mardi 9 août 2011

Poétesse norvégienne: Israël est une vache moche et grosse qui finira par disparaître

L'auteur de ce poème, Helge Vladimir Tiller, est née en 1941, vit à Oslo et contribue régulièrement à Dagsavisen le principal journal de gauche norvégien, considéré comme le porte-parole du Parti socialiste norvégien.  Le poème a paru dans Nye Meninger, une tribune du, vous l'aurez deviné, Parti socialiste norvégien, en réaction à un éditorial insignifiant sur la fameuse flotille pour Gaza, émaillé d'allusions à la loi internationale et de platitudes, écrit par une pasionaria de la cause anti-israélienne.  Nous avons traduit la version anglaise du poème publiée par le blog Norway, Israel and the Jews (Hate speech of the day: a poem):

Il y a une vilaine vache sacrée
Quelque part au Moyen-Orient
Le nom de la vache est Israël
Ce n'est pas une garantie de paix
Elle est énorme et si moche et si grosse
Et mange toujours plus
Elle ne soucie pas des droits des autres
Ne sait pas ce que c'est le bien commun
Profite de toutes les opportunités
Convoite ce qui ne lui appartient pas
Parcourant monts et vaux
La matriarche auto-désignée
a un appétit démoniaque
Oh brrr
Une vache qui encorne
Une vache qui se croit sacrée
et qui est mégalomaniaque
couchée là elle rumine
émettant des rots qui sont des absurdités politiques
mais un jour sa course s'arrêtera net
et il se peut bien qu'elle trouvera sa tombe
au fond de la mer Morte
et les gens se demanderont
si c'était un meurtre
non, c'était la maladie de la vache folle.


En anglais:

There is an ugly holy cow
Some place in the Middle East
The cow’s name is Israel
No guarantee for peace
She is so big and ugly and fat
eating ever more
do not care for other’s rights
has no idea of common sense
taking every opportunity
thirst for what is yours
rushing over lands and fields
a self-declared matriarch
with demonic appetite
oh-brrr
A cow which gores
the cow sees herself as sacred
yet is megalomaniac
lying there, masticating
burping political absurdity
one day the race shall be over
probably it shall find it’s grave
at the bottom of the Dead sea
people will wonder
was it murder
No, it was mad cow disease.

Ca nous rappelle qu'un poète flamand avait comparé Israël à un ténia:
Pourquoi continuer à demander pardon aux Juifs?, Alex Agnew

3 commentaires :

Miss Caustic a dit…

Ce serait presque drôle, si ce n'était si bête. Et à propos de vache, j'en connais qui vont connaître une période de vache maigre dont ils ne se relèveront pas.

Anonyme a dit…

Fantastic poem-entirely superb.

Anonyme a dit…

Helge is a man- not a woman.