"Avec Jozef De Witte, en coulisses, les stéréotypes à l'égard des Juifs vont bon train. Jozef est responsable d'un climat interne de méfiance à l'égard des Juifs... sentiment qu'il partage avec certains de ses proches... dont la «fonctionnaire» qui serait responsable des scandaleux propos."
Contexte: Belgique: le Centre pour l'Egalité des chances est accusé de racisme et Belgian government anti-racist outfit accused of anti-semitism
Comme d'habitude, tout le monde savait mais "on" a préféré ne rien dire... Il a fallu le courage de Commissaire de Police David Vroome [photo] pour que soit révélée l'étendue du problème (antisémitisme et négationniste au sein d'une association anti-raciste... qui dépend du Premier ministre). Les dirigeants de la communauté juive auraient dû exercer une bien plus grande vigilance. Certains avaient protesté lors de la nomination de son actuel directeur Jozef De Witte. Mais l'intimidation est telle qu'on choisit de faire le dos rond. Et lorsque la députée Bruxelloise Viviane Teitelbaum interpelle Edouard Delruelle, le numéro deux du Centre, personne ne prend publiquement sa défense (Faute grave d'Edouard Delruelle, directeur du Centre pour l'égalité des chances). Nous reviendrons bientôt sur cette affaire et d'autres. Source: ADI (Vers la démission des directeurs du Centre pour l'Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme?, par Eric Picard)
Sale temps pour le Centre pour l'Egalité et des Chances et la Lutte contre le Racisme (CECLR). C'est le mensuel Joods Actueel qui a allumé une nouvelle mèche ce lundi matin, en révélant la tenue de propos à caractère antisémites émanant d'une collaboratrice du Centre. Confondu et questionné par Le Vif, Edouard Delruelle, le directeur adjoint francophone du Centre, est sur la défensive. Il se limite à «assumer», à «replacer dans son contexte» et à reprocher à Joods Actueel de «mener campagne contre le Centre».
Selon les témoignages recueillis par nos soins auprès de travailleurs du Centre, «ce dérapage n'est pas surprenant. On peut y entendre des vertes et des pas mûres... sur les francophones, les Wallons, les Arabes, les Juifs... Avec Jozef De Witte, en coulisses, les stéréotypes à l'égard des Juifs vont bon train. Jozef est responsable d'un climat interne de méfiance à l'égard des Juifs... sentiment qu'il partage avec certains de ses proches... dont la «fonctionnaire» qui serait responsable des scandaleux propos.»
Dewitte, l'actuel directeur du CECLR, nommé par les partis de la majorité gouvernementale en dépit des protestations des organisations juives, est l'ancien secrétaire général de l'opération 11.11.11 - et l'ancien directeur financier d'Amnesty International en Flandre. Jozef De Witte assume l'action menée pour le boycott de certains produits israéliens cultivés dans les territoires occupés. Nos correspondants soutiennent que «Jozef n'est pas de gauche. C'est une sorte de libéral-libertaire! Il est officiellement étiqueté Open VLD... et manifeste sa sympathie pour la N-VA. Il est entouré par un personnel constitué principalement d'un peuple de moutons.»
Pour Joël Rubinfeld, l'ancien président du CCOJB qui menait une politique très ferme vis-à-vis des faiblesses du Centre en matière de lutte contre l'antisémitisme, «si les faits sont avérés, des sanctions exemplaires devraient être prises contre les responsables de l'institution «censée» lutter contre (et non alimenter) l'antisémitisme! Après la réaction scandaleuse du Centre concernant le pamphlet antisémite paru dans le magazine Zwinkrant [Belgique: un dérapage antisémite jugé "pas assez grave"], et après le classement sans suite en 2009 de la plainte déposée par le CCOJB auprès du Centre suite aux dérapages antisémites et négationnistes lors de la manifestation du 11 janvier 2009, il est temps soit de fermer le Centre, soit d'en changer les responsables.»
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