jeudi 29 décembre 2011

L’avenir des chrétiens en Terre sainte est du côté israélien selon Jean-Marie Alafort

"Ce n’est donc pas un hasard si des arabes chrétiens palestiniens viennent s’installer en Israël.  [...] L’un des meilleurs spécialistes du monde chrétien au Proche-Orient, Jean-Marie Alafort, n’hésite pas à affirmer que l’avenir des chrétiens en Terre sainte est côté israélien.  [...] Cette tendance est tout aussi perceptible en ce qui concerne les congrégations diverses. Ainsi lors du tracé de la ligne de sécurité dans le secteur de Jérusalem (le mur en langage diplo-journalistique européen), d’aucunes sont intervenues auprès des autorités israéliennes ad hoc pour demander que leurs bâtiments soient inclus en territoire israélien. "

Source: Israel Valley (Noël 2011 et liberté de culte. En Israël, l'arabe chrétien peut vivre sa foi au grand jour).  Extraits, l'article mérite d'être lu en entier:

A l’heure de Noël 2011, le monde arabe chrétien est inquiet. Il se sent menacé en ce que le printemps annoncé tourne à la dérive islamique. [...]

Le monde arabe chrétien représente un peu moins de 2% de la population du pays. Une société éclatée – grec-orthodoxe (majoritaire), catholique romain, maronite, grec catholique, protestant – mais dynamique, insérée, acceptée. A titre d’exemple: le Grand-Maître de la Grande Loge de l’Etat d’Israël, Nadim Mansour, est un arabe chrétien de confession grec-orthodoxe, alors que la Franc-maçonnerie est interdite dans tous les pays arabes, hormis le Maroc depuis l’accession au trône de Mohammed VI. Autre fait significatif : le secteur arabe chrétien détient le plus fort pourcentage de réussite au baccalauréat: 64% contre 57% au secteur juif et 49% au secteur arabe et druze.


Ce n’est donc pas un hasard si des arabes chrétiens palestiniens viennent s’installer en Israël. Certes ce n’est pas un fleuve, mais la tendance est perceptible. L’un des meilleurs spécialistes du monde chrétien au Proche-Orient, Jean-Marie Alafort, n’hésite pas à affirmer que l’avenir des chrétiens en Terre sainte est côté israélien. L’Autorité palestinienne se défend de tout sentiment antichrétien, ce qui n’est pas faux, mais sur le terrain, la présence du Hamas se fait de plus en plus sentir. La bière ne coule plus, place de la Mangeoire, la nuit de Noël…

Cette tendance est tout aussi perceptible en ce qui concerne les congrégations diverses. Ainsi lors du tracé de la ligne de sécurité dans le secteur de Jérusalem (le mur en langage diplo-journalistique européen), d’aucunes sont intervenues auprès des autorités israéliennes ad hoc pour demander que leurs bâtiments soient inclus en territoire israélien. Et ces derniers jours encore. L’intention est prêtée à Nir Barkat, le maire de la capitale de vouloir revoir le périmètre de la ville à la baisse. Il s’agirait de mettre fin à une absurdité : en 2001, le tracé de la ligne de sécurité a placé côté palestinien des villages tels Shouaffat, A-Ram, Qalandiah, Samira (soit 70000 palestiniens titulaires d’une carte d’identité israélienne), alors même la ville de Jérusalem continuait à assurer les services municipaux – social, scolaire, eau, voirie… L’idée est donc de rectifier les limites municipales de Jérusalem. Ce qui a suscité une forte inquiétude au sein de congrégations chrétiennes concernées par cette mesure (et aussi dans les milieux proches de la droite nationaliste israélienne pour une toute autre raison).

Photo: Des élèves chrétiens observent des acteurs jouant la scène de la nativité.

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