mardi 22 novembre 2011

Les étudiants français sont conscients du terrorisme palestinien

Il y a quelques mois le journaliste belge, grand amateur de théories du complot, Michel Collon déplorait l'ignorance du Belge moyen sur 'Israël, l'Etat le plus raciste au monde'.  Pour corriger cette intolérable ignorance il avait publié un livre d'Israël-bashing adapté au "niveau du public" européen... Il se plaignait: "Face aux mythes sionistes, omniprésents dans les médias et même à l'école, comment rétablir la vérité? Comment argumenter d'une façon adaptée au niveau du public (surtout le public d'origine européenne, matraqué par ses médias)?" Visiblement les efforts de Collon n'ont pas été couronnés de succès...

Photos: 1. bombe humaine palestinienne prête au martyre déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs", 2. lynchage de deux réservistes israéliens à Ramallah, 3. une petite fille palestinienne célèbre le lynchage des deux Israéliens. 

Une enquête a été réalisée par Chloé Yvroux, doctorante à l'université de Montpellier, auprès d'un groupe d’étudiants en deuxième année d'histoire-géographie de cette même faculté.  Elle a révélé que ceux-ci sont bien conscients d'une des données fondamentale du conflit israélo-palestinien: la violence et le terrorisme que pratiquent les Palestiniens.  

Il est curieux qu'on trouve qu'il est nécessaire de tester la connaissance des gens sur un conflit qui ne les touche pas mais qui est le plus médiatisé en France et en Europe.  Mais, malgré tout ce qu'on dit, qui n'a pas vu les Palestiniens crier leur joie en apprenant les attentats terroristes du 11 Septembre?  Qui ne les a pas entendus appeler de leurs voeux la destruction d'Israël et des Juifs - cet ambitieux programme est inscrit dans la charte du Hamas.  C'est évidemment normal que les jeunes soient conscients de cette violence.


Voici comment le questionnaire était orienté: "Bien qu’il s’inscrive dans un contexte plus large, le conflit israélo-palestinien est surtout [!] territorial. «Une terre pour deux peuples», voilà les termes du problème à résoudre et qui est à l’origine d’une imbrication de territorialités réelles ou projetées. De même, les principaux éléments de revendication et de contestation – qu’il s’agisse de la création de l’Etat palestinien, de l’occupation [!], de la colonisation [!], de Jérusalem [!] ou du Mur de séparation [!]– renvoient également à des aspects territoriaux."

"Enfin, il n’est pas possible de faire abstraction des quelques cas de personnification de la bande de Gaza, qui devient «la bande à Gaza»: «Un groupe organisé, armé», «Des extrémistes palestiniens à l’origine de plusieurs attentats»."


Sur la Cisjordanie:
«Allié du Hamas», «Aide non officiellement la Palestine. Ouvertement anti-israélien»
Conclusion de l'auteur: "La connaissance géographique du conflit chez des étudiants en histoire-géographie est fragmentée, déformée et incomplète. L’intérêt n’est alors pas seulement l’évaluation des connaissances – ce que les individus savent ou ne savent pas –, mais la mise en valeur des perceptions partagées – ce que les individus croient savoir. Les résultats de l’enquête attestent un manque de connaissances, mais ils ne sont en rien surprenants dans ce type de questionnement, et ils peuvent être envisagés comme un indicateur des représentations détenues par l’ensemble de la population en France. Ils soulignent le décalage entre une information de plus en plus présente, accessible, actualisée presque en direct, et ce qu’en retiennent les «usagers de l’information». Et on se demande quel est le processus qui produit ces représentations collectives « déformées » sur un sujet aussi prégnant dans l’actualité. Ces résultats constituent également un révélateur et offrent un bon support aux journalistes qui pourront, le cas échéant, penser la manière dont leurs lecteurs ou auditeurs reçoivent et absorbent les informations…"

Des terroristes du Hamas défilent avec leurs armes, des ceintures d'explosifs et le Coran.

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Michel Collon (le bien nommé) ne voit que ce qu'il a bien envie de voir, n'entend que ce qu'il a bien envie d'entendre et ne dit que ce qu'il a bien envie de dire. Pour la compréhension même s'il en a très envie, j'ai de très sérieux doutes...

Franco

Monique a dit…

J'ai toujours considéré que le terrorisme était bien pire que la guerre parce que ne sont visés dans le terrorisme que des civils innocents, et parce que les auteurs d'attentats terroristes sont des lâches car leurs visages sont toujours dissimulés : le terrorisme n'a pas de visage.
Dans une guerre, on connaît les attaquants et ce sont les combattants du camp adverse qui sont visés dans l'immense majorité.

Si les terroristes palestiniens sont si courageux, ils n'ont qu'à montrer leurs visages et ne s'attaquer qu'à l'armée. Les pro-palestiniens rétorqueront qu'ils n'ont pas d'armes. Premièrement, c'est un mensonge et de la propagande : ils sont fournis en armes par les pays arabes, la Russie et les pays d'Europe (je crois plutôt que ce peuple ne sait pas combattre de manière légale et honnête : il préfère les actes terroristes). Deuxièmement, le fait qu'on n'ait pas d'armes ne donne pas le droit de tuer des civils innocents avec des bombes ou des armes blanches (voir le palestinien qui se vantait d'avoir tué trois civils israëliens avec un couteau qui ne lui avait pratiquement rien coûté) .
Entre la façon de se battre des Israëliens pour préserver leur terre et celle des palestiniens, j'ai fait mon choix depuis longtemps : celui des Israëliens.

Ps : Merci d'avor publié hier mon précédent commentaire.