samedi 5 novembre 2011

Un 'malentendu' entre Marine Le Pen et Israël? selon Caldwell et 'Le Causeur'

Par un observateur américain de la scène politique française: "It is important to remember that a quarter of the Jewish vote, while it sounds large, is identical to the percentage Ms Le Pen is polling in the general population. But Sarkozy's UMP is conscious of a new rival. Last winter, Ms Le Pen was invited on the Jewish radio station Radio J, which cancelled at the last minute, most likely under pressure not from their listeners but from Sarkozy's aides." (Christopher Caldwell, Standpoint, An Old Hatred Returns By Europe's Back Door, sept. 2011)

"En Israël et ailleurs, certains expliquent que la distraction de Ron Prosor ne serait pas sans rapport avec un autre «malentendu»: celui qui a poussé la France à voter l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO…"

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Source: Le Causeur, par Daoud Boughezala

Avant-hier soir, Marine Le Pen peaufinait ses public relations à New York. Après une entrevue éclair avec Ron Paul, leader du très libertarien Tea Party, dont on se demande d’ailleurs ce qu’il a de commun avec le nouveau programme économique du Front National, la candidate à la présidentielle cherchait à soigner son carnet d’adresses diplomatique.

Pour ne rien gâcher, une petite opération «dédiabolisation» était au menu, avec une conversation impromptue de vingt minutes en compagnie de l’ambassadeur d’Israël à l’ONU. Ron Prosor [photo] affirme aujourd’hui avoir rencontré Marine Le Pen «par inadvertance» au cours d’un déjeuner qui réunissait des dizaines d’invités à la mission française des Nations-Unies, ce qui ne l’a néanmoins pas empêché de «beaucoup appréci(er)» ses conciliabules avec son hôte du jour. Du côté de la chancellerie israélienne, on a parlé de «malentendu» avant de carrément dénoncer la «bourde» de Prosor. La faute au fameux «point de détail de l’histoire» de Le Pen père, toujours pas passé au pays de Yad Vashem. Une déclaration fort malheureuse qui hante encore la mémoire de sa fille, en témoigne son acharnement à dénoncer l’antisémitisme dans nos banlieues, mais aussi ses prises de position géopolitiques qui se démarquent nettement des tropismes arabo-iraniens de son paternel.

En Israël et ailleurs, certains expliquent que la distraction de Ron Prosor ne serait pas sans rapport avec un autre «malentendu»: celui qui a poussé la France à voter l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO…

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1 commentaire :

Monique a dit…

Le vote de la France en faveur de l'adhésion de la Palestine à l'Unesco est certainement pour beaucoup dans la décision de l'ambassadeur d'Israël à l'ONN de recevoir Marine Le Pen. J'y ai fortement pensé quand j'ai entendu l'information.

En ce qui concerne la politique française à propos des Juifs Israëliens, pour moi, Jean- Marie Le Pen et les autres partis politiques sont bonnet blanc et blanc bonnet. Là où l'un parle à haute voix et de façon vulgaire, les autres avancent voilés et restent très diplomates.
Lea autres partis politiques n'ont pas encore oser critiquer la Shoah (sauf les partis extrêmistes de gauche mais il faut lire entre les lignes). Mais qu'en sera-t-il dans une dizaine d'années ?

Je ne vote pas Marine Le Pen ( je ne vote pas d'ailleurs) mais, en ce qui concerne les Juifs, jusqu'à présent, elle tient des propos différents de son père mais cela peut ne pas durer.