samedi 12 novembre 2011

The Guardian: l'Israël-bashing ne fait plus vendre

Le journal britannique The Guardian est connu pour ses positions anti-israéliennes voire antisémites. Le site CIF Watch surveille étroitement et dénonce les dérapages sur le site du journal (CIF, Comment Is Free). Craignant pour sa réputation, le Guardian s'est justifié.  Mais Adam Levick le responsable américain de CIF Watch ne se fait pas d'illusions. "Elliott ne reconnaît pas que les contributeurs du Guardian puissent être motivés par leur antipathie envers les Juifs. Son souci est que la réputation du journal ne soit "ternie". Si la première mesure pour vaincre le préjugé est de reconaître le problème, l'apologie d'Elliott suggère que le Guardian n'est pas prêt à cesser de faire preuve de tolérance envers le racisme anti-juif".

Or il est intéressant de noter que le lectorat du Guardian connaît une important érosion. En un an, sa diffusion a décliné de 16.6% pour atteindre 235,000 copies en octobre. Ces chiffres sont à comparer avec ceux du Daily Telegraph (droite) 634.113 et du Times (droite) 441.205 (juillet 2011) qui ne poursuivent pas la même ligne éditoriale obsessionnellement négative sur Israël et les Juifs.

Il est clair que les mentalités changent et que les jeunes contestent de plus en plus "les indignations" des vieux bien pensants. Lire à ce propos l'excellente analyse d'Yvan Rioufol Quand la jeunesse devient réactionnaire.

1 commentaire :

Monique a dit…

Vieux bien pensants : le terme est bien trouvé. A l'automne ou à l'hiver de leur vie (Stéphane Hessel, 94 ans, Gisèle Halimi, 84 ans), ces vieux bien pensants essaient de se donner bonne conscience et cherchent une cause ou une nouvelle cause à défendre (surtout pour Gisèle Halimi, car son discours féministe sent le rance depuis longtemps), et peu importe laquelle pourvu que cette cause occupe l'espace médiatique et soit soutenue par elle : la cause palestinienne correspond parfaitement à ces critères. Ils veulent ainsi acquérir une certaine notoriété ou une nouvelle notoriété (ah, le péché d'orgueil), faire parler d'eux (encore le péché orgueil) et ne pas tomber dans l'ennui et l'oubli : ils ne supporteraient pas car ils veulent rester sur le devant de la scène médiatique jusqu'à leur mort. Petit, très petit, microscopique même.

J'espère que les jeunes générations ne les suivront pas, leur cause risquant ainsi de devenir moribondes avec eux.