laïcs-et-républicains de s'indigner, eux qui ne disent rien quand toute la classe politique française se précipite au dîner du crif pour se faire sermonner pour manque de vigilance dans la lutte contre l'antisémitisme.
Ou quand des spectacles, des conférences sont annulés ou des écrits condamnés sous le même prétexte.
De Gaulle:
Ce qu'on pouvait dire sur Israël avant la "lutte contre la haine"
Conscient de sa supériorité, pour une fois ce n'est pas la France que Bricmont attaque:
Pour ceux qui pensent que la question du sionisme est un détail: Blair utilise l'arme de l'antisémitisme pour détruire Corbyn; en parfaite coordination avec notre entité adorée au MO. Ici pas d'ingérence bien sûr pcq c'est pas les Russes.
Les Belges si courageux… même les Français le reconnaissent:
Il y a qques jours j’assistais à une conférence de physique/philo des sciences sur la mécanique quantique où qqn me dit que ses collègues lisent des auteurs hétérodoxes mais se gardent bien de le dire publiquement.
Qqn m’a même dit qu’en France seuls les Belges disent ce qu’ils pensent (ce n’est pas vrai pour moi: je suis loin de dire tout ce que je pense!).
Et là on parle de choses très abstraites, pas de féminisme, de racisme, de notre entité adoré au MO, du lobby qui n’existe pas, de l’Iran, de la Chine, de la Syrie etc.
Le conformisme engendré par la dictature du politiquement correct a tué la pensée (vraiment) critique dans les universités.
Bien sûr, si vous voulez dénoncer la montée du fascisme, le racisme du peuple, le danger posé par les femmes voilées, alors vous êtes libres.
Pour en savoir plus sur Jean Bricmont cliquer ICI.

samedi 26 octobre 2019

Des Juifs belges accusent Israël de "racisme institutionnalisé ... de plus en plus visible"


Le Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind (CCLJ) de Bruxelles organise un apéro (sic), facétieusement intitulé CAFÉ DU COMMERCE, LUFTGESCHEFT ET PLOTKES (sic), avec Yves (sic) pour "refaire le monde" et accuser Israël de pratiquer un "racisme institutionnalisé" dont les principales communautés visées sont "les Marocains" (sic) et les Falashas. Laissant entendre que d'autres communautés font également l'objet de "racisme" en Israël. Et c'est gratuit, gratis.  Il ne faut même pas payer.  Le CCLJ a récemment élu un nouveau dirigeant en la personne de l'ancien politique du PS, M. Isi Halberthal… Il semble que ces accusations n'aient pas suscité une quelconque réprobation de la part de la communauté juive belge francophone.
Un Apéro avec Yves: CAFÉ DU COMMERCE, LUFTGESCHEFT ET PLOTKES
Lundi 25 Novembre 2019 à 18:00
Racisme en Israël

GROUPE DE DISCUSSION "L'ACTU FACE AU DÉBAT":
Racisme en Israël
Le racisme institutionnalisé se fait de plus en plus visible en Israël. Principales communautés visées : les Marocains et les Falashas. Décodage.
En 90 minutes, on refait le monde!
Apéro-débat animé par Yves Kengen.
Un seul principe: l'écoute et le respect de l'autre. Entrée Libre!
Journaliste et musicien de rock, Yves Kengen a été pendant 9 ans Directeur de la Communication du CAL et rédacteur en chef du mensuel Espace de Libertés. Il poursuit une activité de journaliste d’investigation indépendant et publie des chroniques sur www.entreleslignes.be. Il participe régulièrement à l’émission Les Experts sur BX1.


On notera que le CCLJ organise également un débat sur Imre Kertész (1929-2016), écrivain hongrois, survivant des camps de concentration et lauréat du prix Nobel de littérature en 2002.  Or Imre Kertész avait averti:
"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions? […]

J'en arrive à conclure que le juif d'Europe est effectivement un personnage nuisible qui déteste voir des armes de défense entre les mains de juifs et voir dans sa propre extermination l'unique solution à sa vie vécue avec une conscience abjecte et confuse. Il n'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas atteint son but, tant qu'il n'aura pas été déporté dans un nouvel Auschwitz, battu, dépouillé, tant qu'il n'aura pas creusé sa propre tombe, etc.: tout cela l'étonnera à nouveau, comme autrefois." (10 août 2002)


jeudi 17 octobre 2019

Beaux-Arts de Bruxelles: la Palestine encore et toujours...


BOZAR (Palais des Beaux-Arts de Bruxelles) le 04 octobre ’19.  Extraits du programme:
"Cette deuxième journée d’European Lab Brussels s’abordera sous l’angle de l’activisme et du rôle des artistes dans la construction d’alternatives, culturelles ou politiques.
En quoi la club culture rime encore avec résistance, de Tbilissi à la Palestine ?
Autant de questions abordées à travers notamment la projection d’un documentaire de Boiler Room sur la scène de Palestine.

17:00 - 18:15 : Palestine Underground & Q&A en présence de la réalisatrice
Venu prendre le pouls d’une scène musicale underground passionnante (et organiser par la même une jolie fête), l’équipe de Boiler est repartie de Palestine avec un documentaire fort et saisissant. Projeté à Bozar en avant-goût de la performance du collectif Jazar Crew le soir même à Bozar pour Nuits sonores Brussels, «Palestine Underground» dépeint le quotidien d’artistes en lutte qui envisagent explicitement la musique comme un acte de résistance.
Cette forme d’activisme culturel s’exprime à travers des espaces de liberté temporaire (dancefloors), moyen de promouvoir leur identité tout en oeuvrant à la (re)connexion de communautés éclatées. Présent dans le mini-film, une partie du Jazar Crew témoignera lors d’un temps à l’issue de la projection aux côtés de Jessica Kelly et Anaïs Brémond, respectivement réalisatrice et productrice de l’oeuvre.
Le collectif palestinien est particulièrement actif dans cette région du Proche-Orient, à travers l’organisation de soirées et la construction de ponts entre Ramallah et Haïfa, loin des barrages et des murs."
En juin 2019:
La Belgique proclame son amour (love) pour la Palestine au Palais des Beaux-Arts, Bruxelles

vendredi 11 octobre 2019

Molenbeek: Ahmed voulait poignarder des Juifs


Sud Info:
Un Marocain en séjour illégal sème la terreur à Molenbeek: Ahmed se baladait en rue avec un couteau à la recherche de personnes juives à poignarder!

► Ahmed aurait demandé à ses victimes si elles étaient juives !
► Deux policiers ont été blessés en le maîtrisant...
► Le Marocain n’aurait pas choisi le jour de son attaque par hasard...
Lire l'article complet

dimanche 4 août 2019

"Rappeler la lourde responsabilité historique de l’Eglise dans la persécution et la mise à mort d’un nombre considérable de Juifs"


Contexte: L'Eglise de Belgique diffuse sans vergogne de la propagande antisémite

Malgré communiqué du 23 mai 2018 de la Commission nationale catholique pour les relations avec le monde juif (CNCJ), qu'il faut saluer, aucune action n'a été engagée. On dirait qu'entre l'antisémitisme et la lutte contre l'antisémitisme, "antisémitisme qui tue encore aujourd’hui dans nos pays" prend toujours le dessus. (Merci à R.R.)
"La Commission nationale catholique pour les relations avec le monde juif (CNCJ) s’inquiète de la parution récente d’un livre intitulé: «Le Très-Saint Sacrement de miracle, 1370-2020. Un miracle eucharistique à Bruxelles méconnu – et son lien avec l’église Sainte-Catherine». Cet opuscule, publié sous la signature de Véronique Hargot-Deltenre par «Les Amis de Sainte-Catherine», présente de manière très détaillée le miracle eucharistique qui aurait suivi une prétendue profanation d'hosties perpétrée par des Juifs au XIVe siècle. Les vitraux de la cathédrale Saint-Michel et Gudule qui illustrent cette affaire y sont longuement commentés et illustrés. Mais l’auteur appuie sa recherche essentiellement sur les ouvrages d’auteurs anciens et manque clairement de recul critique par rapport à ceux-ci. Or la recherche historique a permis de contester sérieusement l’authenticité du miracle. En effet, même si, dès le début de l’affaire, il aurait été question d’une coloration apparue sur les hosties profanées, les premiers témoignages à cet égard apparaissent seulement trente ans plus tard (dossier établi par le doyen Jean de Saint-Géry en 1402, au nom de l’ordinaire de Cambrai) et se conforment à un schéma répété dans diverses villes d’Europe à la fin du Moyen âge. Il est particulièrement significatif que l’évêque de Cambrai, dans une sommation adressée en 1370 aux paroissiens de l’église de la Chapelle pour les forcer à restituer à la Collégiale Sainte-Gudule une partie des hosties maltraitées, ne mentionne aucunement le miracle. Quant à la culpabilité des Juifs accusés de la profanation – et qui, vraisemblablement sous la torture, auraient reconnu le sacrilège –, elle doit également être radicalement mise en doute. On sait en effet combien il était courant, à l'époque, d'accuser faussement des Juifs de profanations ou de meurtres rituels. Faut-il rappeler la lourde responsabilité historique de l’Eglise – ou du moins de certains de ses membres – dans la persécution et la mise à mort d’un nombre considérable de Juifs?

Même si l’intention, louable, de l’auteure est de nourrir la ferveur et la dévotion eucharistique, son ouvrage contribue à remettre en avant, comme parfaitement authentiques, des phénomènes hautement douteux liés à des événements qui sont, eux, malheureusement authentiques, à savoir la mise à mort, en 1370, de plusieurs Juifs bruxellois et l’expulsion d’un certain nombre de Juifs de la ville. Il faut rappeler qu’en 1977, le cardinal Joseph Suenens a fait apposer à la cathédrale de Bruxelles une plaque signalant que « … les autorités diocésaines de l’Archevêché de Malines-Bruxelles, après avoir pris connaissance des recherches historiques sur le sujet, ont attiré l’attention sur le caractère tendancieux des accusations et sur la présentation légendaire du miracle ». 
Sans doute consciente de la charge d’antisémitisme qui entoure cette affaire, Véronique Hargot tente d’en atténuer la portée, notamment dans un chapitre intitulé «Un antisémitisme dépassé». Mais sa conviction l’emporte sur la vraisemblance, et le «miracle» illustré par les vitraux de la cathédrale échappe à toute suspicion. Or, est-il vraiment «dépassé», cet antisémitisme qui tue encore aujourd’hui dans nos pays? Quelque bonnes qu’aient pu être les intentions qui ont présidé à la rédaction de ce livre, sa publication est donc gravement inopportune, car elle risque de raviver l’antique hostilité antijuive dont beaucoup de chrétiens ne sont pas débarrassés et ainsi de nourrir un antisémitisme que l’Eglise ne peut que combattre résolument."

mardi 30 juillet 2019

L'Eglise de Belgique diffuse sans vergogne de la propagande antisémite


MàJ: Lire le communiqué du 23 mai 2018 de la Commission nationale catholique pour les relations avec le monde juif (CNCJ) à propos de cette triste affaire et qui est resté lettre morte…

Source: Facebook
"Affiches vues dans l'entrée de l'église Sainte-Catherine de Bruxelles. 
Malgré les belles proclamations de Vatican II, on continue à qualifier les Juifs de profanateurs sans aucune distance historique ou critique. 
C'est aujourd'hui, en 2019. Pas en 1942, pour ceux qui se poseraient la question."

"En octobre 1369, 16 Hosties consacrées sont volées dans leur tabernacle. En avril 1370, elles seront violemment transpercées à coups de couteaux dans une synagogue de Bruxelles: du sang en jaillira miraculeusement, sous les yeux de profanateurs [juifs] ébahis."
Massacre de Juifs:
"En mai 1370, une demi-douzaine de Juifs, habitant Bruxelles, Louvain, furent exécutés sur le bûcher, sous l'accusation de vol et de profanation du Saint-Sacrement. On sait que les biens des Juifs furent confisqués et que, dès le début, on croyait au miracle des hosties sanglantes."Wikipedia

lundi 29 juillet 2019

Espagne: Liaisons étranges entre un élu européen, le BDS et le terrorisme


C'est intéressant qu'un journal belge s'intéresse au mouvement considéré comme antisémite BDS, alors même que l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles, très respectée et subsidiée, a comme but le boycott d'Israël et n'est jamais critiquée par les médias. (Le Parlement allemand dénonce le mouvement de boycott comme étant « antisémite »)  Il convient de noter qu'un pareil mouvement soutenu massivement n'existe pas en Flandre.  Il s'agit d'un phénomène purement francophone.  Créée il y a plus de 40 ans par Pierre Galand l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles est vraisemblablement l'ONG violemment anti-Israël la plus ancienne en Europe...

"Le 10 juillet dernier, le Parlement européen accueillait Khaled Barakat, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation reconnue comme terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne, le Canada et Israël. 
Cette visite a fait l’objet d’une vive controverse dans les milieux européens. Khaled Barakat était venu défendre le mouvement BDS ("boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël") à l’invitation de Manu Pineda, un député communiste espagnol fraîchement élu au Parlement européen.

Eurodéputé et pro-BDS
Manu Pineda, connu sur Facebook sous le nom de "Manu Abu Carlos", est un activiste du BDS, qui se présente sur le réseau social en compagnie de combattants des brigades du martyr Abu Ali Mustapha, le bras armé du FPLP, lance-roquettes et fusil-mitrailleur au poing (voir photo). Parmi eux, le leader de la brigade, Abu Jamal. Manu Pineda est aussi connu pour avoir fondé Unadikum, une association soutenant la résistance armée."
Lire l'article complet @ L'Echo


mardi 9 juillet 2019

Juifs de Belgique: "Discrets, paisibles et numériquement insignifiants"


Nicolas Zomersztajn, rédacteur en chef de Regards, magazine du Centre Communautaire Laïc Juif (CCLJ):
"[…] Discrets, paisibles et numériquement insignifiants, les Juifs de Belgique semblent coincés dans l’angle mort des démocrates. Devraient-ils porter une étoile jaune sur le revers de leur veste pour qu’on les remarque et qu’on prenne en considération leur désarroi? Ou alors manifester violemment en cassant tout sur leur passage? Non, ils ne feront ni l’un ni l’autre. Les Juifs de Belgique sont pacifiques et inoffensifs: ils n’ont jamais posé, et ne posent pas de problèmes à la société. Paradoxalement, c’est bien cela leur problème. Comme ils sont paisibles et que leur poids électoral est nul, il est donc aisé de ne pas tenir compte des signaux de détresse qu’ils envoient aux autorités belges. Et à cause de la progression dans certains milieux académiques, associatifs et politiques d’une rhétorique antiraciste «indigène» qui fait des Juifs les «chouchous» de la domination blanche sur les minorités postcoloniales, il est de bon ton de balayer d’un revers de manche l’antisémitisme de ces nouveaux «damnés de la terre». S’il s'exprime dans la langue de l’antisionisme et au nom de la sacro-sainte cause palestinienne, ce n’est même plus la peine de s’y attarder.

Face à ce classement sans suite, les Juifs sont inquiets, car ils ont conscience que leur destin est étroitement lié à la bonne santé de la démocratie et de l’Etat de droit. Lorsque ces derniers s’affaiblissent en faisant notamment preuve de complaisance envers l’antisémitisme, ils protègent mal les Juifs, la plus infime et la plus ancienne des minorités de ce pays. L’affaire du cafetier de Saint-Nicolas et son dénouement illustrent à nouveau la fragilité des Juifs de Belgique face à des autorités ne prenant pas la mesure de ce qu’ils subissent."
Lire l'article complet @ Regards

Christophe Guilluy, géographe et essayiste qui a théorisé l'idée d'une France périphérique:
"La société multiculturelle est profondément paranoïaque et le séparatisme s'inscrit naturellement en mouvement de fond des sociétés inégalitaires multiculturelles. Tout le monde pense être victime de tout le monde, mais il n'y aura jamais de satisfaction générale. Dans un monde où l'autre ne devient pas soi, on a besoin de savoir combien va être «l'autre». La question du rapport entre majorité et minorités joue à plein. Pourquoi? L'histoire juive est éclairante: quand on est minoritaires, on dépend de la bienveillance de la majorité."
Lire l'interview complète @ Le Point

Jean-Claude Milner, linguiste, philosophe et essayiste:
"Tout ce qu'il y a à comprendre, c'est que les Juifs n'intéressent plus personne en Europe. Même pas ceux qui se livrent, chaque jour plus ouvertement, aux pratiques et déclarations anti-juives. L'antijudaïsme moderne est devenu la forme naturelle de l'indifférence; la persécution, la forme naturelle du désoeuvrement; le déni de l'antijudaïsme et de la persécution, la forme naturelle de l'opinion raisonnable.

Il est opportun que le contretemps cesse. Le premier devoir des Juifs, ce n'est pas, comme l'imaginait Herzl, de délivrer l'Europe des Juifs. Le premier devoir des Juifs, c'est de se délivrer de l'Europe."
Les penchants criminels de l'Europe démocratique, Verdier, 2003, p.p. 129-130

Pierre Manent, philosophe:
"Le peuple juif, en revenant en Israël, a accompli sa "sortie d'Europe". Je veux dire: grâce au rétablissement de son État, il a cessé d'être dépendant spirituellement des nations européennes dans lesquelles il vivait ou vit encore. C'est l'issue d'une très longue séquence historique. Ce n'est pas seulement la conséquence de la destruction des Juifs d'Europe; c'est aussi la suite de l'effacement de soi auquel les nations européennes travaillent depuis vingt ans avec un zèle qui étonne. Étant ainsi "sorti d'Europe", le peuple juif invite l'Europe à dire son nom. Il lui demande son nom."
La raison des Nations, Gallimard, 2006,  p. 96.


samedi 8 juin 2019

La Belgique proclame son amour (love) pour la Palestine au Palais des Beaux-Arts, Bruxelles


Au prestigieux Palais de Beaux-Arts (BOZAR)  de Bruxelles, la Belgique francophone proclame haut et fort son amour pour la Palestine… Palestine with love - No Justice - No Peace
"Le festival «Palestine with love», qui aura lieu du 3 au 10 juin, célèbrera ce cinéma de résistance, magnifique et puissant, en présentant des films et documentaires qui ont marqué l’histoire du cinéma palestinien et contribué à ce que la Palestine reste un sujet d’actualité."
Affiche de l'événement

vendredi 10 mai 2019

Que le PTB belge f. la paix aux Juifs français. Serge Gainsbourg n'est pas Charles Michbar!

"«C’est de l’humour», selon l’auteur du photomontage, un certain Yves Malisse. «De l’humour? C’est aussi ce que dit Dieudonné», rétorque Joël Rubinfeld, le président de la LBCA."

Un lecteur a signalé un autre photomontage également posté sur Facebook par Yves Malisse un militant du PTB (extrême gauche belge francophone) qui gère le groupe Facebook du PTB de Mouscron.  Après s'être "inspiré" du film français Rabbi Jacob pour s'attaquer au Premier ministre belge Charles Michel.  La réplique culte «Rabbi Jacob il va danser» a été remplacée par «Rabbi Michel il va taxer».  C'est clair que pour ce génie de la pensée, un Juif fait la poche aux pauvres.

Yves Malisse qui se présente comme un pauvre "invalide" de 60 ans a choisi un autre Juif français pour s'attaquer à M. Charles Michel.   Il s'agit de Serge Gainsbourg mué en Charles Michbar.  Les paroles de la chanson de Serge Gainsbourg sont détournées "Je suis venu te dire … que je mens vrai", signées Charles Michbar, en référence à Gainsbarre.


Pourquoi cette incroyable obsession pour les Juifs français?  Pourquoi instrumentalise-t-il des Juifs français pour s'attaquer à un politicien belge le faisant passer pour Juif?  Ne peut-il pas trouver d'autres "repères", d'autres "inspirations"?

On connaît l'hostilité du PTB envers Israël.  Que ses militants aient au moins la décence d'épargner les Juifs français.

jeudi 9 mai 2019

Belgique: photomontage polémique d'un militant PTB

Ca n'arrête pas. Au Portugal, on parodie l'Holocauste ("Alcoholocausto") au défilé des étudiants de l'Université de Coimbra. Au carnaval d'Alost, on se moque du prétendu goût immodéré et infâme des Juifs pour l'argent. Et ça continue.


La Dernière Heure et La Ligue belge contre l'antisémitisme:
La Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA) a réagi, hier, à la publication sur le profil Facebook d’un militant du PTB d’un photomontage de Charles Michel inspiré du film Rabbi Jacob, où la réplique culte «Rabbi Jacob il va danser» a été remplacée par «Rabbi Michel il va taxer».

«C’est de l’humour», selon l’auteur du photomontage, un certain Yves Malisse. «De l’humour? C’est aussi ce que dit Dieudonné», rétorque Joël Rubinfeld, le président de la LBCA.

S’il ne se présente pas le 26 mai, ce M. Malisse apparaît quand même comme celui qui gère le groupe Facebook du PTB Mouscron. Et s’il n’a posté le photomontage que sur son profil FB privé, chacun peut constater que ce profil fait largement place à la propagande PTB. Le photomontage a déjà été partagé plus de 4000 fois. Depuis le week-end, la LBCA a reçu plusieurs plaintes.

Joël Rubinfeld y voit l’expression d’un antisémitisme primaire destiné, à trois semaines des élections, à entretenir dans le public le cliché dont chacun sait qu’il a conduit au pire sous le régime nazi, qui associe les juifs à la finance, au pouvoir, à l’argent, et maintenant aussi aux taxes et aux impôts.

Pour le président de la LBCA, «il est évident qu’on doit pouvoir rire des juifs: les juifs sont les premiers à rire d’eux-mêmes. La question n’est pas là. On doit pouvoir rire et même pourquoi pas se moquer des juifs, si le rire est bienveillant, s’il n’est pas chargé de haine».
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samedi 27 avril 2019

Un bourgmestre de Bruxelles compare la politique du gouvernement de lutte contre le radicalisme au fichage des Juifs sous le IIIème Reich

Lire également:
Emir Kir compare la Belgique à l'Allemagne nazie

La Libre Belgique (extrait):
"[…] l'actuel ministre de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire Denis Ducarme a souhaité réagir, au nom du MR, à des propos récents d'Emir Kir (bourgmestre de Saint-Josse) et Jean-Pascal Labille (secrétaire général de Solidaris).

Le premier nommé avait comparé dans la semaine, sur une chaîne saoudienne, les contrôles et les descentes de police effectués à Bruxelles dans le cadre du Plan Canal aux pratiques sous l'Allemagne nazie. "Cela nous rappelle une autre période de notre histoire européenne, où les Allemands, pour connaître l'identité des Juifs, avaient commencé le fichage avant de les envoyer dans les camps de la mort", avait-il déclaré.

"Il n’a pas hésité à comparer la politique du gouvernement fédéral en matière de lutte contre le radicalisme au fichage des Juifs sous le IIIème Reich", tonne Ducarme auprès de LaLibre.be. Avant d'ajouter : "Je demande officiellement au président du parti socialiste Elio Di Rupo de faire revenir M. Kir sur les propos exprimés sur une chaîne d’information internationale." 
Ducarme reproche à Jean-Pascal Labille d'accuser le gouvernement fédéral de racisme d'Etat, ce samedi, dans les pages des éditions du groupe Sudpresse. "Après le nouveau dérapage de M. Labille et après les récentes déclarations d’Emir Kir , j'appelle à la mise en œuvre d’une campagne propre, comparant les arguments et axée sur le fond en vue de produire un débat respectant davantage l’intelligence de l’électeur", demande Denis Ducarme."
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vendredi 12 avril 2019

Belgique: Zakia Khattabi, pasionaria de la bande de Gaza, co-présidente du parti Ecolo


Dominique Dupont, journaliste, @ Causeur:
Stockholm a Greta Thunberg et Paris Yannick Jadot mais c’est bien la Belgique et Bruxelles qui sont à la pointe du «climat». L’écologie politique y a la main si verte qu’elle fleurit sur tout le champ politique, jusqu’à favoriser les greffes les plus improbables… […]

Peut-être pour gagner les voix de la diversité qui caractérise Bruxelles, les écologistes francophones ont élu Zakia Khattabi, une pasionaria de la bande de Gaza, à la co-présidence du parti Ecolo. Les chiffres des dernières élections locales témoignent de la pertinence de ce choix. Néanmoins, il n’est pas sûr que l’écologie ait vraiment gagné les cœurs au sein des communautés visées quand on apprend les menaces de décapitation dont un élu schaerbeekois du parti fait l’objet. A Schaerbeek, où les verts font partie de la majorité, où l’immigration est surreprésentée et où les défis en termes de mobilité sont énormes, on commence à voir les limites du grand «en même temps» sur lequel Ecolo a misé. […]

Néanmoins, comme la quasi totalité du spectre politique belge s’est laissée piéger par l’extrême consensualisme de la question climatique, le parti Ecolo n’a même plus vraiment besoin d’investir dans sa campagne électorale européenne puisque les autres formations politiques font le travail à sa place. Sauf black out, la victoire sera au rendez-vous pour les verts.

En l’espace de six mois à peine, l’enjeu majeur des élections qui se situait clairement dans le champ des migrations a été éclipsé par la question du climat! Plus que le talent des communicants, il faut surtout constater un dramatique appauvrissement des facultés de raisonnement de la population en âge de voter. […]

Or là, en 2019, c’est un véritable emballement auquel on assiste en Belgique. Face à une droite largement dénaturée, et royalement divisée pour ce qu’il subsistait encore de vaguement authentique en elle, face à un Parti socialiste démonétisé par ses scandales, les verts ont toutes les chances de sortir triomphants des urnes le 26 mai prochain. Ils pourraient même être de toutes les majorités dans le pays…

Toujours à la pointe de l’innovation, la Belgique aura peut-être le privilège d’être le premier royaume à tomber sous le joug de khmers verts. Ceux-ci, à renfort d’égalitarisme totalitaire et d’incantations pseudo-environnementalistes devraient pouvoir instaurer en un temps record le chaos énergétique, une intensification des flux migratoires et une crise du logement sans précédent. A la vague verte succédera une vague jaune et on manifestera le samedi après avoir testé les limites de la semaine de quatre jeudis…
Lire l'article complet @ Causeur: La Belgique, capitale de l’Eglise de Climatologie, L’écologisme a trouvé en Belgique un des terrains les plus fertiles pour prospérer



vendredi 25 janvier 2019

Enfance (6-12 ans) et antisémitisme


Enfants juifs hongrois terrifiés arrivent à Auschwitz pour y 
être exterminés par gazage par les Allemands (26 mai 1944)
Il y a 16 ans à Bruxelles…

Thomas Gergely, professeur à l'Université libre de Bruxelles @ Le Soir (juin 2003):
Pardon... Pour ce lundi 16 juin 2003

J'écris ces lignes en réparation d'un affront que je n'ai pas commis, mais que je n'ai pas pu empêcher. Pardon. Car si ce n'est moi, qui alors s'excusera? Sans doute personne.

J'enseigne à l'Université libre de Bruxelles. Je suis belge. Je suis juif. J'ai porté ma mère en terre mercredi passé. Elle avait 95 ans. Elle est venue au monde en 1908, sous le régime de François-Joseph, dans cette Hongrie de ses origines, antisémite déjà, aux cris de Mort aux Juifs! Elle vient de nous quitter aux cris de Sales Juifs!, en notre Belgique qu'elle chérissait tant pour le respect d'autrui qu'elle y avait trouvé. La boucle honteuse de l'histoire se refermait sur elle, implacable dans sa redite. Et impardonnable.

Les faits ? Simples. Dans une des communes de Bruxelles, funérarium et école primaire se font face. Au moment où s'ébranlait le convoi funèbre de cette dame, qui fut ma mère, des enfants maghrébins, en récréation, observant l'étoile de David de son corbillard, couvrirent ses restes d'invectives. Impuissant à la protéger de cette ultime indignité, je n'ai pu que suivre sa dépouille, sans réagir. J'en demeure mortifié, humilié et consterné.

Ici, on m'expliquera doctement que nos jeunes compatriotes maghrébins, âgés de 6 à 12 ans, «ont la haine» à cause du conflit israélo-palestinien et, qu'à leur âge ils confondent tout, comme d'ailleurs certains de leurs aînés. Bien vu, et pourtant, c'est en expliquant ainsi que l'on a tout faux. En effet, le manquement dans ce cas doit moins se traquer chez ces gamins que dans l'enseignement actuel et ses lacunes en matière d'éducation, au sens, mais oui, un peu obsolète de la notion.

Et je m'explique. Il y a cinquante ans, j'étais inscrit à l'école primaire d'Ixelles, située en face des étangs. Tous les jours, à l'heure de la récréation, passaient, devant les enfants que nous étions, les convois funèbres à destination de l'église Sainte-Croix de la place Flagey actuelle. Tous les jours, à leur vue, la cour entière se figeait, au garde-à-vous, et chrétiens, juifs ou autres, nous enlevions nos casquettes en hommage à l'inconnu que l'on emportait là et par respect pour les affligés qui le suivaient.
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samedi 12 janvier 2019

Mehdi Nemmouche parle de "se faire des juifetons"

Les deux victimes israéliennes de la tuerie du Musée juif de Bruxelles
L'Echo:
C'est le premier "vrai" procès des crimes de l’Etat islamique en Europe qui s'ouvre ce lundi. Mehdi Nemmouche, principal suspect, et son complice présumé Nacer Bendrer, sont jugés pour l’assassinat de quatre personnes au Musée juif. […]

Du reste, Mehdi Nemmouche n’a jamais reconnu les faits, admettant juste la détention d’armes. "Vous me prenez pour un débile?", dit-il en 2016 aux policiers qui l’entendent. "Vous savez très bien que j’ai à voir avec cette affaire, ce n’est pas un ange qui est venu devant chez moi déposer les armes et me dire ‘va te faire des juifetons’. Les armes, on me les a données. Je ne suis pas un assassin, je n’ai tué personne."
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Lire également:
Mehdi Nemmouche "avait envie de fumer une petite Juive de 4 ans"

L'attentat du Musée juif de Bruxelles fut la première attaque menée par l’État islamique en Europe

mercredi 9 janvier 2019

"Le futur président des imams de Belgique appelait à brûler des Juifs"

DH:
À la veille du début du procès de l’attentat au Musée juif de Bruxelles, la Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA) a reçu un signalement portant sur une vidéo ancienne, mais incroyable, dans laquelle un imam incite à "brûler" des juifs, à brûler "les sionistes". L’imam Mohamed Toujgani, de la mosquée al Khalil, située en plein cœur de Molenbeek, est entre-temps devenu le président de la Ligue des Imans de Belgique. Et la mosquée al-Khalil, avec 3 500 places, rien moins que la plus grande d’Europe.

Lire également:
Les commerçants juifs de Molenbeek à Bruxelles ont été chassés