jeudi 17 novembre 2011

Festival à Bruxelles: un film qui satanise Israël à l'honneur

"C’est un film qui, en satanisant Israël, ne promeut pas la paix mais la guerre." (Bernard-Henri Levy)

Ce mois la Belgique, et surtout Bruxelles, connaît une véritable frénésie d'Israël-bashing.  L'association Bruxelles Laïque organise le "Festival des Libertés", un machin qui va coûter une fortune aux contribuables belges.  Et bien entendu l'incitation à la haine d'Israël y tiendra une bonne place.  Le jeudi 24 novembre, les Bruxellois sont invités à voir le film anti-israélien de la norvégienne Vibeke Løkkeberg [photo] "Tears of Gaza" qui a reçu le 1er prix du festival de cinéma du 'camp de concentration' de  Gaza de 2010.  Bernard-Henri Levy écrivait dans le Point (30/11/2010):

"[...] un film de Vibeke Lokkeberg, ex-mannequin et actrice norvégienne muée en documentariste de guerre: «Tears of Gaza». [...] à quoi bon faire pleurer sur le prétendu «massacre de civils», voire le «génocide», qu’aurait été la guerre de Gaza, quand les estimations palestiniennes elles-mêmes (ce 4 novembre encore, les déclarations de Fathi Hamad, le ministre de l’Intérieur du Hamas) nous parlent de 700 combattants, je dis bien combattants, tués en janvier 2009, pendant cette guerre – et corroborent, donc, les chiffres israéliens? La contextualisation, ensuite: a-t-on le droit de montrer ces images, terribles comme toutes les images de guerre, sans nous dire un seul mot de l’idéologie des maîtres de Gaza, de leurs responsabilités dans le déclenchement des opérations ainsi que de leur façon de se battre – en obligeant, par exemple, les parents à faire de leurs enfants des boucliers humains? Et puis, dernier principe, la fiabilité de ce que l’on montre : nous montrions des archives, nous aussi, dans «Bosna!»; mais la majorité des images du film étaient de nous, tournées par Alain Ferrari et moi dans Sarajevo bombardé; alors que l’équipe de ce film-ci n’a pas mis les pieds à Gaza et s’est contentée de mettre bout à bout des séquences filmées par des cadreurs sous haute surveillance des miliciens du Hamas. Un tel film – que l’on verra, hélas, bientôt débarquer dans tous les festivals de la planète –n’est pas un documentaire mais une œuvre de propagande. C’est un film qui, en satanisant Israël, ne promeut pas la paix mais la guerre."

Or à Bruxelles on présente le film ainsi:
"Dérangeant, puissant et émotionnellement dévastant, Tears of Gazan’est pas un documentaire classique. Ici, pas d’analyse ou de commentaires. Juste la réalité insoutenable d’une guerre. Filmé par plusieurs Palestiniens pendant les bombardements sur Gaza en 2008 et 2009, le documentaire se concentre sur l’impact de ces attaques sur la population civile. Bien que cette stratégie pourrait en choquer plus d’un, elle se révèle une méthode efficace pour détruire le mythe des guerres propres, formatées pour passer au journal télévisé. Des événements similaires se sont produits à Dresde, Tokyo, Bagdad ou Sarajevo. Le film contient des scènes très violentes.
Best film award, Gaza Film Festival, 2010 • Prix du public (mais pas du jury), Göteborg Film Festival (Sweden), 2011
Suivi d’une discussion avec [une spécialiste de l'Israël-bashing] Lara Deramaix (Avocats Sans Frontières). Partenariat: ASF et l’Union des Progressistes Juifs de Belgique [toujours très sollicités car il n'y a pas une association de ce type en Flandre, une région nettement moins "progressiste" que Bruxelles et la Wallonie]."

Le blog norvégien Norway, Israel and the Jews a 24 posts sur Vibeke Løkkeberg: cliquer ICI.

1 commentaire :

Anonyme a dit…

D’accord ! On vieillit vite dans le métier vu que la limite d’âge moyen est de 20 ans. Le mannequinat même a tout parait-il à condition d’en sortir (Vibeke aurait mieux fait d’y rester). Avec Lokkeberg , nous venons de découvrir qu’il peut mener au pire.

Franco