samedi 30 novembre 2019

Des ONG belges demandent à Axa de "cesser d'investir dans l'apartheid israélien"


Par ailleurs, on notera ceci: "Des armes belges sont vendues à l’Arabie saoudite et sont utilisées par ce pays dans la guerre meurtrière qu’il mène au Yémen alors que le gouvernement wallon l’a toujours démenti affirmant qu'il ne livrait qu'à la Garde nationale saoudienne. Par ailleurs certaines armes belges sont aussi tombées aux main des rebelles chiites houthis."

Trends Le Vif:
"Vingt organisations de la société civile belge demandent vendredi au groupe d'assurances français Axa de "cesser d'investir dans l'apartheid israélien". Elles ont écrit une lettre au patron de la filiale belge pour lui demander de cesser d'investir dans un producteur d'armes israélien et dans cinq banques israéliennes. Des militants ont en outre organisé des actions de sensibilisation vendredi matin devant quatre agences d'Axa Insurance à travers le pays.

La Ligue des droits humains, intal, la Coordination Nationale pour la Paix et la Démocratie (CNAPD) et la Fédération Internationale pour les Droits Humains, entre autres, demandent à Jef Van In, CEO d'AXA Belgium, de cesser d'investir dans le producteur d'armes israélien Elbit Systems ainsi que dans cinq banques israéliennes.
Selon ces organisations, l'entreprise d'armement fournit la technologie pour le mur construit par Israël, qui a été déclaré illégal par la Cour internationale de Justice, rappellent-elles. La société produit aussi les drones utilisés pour bombarder la bande de Gaza et des bombes à sous-munitions, affirment-elles."
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La liste des ONG signataires fournie par intal:
Ligue des Droits Humains, FIDH – Fédération internationale pour les droits humains, FairFin, Bankwijzer, Communauté Palestinienne en Belgique, Een Andere Joodse Stem, CNAPD – Coordination Nationale d’Action pour la Paix et la Démocratie, Solsoc, écolo j, Agir Pour la Paix, Forum Nord Sud, Cairo Institute for Human Rights Studies, Présence et Action Culturelles, Amitiés Sans Frontières, Palestina Solidariteit, Vrede vzw, Vredesactie, Arab Women’s Solidarity Association-Belgium, ACOD Cultuur, Intal Globalize Solidarity
"Faute d’action de votre part, la Coalition pour mettre un terme à AXA Assistance à l’apartheid israélien, qui s’est maintenant étendue à la Belgique, lancera une campagne visant à sensibiliser le public belge au problème des investissements non éthiques d’AXA. Ce travail pourrait avoir un impact négatif sur la perception de la marque AXA et entraîner la perte de clients tant que AXA continuera à investir dans les crimes de guerre israéliens perpétrés contre des Palestinien.ne.s."
On notera l'absence de l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles, présidée par le socialiste Pierre Galand, la plus ancienne ONG anti-Israël du monde…

mercredi 27 novembre 2019

Des Juifs belges accusent Israël de "racisme institutionnalisé" (MàJ)


Finalement, le Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind (CCLJ) de Bruxelles a changé l'intitulé et la description de son apéro (sic)/débat sur le "racisme institutionnalisé" en Israël (voir la capture d'écran ci-dessous et notre post du 26/10 également reproduit ci-après).  L'intitulé s'est métamorphosé en "Racisme ici et là-bas.  Le racisme institutionnalisé se fait de plus en plus visible en Israël. Principales communautés visées: les Marocains et les Falashas".  On constatera que le terme "institutionnalisé" a disparu, mais l'accusation demeure.  Le CCLJ profite de l'occasion pour faire, sans la moindre gêne, la promotion du blog www.entreleslignes.be - qui est celui du socialiste francophone et Israël-basher Pierre Galand et de sa femme également Israël-basheuse Gabrielle Lefèvre…  Pierre Galand préside depuis plus de 40 ans - un record mondial - l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles Israël et accuse Israël, entre autres crimes, de pratiquer l'apartheid et d'être un pays… raciste.

Philosémitisme (26 octobre):
Le Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind (CCLJ) de Bruxelles organise un apéro (sic), facétieusement intitulé CAFÉ DU COMMERCE, LUFTGESCHEFT ET PLOTKES (sic), avec Yves (sic) pour "refaire le monde" et accuser Israël de pratiquer un "racisme institutionnalisé" dont les principales communautés visées sont "les Marocains" (sic) et les Falashas. Laissant entendre que d'autres communautés font également l'objet de "racisme" en Israël. Et c'est gratuit, gratis.  Il ne faut même pas payer.  Le CCLJ a récemment élu un nouveau dirigeant en la personne de l'ancien politique du PS, M. Isi Halberthal… Il semble que ces accusations n'aient pas suscité une quelconque réprobation de la part de la communauté juive belge francophone.
Un Apéro avec Yves: CAFÉ DU COMMERCE, LUFTGESCHEFT ET PLOTKES
Lundi 25 Novembre 2019 à 18:00
Racisme en Israël

GROUPE DE DISCUSSION "L'ACTU FACE AU DÉBAT":
Racisme en Israël
Le racisme institutionnalisé se fait de plus en plus visible en Israël. Principales communautés visées : les Marocains et les Falashas. Décodage.
En 90 minutes, on refait le monde!
Apéro-débat animé par Yves Kengen.
Un seul principe: l'écoute et le respect de l'autre. Entrée Libre!
Journaliste et musicien de rock, Yves Kengen a été pendant 9 ans Directeur de la Communication du CAL et rédacteur en chef du mensuel Espace de Libertés. Il poursuit une activité de journaliste d’investigation indépendant et publie des chroniques sur www.entreleslignes.be. Il participe régulièrement à l’émission Les Experts sur BX1.


On notera que le CCLJ organise également un débat sur Imre Kertész (1929-2016), écrivain hongrois, survivant des camps de concentration et lauréat du prix Nobel de littérature en 2002.  Or Imre Kertész avait averti:
"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions? […]

J'en arrive à conclure que le juif d'Europe est effectivement un personnage nuisible qui déteste voir des armes de défense entre les mains de juifs et voir dans sa propre extermination l'unique solution à sa vie vécue avec une conscience abjecte et confuse. Il n'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas atteint son but, tant qu'il n'aura pas été déporté dans un nouvel Auschwitz, battu, dépouillé, tant qu'il n'aura pas creusé sa propre tombe, etc.: tout cela l'étonnera à nouveau, comme autrefois." (10 août 2002)


Des soldats wallons ont participé au massacre de 6000 femmes juives


"... nous commençons par contacter les historiens belges, les plus pointus. Ceux qui ont le plus écrit sur la collaboration militaire sur le front de l’Est. Dans un premier temps, le message est toujours le même: "Tout laisse à penser, que les Wallons ont fait une guerre propre en Russie. Il n’y a aucun indice de crime de guerre ou contre l’humanité"."
"Comment des gens pouvaient être venus de si loin pour tuer, à l’autre bout du continent, des femmes juives innocentes? Il était clairement indiqué dans ces documents officiels que des Belges, des Wallons avaient bien participé au massacre."
Gérald Vandenberghe @ RTBF. Extraits:
Durant la deuxième guerre mondiale, des soldats wallons, engagés aux côtés des Allemands ont commis un crime contre l’humanité. Ils ont massacré plus de 6000 femmes juives, détenues dans le camp de Stuthof, en Pologne. Un dossier de la justice allemande prouve leur participation. […]

Le massacre de Palmnicken 
En janvier 1945, les Russes avancent. Et les Allemands comprennent qu’ils ont perdu la guerre. Il faut donc faire disparaître les traces de leurs crimes, et notamment vider les camps de concentration de leurs détenus. 
A Stuthof, en Pologne, 6000 femmes juives sont gardées par des soldats flamands. Ce ne sont pas des SS, mais des soldats de l’organisation Todt. C’est un service de génie civil chargé de bâtir aussi bien des routes que des bunkers ou des camps de concentration… Les chefs sont des Allemands, des SS. Les hommes viennent de différents pays: France, Russie, Belgique. Il y a plusieurs dizaines de gardes flamands. 
Mais ce que Frank Seberechts [un historien du Cegesoma, le centre d’étude des conflits, à Bruxelles, publie, début 2019, un ouvrage qui fait date. "Drang naar Oosten", la marche vers l’est, décrit par le détail les exactions commises par les collaborateurs flamands engagés dans l’armée allemande, sur le front de l’est. Il ne manque rien. Il évoque des massacres de civils, l’élimination de prisonniers de guerre ou encore la pendaison d’enfants soupçonnés d’être des résistants], nous précisera aussi lorsque nous le rencontrerons, "c’est qu’il y a aussi des francophones, venus de Wallonie mais aussi de Bruxelles. Il n’y a vraiment pas que des Flamands… "
Fin janvier, les gardiens du camp de concentration reçoivent l’ordre d’éliminer les 6000 femmes juives qui y sont détenues. Ils partent, à pied, vers la ville de Königsberg, une centaine de kilomètres plus loin. Il fait extrêmement froid, 20 degrés sous zéro et les détenues sont peu vêtues. Elles meurent tout au long de la route, à petit feu. Une fois arrivé à Königsberg, le convoi bifurque vers la côte, vers le village de Palmnicken. Il est connu pour ses mines d’ambre, et les chefs du convoi envisagent d’y enfermer les survivantes et de tout faire sauter. Arrivées sur place, les autorités locales s’y opposent. Les cadavres risquent de polluer la nappe phréatique. 
Les gardiens de ce sinistre convoi prennent donc une autre décision. Ils emmènent les détenues jusqu’à la plage. Et là ils les précipitent dans une mer froide, partiellement recouverte de glace. 
Selon Frank Seberechts, "ils les mitraillent, ils leur lancent des grenades. Certains ne tireront pas, mais d’autres, en revanche, décrivent le plaisir qu’ils ont éprouvé à exécuter ces femmes, dans leurs écrits d’après-guerre. Leur haine n’a pas de limite." […]
Au cours de la conversation, [le journaliste] Alexys Chabounine mentionne un document qui nous apparaît immédiatement crucial pour notre enquête. Il est parvenu à se procurer un dossier de 1600 pages, rédigé par la justice allemande dans les années 60. Les enquêteurs de l’époque ont minutieusement compilé les témoignages de villageois qui ont vu passer le convoi, mais aussi de survivantes du massacre. Des policiers sont allés les interroger en Israël, où elles se sont installées après la guerre. Et elles confirment bien la présence des tueurs wallons.
Les Belges du convoi 
"Selon ce qu’elles décrivent, explique le journaliste, il y avait une vingtaine d’officiers allemands mais aussi entre 120 et 150 gardiens étrangers, venus de pays occidentaux. Elles précisent que ceux qui ont tiré parlaient Allemand, russe, lituanien mais aussi français et flamand. Pour nous c’était une découverte incroyable. Comment des gens pouvaient être venus de si loin pour tuer, à l’autre bout du continent, des femmes juives innocentes? Il était clairement indiqué dans ces documents officiels que des Belges, des Wallons avaient bien participé au massacre ". 
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lundi 25 novembre 2019

L’Europe hurle avec les loups anti-israéliens - ignoble


L'Europe est devenue un continent qui hurle avec les loups sur la question d'Israël. Pendant des décennies, les sociétés européennes ont exclu, discriminé et traqué les citoyens juifs. Le fait que l'Europe participe aujourd’hui à l’exclusion de l’État juif sur la scène internationale n'en est donc que plus ignoble. (Clemens Wergin)

Source : Tribune de Genève / Die Welt (Europa heult mit den antiisraelischen Wölfen)  (via CICAD)
"Dans les années 80, Bob Dylan a sorti sa chanson «Neighborhood Bully» en soutien à Israël, le «trouble-fête» mal aimé de la politique internationale. Un pays qui est constamment la cible de vives critiques et doit assurer sa survie seul, «car il n'a pas vraiment d’alliés», comme le chantait le musicien américain.  
Les choses n'ont pas beaucoup changé depuis. Israël est toujours considéré comme un trouble-fête que beaucoup stigmatisent. Dernièrement, le pays s'est notamment retrouvé dans le collimateur de la Cour de justice de l'Union européenne. L'institution européenne a décidé d'imposer à Israël un traitement ne s'appliquant à aucun autre État. À l'avenir, tous les pays de l'Union européenne devront apposer la mention de leur territoire d’origine sur les denrées alimentaires israéliennes en provenance du plateau du Golan et de Cisjordanie et les étiqueter comme étant des produits issus des colonies israéliennes. Le tribunal a rendu un jugement rejoignant la position de la Commission européenne, qui avait déjà présenté une ligne directrice allant dans ce sens en 2015. 
Le fait que leur continent, qui connaît actuellement une recrudescence de l'antisémitisme, traite l'État juif comme un cas particulier ne semble poser aucun problème aux Européens.  
Mais comment a-t-on pu en arriver là ? Pour répondre à cette question, il faut se replonger dans les profondeurs de l'histoire de la politique étrangère européenne.  
Lorsque les Communautés européennes ont été fondées en 1957, il n'était pas question de politique étrangère, un élément de souveraineté jalousement gardé par les différents États membres. C'est au début des années 70 qu'ont eu lieu les premières timides tentatives d'harmonisation des positions en matière de politique étrangère. Mais c'est du Proche­Orient qu'est venue l'impulsion finale. Dans le cadre de la guerre du Kippour, en 1973 les pays arabes environnants ont organisé une attaque surprise mais Israël a réussi à gagner ce confit. Les Etats arabes producteurs de pétrole ont alors, organisé un boycott pétrolier contre les pays occidentaux pour les punir du soutien apporté à Israël. Mis sous pression, les Européens se sont empressés de trouver une position vis-à-vis du conflit israélo-palestinien qui soit en mesure de rassurer les Arabes. Ce moment a été déterminant pour la création d'une politique étrangère européenne commune. 
Mais d'un côté, il y avait les Allemands, qui affichaient une position plutôt pro-israélienne du fait de l’Holocauste, et de l'autre, les Français, qui avaient basculé dans le camp pro-arabe en 1967. C'est la genèse de cette position qui explique l'obsession des Européens pour le conflit israélo-palestinien. Parce que la zone est restée pendant plusieurs décennies la seule région du monde vis-à-vis de laquelle la Communauté européenne et ensuite l'UE disposaient d'une politique étrangère commune grâce à laquelle l'Europe a entrepris ses premières tentatives de rupture avec les États-Unis. Parce qu'ils soupçonnaient Washington d'afficher une attitude trop pro-israélienne, les Européens ont développé une position se voulant de plus en plus hostile à Israël - et de plus en plus fossilisée - au fil des années.  
Les formules creuses utilisées par l'Europe pour parler du conflit au Proche-Orient n'ont pas changé depuis des décennies. Et ils ne comptent pas les abandonner aussi facilement, même si la situation sur place a aujourd'hui bien changé et que le conflit israélo-palestinien n'est plus le principal problème de la région depuis longtemps, comme aiment encore à le prétendre beaucoup d'Européens.

Si l'on se penche sur la longue histoire de la politique européenne au Proche-Orient, on se rend compte qu'Israël est devenu la victime de la recherche identitaire de l'Europe en matière de politique étrangère. Comme le montre l'obligation d'étiquetage des produits en provenance des territoires occupés, l'UE pratique une politique du deux poids, deux mesures à l'encontre d'Israël, une politique qui ne s'applique à aucun autre pays connaissant une situation similaire.  
Il n'est donc pas étonnant que même au sein de l'ONU, les pays européens participent activement à la diabolisation de l'État juif. Ce qui, ces derniers jours, n'a pas empêché l'ambassadeur allemand des Nations Unies et ses collègues européens d'approuver - à sept reprises - les habituelles résolutions anti-israéliennes déposées par les États arabes et anti-occidentaux lors de l'Assemblée générale. Aucune de ces résolutions, ne fait mention de la pluie de missiles en provenance de Gaza qui s'abat actuellement sur Israël. Oui, il existe un antisémitisme dirigé contre Israël, on le reconnaît communément à ces trois D : diabolisation, délégitimation et deux poids, deux mesures à l'égard d'Israël. Au moins deux de ces critères s'appliquent à l'UE et à bon nombre de ses États membres: L'Europe est devenue un continent qui hurle avec les loups sur la question d'Israël. Pendant des décennies, les sociétés européennes ont exclu, discriminé et traqué les citoyens juifs. Le fait que l'Europe participe aujourd’hui à l’exclusion de l’État juif sur la scène internationale n'en est donc que plus ignoble."
Source : Tribune de Genève / Die Welt, 25 novembre 2019

Lire également: 1973: le retournement de l'Europe sous la pression des pays arabes producteurs de pétrole
"En définitive, cette crise a amené les Européens à franchir un pas, celui de la reconnaissance des droits des Palestiniens.

"A la fin de 1973 - témoigne Henri Simonet [(1931-1996), ministre des Affaires étrangères belge, Vice-President de la Commission européenne]- j'avais été le témoin humilié du retournement des ministres des Affaires étrangères de la Communauté qui, dans la panique provoquée par la menace de l'embargo pétrolier, s'étaient rués dans une attitude qui leur était pratiquement imposée par les pays arabes producteurs de pétrole et qui comportait, notamment, la reconnaissance des droits du peuple palestinien".[1]

Et d'ajouter: "J'avais ressenti le comportement dont la Communauté avait fait preuve en 1973, à l'exception des Pays-Bas, comme médiocre et même assez veule"."

[1] Henri Simonet, Je n'efface rien et je recommence, Dider Hatier, Paris, 1986 (p. 160)

Source: Romain Yakemtchouk, La politique étrangère de l'Union européenne, Paris, L'Harmattan, 2005 (p. 217)


samedi 23 novembre 2019

Munich: deux attaques antisémites en une semaine


Deux incidents antisémites ont eu lieu à Munich au début de la semaine.

Des inconnus ont lancé des pierres contre un restaurant israélien à Munich (Haidhausen) causant des dégâts évalués à plusieurs milliers d'euros. Dans le district de Schwabing-West, une stèle érigée à la mémoire des Juifs victimes du régime nazi a été également été vandalisée.

Pour plus de renseignements (en allemand) et des photos, cliquer ICI.

vendredi 22 novembre 2019

Berlin: Nouvelle agression antisémite contre un homme de 76 ans


The Times of Israel:
Berlin : un homme âgé non-Juif victime d’une agression antisémite par un ado. 
Dans cette deuxième agression de ce type à survenir ces dernières semaines, une victime de 76 ans, que les assaillants pensaient juive, a été blessée au front et au nez

(…) L’incident fait suite à une attaque similaire dans ce même district de Berlin le 28 octobre, lorsqu’un homme juif âgé de 70 ans a été victime de propos antisémites et été blessé physiquement par des assaillants inconnus. L’homme ne portait pourtant apparemment rien qui pouvait l’identifier comme Juif.

Dans cette même affaire, lorsque la victime avait tenté de répondre verbalement aux insultes antisémites, elle avait été attaquée et battue, blessée à la tête et au menton. Un piéton était également intervenu, provoquant la fuite des assaillants.
Lire l'article complet

jeudi 21 novembre 2019

Berlin: Un septuagénaire juif victime d’une agression


Times of Israel:
Après une série d'agressions, le maire de la capitale a expliqué que de tels incidents "ne doivent jamais se normaliser"

Un Juif de 70 ans a physiquement été agressé dans une rue de Berlin, mardi, lors d’une attaque apparemment antisémite. Le maire de la ville a promptement réagi, disant que de tels incidents « ne doivent jamais se normaliser ».

La police a expliqué mardi que la victime avait tout d’abord été insultée par un inconnu alors qu’il déambulait dans le quartier Karow, dans la capitale allemande.

L’homme juif s’est défendu verbalement, amenant l’agresseur à le frapper à de multiples reprises, en particulier à la tête et au menton.

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lundi 18 novembre 2019

Berlin: Messages anti-israéliens lors des célébrations de l'anniversaire de la chute du mur


Des messages en hébreu hostiles à Israël ont été diffusés à l'occasion des commémorations du 30e anniversaire de la chute du Mur qui eurent lieu le 9 novembre à Berlin: "Mettre fin à l'occupation" et "Des terres sans murs". Ces messages étaient évidemment destinés à ceux qui comprennent l'hébreu.  Or fruit du hasard, le 9 novembre 1938, eut lieu la Nuit de Cristal.  Les nazis, y compris de nombreux civils, assassinèrent 400 juifs, incendièrent des synagogues dans toute l'Allemagne et détruisirent d'innombrables entreprises appartenant à des juifs. Cette nuit marqua le début du meurtre massif de Juifs perpétré par les nazis en Allemagne et dans toute l’Europe.

The Berlin Spectator:
The conflict triggered by anti-Israel statements displayed on stage at the 30th anniversary of the fall of the Berlin Wall celebration on Saturday is continuing. While Berlin’s Culture Senator Klaus Lederer has apologized, the conservative opposition wants to discuss the matter at the House of Representatives. 
During the fall of the Wall anniversary, tens of thousands experienced the big celebration at Brandenburg Gate on site. Many more watched it on ZDF television, which broadcast the big event live. Mainly Israeli spectators, German Jews and the very few others who speak Hebrew understood the political messages in Hebrew which were displayed on a big balloon on stage during a musical performance
Directed at those who Understood 
They said “End the occupation” and “Land without walls”. These messages were obviously directed at those who understood them, and they were shown on the anniversary of the Night of Broken Glass, which coincided with that of the fall of the Berlin Wall. On November 9th, 1938, the Nazis, including many civilians, murdered 400 Jews, burned synagogues in all of Germany and destroyed countless Jewish-owned businesses. That night was the beginning of the Nazis’ mass murder of Jews in Germany and all over Europe.
Lire l'excellent article d'Imanuel Marcus @ The Berlin Spectator

mardi 12 novembre 2019

Dénonciation d’Israël: la porte d’entrée de l’influence d’Erdoğan dans les quartiers


Ariane Bonzon,  journaliste et essayiste française, spécialiste de la Turquie, @ Revue des Deux Mondes (extrait):
Ils vivent en France et leur «héros» s’appelle Recep Tayyip Erdoğan. Pourtant, ils ne sont ni turcs ni même franco-turcs, mais français, musulmans, d’origine maghrébine. «Erdoğan, c’est celui qui “tient tête aux sionistes et à Israël” et qui défend les musulmans. C’est ainsi en tout cas qu’il est vu au sein des classes sociales d’origine immigrée qui se sentent souvent exclues de la société française et auxquelles il fournit une légitimité», analyse l’historien et politologue Samim Akgönül. Cet engouement de nombreux musulmans français pour le président turc vaut-il adhésion à l’islam politique, et plus précisément à l’idéologie des Frères musulmans que Recep Tayyip Erdoğan incarnerait ?

Dénonciation d’Israël : la porte d’entrée de l’influence d’Erdoğan dans les quartiers

2009. Dans ce café Internet parisien, l’adolescent est captivé par la scène qu’il se repasse en boucle. Celle-ci a pour cadre le Forum de Davos, quelques jours plus tôt, en Suisse. Le sujet: l’opération militaire israélienne sur Gaza «Plomb durci», menée fin décembre 2008 en réaction aux tirs de roquettes du Hamas sur Israël et dont le bilan – plus de 10 morts du côté israélien et 1 300 du côté palestinien – est très lourd.

L’un des intervenants n’est autre que le Premier ministre turc. Furieux d’avoir été interrompu par le modérateur américain, il reprend très vivement la parole après que Shimon Pérès s’est exprimé. Et apostrophe ce dernier: «Je pense que vous devez vous sentir un peu coupable. […] Vous avez tué des gens. Je me souviens des enfants qui sont morts sur des plages», déclare-t-il.

À Paris, un petit groupe s’est agglutiné pour regarder la scène par dessus l’épaule de l’adolescent. Comme si le numéro un turc avait, ce jour-là, parlé en leur nom. Sur le comptoir du café Internet, une boîte en fer en forme de tirelire appelle aux dons pour le peuple palestinien. Le «one minute» de Davos, c’est la scène primaire, le début de la montée en puissance de la renommée d’Erdoğan dans la rue arabe et, au-delà, au sein des communautés musulmanes du monde entier, France comprise. [...]

lundi 11 novembre 2019

Pour l'académicien belge Jean Bricmont les Femen devraient aller dans une synagogue en France


Jean Bricmont, académicien et professeur à l'Université Catholique de Louvain, et selon Rudy Reichstadt et d'autres "proche de la mouvance négationniste":


Rudy  Reichstadt à propos de Jean Bricmont, celui-ci étant très respecté en Belgique:
"Le socialisme des imbéciles" : cette formule, qu'August Bebel, grande figure de la social-démocratie allemande de la fin du XIXe siècle, avait reprise à son compte, désigne l'antisémitisme de gauche. Proche de la mouvance négationniste, Bricmont n'en est pas à son coup d'essai, certes.
Jean Bricmont à propos des Femen:
si elles [Femen] aiment tant le blasphème qu'elles aillent crier "vive la Palestine libre" dans une synagogue, juste pour voir les réactions....

Topless FEMEN protester descend on anti-Islamophobia rally in Paris
Jean Bricmont a une véritable peur du "fameux lobby qu'on ne peut pas nommer", c'est-à-dire du CRIF:
Ouf!  Un idiot a crié allah u akhbar dans la manif d'hier, ce qui va permettre à tous les laïcs-et-républicains de s'indigner, eux qui ne disent rien quand toute la classe politique française se précipite au dîner du crif pour se faire sermonner pour manque de vigilance dans la lutte contre l'antisémitisme.
Ou quand des spectacles, des conférences sont annulés ou des écrits condamnés sous le même prétexte.
De Gaulle:
Ce qu'on pouvait dire sur Israël avant la "lutte contre la haine"
Conscient de sa supériorité, pour une fois ce n'est pas la France que Bricmont attaque:
Pour ceux qui pensent que la question du sionisme est un détail: Blair utilise l'arme de l'antisémitisme pour détruire Corbyn; en parfaite coordination avec notre entité adorée au MO. Ici pas d'ingérence bien sûr pcq c'est pas les Russes.
Les Belges si courageux… même les Français le reconnaissent:
Il y a qques jours j’assistais à une conférence de physique/philo des sciences sur la mécanique quantique où qqn me dit que ses collègues lisent des auteurs hétérodoxes mais se gardent bien de le dire publiquement.
Qqn m’a même dit qu’en France seuls les Belges disent ce qu’ils pensent (ce n’est pas vrai pour moi: je suis loin de dire tout ce que je pense!).
Et là on parle de choses très abstraites, pas de féminisme, de racisme, de notre entité adoré au MO, du lobby qui n’existe pas, de l’Iran, de la Chine, de la Syrie etc.
Le conformisme engendré par la dictature du politiquement correct a tué la pensée (vraiment) critique dans les universités.
Bien sûr, si vous voulez dénoncer la montée du fascisme, le racisme du peuple, le danger posé par les femmes voilées, alors vous êtes libres.
Pour en savoir plus sur Jean Bricmont cliquer ICI.

vendredi 8 novembre 2019

Agression antisémite dans une salle de sport en Allemagne devant des témoins qui n’ont pas réagi


Dernières Nouvelles d'Alsace:
Un jeune homme qui portait la kippa a été agressé dans le vestiaire d’une salle de sport de Fribourg, dans le Bade-Wurtemberg. L’agression antisémite s’est déroulée devant des témoins qui n’ont pas réagi.

Un jeune homme qui portait la kippa a été agressé, ce mardi soir, dans une salle de fitness de la ville de Fribourg-en-Brisgau, parce qu’il portait la kippa. L’homme, Samuel Kantorovych, s’est dirigé vers les vestiaires, après son entraînement sportif, pour se changer. C’est alors, expliquent nos confrères de la Badische Zeitung, qu’un homme a attrapé sa tête par-derrière et lui a violemment arraché sa kippa, qui était maintenue avec des pinces. L’agresseur l’a menacé physiquement, lui a lancé des injures antisémites tout en prononçant des paroles pro-palestiniennes. Il a craché dans la kippa de sa victime et l’a jetée dans une poubelle, selon le témoignage de M. Kantorovych.

C’est lorsqu’un autre usager de la salle de sport, plus âgé, est entré dans le vestiaire, que l’agresseur a laissé tranquille sa victime. Il est reparti en lançant aux salariés de la salle de fitness que rien ne s’était passé et que, s’il s’était passé quelque chose, ce serait difficile de le prouver… La police s’est rendue sur place et a mené son enquête, qui a confirmé les faits décrits par Samuel Kantorovych, lequel est «très choqué». «Il y avait dix autres hommes dans ce vestiaire, pas un seul n’a réagi», a confié ce jeune Juif, dénonçant «l’idée naïve» du « courage citoyen». 
Lire l'article complet

Samuel Kantorovych raconte l'agression antisémite sur sa page Facebook

mercredi 6 novembre 2019

Les gauches occidentales et la détestation de l'existence d'Israël (Bruno Tertrais)


Bruno Tertrais (Twitter):
"S'il y a bien un point commun dans une grande partie des gauches occidentales, c'est l'idée selon laquelle le soutien à la cause palestinienne va nécessairement aller de pair avec un malaise vis-à-vis, et parfois une détestation de, l'existence même de l'Etat d'Israël."
Le blog de Bruno Tertrais

samedi 2 novembre 2019

Frères musulmans: Al-Qaradawi présente le génocide des juifs par les nazis comme un "châtiment divin"


«La France, l’islam et le Maghreb: sortir des non-dits» - EXCLUSIF - Dans son dernier ouvrage, dont Le Figaro publie de longs extraits, Pierre Vermeren expose l’incapacité de l’État à traiter les questions que soulève l’islam en France. Il analyse, sur la longue durée, l’immigration en provenance du Maghreb et ses enjeux. Voilà un livre capital. Normalien, agrégé et docteur en histoire, Pierre Vermeren, historien reconnu du Maghreb contemporain, publie «Déni français. Notre histoire secrète des relations franco-arabes» (Albin Michel). L’universitaire expose l’incapacité de l’État à traiter les questions que soulève l’islam en France.  […]  Extraits sélectionnés par Guillaume Perrault.

Extrait:
"Les Frères musulmans croient à l'action directe de Dieu (Allah) dans l'Histoire.  Cela explique qu'al-Qaradawi (l'Égyptien maître à penser mondial des Frères musulmans, NDLR) présente le génocide des juifs par les nazis comme un "châtiment divin". Allah est également immanent dans la vie des hommes et des sociétés. Les Frères musulmans voient dans leur présence en terre occidentale une revanche sur l'arrogante Europe du XIXe siècle qui s'est emparée des terres islamiques. Ils considèrent que Dieu a mis fin à la phase coloniale parce que les musulmans sont redevenus dignes de ses enseignements et que la prédication salafiste et wahhabite a été déterminante. Le temps de l'offensive est donc redevenu selon eux, qu'il s'agisse de la conquête des territoires par les berceaux et par la prédication."
Source: Figaro Vox (article est réservé aux abonnés)

Une opinion divergente…
Ce que pense Justin Vaïsse, le 'stratège du Quai d'Orsay', de Tariq Ramadan et d'Yussuf Al-Qaradawi