mercredi 12 avril 2017

Attaque antisémite au musée juif de Bruxelles: le suspect filmé avec Nemmouche jamais identifié

L'attentat du musée juif de Bruxelles suscite peu d'intérêt dans les médias belges - alors que des informations sur les attentats islamiques qui ont frappé Bruxelles en mars 2016 font l'objet d'une couverture régulière.  La Libre Belgique en parle aujourd'hui pour confirmer que "le fameux suspect" filmé en compagnie de Nemmouche n'a jamais été identifié.  L'article mentionne deux autres Français, Nacer Bendrer (remis en liberté sous conditions) et Mounir Atallah, également inculpés dans ce dossier.  Par ailleurs, Nemmouche aurait planifié son attentat dans sa chambre à Molenbeek... et il venait de Syrie. L'attentat du Musée juif de Bruxelles fut la première attaque menée par l’État islamique en Europe.

La Libre Belgique:

Le dossier est aux mains du parquet fédéral. On n’a jamais retrouvé le fameux suspect filmé en compagnie de Nemmouche, peu après les faits du 24 mai 2014. 
Après près de trois ans d’enquête, le dossier de la tuerie du Musée juif de Bruxelles est bouclé. La juge d’instruction Berta Bernardo-Mendez a renvoyé l’affaire vers le parquet fédéral, a-t-on appris de sources judiciaires. Le substitut fédéral Bernard Michel doit tracer ses réquisitions avant que l’affaire ne soit renvoyée, dans deux mois, devant la chambre du conseil qui décidera quelle juridiction devra juger les prévenus. On peut imaginer un procès début 2018. 
Le dernier acte d’enquête réalisé a été une commission rogatoire internationale menée en Israël, au sujet du couple de touristes israéliens tué le 24 mai. L’enquête reste donc incomplète. On n’a jamais retrouvé le fameux troisième homme filmé dans les rues de Bruxelles en compagnie de Mehdi Nemmouche, quelques jours après l’attentat. C’est ce mystérieux suspect qui aurait remis un sac à l’assassin présumé, et dont nos confrères de la DH révélaient l'existence, dès janvier 2015.
Lire l'article complet


Paco Cantero et Ana Pouvreau évoquaient il y a un an dans Causeur la torpeur du peuple belge:
Le précédent du Musée juif de Bruxelles et pourtant… 
Sans doute, dès le 24 mai 2014, l’attentat du Musée juif de Bruxelles, qui fit quatre victimes abattues par l’islamiste français, Mehdi Nemmouche, aurait-il dû sortir le peuple belge de sa torpeur et inciter les autorités politiques à prendre les mesures qui s’imposaient pour éviter d’autres tragédies. Mais force est de constater que pour de nombreux Belges, il s’agissait là d’une attaque visant une communauté particulière, et il n’y avait pas encore matière à s’inquiéter outre mesure. 
L’attentat du Musée juif fut pourtant la première attaque menée par l’État islamique en Europe et «le premier attentat anti-juif à Bruxelles depuis la seconde guerre mondiale» comme le constatait alors, Maurice Sosnowski, président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique. Tout comme en France, où la tuerie de l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse, où trois enfants et un père de famille furent assassinés par Mohamed Merah, le 19 mars 2012, a été le signe annonciateur d’une descente aux enfers, l’attaque antisémite de Bruxelles aurait dû être une alerte provoquant le passage au rouge de tous les signaux, d’autant plus que l’antisémitisme n’avait cessé de s’agraver depuis plusieurs années, plus encore depuis la deuxième intifada.
Lire l'article complet

dimanche 9 avril 2017

Un lauréat du concours antisémite sur la Shoah d'Iran nommé 'ambassadeur culturel' en Belgique

Coolanews:


Luc Descheemaeker, également connu en tant qu’O-Sekoer, a été nommé "ambassadeur culturel par excellence" de la ville de Torhout en Belgique. Nieuwsblad, le site d’informations belge, rapporte qu’il méritait bien ce  titre en raison du fait que ses œuvres ont été présentées dans le monde entier. En fait, il a remporté un concours de caricatures sur la Shoah en Iran.
Luc Descheemaeker a été nommé par Hilde Crevits la maire de la ville de Torhout qui est également ministre flamande de l'Education.  Elle est membre du parti CD&V (chrétien flamand).  

Récemment, la ministre État Zuhal Demir (N-VA) a créé la polémique en affirmant: "Je veux mettre en garde les Flamands: le CD&V est le nouveau parti des musulmans".

Luc Descheemaeker est un admirateur du caricaturiste français Zéon, lui-même apprécié par Soral et Dieudonné, et lauréat du même concours.  La caricature ci-dessous fut reprise par Luc Descheemaeker du blog de Soral Egalité et Réconciliation.  

Peut-on imaginer un lauréat du concours iranien qui se moque de la Shoah dans le rôle prestigieux d'ambassadeur culturel d'une importante ville française ou britannique ou allemande?

Pour plus d'informations voir The New Antisemite:
D'autres dessins par Zéon: 


Lire l'excellent article d'Elder of Ziyon ICI.

mardi 4 avril 2017

Damien Le Guay: "Pour combattre le racisme, il faut déradicaliser l'antiracisme"

@ FigaroVox

A l'occasion de la publication de son dernier ouvrage La guerre civile qui vient est déjà là, Damien Le Guay a accordé un entretien fleuve à FigaroVox. Pour lui, le désir inavouable d'une guerre civile qui trancherait le noeud gordien des identités irréconciliables est peut-être déjà dans les esprits.

Extrait:
Je constate, dans ce livre, que les problèmes à régler pour revivifier cette grande solidarité nationale des uns pour les autres, sont moins insolvables que ne sont insurmontables les blocages idéologiques, les crispations culturelles qui empêchent de les examiner tranquillement et de les régler au mieux. Il faudrait, en premier lieu déradicaliser l'antiracisme si nous voulons lutter contre tous les racismes. Il faut dépolluer les idées généreuses (les droits de l'homme, la reconnaissance de l'autre, la lutte contre les préjugés..) pour empêcher qu'elles deviennent, comme aujourd'hui, des armes de destruction massive du débat intellectuel. Quand, dans les procès contre George Bensoussan ou Pascal Bruckner, les associations «antiracistes» y compris la LICRA, attaquent ceux qui dénoncent l'antisémitisme, il y là une coupable erreur de perspective. Une erreur, un blocage, une armature défensive, un système de protection qui, depuis trente ans, hystérisent les débats, pénalisent les opinions et rendent impossible les réformes intellectuelles et morales indispensables avec la montée des antagonismes que nous constatons. Je ne prédis pas ni ne souhaite une guerre civile armée mais constate que de nombreuses fractures culturelles augmentent la partition de la France, la sécession culturelle de certains et l'hostilité d'autres. Là est le danger qu'il faudrait pouvoir régler entre gens de bonnes volonté avant qu'il ne soit trop tard.
Lire l'entretien complet