mardi 30 octobre 2018

Une pétition demande le limogeage d'un responsable syndical belge pour propos antisémites


L'association Belgian Friends of Israel a diffusé la pétition ci-dessous ("Sack Dr Robrecht Vanderbeeken for vile antisemitic hate speech" qui a déjà recueilli 3.000 signatures). Si vous souhaitez signer la pétition, veuillez cliquer ICI adressée à Miranda Ulens, secrétaire générale de la FGTB (Fédération générale du travail de Belgique).


Robrecht Vanderbeeken, professeur occasionnel d'université et secrétaire national chargé de la culture de l’ACOD a écrit un article pour un site «alternatif» appelé De Wereld Morgen
Il a formulé, de façon scandaleuse, les allégations non fondées suivantes:
  • Israël empoisonne le peuple de Gaza
  • Israël affame la population de Gaza
  • Des enfants de Gaza sont enlevés par "l'armée d'occupation israélienne" et assassinés pour leurs organes
Ces calomnies flagrantes et totalement fausses reflètent des tropes antisémites médiévaux et des diffamations qui ont conduit à des préjugés historiques, à des persécutions et à des pogroms. 
Les propos insultants de Vanderbeeken diffament Israël, le seul état juif au monde, et donc insultent le peuple juif. Dans un contexte de montée de l'antisémitisme en Europe, ils sont aussi dangereux pour la communauté juive que pour la cohésion sociale. 
Ses mots ont à juste titre été qualifiés de racistes, et de répandre le plus vil antisémitisme. 
Robrecht Vanderbeeken s'est ainsi montré totalement incompétent pour poursuivre ses activités en tant que professeur d'université, où la vérité devrait être un objectif, ni en tant que dirigeant syndical, un rôle qui nécessite d'exercer du pouvoir avec responsabilité. 
Pour montrer que son employeur l’ACOD (CGSP néerlandophone, un syndicat des services publics de la FGTB) n'est pas totalement déconnecté de l'opinion publique et prend l'antisémitisme au sérieux, nous exigeons que Robrecht Vanderbeeken soit limogé immédiatement.

dimanche 28 octobre 2018

"Des gens essaient d'assassiner des Juifs tous les jours et les médias les présentent romantiquement comme des combattants de la liberté"


Stephen Miller, journaliste à Fox News, réagit au massacre de Juifs à Pittsburgh:
"Des gens essayent d'assassiner des Juifs tous les jours et les médias les présentent romantiquement comme des combattants de la liberté. Ceci fut 'un moment twitter' très important il y a moins de deux jours." ("People are trying to murder Jews every day & media romanticizes them as freedom fighters. This was a top twitter moment not 2 days ago.")




vendredi 26 octobre 2018

Trump impose de nouvelles sanctions au Hezbollah


Juif.org:
Le président américain Donald Trump a signé jeudi de nouvelles sanctions visant le groupe terroriste Hezbollah, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, a rapporté CNN.

"Au cours de l'année écoulée, nous avons imposé les sanctions les plus sévères jamais imposées au Hezbollah – en une seule année, et de loin. Il y a quelques instants à peine, j'ai signé une loi imposant des sanctions encore plus sévères contre le Hezbollah pour les affamer davantage. Et ils en mourront de faim," a déclaré Trump lors d'un événement marquant le 35e anniversaire de l'attaque de la caserne des Marines à Beyrouth.

Le projet de loi a été parrainé par le sénateur Marco Rubio. Le projet de loi augmente les exigences en matière de rapports et impose de nouvelles sanctions économiques et financières contre le groupe. 
"Nous allons cibler, perturber et démanteler leurs efforts opérationnels et financiers, qu'ils ont pleinement… et nous n'oublierons jamais ce qu'ils ont fait à nos Marines à Beyrouth", a déclaré Trump.

Le président a critiqué l'Iran avant d'annoncer de nouvelles sanctions à l'encontre du groupe, affirmant que "l'Iran avait contribué à la fondation du Hezbollah" et demeurait son "principal patron aujourd'hui".

"Nous faisons un grand chiffre sur l'Iran aujourd'hui, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Je vais vous dire quoi, ils ne sont pas le même pays que quand je suis entré en fonction", a ajouté Trump, qui a souligné que les Iraniens "se déchaînent dans leurs rues".

"Leur monnaie s'est effondrée. Leurs vies sont très différentes et ils ne regardent pas vraiment vers la Méditerranée. (…) Maintenant ils veulent survivre. C'est un tout autre accord," a-t-il déclaré, appelant l'accord nucléaire iranien dont il s'est retiré en mai dernier le "désastre nucléaire iranien". 
Les Etats-Unis ont par le passé imposé plusieurs séries de sanctions au Hezbollah et à des responsables du groupe terroriste.
Lire l'article complet

jeudi 25 octobre 2018

Ezra Pound appellait à l'extermination des Juifs pendant la guerre à la radio italienne (Arthur Miller)


Arthur Miller

Arthur Miller (1915-2005), était un dramaturge américain, auteur notamment de "La Mort d'un Commis voyageur" et "Les sorcières de Harlem".  Dans son autobiographie "Timebends" (1987), Miller, qui était juif, évoque le jour où il entendit, pendant la guerre à la radio italienne, le poète américain Ezra Pound faire l'éloge d'Hitler et appeler à l'extermination des Juifs qu'il estimait responsables de la guerre et des problèmes de l'Europe:

"I must have been one of the few Americans who had actually heard an Ezra Pound broadcast from Axis Italy, and I could still recall the cold that had flowed into my heart while I was listening to him. Back during the war I had bought a new radio […].  It had a powerful shortwave band, and one evening in our Willow Street house I turned it on and heard a clearly Midwestern voice. I assumed I had picked up an American station until the voice started talking about the necessity of killing the Jewish people. This was so arrantly vile and at the same time so calmly spoken that I thought at first it was some lame bad-taste satire by a desperate comic. But gradually the man's jolliness of spirit, his sheer ebullience, convinced and appalled me.

Left to herself, he blithely explained, Europe, composed as she was of closely interrelated peoples, would easily solve all her problems; it was purely the work of the Jews that this war had happened, for they were sworn to take vengeance on the gentiles while carrying out their plot to take over the entire world. The only solution, which he thanked God Hitler had had the intelligence to grasp, was to utterly destroy this hidden nation once and forever. […]

[…] I was obviously one of those Jews who did not go into the gas without a complaint.  Pound had been calling for racial murder and, judging from the broadcast I had heard, would have happily killed me as a Jew if he could have. […] I had been against men like Pound who stood for wrong, and I was proud of it." 
Ezra Pound le 26 mai 1945, photographié lors 
de son arrestation par les forces américaines.

Lire également:
Arthur Miller: "get aboard a ship to Palestine and leave the graveyard of Europe forever"

mercredi 24 octobre 2018

Un radiodiffuseur public néerlandais qualifie Soros de "juif à tentacules"


Times of Israel/JTA:
Le principal radiodiffuseur public des Pays-Bas a décrit mercredi George Soros comme "le juif Soros [qui] soutient les organisations qui critiquent ouvertement les gouvernements et qui a des tentacules» dans la politique américaine.

Cette phrase a été supprimée d’un article en ligne après un tollé sur les réseaux sociaux.
Lire l'article complet

Le thème du lobby juif n'est pas rare en Europe:

En 2010, interrogé par VRT Radio 1 sur la reprise des pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens, l'ancien Commissaire européen au Commerce, M. Karel De Gucht (libéral flamand et ancien ministre belge des Affaires étrangères),  avait déclaré (traduction) :
"Il ne faut pas sous-estimer, par exemple, le [pouvoir du] lobby juif à Capitol Hill, le parlement américain. C'est groupe le mieux organisé de pression qui y existe. En d'autres termes, il ne faut pas sous-estimer l'emprise du lobby juif sur la politique américaine. Que ce soit dans le camp démocrate ou républicain, ça revient à peu près au même.

Il ne faut pas non plus sous-estimer l'opinion - en dehors du lobby - du Juif moyen qui ne vit pas en Israël. Il y a en effet chez la plupart des Juifs une foi [geloof]- je pourrais difficilement décrire ceci autrement - qu'ils ont raison. Et la foi est quelque chose qu'on peut difficilement combattre avec des arguments rationnels. Ca ne dépend du fait si ces Juifs sont croyants ou pas. Même les Juifs laïques [vrijzinnige] partagent la même croyance d'avoir effectivement raison. Il n'est donc pas facile, même avec un Juif modéré, d'avoir une discussion sur ce qui se passe au Moyen-Orient. C'est une question très émotionnelle."
Maroun Labaki, du quotidien Le Soir, trouvait tout simplement que "Karel De Gucht brave les tabous" et demandait: "Faut-il dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas?"

Actes antisémites dans l’enseignement supérieur: un phénomène préoccupant


Le Figaro:
Ces derniers mois, des graffitis antisémites ont été découverts dans des universités et des grandes écoles. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, fait le point mardi sur ce phénomène. 
La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a réuni mardi plusieurs acteurs de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme après la récente «recrudescence» d’actes antisémites dans différents établissements d’enseignement supérieur, qui peuvent être «les prémices de nouveaux basculements». […]

Frédérique Vidal a fait un point sur «un phénomène préoccupant ces derniers mois: la recrudescence d’actes antisémites dans les établissements d’enseignement supérieur». Avant l’été, un local utilisé par l’UEJF a été saccagé dans la faculté parisienne de Tolbiac. En septembre, des tags antisémites visant le président de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) ont été découverts sur le campus. Mi-octobre, des tags ont été retrouvés dans une salle de classe du campus de l’école de commerce HEC. La semaine dernière, des croix gammées ont été taguées à la faculté de droit Assas (Paris 2).
Lire l'article complet

mardi 23 octobre 2018

Arthur Miller: "get aboard a ship to Palestine and leave the graveyard of Europe forever"


Arthur Miller
Arthur Miller (1915-2005), dramaturge américain, auteur notamment de "La Mort d'un Commis voyageur" et "Les sorcières de Harlem",  a visité l'Italie après la guerre.  Dans son autobiographie "Timebends" (1987), Miller relate des fait tragiques dont on parle si peu.  Il a rencontré des Juifs qui veulent quitter pour toujours le "cimetière" qu'est devenue Europe alors que les autorités font tout pour empêcher leur départ en Palestine.  La scène se passe à Mola di Bari et le grand écrivain qu'est Arthur Miller saisit parfaitement l'immense tragédie de ces Juifs:
"The town mayor confided that the "ebrei," Jews out of the German death camps, had been given shelter in the line of grand seafront palazzos that had been built by prominent Fascisti who had fled or were now in prison. Vinny found the way, which was difficult because the British were pressuring the Italian government not to allow concentration camp Jews into the country or, once in, to prevent them from taking ship to Palestine, and no one wanted to mention their presence to strangers. All Mola di Bari and Bari conspired to keep the secret. Finally at evening we found them, hundreds of people camped in perhaps twenty large houses facing the Adriatic, many nearly piled one on top of the other in corridors.

When we walked in I felt an icy hostility such as I had never known, a sense of my nonexistence, of my being transparent.

The women turned away from us to look after children, men and boys passed us by like draughts of air. But I knew that to make a wrong move that could be interpreted as aggression would mean being torn to pieces. I approached two young men, unshaven but clean, who watched me with looks of undisguised threat. I tried English, Vinny did some Italian, and finally I attempted some pidgin Yiddish-German, simply to wish them well and to identify myself as a Jew. They were not interested in my problem and could see no help in me for their own, which was simply to get aboard a ship to Palestine and leave the graveyard of Europe forever. Their mistrust was like acid in my face; I was talking to burnt wood, charred iron, bone with eyes. In coming years I would wonder why it never occurred to me to throw in my lot with them when they were the product of precisely the catastrophe I had in various ways given my writing life to try to prevent. To this day, thinking of them there on their dark porches silently scanning the sea for their ship, unwanted by any of the civilized powers, their very presence here illegal and menaced by British diplomatic intervention, I feel myself disembodied, detached, ashamed of my stupidity, my failure to recognize myself in them."
Lire également:
Ezra Pound appelle à l'extermination des Juifs pendant la guerre à la radio italienne (Arthur Miller)


samedi 20 octobre 2018

Il faut dénoncer les évêques allemands immoraux


Par Manfred Gerstenfeld qui a présidé pendant 12 ans le Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem (2000-2012). Il a publié plus de 20 ouvrages. Plusieurs d’entre eux traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme. Adaptation: Marc Brzustowski.
De nombreux moralistes, qui ont critiqué Israël, se révèlent plus tard pour avoir détourné les yeux devant l’immoralité majeure de leur propre entourage. Une récente étude, commanditée par la Conférence des Évêques allemands a découvert que 1670 prêtres ont été impliqués dans des affaires d’abus sexuel en Allemagne, entre 1948 et 2014. Leurs victimes étaient essentiellement de sexe masculin. Dans plus de la moitié des cas, ils étaient âgés de 13 ans ou moins. Un sixième des abus correspond à un viol et dans les trois-quarts des cas, les victimes et leurs agresseurs se connaissent par l’intermédiaire de l’église. [German bishops apologize for thousands of sex abuse cases]

Les chercheurs disent que les abus se poursuivaient en 2014, lors de la dernière année couverte par l’étude[1]. Une organisation représentant les victimes disent que le rapport ne va pas assez loin et que des dossiers ont été détruits. Par conséquent, le sujet requiert une nouvelle étude indépendante[2]. Une question ouverte consiste à savoir qi l’église traitera de façon appropriée les nombreuses victimes.

Quelle est la pertinence de ces faits horribles pour Israël? Pour y répondre, on doit revenir à plus de dix ans en arrière. En mars 2007, une délégation de 27 évêques catholiques romains venus d’Allemagne, ont fait un pèlerinage en Israël. Il était destiné à incarner une réconciliation entre Juifs et Catholiques. Cependant, certains participants l’ont transformé en matière à scandale.

Gregor Maria Hanke, Évêque d’Eichstätt a déclaré: “Ce matin, nous avons vu les photos inhumaines du ghetto de Varsovie et, le soir, nous avons voyagé pour nous rendre au ghetto de Ramallah”. Cet inverseur de la Shoah, qui suggérait que les Israéliens agissent comme les Nazis maintient ses positions au sein de l’église jusqu’à ce jour. Après avoir fait cette comparaison, Hante a dit plus tard qu’il n’avait pas l’intention d’y procéder.  
L’évêque Walter Mixa, d’Augsbourg, a décrit la situation à Ramallah comme s’agissant d’un “ghetto” et dit que c’était “presque du racisme”. Mixa a démissionné de sa charge au sein de l’église, en 2010, au beau milieu d’accusations d’abus divers. Il a, plus tard, été innocenté de certaines de ces accusations[3].
Lire l'article complet @ J Forum

Lire également:
L’ambassadeur israélien critique les amalgames des évêques catholiques (2007)

vendredi 19 octobre 2018

"Israël tue des enfants palestiniens pour voler leurs organes" selon un philosophe belge



Le magazine en ligne anversois Joods Actueel rapporte que M. Wilfried Van Hoof, un habitant de Belsele (Flandre-Orientale), a déposé plainte pour antisémitisme auprès d'UNIA à l'encontre du professeur Robrecht Vanderbeeken, délégué national à la Culture du syndicat socialiste flamand ACOD.

C'est un message posté sur le net par Vanderbeeken dans lequel il "accuse les Juifs d'avoir empoisonné des personnes et d'avoir tué des enfants pour prélever leurs organes", qui a amené Wilfried Van Hoof, à réagir.

Le professeur Robrecht Vanderbeeken est docteur en philosophie, affilié à l'université VUB et chercheur auprès de  l'université de Gand. Il est un grand avocat de la cause palestinienne.

Le philosophe flamand avait écrit (courageusement modifié depuis…):
"Gaza est affamée et empoisonnée par le blocus terrestre, maritime et aérien depuis plus de 10 ans, des enfants ont été kidnappés et assassinés pour leurs organes …"
Interrogé, le professeur Klaas Smelik, autorité en matière d'antisémitisme, a déclaré:
"La vieille propagande antisémite selon laquelle les Juifs empoisonneraient des puits et qu'ils enlèvent des enfants chrétiens pour utiliser leur sang dans de sinistres rituels, revient dans les affirmations non avérées sur l'empoisonnement de la population de la bande de Gaza et l'enlèvement d'enfants afin de voler leurs organes dans le but d'effectuer des transplantations ".

À suivre…

“Gaza wordt door de land-, zee- en luchtblokkade al meer dan 10 jaar uitgehongerd en vergiftigd, kinderen gekidnapt en vermoord voor hun organen…”

mercredi 17 octobre 2018

Reportage de France 2 sur Gaza: il était une fois la légende du Hamas


Lire également:
Le sénateur belge Alain Destexhe traité de "sale juif" à Bruxelles (2012)
Alain Destexhe: À Molenbeek "la Shoah n'est d'ailleurs plus toujours enseignée à l'école"
Israël-bashing: le sénateur Alain Destexhe dénonce la politisation des 20km de Bruxelles par les Socialistes belges (2014)

Alain Destexhe, sénateur belge (Mouvement Réformateur), @ Causeur:
Le reportage de France 2, «Gaza, une jeunesse estropiée», diffusé le 11 octobre dernier, fait preuve d’un parti pris insupportable émanant d’une chaîne publique. Le Hamas pourrait presque l’utiliser comme film publicitaire.

Le rôle du Hamas dans le contrôle social de Gaza y est occulté ou minimisé. Une seule fois, la mention est faite que le Mouvement de résistance islamique est «considéré comme organisation terroriste». Le terme «considéré» laisse cependant planer un doute. (…)

Certes, d’un point de vue journalistique, la réalité doit être montrée sans tenir compte des conséquences sur la société française. Il n’empêche, ce reportage dans le contexte d’islamisation de dizaines de quartiers, risque bien d’alimenter l’antisémitisme. Pas tellement par ce qu’il montre, mais par ce qu’il ne montre, ne dit et n’analyse pas. Par son grossier parti pris sans nuance dans un conflit complexe. Cette grotesque «marche du retour» vers nulle part n’est qu’une opération médiatique du Hamas (que l’OLP n’a d’autre choix que de soutenir) pour entretenir la flamme palestinienne et sa martyrologie sans déboucher sur la moindre avancée politique. 
Dans son dernier livre, Destin français, Éric Zemmour dénonce la politique du sentiment qui s’est, selon lui, depuis longtemps substituée à une politique de la raison. Qui serait insensible à la cause de ces malheureux jeunes estropiés? Qui leur dira que leur sacrifice est vain, manipulé par des gens qui ont leurs deux jambes et des cerveaux assez tordus pour envoyer ainsi leur jeunesse au sacrifice?
Lire l'article complet



mardi 16 octobre 2018

Berlin: une manifestation antiraciste appelle à détruire Israël


Benjamin Weinthal @ Jerusalem Post & Dreuz:

L’information a été publiée par notre ami Benjamin Weinthal dans le Jerusalem Post (1), et les médias européens sont restés d’une discrétion coupable : pendant la guerre aussi, les gens regardaient ailleurs pour ne pas voir les camps de concentration.

Une manifestation massive, avec une participation estimée à plus de 200 000 personnes, s’est tenue samedi dernier à Berlin pour protester contre «l’extrémisme de droite».

L’un des objectifs était de contrer la montée de ce que les médias appellent «l’extrémisme de droite», la xénophobie et le néonazisme.

Et là, des orateurs ont appelé à l’effacement de l’Etat juif des cartes, et au soutien de la campagne antisémite Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) contre Israël.

Le Jerusalem Post a passé en revue une vidéo montrant deux orateurs qui ont appelé à la «libération de toute la Palestine 48» et ont dit « nous devons prendre position et boycotter Israël ». Le slogan «libérer toute la Palestine» est bien entendu un euphémisme pour purifier Israël des Juifs. 
L’expert allemand du Moyen-Orient Thomas von der Osten-Sacken a écrit un article sur le site web du groupe de réflexion autrichien Mena-Watch, avec le titre «Le Président de la manifestation indivisible appelle à la destruction d’Israël» (la manifestation a été baptisée #unteilbar (indivisible) par ses organisateurs).
- Selon des observateurs et des médias allemands, les manifestants ont hissé des symboles de l’organisation désignée terroriste par l’Union européenne et les États-Unis Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) lors de la marche. En 2014, des terroristes du FPLP ont assassiné quatre rabbins dans une synagogue de Jérusalem.

- Les orateurs qui appelaient à un antisémitisme génocidaire contre Israël présentaient leurs propagande sous la bannière de l’organisation pro-BDS et pro-PFLP International Alliance. 
- Le Centre islamique de Hambourg, contrôlé par le régime iranien, était présent à la marche. Il joue un rôle clé dans le rassemblement annuel de la Journée al-Qods à Berlin, où est demandé l’élimination d’Israël.
 Le Conseil central des musulmans, qui est regroupe des associations ayant des liens avec les fascistes turcs et des entités islamiques anti-occidentales, participait aussi à la marche. L’éminent avocat germano-turc et musulman libéral Seyran Ates a déclaré à BILD: «C’est une idée très naïve des gens tolérants que de manifester dans la rue avec des gens qui ne veulent pas de tolérance.» 
- Le Jerusalem Post a également remarqué des photographies de partisans et de drapeaux du Parti marxiste-léniniste d’Allemagne. 
- BILD a rapporté qu’un manifestant tenait une pancarte indiquant que «les sionistes se cachent dans les services de renseignements et mènent la terreur dans le monde». 
- BILD a également écrit avoir vu des pancartes avec « des slogans antisémites classiques qui n’ont rien à voir avec la réalité ».
- Le réseau pro-BDS Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network était également présent à la marche.
Lire l'article complet

lundi 15 octobre 2018

Conférence à Bruxelles sur "l'apartheid israélien" dans le prestigieux Press Club Brussels Europe

Katharina von Schnurbein, coordinatrice de l'UE chargée de la lutte contre l'antisémitisme, a défini que l'accusation d'apartheid dirigée contre Israël comme relevant de l'antisémitisme ("What is criminal is regulated by law. This non-legally binding definition clarifies what is Antisemitic. Such as calling Zionism racist and Israel an Apartheid state, for example").  Mais visiblement en Belgique on ne tient absolument pas compte de l'avis de l'UE.


Le 5 septembre a eu lieu dans le prestigieux Press Club Brussels Europe une conférence intitulée "Creeping Apartheid: Israel’s Nation-State Basic Law. What Should Europe Do?" (Apartheid rampant: Loi fondamentale d’Israël sur la nation. Que doit faire l'Europe?).

Le Press Club Brussels Europe est présidé par le journaliste belge francophone Marouan Labaki. Il déclare que les priorités actuelles du Press Club "sont la Syrie, la Palestine et les Balkans".

En 2010, le Commissaire européen au Commerce, M. Karel De Gucht (libéral flamand et ancien ministre belge des Affaires étrangères), déclarait à la radio flamande:
"Il ne faut pas sous-estimer, par exemple, le [pouvoir du] lobby juif à Capitol Hill, le parlement américain. C'est groupe le mieux organisé de pression qui y existe. En d'autres termes, il ne faut pas sous-estimer l'emprise du lobby juif sur la politique américaine. Que ce soit dans le camp démocrate ou républicain, ça revient à peu près au même.

Il ne faut pas non plus sous-estimer l'opinion - en dehors du lobby - du Juif moyen qui ne vit pas en Israël. Il y a en effet chez la plupart des Juifs une foi [geloof]- je pourrais difficilement décrire ceci autrement - qu'ils ont raison. Et la foi est quelque chose qu'on peut difficilement combattre avec des arguments rationnels. Ca ne dépend du fait si ces Juifs sont croyants ou pas. Même les Juifs laïques [vrijzinnige] partagent la même croyance d'avoir effectivement raison. Il n'est donc pas facile, même avec un Juif modéré, d'avoir une discussion sur ce qui se passe au Moyen-Orient. C'est une question très émotionnelle."
Marouan Labaki, ravi, s'était empressé d'écrire dans Le Soir (04/09/2010):
"Karel De Gucht brave les tabous." "Faut-il dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ?"

"Ce ne sont évidemment pas des propos habituels dans la bouche d'un responsable politique européen. Le "politiquement correct", et la crainte d'être taxé d'antisémitisme, poussent généralement à l'usage de formulations moins explicites ...".

"Faut-il dire tout haut ce que "tout le monde" pense tout bas? Quand on est ministre des Affaires étrangères, peut-être pas, ou alors après avoir été dûment mandaté par son gouvernement."
Bret Stephens, journaliste au New York Times, qui était à l'époque au Wall Street Journal, aux antipodes du journalisme du Soir, avait commenté cette affaire: "Europe Reverts to Type - The EU's response to anti-Semitism? "No comment."

A propos de Labaki et du Soir lire également: 'Le Soir' accusé de 'délégitimer l'Etat d'Israël' s'excuse.

Voici le descriptif de la conférence:
Apartheid-like policies vis-à-vis the Palestinian Arabs living within the remit of its sovereignty are not a novelty. However, they were never made “constitutional” and organizing de jure until the recent legislation of the Nation-State Basic Law. This constitutional law leaps toward the institutionalization of apartheid in Israel/ Palestine and delivers a fatal blow to the two-state solution as well as any attempt at genuine peaceful solution to the Israeli-Palestinian conflict.
The guiding principle of the Nation-State Basic Law is similar to that which prevailed in Apartheid South Africa: it legally anchors ethno-national separation and supremacy in both the state’s basic legal frameworks well as in its dominant value system. For instance, its first article stipulates that the State of Israel (whose borders were never defined) “is the national home of the Jewish people, in which it fulfills its natural, cultural, religious and historical right to self-determination” and deems “[t]he right to exercise national self-determination in the State of Israel is unique to the Jewish people” (regardless of their nationality or place of residence).
Provided this background, the Joint List invites European and international media to a unique press conference to explicate the devastating implications of the Nation-State Basic Law on cohabitation of the Palestinians and Israeli Jews in Israel/ Palestine and to explore the avenues of political struggle in Europe against it.
To further elaborate on this issue, we have the pleasure to invite you to a press conference with members of the Knesset from the Joint List.

Ms. Aida Touma-Suleiman, Joint List, Member of Knesset
Mr. Jafar Farah, Director of Mossawa Center

jeudi 11 octobre 2018

Le BDS (boycott) a un impact nul sur l'économie israélienne


Les célèbres frites belges "au service" du BDS.  Campagne anti-israélienne organisée par Pierre Galand
(Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles)
Le journal financier israélien Globes rapporte qu'une étude menée sur l'impact du mouvement BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) sur l'économie israélienne est négligeable - les effets négatifs sont évalués à 0,004%. Et le plus surprenant c'est que pour certaines entreprises israéliennes il a même des effets bénéfique.
BDS has zero impact on Israeli businesses (Adam Reuter, co-auteur du livre "Israel - Island of Success")

A study of the impact of BDS on the Israeli economy estimates the damage at 0.004%, while some companies benefit from the boycott.

Several years ago, I was invited to meet with executives from the Ministry of Strategic Affairs. One of the ministry's main goals included "combating the delegitimization of Israel." The purpose of the meeting was a study we conducted at the Financial Immunities company of the effect of BDS on the Israeli economy. To the best of my knowledge, the study we conducted, which began in 2010, was the only one of its kind.  
It was meant to determine to what extent the Israeli economy was being affected by the BDS organization. The study included queries to hundreds of senior executives of large companies from every economic sector. It was important to Financial Immunities as a company focusing on helping its clients in risk management at both the macro and micro levels, including an individual company. 
The results of the study surprised me. I did not expect such a wide gap between the journalists' reports over the years about the effect of the BDS monster and its actual effects, which were negligible at the most. The study's figures are correct as of late 2017.
Lire l'article complet

mercredi 10 octobre 2018

Université Libre de Bruxelles: campagne pour "dénormaliser et délégitimer" Israël

Campagne d'affichage à l'ULB (Université Libre de Bruxelles):
"La campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanction) est un réseau international d’action politique non-violente qui vise à mettre en évidence la complicité des États, des institutions publiques et des entreprises vis-à-vis de crimes perpétués [!] en Palestine par l'Etat israélien. 
Le boycott est une force de frappe d’action collective qui a pour but de dénormaliser et délégitimer l’Etat d’Israël comme étant soi-disant la "seule démocratie au Proche-Orient", par la démonstration de son caractère raciste et d'apartheid.

Notre objectif en tant que comité BDS à l'ULB est de mettre en lumière ce qui se passe en Palestine et pousser à la rupture de tous les liens et contrats entre notre université et les institutions israéliennes."
Ces thèmes qui véhiculent la détestation absolue d'Israël sont développés depuis 42 ans (oui, vous avez bien lu, depuis 42 ans) par l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles, présidée par Pierre Galand, sénateur du Parti Socialiste et ancien professeur à l'ULB.

Joël Kotek, historien:



"Pourquoi revenir sur BDS? Parce que cette question court toujours et de plus en plus belle. A l’occasion de la rentrée universitaire, j’ai été quelque peu interloqué à la vue de ces centaines d’affiches collées sur les murs et couloirs de l’ULB  appelant au boycott de l’Etat d’Israël et de ses universitaires. […]

Si BDS n’appelle effectivement pas au meurtre des Juifs (génocide), il n’en invite pas moins à la disparition des Israéliens en tant que nation («politicide») et peuple («ethnocide»). C’est le sens même du texte qui figure sur les affiches du Comité BDS de l’ULB. Tout en se posant comme «un réseau international d’action politique non violente», la présentation de ses objectifs est des plus claires: «Le boycott est une force de frappe d’action collective qui a pour but de dénormaliser et délégitimer l’Etat d’Israël (…) de pousser à la rupture de tous les liens et contrats entre notre université et les institutions israéliennes». Que penser d’un mouvement qui se présente comme pacifiste, mais diabolise le seul Etat des Juifs (et jamais le Qatar, la Russie, la Turquie, etc.) pour mieux faire accepter sa nécessaire et inéluctable destruction?" 
Lire l'article complet @ Regards

mardi 9 octobre 2018

Festival à Bruxelles: l'Israël-bashing à l'honneur (Bruxelles Laïque)


En 2012, ce blog écrivait à propos de l'éducation permanent à la haine d'Israël: "En Belgique francophone (Bruxelles et Wallonie) ça n'arrête pas - il y a une véritable éducation permanente à la haine des Juifs israéliens. Au 'festival des libertés' il faut évidemment faire du Israël-bashing."

L'édition de 2018 du 'festival des libertés' ne déroge pas à cette habitude. L'association Bruxelles Laïque, présidée par Ariane Hassid, une proche du gourou belge francophone de l'Israël-bashing Pierre Galand. On notera également la participation de Sylvie Lausberg, (directrice de la Cellule Etudes et Stratégie du CAL, une autre proche de Pierre Galand.  Voici l'opinion de Pierre Galand, très respecté en Belgique francophone, sur Israël: "Israël a des responsabilités, c’est un État voyou. Mais à quoi cela sert-il de le répéter?"  Il préside l'Association Belgo Palestinienne Wallonie-Bruxelles, fondée il y a 42 ans - elle est donc vraisemblablement la plus ancienne au monde dont le seul but est d'inculquer la haine, le dégoût et la peur d'Israël, en lançant des appels au boycott, en créant des tribunaux pour juger Israël, en organisant des voyages, des cours, des conférences etc.

On s'étonnera pas qu'aucun documentaire n'est programmé sur la persécutions des chrétiens d'Orient, sur les Roms, considérés comme étant la minorité la plus discriminée en Europe, sur le Rwanda, sur le Burundi, anciennes colonies belges…  Le Congo, à peine…

Au programme:
Le tout premier événement inscrit au festival:
Derrière les fronts, Résistance et résilience en Palestine, documentaire d'Alexandra Dols
La colonisation de la Palestine n’est pas seulement celle des terres, du ciel, des logements et de l’eau… (la suite)

Naila and the Uprising, film de Julia Bacha
“Nous ne pouvons pas être libres en tant que femmes tant que notre pays n’est pas libre. Et même si nous nous libérons de l’occupation, nous ne pouvons connaître la liberté tant que nous sommes assujetties dans notre propre société”. Au coeur de la première Intifada (1987), qui a forcé le monde à reconnaitre le droit de la Palestine à l’autodétermination, les femmes palestiniennes s’organisent et jouent un rôle déterminant. Naila Ayesh y apparaît comme une figure incontournable de la résistance à l’occupation israélienne. (la suite)

The Oslo Diaries, film de Mor Loushy & Daniel Sivan
En 1992, alors que les relations israélo-palestiniennes sont au plus bas, un petit groupe d’Israéliens et de Palestiniens se rassemble à Oslo, secrètement et hors de tout cadre légal. Bien que ces réunions, connues aujourd’hui sous le nom des Accords d’Oslo, aient fondamentalement changé le Moyen-Orient, elles ont pour unique trace les journaux tenus par les négociateurs. (la suite)

Et Israël fut, film de Romed Wyder
En résonance avec le 70e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël, le 14 mai 1948, le documentaire Et Israël fut parcourt l’histoire du sionisme sous l’angle de la responsabilité de l’Occident. Il montre comment, au gré d’images d’archives impressionnantes, cette Eretz Israël construite à partir de morceaux de mémoire religieuse, a été consolidée par un impératif national théorisé à la fin du 19e siècle dans une Europe où l’antisémitisme était ambiant. (la suite)

"I signed the Petition" de Mahdi Fleifel
Que signifie être Palestinien ? Comment le fait de signer une pétition peut-il mettre des personnes dans la ligne de mire de différents systèmes de contrôle ? […] le film analyse, déconstruit et interprète le sens du choix de soutenir publiquement le boycott culturel d’Israël. (la suite)

Palestine-Israël: 70 ans 
En 1948, les Britanniques ont quitté la Palestine et l’État d’Israël était proclamé par les autorités sionistes. À l’issue du conflit armé qui s’en est suivi, Israël contrôlait 78% du territoire de la Palestine.
(Partenariat : Association Belgo-Palestinienne; présidée par Pierre Galand) et Union des Progressistes Juifs de Belgique.) (la suite)
Ambulance, documentaire de Mohamed Jabaly:
Mohamed Jabaly habite Gaza. Quand l’armée israélienne commence à pilonner la ville pendant l’été 2014, il prend sa caméra et accompagne une équipe d’ambulanciers. Au coeur de l’action, il ramène des images à couper le souffle. Il saisit l’horreur des bombardements dont l’intensité n’a d’égal que le courage des ambulanciers qui risquent leur vie pour en sauver d’autres. (la suite)


Pierre Hassner sur le paroxysme irrationnel de Hitler et de Staline


Pierre Hassner (1933-2018), était un géopolitologue et philosophe roumain naturalisé français:
"Ce que Hannah Arendt a génialement compris et mis au centre, c'est qu'il existe une dynamique, un mouvement totalitaire, qui est commun aux régimes nazi et communiste.  Ce quelque chose de commun qui est central, ce délire logique, cela se traduit par le fait que Staline décapite sa propre armée, sa propre élite, a plus peur de son propre peuple que de Hitler, et se lance dans les grandes purges qui ont profondément bouleversé et déstabilisé son pays, tout comme Hitler, au plus fort de la guerre, quand il commence à perdre, considère qu'il est plus important de voir ses camions circuler pour détruire les Juifs que de se battre contre ses ennemis: c'est le même paroxysme irrationnel."
L'Histoire sur Les Crimes du Communisme

dimanche 7 octobre 2018

Emmanuel Macron va s’envoler pour l’Arménie. Et son voyage en Israël?


Israel Valley:
La semaine prochaine Emmanuel Macron s’envolera pour un déplacement officiel en Arménie. Question évidente pour notre rédaction basée à Tel-Aviv. Et sa visite dans l’Etat Hébreu, quand aura t-elle lieu? Seul le Quai d’Orsay qui a le monopole des actions sur le Moyen-Orient peut répondre à cette question. 
Israël attendra t-il donc 2020 pour voir Emmanuel Macron dans la Capitale de l’Etat Hébreu, Jérusalem? L’année 2019 sera une année électorale en Israël et on voit mal le Président en déplacement dans la Startup Nation. Selon des officiels interrogés par IsraelValley "un voyage est prévu pour Macron le dernier trimestre 2018". Wait and see…
Lire l'article complet

vendredi 5 octobre 2018

Polices des temps noirs, France 1939-1945, de Jean-Marc Berlière


Polices des temps noirs, de Jean-Marc Berlière: les bras armés de la Collaboration

Jacques de Saint Victor, historien du droit, écrivain et critique littéraire français:

Un travail novateur sur les responsabilités des uns et des autres sous Vichy. 
Voilà une véritable somme sur les institutions répressives qui ont participé à la politique de collaboration en France entre 1939 et 1945, des services de police officiels aux services allemands ou italiens et les officines privées, telles la «Gestapo française» ou la brigade nord-africaine (dite «SS Mohammed»). Ce dictionnaire suit toute la chaîne répressive. Parmi tant d'entrées passionnantes, qui rappellent à chaque page les excès et même les aberrations de certains fanatiques de la collaboration (on découvre qu'un certain Labat, chef du service de police des sociétés secrètes le PSS, pousse le zèle jusqu'à traquer les membres du Rotary, regardé comme une société d'espionnage au profit des Anglo-Saxons!), il faut lire les pages décisives consacrées au rôle de la police française dans la répression raciale. 
Dans des pages fort balancées, Berlière revient sur ce qu'on appelle depuis les travaux du chercheur [belge] Maxime Steinberg, au début des années 1990, le «paradoxe français». Vichy fut probablement le régime le plus engagé dans la politique de collaboration avec les nazis (80% à 90% des Juifs arrêtés en France le furent par des Français). Et, pourtant, c'est en France que les Juifs ont été les moins touchés par la déportation (25% des Juifs vivant en France furent déportés, ce qui signifie que 75% des Juifs de France - et 90% des Juifs français - n'ont pas été déportés, précise Berlière, contre 75% aux Pays-Bas, sans parler de la quasi-totalité des Juifs des États baltes, de Pologne ou d'Ukraine).

Comment expliquer ce paradoxe de la part d'un régime antisémite qui fit adopter le statut des Juifs?
Lire l'article complet @ Le Figaro Littéraire

Vidéo (RADIO RCJ): Invité de la rédaction: Jean-Marc Berlière pour son livre « Polices des temps noirs - France 1939-1945 » paru aux éditions Perrin

mercredi 3 octobre 2018

Le vilain roman d'amour de Mme Merkel avec le régime iranien


Benjamin Weinthal @ Tablet:
In a remarkable comment that was ignored by the German media last month, the president of the country’s roughly 100,000-member Central Council of Jews suggested that Germany has failed to internalize the lessons of the Holocaust. According to Dr. Josef Schuster, Angela Merkel’s flourishing trade with a regime in Tehran that is both the leading state sponsor of terrorism in the world and also the world’s top sponsor of lethal anti-Semitism and Holocaust denial, is incompatible with the spirit of the Federal Republic’s own foundational commitments, and with the laws of a country where Holocaust denial is a crime punishable by up to five years in prison.

To understand Schuster’s frustration and disappointment with German society, it is worth citing his critique: “It seems paradoxical that Germany—as a country that is said to have learned from its horrendous past and which has a strong commitment to fight anti-Semitism—is one of the strongest economic partners of a regime [Tehran] that is blatantly denying the Holocaust and abusing human rights on a daily basis. Besides, Germany has included Israel’s security as a part of its raison d’être. As a matter of course this should exclude doing business with a fanatic dictatorship that is calling for Israel’s destruction, pursuing nuclear weapons and financing terror organizations around the world.”

Schuster called for “an immediate halt to any economic relations with Iran. Any trade with Iran means a benefit for radical and terrorist forces, and a hazard and destabilization for the region.”

Yet Merkel, the leader of the Christian Democratic Union, and her foreign minister, Heiko Maas, of the Social Democratic Party, rejected Schuster’s plea, and are now working overtime to circumvent U.S. sanctions on the Islamic Republic of Iran. Maas, who claimed earlier this year that he entered politics “because of Auschwitz,” argued for an alternative method to facilitate financial transfers to the radical clerical regime in Tehran, to bypass a United States plan to re-institute the ban on Iran’s use of the SWIFT system.
Lire l'article complet