jeudi 29 mars 2012

Interdiction d’entrée en France de personnalités étrangères invitées par l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF)

En 2004, plus de 2.500 intellectuels musulmans de 23 pays avaient adressé une pétition à l'ONU appelant à l'adoption d'un traité international visant à interdire l'utilisation de la religion pour inciter à la violence. Parmi les "théologiens de la terreur" dénoncés on trouve le nom de Youssef Al Qaradawi (Yusuf Al-Qaradawi), un prédicateur égyptien basé au Qatar. Les signataires l'accusent de "fournir une couverture religieuse au terrorisme". En 2003, il avait émis une fatwa autorisant le meurtre de femmes israéliennes enceintes et de leurs bébés à naître du fait que les bébés pourraient atteindre l'âge adulte et s'enrôler dans l'armée israélienne.  Dans une autre fatwa en réponse à une question du Syndicat des journalistes égyptiens  il autorisait à tuer "tous les Américains, civils ou militaires" en Irak.  Il fait également l'apologie d'Hitler et de l'Holocauste.  C'est cet homme que l'UOIF trouve modéré... 
Source: Europe Israël

Excellente nouvelle! Nous saluons la position du Ministère de l’Intérieur à propos de la venue d’islamistes invitées par l’UOIF. Mais nous invitons le gouvernement français à prendre une position courageuse en interdisant purement et simplement l’UOIF, succursale de l’islamisme radical. Voir article ici:
"A la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy, le Gouvernement a décidé d’interdire l’entrée sur le territoire français de quatre personnalités étrangères invitées au congrès de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) qui se tiendra au Bourget du 6 au 9 avril 2012.
Ainsi, Akrima Sabri, Ayed Bin Abdallah Al  Qarni, Safwat Al Hijazi, Abdallah Basfar se sont vus refuser ou retirer la possibilité de se rendre sur le territoire français. Youssef Al Qaradawi et Al Masri ont, quant à eux, renoncé à venir.
Les positions et les propos tenus par ces personnes qui appellent à la haine et à la violence portent gravement atteinte aux principes de la République et, dans le contexte actuel, représentent un fort risque de troubles à l’ordre public.
Nous regrettons que l’UOIF ait en outre choisi d’inviter Tariq Ramadan, ressortissant suisse, dont les positions et les propos sont contraires à l’esprit républicain, ce qui ne rend pas service aux musulmans de France. Le gouvernement protège la liberté de tous les cultes et est attaché à ce que les musulmans de France puissent vivre librement leur foi. Le gouvernement est en outre attaché à la liberté d’expression, droit fondamental garanti par la constitution.
Mais alors que la France est frappée par des extrémistes qui l’attaquent au nom de d’idéologies ou de croyances dévoyées, il est capital que ces libertés s’exercent dans le cadre de la loi et dans le respect des valeurs fondamentales qui sont les nôtres : les droits de l’homme, l’égalité entre les hommes et les femmes, la laïcité, le respect des religions et des opinions des autres, le refus des communautarismes

1 commentaire :

Anonyme a dit…

A travers votre site et d'autres d'ailleurs, je m'aperçois que s'il y des intellectuels musulmans qui prônent la tolérance, il n'en est pas de même des autorités religieuses qui à travers les prêches de savants, cheicks....,et autres illuminés, vomissent un antisémitisme dans la droite ligne des élucubrations nazies. Il semblerait de plus que ces prédicateurs sont les plus écoutés du monde arabo musulman.Si l'Islam est une religion de paix, pourquoi l'ensemble des musulmans ne proteste t'il pas de se voir confisqués leur religion.