mercredi 2 novembre 2011

Le positionnement de Martine Aubry en faveur de la Palestine et son silence sur les coptes

"Si le poids et la dispersion des musulmans y étaient étaient ceux de la France, [l'Amérique]  en compterait 40 millions, concentrés dans une poignée de grandes villes et sur le point d'en prendre le contrôle politiquement.  Cela changerait toutes sortes d'attitudes [...]" (Christopher Caldwell *)  Un chiffre vertigineux - les déclarations de Martine Aubry et des autres politiciens français ne sont donc pas si étonnantes que ça... 
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"Martine Aubry devrait se souvenir des manifestations de refus d’un concert d’Enrico Macias à Roubaix en 2000 au prétexte qu’un «juif ne pouvait pas chanter en arabe»."

Source: Le Causeur (Israël est l'opium de la gauche, Aubry était-elle prête à tout pour gagner quelques voix?, par Jacques Tarnero et Richard Rossin)

Par deux fois, les Français (de gauche et les autres), ont pu apprendre que si Martine Aubry était élue présidente, elle «reconnaîtrait la Palestine». Dans son avant-dernière profession de foi, face à ses cinq concurrents, sur BFM TV le 5 octobre, Martine Aubry, pour dénoncer la politique de l’actuel Président de la République, avait fustigé cette «France qui ne reconnaît pas la Palestine». Dans son ultime face à face avec son rival, François Hollande, Martine Aubry, a ajouté une précision : elle «reconnaîtrait» aussi, Israël. Ce fut le seul point de politique étrangère évoqué dans ces débats des primaires.

Des autres peuples en lutte, celui du Darfour napalmisé par l’armée soudanaise, le peuple tibétain écrasé par la Chine, les Kurdes massacrés par l’Iran et la Turquie, les Birmans sous le joug de la junte, les Bahaïs persécutés, les Kabyles muselés, les Chrétiens menacés dans le monde musulman, les Coptes mitraillés au Caire, les six postulants à l’investiture socialiste ne dirent rien.

Des guerres déclarées ou des conflits non déclarés dans lesquels la France a engagé ses forces, du positionnement de la France dans la lutte contre le terrorisme, de la Libye, de l’Irak, de l’Afghanistan, il ne fut pas plus question dans ces débats. De la même manière, les six candidats ont soigneusement évité d’aborder les questions fondamentales qui touchent à l’émigration, au progrès de l’islamisme dans les cités, ou aux violences urbaines croissantes, ce qui augure mal de leur capacité à affronter l’avenir. Ne pas voir, ne pas entendre et ne rien dire pour ne pas désespérer le 9-3, semble être une règle de conduite pour ceux et celles qui ont fait de la bonne conscience l’ossature de leur programme électoral. De cet évitement le FN fait son miel électoral.

Le positionnement déclaré de la candidate Aubry en faveur de la Palestine n’avait d’ailleurs pas pour objet la politique étrangère de la France. Il visait en deçà des rives du Jourdain. Ce clin d’œil appuyé, en direction des banlieues, contredisait en outre la précédente dénonciation du boycott d’Israël par Martine Aubry. Quand on connaît la part de schizophrénie identitaire qui affecte de nombreux «jeunes-des-banlieues» cette déclaration ne favorisait guère leur intégration dans l’histoire de la République. La maire de Lille connaît bien la question. Elle sait combien, dans les «quartiers», la Palestine agit comme un fantasme symbolique collectif, comme représentant la cause, sinon la patrie, de ceux qui n’ont pas de patrie. En faisant de la Palestine la seule noble cause à défendre, la socialiste ajoute, ici, du malheur identitaire au malaise social. Elle aggrave les ruptures culturelles au sein de la société. Une récente enquête met à jour le poids de plus en plus important de l’islam en France et les séductions politiques qui lui sont liées. Tout ceci tisse un système compliqué dont toutes les pièces sont liées; Martine Aubry devrait se souvenir des manifestations de refus d’un concert d’Enrico Macias à Roubaix en 2000 au prétexte qu’un «juif ne pouvait pas chanter en arabe».

En contrepoint, la seule contrepartie qu’elle exige, la « reconnaissance d’Israël », est stupéfiante : le peuple de gauche vient donc d’apprendre, par défaut, que jusqu’à ce jour, pour Martine Aubry, Israël n’était pas encore reconnu. Qu’est ce que veut bien dire «reconnaître Israël» ?
La suite ICI
Une révolution sous nos yeux, Comment l'Islam va transformer la France et l'Europe, Éditions du Toucan.  p. 450. 

4 commentaires :

Anonyme a dit…

une idiote utile pour des idiots inutiles

Paul O.

Anonyme a dit…

Pour ceux qui n'auraient pas encore compris: une photo de "famille"
http://www.lesoir.be/actualite/france/2011-10-22/aubry-tous-derriere-hollande-871823.php

Franco

prof a dit…

Mais où va notre vieille Europe? Elle se déglingue petit à petit, tant sur le plan politique, économique et sociale. On courtise les extrêmes, islamistes compris et on nous clame que "tout va bien Madame la Marquise". On nous prend pour des cons. Une Martine Aubry serait un désastre pour la France bien que Sarkozy ne soit pas mieux! Bref, avec Aubry on sait au moins à quoi s'attendre: La bêtise a prit forme humaine.

Monique a dit…

Il y a quelque temps, au moment de la "loi" sur le port du voile islamique, avec trois collégues, nous discutions de l'empreinte de l'islam en France autour d'un café chez l'une d'elles. Et, à un moment donné de notre discussion, il y en a une qui nous dit que si la France s'islamisait encore plus, elle était prête à porter le voile s'il le fallait parce qu'elle tenait trop à sa jolie maison qu'elle venait de faire construire et à son confort.
Les hommes et femmes politiques dont Martine Aubry, ne sont pas différents : ils sont prêt à capituler devant la montée de l'islam en France (et les hommes politiques français s'y connaissent en capitulation) et à abandonner leur culture, leur mode de vie, leurs traditions, leur religion pour avoir un peu de pouvoir politique. Pour eux et pour elle, ils voient le bénéfice électoral qu'il pourrait tirer de la population musulmane : sur les 10 % de musulmans de France, il doit bien y avoir 5 ou 6 % qui votent. C'est sûr que les Juifs qui représentent environ 0,8 % des votants ne font pas le poids.

Un autre exemple : la France a voté pour l'adhésion de la Palestine en tant qu'Etat à l'Unesco, c'est dire l'importance qu'elle donne aux palestiniuens et à l'Unesco. Pourtant, depuis plus de huit jours, un site mondial du patrimoine de l'Unesco brûle dans un département français. Mais, là, aucune aide de la France jusqu'à ce que les habitants de ce département interpellent la France : là, les hommes politiques ne pouvaient plus se boucher les oreilles et fermer les yeux parce que les médias (pour une fois) en avaient parlé.
Ce département français, c'est l'île de la Réunion, mais elle se situe à 10000 kilomètres de la Métropole et compte 800000habitants. Trop loin et pas assez d'habitants pour intéresser les politiques. Les 8 millions de musulmans de France qui soutiennent dans leur immmense majorité les palestiniens et donc par ricochet, le futur Etat de Palestine, sont bien plus importants que les Réunionnais et les sites français du patrimoine de l'Unesco . Cela démontre l'absurdité et le machiavélisme des hommes politiques : peu importe que des français soient touchés par une catrstrophe, peu importe que le patrimoine français soit détruit, si ces français sont trés éloignés et si par leur nombre ne représente pas beaucoup de force électorale, on les ignore et ils sont des français de seconde zone. J'ai vécu cela pendant toute mon enfance et adolescence, je sais de quoi je parle en matière d'exclusion et de rejet.

C'est pour cette raison aussi que j'aime le peuple juif et les juifs Israëliens (la raison pricipale de mon amour pour les Juifs est le fait qu'ils aient vécu la Shoah) : je sais ce que c'est que d'être rejeté et non reconnu. Je sais aussi ce que cela fait lorsqu'on qu'on essaie de vous persuader du contraire en vous asssurant que vous êtes acceptés autant les autres, alors que ce n'est pas vrai du tout parce que, vous, vous vivez en permanence ce rejet dans les faits et que vous le ressentez douloureusement dans votre esprit, dans votre coeur et parfois dans votre chair.