lundi 19 mars 2012

L’inénarrable Sara Daniel et son problème avec Israël, Hélène Keller-Lind

Source: Desinfos

Fille de Jean Daniel, Sara Daniel est la rédactrice-en-chef adjointe pour le service étranger du Nouvel Observateur. Elle vient de sortir un récit de ses expériences de grand reporter en Irak, Liban et Afghanistan. Contient-il l’article qu’elle avait repris d’un quotidien britannique, sans le citer, ni mettre de guillemets, accusant les soldats israéliens de «viols crimes de guerre»? Aujourd’hui, à propos de l’Iran, elle se demande si «Israël va continuer ses agressions», alors qu’un million d’Israéliens vivent sous des tirs incessants de roquettes palestiniennes.

La plupart des journalistes ne se seraient pas remis d’une telle affaire. En effet, en 2001, Jean Daniel publiait dans le Nouvel Observateur un «reportage» de sa fille Sara, qui accusait les soldats israéliens de violer des femmes palestiniennes pour que leur famille tue celles par qui le déshonneur serait ainsi arrivé. Accusation sans le moindre fondement, que ne brandissent même pas les Palestiniens. De plus, elle avait reproduit, sans le dire, un article paru dans un journal britannique... Embarrassé, son père avait évoqué des guillemets qui auraient sauté au montage, faisant de cette accusation absurde une citation et non plus un plagiat scélérat...

On lisait: «A Gaza et dans les territoires occupés, ils ont [les meurtres de violées] représenté deux tiers des homicides” (…) Les femmes palestiniennes violées par les soldats israéliens sont systématiquement tuées par leur propre famille. Ici, le viol devient un crime de guerre, car les soldats israéliens agissent en parfaite connaissance de cause». Sara Daniel (Le Nouvel Observateur, le 8 novembre 2001) Le lien vers l’article débouche sur une page qui n’existe plus...


Iran: «il faut voir si...Israël va continuer ses agressions» s’interroge Sara Daniel

Aujourd’hui, devenue rédactrice-en-chef adjointe pour le service étranger du Nouvel Observateur, elle sort «Guerres intimes 2001-2011», son récit de ses expériences de grand reporter en Irak, Liban et Afghanistan. Reçue par Emmanuel Faux [1]sur Europe 1 dans «C’est arrivé demain » du 11 février, pour en parler, elle a livré deux réflexions qui ne sont pas dénuées d’intérêt. D’une part elle parle du rôle des «fixers», contacts locaux incontournables pour les journalistes occidentaux qui seraient aveugles, sourds et muets sans eux, mais qui, finalement, et ce n’est pas elle qui le dit, donnent à voir ce qu’ils veulent à des reporters entièrement dépendants. On en a vu un exemple avec l’affaire Al-Dura, un journaliste ayant plaqué un commentaire sur des images et un récit d’un cameraman local. Ce que Pierre Rehov montrait, d’ailleurs, brillamment dans son documentaire «La route de Jénine» pierrerehov.com. Lors de ses tournages pour la réalisation de ce film, il avait enregistré des «fixers» parlant arabe sans retenue devant lui, sachant qu’il ne les comprenait pas. Mais il avait fait traduire leur conversation plus tard, découvrant comment une rencontre bidon avait été organisée pour lui dans un hôpital palestinien avec une femme qui y avait accouché mais prétendait devant le réalisateur et sa caméra avoir dû accoucher à un checkpoint – accusation palestinienne récurrente ...Un grand moment d’anthologie...

La seconde réflexion est ahurissante mais montre une constante dans le problème que cette journaliste a clairement avec Israël. En effet, à propos de l’Iran, elle souligne, à juste titre que le premier «printemps» y a eu lieu. Ajoutant qu’il a été de courte durée et rapidement «mis sous cloche. Un doux euphémisme quand on se souvient de la brutalité de la répression ou du visage de Neta, jeune femme assassinée dans la rue où elle manifestait pacifiquement ». Sara Daniel poursuit en déclarant que «il faut attendre un peu pour voir comment les choses vont se dérouler» ajoutant le plus tranquillement du monde: et voir «si Israël continue ses agressions»...Emmanuel Faux ne relèvera pas.

La réécoute de l’entretien ne laisse place à aucun doute. Sara Daniel estime que c’est Israël qui agresse l’Iran...alors qu’actuellement, depuis la Bande de Gaza, des terroristes, armés et financés par l’Iran, font régner la terreur dans le sud d’Israël en envoyant depuis 48 heures, toutes les 20 minutes au moins, une roquette ou un missile sur un million d’Israéliens ...

[1] Emmanuel Faux, est l'auteur d'un livre sur Israël préfacé par ... Charles Enderlin.  Sa mère est Gisèle Halimi, une anti-israélienne de premier ordre! Et il est le frère de de Jean-Yves Halimi, avocat, et de Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique  Vraiment on peut parler d'une exception culturelle et médiatique française.  Dénigrer Israël est une affaire de famille.

1 commentaire :

Anonyme a dit…

Jean Daniel a bien transmis à sa fille la haine de soit. A "Sara" il manque le "h" ce n’est pas un hasard.

Franco