vendredi 11 novembre 2011

Peu d'antisémitisme chez les jeunes de l'extrême droite européenne

Jewish Chronicle ('Islam now main far-right target') souligne que les références antisémites au sein de ces groupes de jeunes est extrêmement bas.  Les auteurs du rapport précisent: "Contrastant avec le sentiment anti-Islam, les références antisémites et anti-Roms constituent moins d'un pour cent des réponses."  

Une autre source de grande inquiétude: La moitié des élèves musulmans de Belgique haïssent les Juifs  Il y a moins de 20.000 Juifs à Bruxelles et environ 300.000 musulmans!

Source: L'Express
Dans toute l'Europe, des jeunes gens se sentent abandonnés par les partis traditionnels et affichent de la sympathie pour les groupes populistes, selon une étude du centre de réflexion britannique Demos.

L'extrême droite a le vent en poupe dans l'Union européenne. Ses thèses rencontrent un écho grandissant chez les jeunes hommes de moins de 30 ans, selon une étude publiée lundi à Bruxelles par le centre de réflexion britannique Demos.


L'étude, qui s'appuie sur les réponses fournies sur Facebook par plus de 10.000 sympathisants de groupes d'extrême droite dans 12 pays européens, montre que la montée de l'islamisme, perçue comme une menace, fédère de plus en plus de personnes en Europe.  "La hausse de popularité des mouvements populistes va de pair avec l'avènement des médias sociaux, et ces groupes sont enclins à utiliser les nouvelles technologies pour amplifier leur message, pour recruter et s'organiser", précise Demos.

Des jeunes abandonnés par les partis traditionnels
"Alors que de nombreux pays européens ont les yeux fixés sur l'état de leur économie, une autre crise de confiance se prépare. Dans toute l'Europe, des jeunes gens se sentent abandonnés par les partis traditionnels et leurs représentants et affichent de la sympathie pour les groupes populistes", met en garde Jamie Bartlett, auteur du rapport publié en anglais sur le site de Demos.

Ces Européens dénoncent également les effets de la mondialisation qui détruit "les droits des travailleurs". Ils ont "perdu la foi" dans leur gouvernement, les institutions européennes et le système judiciaire, selon Demos. "A leurs yeux, les principaux partis politiques ont perdu le contact avec la réalité, sont insipides et lointains, incapables de répondre aux difficultés qu'ils rencontrent quotidiennement dans la vie de tous les jours", résume Jamie Bartlett.

Il faut "prendre au sérieux" leurs inquiétudes, préconise l'étude. Les responsables politiques traditionnels doivent réagir et répondre aux préoccupations exprimées sur l'immigration et l'identité culturelle, préconisent les auteurs de l'étude.

1 commentaire :

Monique a dit…

J'ai toujours dit que le probléme de l'antisémitisme en Europe était lié en grande partie à la population musulmane européenne et à l'ultra-gauche : en Belgique, 150 000 musulmans plein de ressentiment et/ou de haine face à 20 000 juifs ; huit fois plus. Ces musulmans se sentent en position de force; en plus, la plupart d'entre eux sont mal intégrés professionnellement et socialement, et mal acceptés par une partie des citoyens des pays où ils vivent. De là à faire du Juif un bouc émissaire pour extérioriser leur antisémitisme, leur mal de vivre et leur grand mal-être (voir l'affaire Ilan Halimi), il n'y a qu'un pas parfois vite franchi, et cela fait peur.
Et l'Europe qui reste quasi-muette sur ce probléme. En ce moment, c'est vrai que c'est elle-même qu'elle essaie de sauver : pauvre Europe.