Source: JSS
Israël doit-il traiter les journalistes pro-palestiniens comme s’ils étaient des journalistes sérieux ? Devraient-ils avoir les privilèges des journalistes parce qu’ils appartiennent à un média prétendument honnête et digne de confiance ? Pourquoi faire tant de courbettes aux amis de vos ennemis ? Autant de questions qui surgissent à nouveau dans le domaine public après une récente étude du Professeur Henry Silverman, de l’Université de Chicago, sur l’agence de presse Reuters. [In the November/December 2011 issue of The Journal of Applied Business Research, Henry I. Silverman of Roosevelt University has presented the results of a study into Reuters’ coverage of the Middle East conflict. The article can be read in full here.]
Silverman a étudié 50 informations publiées par Reuters sur le Proche et le Moyen-Orient. Ses conclusions à propos de cette agence “objective” sont accablantes. Il a été conclu que la couverture du conflit au Moyen-Orient par Reuters «est systématiquement contaminée par la propagande et influence les lecteurs à se tenir du côté des États Arabes et des Palestiniens contre Israël».
Du fait que Reuters donne à ses journalistes un manuel de règles obligatoires qu’ils sont censés suivre, Silverman a donc pu constater que les règles éditées ne sont pas appliquées par l’agence. En moyenne, dans un seul article, Silverman a trouvé 22 erreurs sémantiques, lexicologiques, biais ou positions ouvertement pro-palestiniennes.
Puis, Silverman a présenté ces articles à des étudiants classés comme “neutres” sur le conflit. Après leur lecture, leurs points de vue étaient pro-palestiniens.
Trevor Asserson, un avocat anglais, a appliqué une méthodologie quelque peu différente à l’égard de la BBC il y a quelques années. Ce média est fortement subventionné par le gouvernement britannique et bénéficie d’une position de monopole important. Il fonctionne sous une charte du gouvernement qui définit 15 obligations légales : l’équité, le respect de la vérité, l’exactitude, l’attachement aux principes démocratiques fondamentaux, pas d’opinion personnelle sur l’actualité ou la politique, etc…
Asserson a vérifié les divers programmes de télévision de la BBC sur le Moyen-Orient. Il a analysé tous les documentaires sur le Moyen-Orient diffusé sur BBC 1 et 2 entre Juin 2002 et juin 2004. Pour Asserson, les résultats sont clairs: la BBC réalise «ce qui équivaut à une campagne de dénigrement d’Israël. Ils diffusent tous les deux ou trois mois, un documentaire critique à l’égard d’Israël. 88% des documentaires dépeignent le conflit israélo-palestinien soit avec une impression négative d’Israël et/ou une image positive des Palestiniens». Il a également constaté qu’il y a un problème systémique des plaintes de la BBC.
Asserson terminait son étude de la sorte: «les bulletins d’information de la BBC au sujet d’Israël sont déformés par omission et inclusion, en ne donnant que des faits partiels».
Alors que faire? En Israël le public est de plus en plus nombreux à demander à la Knesset d’agir sur ces questions complexes. La droite tient actuellement «le gouvernement Netanyahu responsable de la propagande anti-israélienne au départ des journalistes en poste en Israël». La gauche affirme que le gouvernement Netanyahu “censure” déjà les médias anti-israéliens.
Une chose est certaine: les ministres devraient se demander pourquoi certains journalistes (lire: des propagandistes palestiniens et arabes) jouissent de privilèges assez importants dans l’État Juif. Laissez-les se débrouiller sans les droits qu’offre la carte de presse! Dans la guerre physique contre Israël, le gouvernement prend des mesures pour que les combattants ne puissent pas entrer en Israël. Il devrait en être de même avec les responsables de la guerre de propagande.
Adapté d’un article de Manfred Gerstenfeld - JSSNews
Le Dr. Manfred Gerstenfeld a publié 20 livres sur de nombreux sur les sujets autour de l’antisémitisme et de l’anti-israélisme
Le Dr. Manfred Gerstenfeld a publié 20 livres sur de nombreux sur les sujets autour de l’antisémitisme et de l’anti-israélisme
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