lundi 28 février 2011

Israël-bashing : Juppé : bien pour Israël ?

"Quand les choses se gâtent, nul en Israël ne pense vraiment que l'Europe viendra à son secours." (Ron Prosor)

Les politiciens français champions du Israël-bashing: Jospin, Juppé, Dumas, Védrine, de Charrette, François-Poncet (Notre post du 21/12/2010)

Source: J Forum

A titre d’information nous donnons ci-dessous une suite d’informations et de déclaration de Monsieur Alain Juppé sur Israël. Il se dit ami d’Israël, mais il est préférable de juger les hommes sur leurs actions et dans le cas d’espèce le tableau a des zones d’ombres. Il agit certes en politicien avisé, mais il n’en demeure pas moins un héritier de la fameuse et foireuse politique arabe de la France. Aura-t-il la capacité de remettre en cause les jugements hâtifs prononcés sur Israël lors de l’affaire de "la flottille" ?

Au moment où le monde arabe est en train de vomir sa gouvernance, voilà qu’Israël longtemps présenté comme la source de tous les maux du monde, est épargné pour un temps, des crimes que par paresse intellectuelle et par peur du monde arabe on voulait lui tailler sur mesure.

Alain Juppé n’a pas échappé à cette sinistre mode, Michèle Alliot-Marie non plus. Il n’en demeure pas moins qu’il a pris de manière constante le défense des ennemis d’Israël. A vous de juger.

Nous avons jugé bon donc de faire quelques rappels.


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Human Rights Watch faisait l'éloge de Seif Islam Kadhafi en 2009

Source: NGO Monitor (HRW's Sarah Leah Whitson and Libya: Marketing Qaddafi)

In 2009, Sarah Leah Whitson, Director of the Middle East and North Africa Division at Human Rights Watch (HRW), visited Libya, claiming to have discovered a “Tripoli spring.” In particular, Whitson praised Muammar Qaddafi’s son Seif Islam as a leading reformer. In two articles promoting this façade of reform, she repeatedly praised him for creating an “expanded space for discussion and debate.” In reality, Whitson was advancing a fiction; Libya remained a closed totalitarian regime that kept its population under tight control. Seif Islam continued to be an integral part of the repression, even appearing on state television to warn the protesters that the regime would fight until the last man, the last woman, the last bullet.”

In a Los Angeles Times op-ed (February 24, 2011), weeks after the rebellion against the regime had intensified and Qaddafi began murdering his own citizens, she belatedly reversed course, acknowledging the absence of human rights “reforms” in Libya. Whitson admitted that:

“With no progress on any institutional or legal reforms... Seif Islam last year announced his withdrawal from political life and said that his foundation would no longer focus on human rights and political affairs... For sure, most Libyans we spoke with never had much faith that Moammar Qaddafi would learn new tricks, or that the announced reforms were anything more than an endless loop of promises made and broken.”

This condemnation reflects the chronic failure of HRW as a human rights watchdog, particularly in the Middle East.

Whitson’s “Tripoli Spring” Myth
In the wildly misnamed Tripoli Spring,” (Foreign Policy, May 27, 2009), Whitson called Seif Islam “the real impetus for transformation” via his Qaddafi Foundation for International Charities and Development and two semi-private newspapers. Her embrace of Qaddafi’s heir-apparent continued during a visit to Libya in February 2010, referring to him as one of the “forces of reform” in danger of being silenced, and favorably comparing the Qaddafi Foundation to HRW (“Postcard from . . . Tripoli,” Foreign Policy in Focus, February, 11, 2010). Although HRW’s Libyan press conference was cut short by government agents and ended in “pandemonium,” ominously presaging the violence of 2011, Whitson spun her trip and the event in an entirely positive light. As Nick Cohen reported in The Guardian (Our absurd obsession with Israel is laid bare, February 27, 2011), “Human Rights Watch, once a reliable opponent of tyranny…described a foundation Saif ran in Libya as a force for freedom, willing to take on the interior ministry in the fight for civil liberties.”

In the article, Whitson also praised her experience of “open dissent” in the country. Yet, she failed to disclose that in January 2010, the regime had actually imposed censorship controls on the internet and had blocked access to YouTube. By this time, the government had also shut down the two semi-private newspapers lauded by Whitson in “Tripoli Spring” and had established a new regulatory body to monitor journalists.

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dimanche 27 février 2011

Keren Anne: "être née en Israël est gravé dans mon ADN"

"Quand on fait partie du peuple juif, on n’a pas le luxe de dénigrer, au contraire. C’est important ne serait-ce que pour les familles qui nous ont précédés. Dans celle de mon mari, ses deux parents sont des enfants de survivants de l’Holocauste. Etre en phase avec ses origines est important, ne serait-ce que pour transmettre une partie de l’histoire."

"En Europe, où il est facile de vivre, sur une terre calme, il est aussi facile de critiquer. Je pense qu’il y a un grand décalage, une grande incompréhension."

Source: La Libre Belgique (Keren Ann s’en va-t-en guerre). Extraits:

"Une universalité que Keren Ann incarne à sa manière. Naissance en Israël, enfance aux Pays-Bas, jeunesse parisienne. Se définissant moins comme une nomade qu’un "marin", ce que corrobore le tatouage "101" sur son avant-bras, sa carrière et sa vie se partagent entre plusieurs lieux. Paris pour l’organisation, Tel-Aviv pour le yoga et le chemin du studio à vélo, New York, "le seul endroit où je ne suis pas étrangère, parce que tout le monde est comme moi, tout le monde vient de différents parcours, tout le monde appartient à plusieurs origines".

Dans cette optique, l’identité ne se réduit pas à une seule nationalité, mais est une quête permanente. Cela étant, "être née en Israël est gravé dans mon ADN". De père israélien, de mère convertie, elle se considère comme "juive, absolument. Etre juif ne se résume pas à l’aspect religieux. Entre parenthèses, je ne suis pas du tout d’accord avec le fondamentalisme ou l’extrémisme religieux, quel qu’il soit. Mais quand on fait partie du peuple juif, on n’a pas le luxe de dénigrer, au contraire. C’est important ne serait-ce que pour les familles qui nous ont précédés. Dans celle de mon mari, ses deux parents sont des enfants de survivants de l’Holocauste. Etre en phase avec ses origines est important, ne serait-ce que pour transmettre une partie de l’histoire".

L’histoire, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, est en marche. "La Tunisie, j’ai eu des émotions jusqu’aux larmes, car beaucoup de gens proches ont vécu cela de très près. Pour l’Egypte, on a du mal à comprendre, à travers la presse, où étaient placés le peuple, l’armée, les frères musulmans. C’est encore trop flou pour m’exprimer à ce sujet. En tant qu’Israélienne, cela me rend triste de voir le nom de mon pays associé à chaque problème dans la région. Les médias occidentaux, qui vivent dans une certaine forme de confort, sont hypocrites en ce qui concerne Israël, dont le rôle arrange beaucoup plus de pays qu’on ne le dit ou le pense. C’est un pays en guerre et quand il y a la guerre, il y a des erreurs, des faiblesses, malheureusement. En Europe, où il est facile de vivre, sur une terre calme, il est aussi facile de critiquer. Je pense qu’il y a un grand décalage, une grande incompréhension."

Si elle avait vécu en Israël au moment où c’était possible pour elle, Keren Ann Zeidel n’aurait pas hésité une seconde, elle aurait "fait l’armée". Ayant acquis la nationalité israélienne et ayant acheté un appartement là-bas en 2008, elle reconnaît la complexité des choses, l’impossibilité actuelle d’avoir une solution, "la spirale de la propagande, des deux côtés". "On peut très bien défendre et aimer mon pays sans vouloir la misère et la tristesse des autres, mais on ne peut pas ne pas prendre parti. Ne pas avoir d’avis est impossible. C’est une responsabilité quand on vient de là-bas. Je n’ai pas le luxe de me dire que je veux être pacifiste, que je n’aime pas les revolvers, que je n’aime pas la guerre. Ce n’est pas sur ces termes-là que le monde a été créé. La réalité est dure."

Les Palestiniens brûlent un drapeau israélien à l'effigie d'Obama portant la kippah ...

C'est un sport chez les Palestiniens humiliés.  Ici à Naplouse des humiliés ont confectionné un drapeau israélient à l'effigie du Président Obama portant une kippah.  Une étoile de David honnie barre le visage du Président des Etats-Unis.  On connaît la signification de ces images.

Source: AP et Elder of Ziyon (PalArabs burn photos of Obama - wearing a kippah)

Elder of Ziyon écrit: AP a remarqué que le drapeau brûle, mais ne semble pas avoir remarqué l'étoile juive sur le visage d'Obama ni qu'ils avaient choisi une photo d'Obama qui porte une kippah."

Commentaire d'AP: "A Palestinian protester holds a burning Israeli flag with a photo of American President Barack Obama during a demonstration against an American veto last week on a U.N. resolution that would have condemned Israel, in the West Bank city of Nablus, Thursday, Feb. 24, 2011."

Glenda Jackson est contre le boycott d'Israël

"La plupart de boycotts sont totalement contre-productifs et touchent les personnes les plus vulnérables".

Pour la célèbre actrice (inoubliable, entre autres, dans le rôle de Gudrun dans le film Women in Love tiré en 1969 du roman de D.H. Lawrence) et actuellement députée Labour Glenda Jackson, on n'incite pa à la haine si on traite les Israéliens de nazis et si on compare Gaza à un camp de concentration.  Les propos sont stupides et manquent de considération mais c'est de la liberté d'expression.

Invitée à la synogue de Belsize Square, Glenda Jackson fut interpellée par un étudiant au sujet des propos tenus lors d'une conférence dans un campus universitaire. L'orateur avait comparé les actions d'Israël à un holocauste envers les Palestiniens.  Mme Jackson a indiqué que la liberté d'expression est "précieuse" et ajouta: "Je ne trouve pas que c'est de l'incitation à la haine.  Ce sont des propos bêtes qui manquent de considération. Mais ce n'est pas de l'incitation à la haine".

Glenda Jackson, dont la sensibilité politique se situe très à gauche, a admis qu'elle "s'attendait à un autre comportement de la part d'Israël.  Israël n'est pas un petit pays au milieu d'armées de peuples qui le détestent.  Si le gouvernement veut qu'on le soutienne il faut qu'il arrête la construction dans les implantations, démolisse le mur et laisse entrer des produits de première nécessité comme du ciment à Gaza.  Je ne suis pas anti-Israël.  Je suis contre le gouvernement d'Israël."

samedi 26 février 2011

Israël-bashing: les spécialistes français en forte demande en Belgique

Contexte: Deux sommités françaises de l'Israël-bashing invitées en Belgique (Tariq Ramadan et Alain Gresh)

Le marché de l'Israël-bashing en Belgique francophone est saturé d'experts l'offre d'expertise dépassant largement la demande.  Ce créneau de l'Israël-bashing souffre d'un handicap de taille - le manque de notoriété internationale de ses spécialistes pourtant très actifs et spécialisés dans la fondation de tribunaux.  A l'inverse, les experts français jouissent d'un très grand prestige surtout dans le monde francophone (des icônes comme Stéphane Hessel et Alain Gresh, pour ne citer qu'eux sont totalement inconnus ailleurs). 

Par conséquent, la demande de stars françaises de l'Israël-bashing est forte.  C'est ainsi que la présence le 19 février à Charleroi d'Alain Gresh"un spécialiste reconnu du Moyen-Orient et (co-)auteur de nombreux ouvrages ayant trait au conflit israélo-palestinien" et de Tarik Ramadan, islamologue et "membre du Mouvement Global de Résistance non-violente à la politique extrémiste de l'Etat d'Israël" fut, selon les organisateurs, une "éclatante réussite".


On notera la présence de Leïla Shahid parmi le public.

vendredi 25 février 2011

"Spécialiste mondial" français du monde arabe: Obama ne peut rien refuser à Israël

"Les Etats-Unis d’abord et, par leur intermédiaire, Israël, à qui l’administration Obama a montré qu’elle ne pouvait rien refuser." (François Burgat)

Extrait d'un "débat" entre l'expert français François Burgat ("l’un des meilleurs spécialistes mondiaux du monde arabe et de l’islamisme") et Baudouin Loos, journaliste au quotidien belge Le Soir (Quel islamisme face à la révolution ?).  On est en effet impressionné par les opinions originales de ce spécialiste mondial qui rejoignent évidemment celles du spécialiste Loos :

"Les mauvaises habitudes étant difficiles à oublier (l’enquête sur la bombe anti-copte d’Alexandrie va sans doute pointer d’autres coupables que les «intégristes musulmans»), il n’est pas exclu que, dans ce contexte, des manipulations viennent agiter le spectre du chaos ou de l’intolérance pour nourrir les peurs du changement. Tout particulièrement en Egypte, ce deuxième temps va impliquer une étroite concertation des dirigeants potentiels avec leurs appuis extérieurs. Les Etats-Unis d’abord et, par leur intermédiaire, Israël, à qui l’administration Obama a montré qu’elle ne pouvait rien refuser ; dans une moindre mesure, l’Europe et les monarchies pétrolières, qui seront également associées. En confirmant le respect de « ses engagements régionaux », l’armée semble avoir montré qu’elle n’était pas prête à considérer d’autres options stratégiques. Or, s’il devait perdurer, l’alignement sur les exigences américaines et la poursuite de l’embargo sur Gaza hypothéqueraient l’ouverture politique. Une telle collaboration ne heurterait pas seulement en effet les solidarités partisanes des Frères musulmans avec leurs homologues palestiniens du Hamas comme insistent ceux des analystes qui veulent «idéologiser» plus que nécessaire le vieux conflit israélo-arabe. Elle serait en fait rejetée par une écrasante majorité de l’opinion publique, profondément humiliée par une telle démission de son leadership nationaliste traditionnel."

L'ambassadeur d'Israël à l'ONU pessimiste sur l'attitude de l'Europe envers Israël

Contexte: Israël nomme son meilleur diplomate, Ron Prosor, à l’ONU

"En cas de difficultés, nul en Israël ne pense vraiment que l'Europe viendra à son secours."

Quand il était en fonction à Londres, l'ambassadeur d'Israël Ron Prosor, connu pour son franc-parler, avait eu des mots très durs au sujet de l'Europe. Nous reproduisons ci-dessous notre post de décembre 2010: Israël ne peut pas compter sur l'Europe selon l'ambassadeur Ron Prosor

Source: Jewish Chronicle (We can't rely on Europe, warns Israel ambassador)

L'ambassadeur d'Israël au Royaume-Uni, Ron Prosor, a dressé un constat sévère sur la situation en Europe.  On ne peut pas compter sur les dirigeants européens dans la lutte contre la délégitimation et la diabolisation de l'État juif.

Devant un public nombreux réuni à la synagogue New West End de Londres, le diplomate a averti: "Quand les choses se gâtent, nul en Israël ne pense vraiment que l'Europe viendra à son secours".

Il a fustigé les politiciens européens qui croient qu’il leur suffit de simplement déclarer qu'Israël "à le droit d’exister."  Si lui avait jugé nécessaire de déclarer que la Grande-Bretagne a le droit d'exister, "les gens se demanderaient si je n'avais pas bu", a-t-il déclaré.

L'ambassadeur a également critiqué ceux qui professent le droit d'Israël à défendre ses citoyens, mais qui saisissent la moindre opportunité pour critiquer lorsqu'Israël fait la  guerre pour répondre aux missiles ou édifie un mur anti-terroriste.

Israël, a-t-il précisé, est confronté à un "nouveau type de guerre", de nature à essayer de le chasser de la famille des nations. "Nos adversaires franchissent de nouvelles lignes tous les jours. Il y a plus de pression, plus de diabolisation."  Il est également important de souligner, a-t-il dit, que la campagne internationale en faveur du droit au retour des Palestiniens "n'aboutirait pas à une solution de deux Etats, mais à la destruction de l'Etat d'Israël."

Le conférence à laquelle M. Prosor s'est exprimé était présidée par l'éditeur de Jewish Chronicle, Stephen Pollard.  Les autres orateurs étaient la baronne Deech, ancienne principale de St Anne's College, Université d'Oxford, l'ancien gouverneur de la BBC et actuel directeur exécutif de The Times, Daniel Finkelstein, l'éditorialiste du Observer Nick Cohen et Rafael Barjardi, directeur exécutif de l'initiative Amis d'Israël.

jeudi 24 février 2011

Des gays américains contre le boycott d'Israël

Au grand dam des boycotteurs, une association de défense des homosexuels a annulé la tenue d'un événement anti-israélien dans son siège de New York.

L'événement devait avoir lieu début mars dans les locaux de l'association LGBT dans le cadre de la "Semaine de l'apartheid israélien". Mais suite à l'intervention de l'éminent militant juif gay Michael Lucas [photo], qui a condamné l'initiative en la qualifiant d'"événement de collecte de fonds et de sensibilisation pour des antisémites", le centre a pris la décision de l'annuler.

M. Lucas a indiqué que quand il a appris la nouvelle il avait cru à une plaisanterie et avait appelé les bailleurs de fonds du centre au boycott afin de protester contre une "décision inexcusable".

"Israël est le seul pays au Moyen-Orient qui soutient les droits des homosexuels, tandis que ses ennemis emprisonnent, torturent et condammnent les homosexuels à mort - souvent par pendaison publique ou par lapidation", a-t-il déclaré.

Et il a ajouté: "Si le Centre LGBT veut être accueillir ces gens il pourrait aller au bout de cette logique et organiser un thé dansant pour [le militant anti-gay notoire] Fred Phelps."

Source: Jewish Chronicle (Gay group backs down on Israeli apartheid party)

JCALL reproche aux Juifs d'être tétanisés par l'effervescence du monde arabe

"C'est épuisant. Dès que j'allume la télévision, je m'énerve.  En ce moment, je suis exaspéré par la naïveté des bobo sur le printemps arabe." (Marc Fiorentino, Le Figaro, 16/02/2011)
 
On n'entendait plus parler de JCALL [1], et voilà qu'ils se rappellent à notre bon souvenir.  Le ton d'admonestation empreint de paternalisme de ces charmants donneurs de leçons sélectives n'a pas changé.  Les Juifs peureux et tétanisés sont invités à cesser d'avoir ... peur.  C'est hier que JCall a lancé son appel, en omettant de mentionner ce qui se passe dans la Lybie de Mouammar Khadafi.   

Source: JCALL (N'ayons pas peur!)

Tunisie, Égypte, Yémen, Bahreïn, Libye… Le monde arabe est en effervescence. Deux régimes autocratiques sont déjà tombés et d’autres peuvent suivre. Face à cette situation mouvante, l’opinion israélienne, comme beaucoup de Juifs de la Diaspora européenne, semble tétanisée. Ils craignent le saut dans l’inconnu, la montée des islamistes, l’arrivée au pouvoir de fanatiques.

23 février 2011
A ces craintes, JCall répond en paraphrasant les paroles de Jean Paul II : «N’ayons pas peur!» Les mouvements dans le monde arabe sont pour la plupart porteurs d’espoir. Les tombeurs de Ben Ali et de Moubarak se sont battus pour la liberté et la démocratie, pas pour menacer Israël. Les nouveaux pouvoirs de transition à Tunis et au Caire [et ce qui se passe en Lybie ?] sont d’abord préoccupés du bien être de leur peuple et ne sont pas des va-t-en-guerre.

Citoyens européens, juifs, nous ne pouvons que nous réjouir de cette évolution du monde arabe qui reprend confiance en lui-même et désire rejoindre avec fierté la grande famille des démocraties. Les risques de dérapage et de dévoiement existent, mais le pire des risques est l’immobilisme. C’est le moment pour Israël de tendre la main aux mouvements démocratiques qui secouent le monde arabe pour chercher avec eux les voies de la paix.

[1] JCALL : "ce parchemin élaboré rue de l’Hôtel des Monnaies à Bruxelles, local du Centre communautaire laïc juif de la capitale belge, organisme oxymore qui rassemble la gauche juive du pays de Beulemans et du Manneken Pis"J Call, un appel pour rien, Luc Rosenzweig.

Umberto Eco à Jérusalem : le boycott d'Israël est du racisme

Source: Israël Infos

Umberto Eco, l'écrivain auteur notamment du Pendule de Foucault et de Au nom de la rose, participait mercredi à un Salon du livre à Jérusalem.

il a estimé que le boycott des universitaires ou des citoyens israéliens en raison de la politique de leur gouvernement "était une forme de racisme".

Il s'est exprimé en ces termes au sujet d'Ian McEwan, écrivain britannique récipiendaire, il y a quelques jours, du prix de Jérusalem, qui subit les pressions des groupes britanniques favorables au boycott pour renoncer au Prix. (Le Prix de Jérusalem pour Ian McEwan)

Lessakele/YNet :

Il se dit fasciné par la culture juive et être doué d'une forme d'esprit "très talmudique".

Lorsqu'on l'interroge sur son sentiment au sujet du gouvernement israélien, il réplique en plaisantant qu'il a tellement à redire à l'encontre de son propre gouvernement italien qu'il n'a pas vraiment eu le temps de se poser la question! 

Il reconnaît la complexité politique du problème de Jérusalem, dont l'origine est la Grandeur même. "La Ville n'est pas seulement à vous, mais à l'humanité toute entière!"

Israel Valley: UMBERTO ECO CONTRE LE BOYCOTT. AUTRES LEADERS ANTI-BOYCOTT : Fillon, Valls, Aubry, Hollande, Anne Hidalgo, Delanoë, J-M Le Guen, M. Alliot-Marie, B. Kouchner ...

mercredi 23 février 2011

Israël vient en aide à la très anti-israélienne Irlande !

Nous remercions le lecteur qui nous a signalé cet article.  On connaît l'extrême hostilité de l'Irlande - et elle n'est pas le seule en Europe - envers Israël.  Mais quand on est en difficulté on met son hostilité en poche.

Israel Valley: à la demande du ministre irlandais des Finances, les fonds de pension israéliens ne retireront pas leurs avoirs d'Irlande.

RÉVÉLATION – C’est du jamais vu dans les relations financières entre Israël et l’Irlande: le ministre irlandais des Finances, Brian Lenihan, aurait effectué récemment une visite, tenue secrète, à Jérusalem. Objectif: convaincre son homologue israélien, Youval Steinitz, d’assouplir sa position quant aux investissements en Irlande. C’est ce que révèle le quotidien israélien Calcalist qui précise que la rencontre entre MM. Lenihan et Steinitz a eu lieu à la demande express des Irlandais qui ont sollicité l’aide urgente des Israéliens pour soutenir leur système bancaire.

Des avoirs d’1,5 milliard de dollars
La législation israélienne autorise les fonds d’épargne et de retraite à investir dans un pays étranger, à la condition toutefois que la note du pays d’accueil soit supérieure à A-. Or il y a quelques semaines, l’agence Moody’s a abaissé la note irlandaise de cinq crans pour la ramener à Baa1 avec une perspective négative, tandis que Fitch, de son côté, a fixé à BBB+ la note de Dublin avec une perspective stable. Standard & Poor’s est la dernière des trois grandes agences de notation à laisser un A à l’Irlande.

La baisse de la note irlandaise a obligé le ministère israélien des Finances à demander aux fonds de pension de retirer leurs avoirs d’Irlande. Les avoirs israéliens dans le système bancaire irlandais sont estimés à 1,5 milliard de dollars. Or, le ministre irlandais des Finances Brian Lenihan a craint qu’un retrait massif des avoirs israéliens ait un effet “boule de neige” qui provoquerait des retraits similaires de la part d’autres pays. Il a donc demandé à Youval Steinitz d’assouplir la législation israélienne pour maintenir les investissements en Irlande, même si la note de sa dette souveraine est inférieure à A.

Scoop: Mahmoud Abbas ne boycottera pas ... l'Amérique !

Source: CIF Watch (The mouse that roared, par AKUS)

L'Autorité palestinienne ou la souris qui rugit

Stupéfait, j'ai dû me frotter les yeux et relire cette phrase dans un article sur le véto américain à l'ONU. Ynet:

"Néanmoins, le Président palestinien Mahmoud Abbas a souligné que l'Autorité palestinienne ne boycottera pas les Etats-Unis".

(While the Palestinians continue to express their anger over the US veto against a UN vote condemning Israel's settlement construction policy, new details have surfaced regarding the pre-veto discussions. Fatah elements claimed Saturday that US Secretary of State Hillary Clinton threatened to halt financial aid should the Palestinian Authority not withdraw its draft from the Security Council's agenda. Nevertheless, Palestinian President Mahmoud Abbas stressed that the PA will not boycott the US.)
L'Autorit palestinienne ne boycottera pas l'Amérique?  A chaud j'ai cru que la phrase avait été écrite à l'envers.  Or il semble bien que non.  Bercée par des illusions de grandeur et l'euphorie des événements du Caire et ailleurs, l'AP semble déterminée à tout faire pour s'aliéner l'administration Obama.

Apparemment, malgré cette menace terrifiante de l'AP, retirée à la dernière minute, l'Amérique a bravement tenu tête et a mis son véto à la résolution qui condamnait Israël (contrairement aux quatre pays européens Allemagne, France, Grande-Bretagne et le Portugal qui, sans surprise, ont soutenu la résolution anti-israélienne).

S'il y a un groupe de personnes qui fait tout en son pouvoir pour faire du tort à sa propre cause, c'est bel et bien l'Autorité palestinienne. Pour moi les Palestiniens ne sont pas des lions, mais ce qui est certain c'est qu'ils sont conduits par des ânes.

mardi 22 février 2011

Bruxelles: Avigdor Lieberman injurié par le journaliste irlandais David Cronin

Le journaliste irlandais David Cronin (photo) du Guardian a hurlé des slogans contre Israël lors de la conférence de presse donnée par le ministre des Affaires étrangères israélienine Avigdor Lieberman.  David Cronin est connu, à l'instar de beaucoup d'Européens, pour son obsession anti-israélienne.

Voir : "L'alliance contre-nature de l'Europe avec Israël", livre de l'Irlandais David Cronin (des milliers de livres et d'articles de cet acabit sont publiés en Europe chaque année avec la même passion et la même haine d'Israël et souvent hélas des Juifs)

BRUSSELS (EJP)---A Irish journalist shouted “Free Palestine” ,“Israel apartheid state” and “Apartheid is a crime” at the start of a press conference by Israeli Foreign Minister Avigdor Lieberman with EU officials in Brussels on Tuesday.

Approaching the minister, he shouted: “Mister Lieberman this is a critizen’s arrest. You are charged with the crime of apartheid”. The man, David Cronin, who writes for several newspapers including The Guardian, The Irish Times and European Voice, was immediately removed from the EU Council press room by security guards.

He reportedly provoked the same kind of incident at a press conference by EU Mideast Quartet envoy Tony Blair at the European Parliament last year.

If he is a journalist accreditated to the EU, his press card will be confiscated,” one EU official told EJP.

In November, he published a book titled “Europe’s Alliance with Israel: Aiding the Occupation.”

Un organisme public belge a une approche problématique de la Shoah

"L'expérience brutale de la privation totale de droits, du pillage et de la destruction des juifs d'Europe ne fait pas partie des histoires ou des thèmes qu'on peut régler mardi et classer mercredi." Péter Nádas

L'organisme fédéral belge, le CECLR, et l'approche de la Shoah par les actes, par Rudi Roth

"On peut s’interroger à l’infini sur l’utilité d’une telle législation, mais dès le moment où elle a été adoptée, tout recul, toute banalisation relève de l’ignominie. Il ne s’agit pas simplement d’une insulte à la communauté juive, mais d’une blessure irréparable à la nécessaire mémoire des peuples." Marc Uyttendaele

Le Centre pour l'égalité des chances (CECLR) ainsi que le MRAX (Belgique: le Mrax zappe le génocide juif) ont été deux acteurs majeurs dans "les Assises de l’interculturalité [qui] proposent d’effacer, dans la loi visant à réprimer le négationnisme, la référence à la Shoah et partant de contester qu’il s’agit d’un moment particulier et unique de l’histoire contemporaine".

L'énoncé sur le site du Centre pour l'égalité des chances de ses compétences :

"Quelles sont les compétences du Centre ? Le législateur a clairement fixé les missions du Centre dans la loi de création de notre organisme. Cette loi a été naturellement adaptée au fil des ans. Nous avons par exemple ajouté le négationnisme [lequel?, pourquoi ne pas le désigner?], la traite des êtres humains et les discriminations générales."

Or il faut aller chercher une explication plutôt tortueuse de ce qu'est le "négationnisme" dans le lexique:

"Révisionnisme : Le révisionnisme désigne l'attitude critique de ceux qui remettent en cause de manière rationnelle (par exemple suite à la découverte de nouveaux documents historiques) les fondements d'une doctrine, d'un jugement, d'une opinion couramment admise en histoire, ou même de faits établis.

Le révisionnisme peut désigner également une tendance à remettre en question les atrocités du nazisme dans les camps de concentration et à minimiser, voire à nier, le génocide des juifs. Il convient, dans ce cas de parler de négationnisme."

On préférera donc à celle du CECLR la définition du négationnisme de l'historienne française Nadine Fresco :

"En raison de sa nature et de son ampleur, le génocide perpétré par le régime nazi contre les juifs a profondément marqué l’histoire contemporaine. La manifestation la plus paradoxale de cette empreinte est fournie par l’entreprise qui consiste à nier la réalité de ce génocide. Qualifiée de «révisionniste» par ses promoteurs à partir des années 1970 pour lui donner un semblant de scientificité, celle-ci est désignée à juste titre comme négationniste par les historiens.

Réactualisant une longue tradition antisémite de l’Occident, les négationnistes dénoncent un prétendu complot juif international qui aurait fabriqué de toutes pièces cette «escroquerie du XXe siècle» dans le but de justifier l’existence de l’État d’Israël et d’extorquer de scandaleuses réparations à une Allemagne innocente."

On est tenté de dire que, à l'instar du MRAX, le Centre pour l'égalité des chances, zappe aussi la question du meurtre industriel de 6 millions de Juifs (dont un million et demi d'enfants).

C'est donc logiquement que Edouard Delruelle, directeur du Centre pour l’Egalité des chances, se félicite de l'excellent travail effectué par les Assises de l'Interculturalité (rapport final, novembre 2010, p. 122):

"Malgré ces remarques critiques [la suppression de la référence au génocide de 6 millions de Juifs d'Europe n'en fait pas partie], et d’autres désaccords mineurs que je n’ai pas la place d’exposer ici, j’approuve une majorité des recommandations qui se trouvent dans ce Rapport."

La grande différence entre le MRAX et le CECLR réside dans le fait que le MRAX est une organisation privée qui reçoit des subsides tandis que le CECLR est un organisme public autonome (loi du 15 février 1993) né de la volonté politique du Parlement et du Gouvernement fédéral belge et tombe sous la compétence du premier ministre du gouvernement fédéral.

Par ailleurs, il est curieux que le co-directeur du CECLR, Edouard Delruelle, a permis qu’une plainte contre la RTBF qui a consciemment et sciemment "oublié" de mentionner les victimes juives du camp d'extermination d’Auschwitz soit considérée comme non-fondée par le conseil de déontologie de la presse dont il fait également partie.

Mais voilà que non seulement le CECLR n'entame pas un procès, mais deux membres de cette associa­tion censée promouvoir la lutte contre le racisme (et la cyber-haine) sont "amis" avec l'un des 5 membres de l'AEL ar­borant cette caricature tendan­cieuse. Ces 2 membres du CECLR sont Marco Van Haegenborgh (Head of Unit fight against racism) et Rachida Lamrabet, juriste et écrivain (qui a déjà été dénoncée au CECLR pour ses signatures de pétitions anti-israéliennes mais sans aucune réponse de leur part). Ne pas agir passe encore; mais pour des représentants du CE­CLR avoir ces personnes arbo­rant de telles caricatures en tant "qu'amis" (même virtuels) ça dé­passe les limites ...

Le CECLR s'est également distingué par la façon dont il a traité - pour faire diversion - le lien supposé entre judaïsme et lapidation : Belgique: protestation au Centre pour l’Egalité des Chances suite à un dérapage



Procès aux Pays-Bas: la Ligue Arabe Européenne cite le Centre pour l'Egalité des Chances comme témoin

Le premier juge ouvertement gay nommé en Israël

Les mouvements de droits civiques israéliens ont salué la nomination du premier juge ouvertement gay.

Dori Spivak, un avocat et ancien président de l'Association des droits civiques, a été nommé dimanche juge à la Cour du travail de Tel Aviv.

M. Spivak est diplômé de Harvard, enseigne le droit à l'Université de Tel Aviv et est un militant de longue date des droits des homosexuels.

Le Dr Yishai Blank, compagnon de M. Spivak et son collègue à l'université, a déclaré à Ynet: "C'est une heureuse décision pour nous et aussi pour l'Etat".

Source: Jewish Chronicle

lundi 21 février 2011

La ville d'Oslo oblige l'ambassade d'Israël à déménager ...

Non seulement l'ambassade d'Israël à Oslo doit déménager, mais personne ne veut vendre un bien immobilier à l'ambassade ...  Michael Eligal, Ambassadeur d’Israël à Oslo, a adressé au ministère des Affaires Étrangères à Jérusalem un câble expliquant pour sa part qu’il est "très difficile de trouver un autre site. Notre recherche n’aboutit à rien pour l’instant. Pire, personne ne veut nous vendre de propriété".

Cette affaire est révélatrice d’une nouvelle crise dans les relations entre Israël et la Norvège. "Les autorités norvégiennes capitulent devant l’opinion publique qui est hostile à Israël" explique-t-on de manière anonyme dans les cercles diplomatiques israéliens. "Et ils font tout ce qu’ils peuvent pour rendre les choses encore plus difficiles…"

Nous avions déjà abordé cette situation en janvier 2010 : Oslo: l'ambassade d'Israël gêne et est obligée de déménager

Source: JSS (La Norvège est “dérangée” par l’Ambassade d’Israël à Oslo)

On savait la Norvège pas toujours très diplomate en ce qui concerne Israël, on savait la Norvège très proche des intérêts arabes, musulmans et palestiniens, mais ce que l’on ne savait pas, c’est que pour la Norvège, l’Ambassade d’Israël Oslo est une "menace pour la sécurité des riverains". Non pas parce que les Israéliens pourraient y commettre des attentats, mais parce que des anti-israéliens pourraient le faire. Dès lors, les Norvégiens s’en inquiètent et "notifient officiellement Israël de déménager son ambassade dans l’année".

C’est amusant, car quand il s’agit de reconnaître que les citoyens israéliens vivent sous la menace (réelle et permanente) d’attentats, là, on n’entend plus les Norvégiens ! Quand des roquettes tombent tous les jours sur les villes israéliennes d’Ashdod ou de Sdérot, on n’entend pas plus les Norvégiens…

Mais ce n’est pas tout, selon les Norvégiens, "l’ambassade constitue une menace pour la sécurité des riverains et à un impact négatif sur la qualité de vie des résidents". Et pourquoi Israël ne n’ouvrirait-il pas une ambassade sur un iceberg au nord du pays ? Avoir des phoques pour voisins, c’est quand même plus sympa que d’entendre des fuck toute la journée, non?

L'Europe isole de plus en plus Israël selon de hauts responsables israéliens

"Les hauts responsables israéliens ont toutefois souligné qu'il était encourageant de voir que Washington poursuit son dialogue avec Israël et qu'il croit à une issue positive du processus de paix. Lors de sa dernière visite à la Maison Blanche, les responsables américains ont déclaré au ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, que la situation actuelle au Moyen-Orient était favorable à la reprise des négociations et que l'administration Obama travaillait à relancer les pourparlers."

Ce commentaire que nous a fait parvenir un lecteur résume très bien la situation:  "Si le Canada avait été élu au Conseil de Sécurité au lieu du Portugal, les Etats-Unis n'auraient pas fait cavalier seul.  Manifestement, l'avenir de la planète, et de la décence planétaire, se situe beaucoup plus en Amérique qu'en Europe, tout au moins en termes de justice israélo-palestinienne.

Rappelons à ceux qui voudraient dénigrer les Etats-Unis et le Canada que la population de ces 2 pays est plus représentative de la planète entière que la population des pays européens, qui se résume, en gros à un mélange, d'Européens d'arabes et de Turcs, avec une composante juive infime causée par la shoah."

- ONU: la France vote contre Israël, l'Amérique défend Israël
- Sondage: le peuple américain aime Israël ... toujours
Source : Guysen (L'Europe isole Israël, Emilie Sanchez)

De hauts responsables israéliens ont mis en garde contre l'isolement politique de l'Etat hébreu face au soutien des pays européens membres du Conseil de sécurité de l'ONU à la proposition palestinienne condamnant les constructions israéliennes.

De hauts responsables israéliens ont affirmé samedi 19 février 2011 que le véto américain, qui a empêché de condamner Israël concernant les constructions en Judée-Samarie, n'était pas nécessairement une bonne nouvelle.

''Les pays européens qui considèrent les constructions comme étant illégales sont en train d'isoler de plus en plus Israël'', a déclaré l'un d'eux. Selon ces responsables, il ne faut pas exclure les conséquences financières d'un tel isolement.

La Chancelière allemande Angela Merkel et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton ont exprimé publiquement leur opposition aux constructions israéliennes. L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne [et le Portugal] font partie des quatorze membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies qui ont voté en faveur de la proposition palestinienne vendredi 18 février.

''Chaque fois qu'Israël émet un appel d'offres pour les constructions dans les implantations, il se distance des nations européennes alliées. Nous sommes face à un grave problème et le fait qu'il n'y ait pas de processus de paix rend plus difficile le soutien des pays européens à Israël. (Angela) Merkel et Nicolas Sarkozy sont en colère contre (Benyamin) Netanyahou et n'acceptent pas que le Premier ministre n'étende pas le moratoire pour quelques mois de plus'', ont-ils déclaré dans un communiqué.

dimanche 20 février 2011

Marc Garlasco, collectioneur d'objets nazis, trouve un boulot ... à l'ONU

"Nous vivons dans un monde où les Juifs et tous ceux qui comprennent la réalité du nazisme ne fétichisent pas les breloques nazies et ne banalisent pas ses symboles - nous vivons dans un monde où les principales organisations de droits de l'homme devraient pouvoir en toute impartialité écouter les inquiétudes des Juifs sans les condamner et sans les traiter de menteurs sionistes." (Marc Gardner)

Contexte :
* Marc Garlasco, un collectionneur d'objets nazis chez Human Rights Watch
* Marc Garlasco de HRW est un fervent collectionneur de militaria nazi
* Human Rights Watch suspend Marc Garlasco, amateur de militaria nazi

Marc Garlasco [photo ci-dessus], ex-analyste sénior en affaires militaires de l'organisation des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) est un collectionneur enthousiaste de souvenirs nazis et participe régulièrement aux forums des collectionneurs nazis.  Il a même écrit un livre volumineux à ce sujet.  L'affaire fut révélée - ce n'est pas une surprise par un blog - et a provoqué un beau scandale au point que HRW a fini par se séparer de son collaborateur.  Garlasco non content de collectionner de militaria nazi se permettait de critiquer Israël sans modération.

Ce sont, encore une fois et ça ne surprendra personne, deux blogs qui rapportent que Marc Garlasco travaille maintenant à l'ONU en tant que 'Senior Human Rights Officer'.  Une belle récupération et un beau plan de carrière. 

Sources:
Solomonia (Embarrassed former Human Rights Watch Nazi Memorabilia Collector Finds New Job…at the United Nations)
Carl in Jerusalem (Nazi memorabilia collector now a 'Senior Human Rights Officer' at the United Nations)

Participer au 1er marathon de Jérusalem le 25 mars 2011 ?

Avis aux amateurs ...
Poster de Blue Star

Source : Un écho d'Israël (Pour la première fois, Jérusalem aura son marathon en 2011)
La Ville Sainte n’est pas réputée en Israël pour accueillir des événements sportifs. Les courses à vélo, à pied et même en roller ont lieu en général à Tel Aviv. La municipalité de Jérusalem vient d’annoncer que la cité plurimillénaire accueillera pour la première fois de son histoire un marathon international à l’instar des grandes capitales occidentales. Après New York, Berlin, Paris ou encore Rome, Jérusalem change son image de ville uniquement religieuse pour celle d’une sportive.
 
L’événement aura lieu le 25 mars 2011 et comprendra un marathon de 42 km, un semi-marathon de 21 km, une course de 10 km pour les moins entraînés. Autour de cette épreuve sportive, diverses manifestations sont prévues comme une soirée festive, des excursions ou encore des visites guidées de Jérusalem y compris en nocturne.

Le marathon traversera les quartiers du centre ville de Jérusalem et les sportifs auront le plaisir de courir à l’extérieur des remparts de la vieille ville.

Si vous désirez participer à ce marathon, vous pouvez vous y inscrire. Consulter le site spécialement consacré à l’épreuve sportive.

Le très influent leader républicain John Boehner soutient Israël

John Boehner, président de la Chambre des représentants des États-Unis et  un des leaders républicains les plus influents, a réaffirmé le soutient des États-Unis à Israël. John Boehner a rappelé qu'Israël est un des plus fidèles alliés de l'Amérique et que les deux nations partagent les mêmes valeurs et combattent les mêmes ennemis violents et extrémistes.

C'est également ce que veut le peuple américain : Sondage: les Américains aiment Israël ... toujours.  Aux antipodes de ce que veulent beaucoup d'Européens et notamment le belge Guy Spitaels, président d’honneur de l’Internationale socialiste : Ex-ministre belge déplore la soumission d'Obama au diktat israélien.

Source: Jewish Chronicle (Republican leader pledges US Israel support
)

One of the most powerful members of the Republican opposition has vowed that the United States will stand by Israel.

John Boehner, who became Speaker of the House of Representatives after the Republican Party won a majority at the mid-term elections last November, made the promise during a meeting with the Israeli ambassador to Washington, Michael Oren.

Mr Boehner, who has emerged as a vocal opponent to President Obama and the Democrats in recent years, said: "Israel is one of America’s strongest allies. We share common values, and fight common enemies in the form of violent extremism.

"The people of Israel have sacrificed for the sake of peace and stability. With change coming rapidly to the Middle East, the US is committed to standing by our close ally to maintain peace and stability in the region."

Mr Oren welcomed the remarks as "especially valued at this time of change in the Middle East, and as Israel continues to confront the threats of terror and Iranian nuclearisation."

Mr Boehner’s comments followed visits to Israel by three high-profile Republicans expected to run for the presidency next year, including former Arkansas governor Mike Huckabee and former Massachusetts governor Mitt Romney."Le peuple d'Israël s'est sacrifié pour la paix et la stabilité. Avec les changements rapides au Moyen-Orient, les États-Unis sont engagés à défendre notre proche allié dans le but de maintenir la paix et la stabilité dans la région".

samedi 19 février 2011

Ex-ministre belge déplore la soumission d'Obama au diktat israélien

Visiblement le Gotha des pourfendeurs d'Israël belges francophones se sont donné rendez-vous à la foire du livre de Bruxelles: la vieille garde et la relève.  Guy Spitaels, 79 ans, est de ceux-là.  Et la presse annonçait qu'en rentrant chez lui, après la présentation de son livre, Guy Spitaels s'était fait brutalement agresser par un voleur.

Guy Spitaels: grande conscience, grand homme politique, grande figure du socialisme européen et bien entendu grand pourfendeur des Etats-Unis et d'Israël. Philippe Paquet décrit dans La Libre Belgique les dernières réflexions de son éminence - inutile de chercher une inflexion, un changement.  Ni Obama, ni les Etats-Unis, ni Israël ne trouvent grâce à ses yeux.

"Infatigable Guy Spitaels ! [...]  Le président d’honneur de l’Internationale socialiste cache mal son rapport difficile à Barack Obama. Quoiqu’il s’en défende habilement. "J’aime la droite", nous a-t-il dit récemment, en marquant des pauses savoureusement étudiées. "J’aime la gauche. Je n’aime pas les hommes de gauche qui tiennent un discours de gauche, mais mènent une politique de droite." Et toc ! En plein dans le plexus cœliaque du 44e président des Etats-Unis. "Mais qui suis-je, s’empresse-t-il de tempérer, pour oser juger M. Obama ?"

Dans son dernier ouvrage ("L’Hégémonie contrariée"), Guy Spitaels s’en donne pourtant à cœur joie, en épinglant les contradictions entre les discours prononcés et les décisions prises par l’actuel locataire de la Maison-Blanche, saisi à mi-parcours de son premier mandat.  [...]

Du plus gros budget militaire dans l’histoire des Etats-Unis à la soumission de l’Administration Obama au diktat israélien dans le conflit du Proche-Orient, le propos du professeur honoraire de l’ULB est décapant et provocateur. M. Spitaels s’amuse d’un président américain qui appelle de ses vœux un monde dénucléarisé, mais affecte 84 milliards de dollars à la modernisation de l’arsenal nucléaire de son pays. Il s’amuse moins d’un Barack Obama qui, selon lui, manifeste pour l’Europe encore plus de désintérêt que son prédécesseur, George W. Bush. [...]"

Contraste : En avril 2010, Spitaels se rend en Tunisie et rencontre Mohamed Ghariani, secrétaire général de l’ex-parti au pouvoir et, en réalité, son numéro trois. Dans une interview à un journal local il ne formule pas la moindre critique du régime actuellement vilipendé de M. Ben Ali et n'évoque pas non plus la situation abominable des droits de l'homme.  Spitaels n'est cependant pas avare de critiques contre Israël et mentionne avec plaisir sa rencontre avec le Palestinien Farouk Kadoumi : "J’ai trouvé un combattant qui est peut être trop optimiste [!] sur l’issue du conflit du Proche-Orient." A propos de ce dernier voir:

- P.L.O. Aide in a Charge Against Mrs. Klinghoffer (1985)
- Farouq Qaddoumi: "President Abbas Killed Yassir Arafat" (2009)
- La biographie de Farouk Kadoumi sur Wikipédia reprend cette citation: "At this stage there will be two states. Many years from now there will be only one." (A présent il y a deux Etats. Mais dans le futur lointain il n'y en aura qu'un).
- Pour l'ex-ministre belge Guy Spitaels: "Israël se croit tout permis"

ONU: la France vote contre Israël, l'Amérique défend Israël

Rien de nouveau sous le soleil.  Sans surprise, et contrairement aux Etats-Unis, les quatre membres européens du Conseil de sécurité (France, Royaume-Uni, Allemagne et Portugal [1]) ont voté contre Israël.  Et également, contrairement aux Etats-Unis, ces pays n'ont pas "tenté jusqu'à la dernière minute de convaincre les Palestiniens de ne pas procéder à un vote . Comme l'AFP le laisse entendre l'image des Européens ne risque pas d'être termie dans le monde arabe.  Et ce ne sont pas les opinions publiques des quatre pays européens qui vont s'inquiéter du vote anti-israélien de leur gouvernement.  En Amérique la donne est différente : Sondage: les Américains aiment Israël ... toujours


Source: AFP/La Libre Belgique (Colonies israéliennes: veto américain à une résolution arabe à l'ONU)

Les Etats-Unis ont, sans surprise, mis leur veto vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution arabe condamnant la politique de colonisation israélienne, veto qui risque de ternir leur image dans le monde arabe.

Peu après le vote, l'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice a expliqué que la résolution, si elle avait été adoptée, aurait pu "encourager les parties à demeurer en dehors des négociations".  Elle a néanmoins admis que la colonisation israélienne détruisait "la confiance entre les parties" et menaçait "les perspectives de paix".

Les quatorze autres membres du Conseil ont voté en faveur de la résolution. [...]

C'est la première fois que les Etats-Unis opposent leur veto à une résolution du Conseil de sécurité depuis que Barack Obama dirige le pays. [...]

La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont rappelé "le caractère illégal" de la colonisation et "la menace" quelle constituait pour une solution à deux Etats. Les trois pays européens ont appelé les deux parties à revenir aux négociations directes et souligné que leur objectif restait de parvenir à un accord sur le statut final et que la Palestine devienne membre de lONU dès septembre 2011.

Les Etats-Unis ont tenté jusqu'à la dernière minute de convaincre les Palestiniens de ne pas procéder à un vote mais, à la place, d'adopter une déclaration de la présidence du Conseil de sécurité.  Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a rejeté vendredi les appels américains à renoncer à la résolution, lors d'une conversation avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, selon son porte-parole.

vendredi 18 février 2011

La jeunesse israélienne est optimiste et confiante

"La jeunesse israélienne se singularise fortement par la confiance qu’elle accorde à son gouvernement, à son parlement, à son armée, à sa police, à sa justice, à ses institutions religieuses et à ses médias. C’est un cas unique dans la jeunesse occidentale et, au plan mondial, on ne trouve que les jeunesses chinoise, indienne et marocaine pour exprimer une aussi grande confiance dans les institutions nationales."

Happy Hour in Israel: poster par BlueStar


Source: CRIF (Les jeunes israéliens portent l’espoir)

La Commission des relations avec les ONG, les syndicats et le monde associatif du CRIF que préside Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif, a reçu, le 16 février 2011, le politologue Dominique Reynié, directeur de la Fondapol, Fondation pour l’Innovation Politique. Fondée en 2004 par Jérôme Monod, la Fondapol est actuellement présidée par Nicolas Bazire. Ce «think tank» reconnu d’utilité publique, est indépendant et se veut un espace d’expertise, de réflexion et d’échanges. Si Dominique Reynié, au cours de son intervention, a traité notamment de la situation politique en France et en Europe, de l’immigration, de la démographie européenne et des changements qui s’opèrent dans le monde arabo-musulman, il a consacré une part importante de ses analyses à la présentation des résultats d’une enquête planétaire très originale que la Fondapol a diligenté auprès de la jeunesse de 25 pays répartis sur 5 continents parmi lesquels Israël et la France. Près de 30 000 jeunes de 16 à 29 ans ont répondu à des batteries très diversifiées de questions. Une synthèse des résultats a été récemment publiée (*)

À l’heure où Israël est vilipendé de toutes parts, il est très agréable de constater, selon les attendus des enquêteurs indépendants, que la jeunesse israélienne est optimiste et confiante. «La jeunesse israélienne se singularise fortement
par la confiance qu’elle accorde à son gouvernement, à son parlement, à son armée, à sa police, à sa justice, à ses institutions religieuses et à ses médias. C’est un cas unique dans la jeunesse occidentale et, au plan mondial, on ne trouve que les jeunesses chinoise, indienne et marocaine pour exprimer une aussi grande confiance dans les institutions nationales». «Les jeunes Israéliens aiment leur époque et le monde dans lequel ils vivent. Ils sont une nette majorité à juger que la globalisation est plus une opportunité (66%) qu’une menace (31%), ce qui fait d’eux l’une des jeunesses les plus à l’aise avec le nouveau monde et les plus heureuses d’y entrer». Pour ce qui est de la jeunesse française, si 83% des personnes interrogées considèrent qu’elles sont satisfaites de leur vie (78% pour l’ensemble de l’Europe), «elle semble néanmoins mal à l’aise dans l’époque et dans le monde dans lequel elle va vivre». Parmi les jeunesses en grande difficulté, celle du Mexique où sévit la drogue et le crime organisé et, surtout, celle du Japon, totalement déprimée selon l’orateur.

Dans l’ensemble, a conclu Dominique Reynié, «je suis optimiste à long terme et pessimiste à court terme».

(*) 2011. La jeunesse du monde. Une enquête planétaire de la Fondation pour l’Innovation Politique. 86 pages. 8 euros. contact@fondapol.org

Boom de l'économie israélienne = échec des boycotteurs

Boom, progression, accélération, emballement, croissance, robustesse, résilience, supérieure, surprise, autant de mots qui sonnent comme des défaites aux oreilles des boycotteurs, désinvestisseurs, sanctionneurs ...  Rien que de l'amertume.

Source: Les Echos (Israël: la croissance s'emballe à 7,8% au quatrième trimestre 2010, 17/02/2011)

L'économie israélienne a progressé de 7,8% au quatrième trimestre 2010, une nette accélération qui a porté la croissance pour l'année 2010 à 4,5%, a indiqué jeudi le Bureau central des statistiques.

La progression du PIB a atteint 4,4% au troisième trimestre 2010 et 5,2% durant le deuxième trimestre.
Cette croissance annuelle est très supérieure à la moyenne des pays de l'OCDE (+2,8%), organisation qu'Israël a intégré l'an dernier.

Les analystes eux-mêmes ont été surpris, qui s'attendaient à une croissance de 4% pour le dernier trimestre 2010.

Le mois dernier, le FMI a salué les "fondamentaux robustes" et la "résilience" de l'économie israélienne en 2010.

"Israël a été modérément affecté par la récession globale, après un ralentissement en 2009, la production devrait croître de 4% en 2010", avait indiqué le FMI en soulignant la baisse du chômage de 8% en 2009 à 6% en 2010.

Selon les projections du FMI, le PIB devrait enregistrer en 2011 une croissance de 3,5%, le taux de chômage devrait diminuer à nouveau à 5,5%, et les réserves en devises étrangères devraient atteindre le montant record de 74 milliards de dollars (contre 70,9 milliards en 2010). Le PIB par tête d'habitant est actuellement évalué à 27.904 dollars par an. [...]

En anglais: Israel economy grows 7.8% in fourth quarter (AFP)

jeudi 17 février 2011

Belgique: le Mrax zappe le génocide juif - pas de réaction de la communauté juive ...

Depuis bientôt un an ... sans que, semble-t-il, les dirigeants juifs belges francophones ne s'en soient aperçus ...  Il est vrai qu'une partie d'entre eux lançait très médiatiquement et en grande fanfare JCALL ...

Source: Le Vif-L' Express (Le Mrax zappe le génocide juif, Marie-Cécile Royen)

Dans ses nouveaux statuts, le Mrax ne fait plus référence à la défense de la mémoire des victimes du nazisme pour lequel il avait été créé, après la Seconde Guerre mondiale.

Le rapport de l’assemblée statutaire du Marx (Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie) du 27 juin 2010, déposée au greffe du tribunal de première instance de Bruxelles, le 30 décembre 2010, révèle que l’objet social du Mrax a été modifié [article 2]. Dans l’ancienne version de l’article 2 de ses statuts, l’association était sensée contribuer «à la défense de la mémoire des victimes de persécutions racistes, commises notamment sous le nazisme». La nouvelle version indique la volonté du Mrax de défendre «la mémoire des victimes de persécutions racistes, commises notamment lors d’un génocide».

Zappée, la Shoah. Oublié, le vécu douloureux des anciens du Mrax, des résistants et des communistes de l’après-guerre souvent d’origine juive. Généreusement, ils voulaient fédérer tous ceux «qui entendent s’opposer aux discriminations, aux haines, aux préjugés fondés sur une prétendue race, la nationalité, la langue, la culture, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la confession ou les convictions philosophiques». Ils prônaient «l’amitié et la paix entre les peuples » et promouvaient « l’égalité et la fraternité entre les êtres humains». Ces beaux mots sont restés dans la version 2010 des statuts du Mrax. Sauf la référence à la Shoah.

Cet oubli s’inscrit dans une démarche de concurrence des victimes, qui a percolé jusque dans les Assises de l’interculturalité, lancées par la ministre de l’Egalité des chances, Joëlle Milquet (CDH). Dans leur rapport, déposé en novembre 2010, les Assises recommandaient de modifier la loi de 1995 réprimant le négationnisme du génocide commis par le régime nazi, soit disant pour y intégrer la lutte contre d’autres formes de négationnisme. Les génocides arménien et tutsi sont historiquement et politiquement reconnus. Mais après ? Le drame palestinien et la traite négrière pourraient-ils être qualifiés de «génocides», comme le réclame une extrême gauche identitaire ? La ficelle était grosse. La ministre Milquet s’est désolidarisée des Assises sur ce point, après sa rencontre avec les plus hauts représentants de la communauté juive de Belgique.

- Le MRAX belge retire 2 liens vers des sites à relents négationnistes de son blog
- Les "Belges blancs" seraient-ils aussi racistes que les "Sionistes" ?
- Comment le MRAX a été noyauté et le silence des médias
- MRAX belge: Radouane Bouhlal stigmatise l'ère Jean Gol
- Nordine Saïdi du Mrax continue à inciter à la haine antisémite et antisioniste
- Nordine Saïdi, boycotteur en chef de dattes israéliennes, exclu du Mrax

La CIMADE, l'ONG protestante française qui milite contre Israël

Source: Primo (La CIMADE en bateau)

Photo: le luxueux Roots Club de Gaza (cliquer ICI)

Au moment où nous écrivons ces lignes, la CIMADE participe à un appel général à la mobilisation en faveur d'un bateau pour Gaza.

La CIMADE est cet organisme né pendant la guerre au sein du protestantisme et qui s’est illustré dans un combat courageux contre le racisme.  Le 18 octobre 1939, à Bièvres, les dirigeants du CIM créent la CIMADE (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Évacués) pour venir en aide aux réfugiés de l’Allemagne nazie. Lors de l’Occupation, la CIMADE prend part au sauvetage de milliers de Juifs en fournissant des faux papiers et en organisant leur passage en Suisse.

Cela conduit aux thèses du groupe de Pomeyrol en 1942, traitant notamment, des rapports de l’Église et de l’État, du respect des libertés individuelles, de l’antisémitisme. L’une des maximes qui sort de cette rencontre fondatrice est la suivante : «Tout en acceptant les conséquences matérielles de la défaite, l’Église considère comme une nécessité spirituelle la résistance à toute influence totalitaire et idolâtre.»

C’est beau comme du Hessel, lequel a d’ailleurs considérablement pompé sur l’histoire de la résistante protestante pour rédiger son fameux «Indignez-vous», ce petit opuscule, digne d’un catéchisme de 1° année et qui est au combat contre l’injustice ce que Vivagel est à la gastronomie.

La CIMADE, qui partage son combat entre l’accueil des migrants en France et quelques actions à l’étranger, est membre fondateur de la « plate-forme des ONG françaises pour la Palestine ». C’était en 1995. Elle y côtoie de sombres officines de résistance palestinienne au discours antisémite avéré et d’autres associations dont le seul but n’est absolument pas la Paix au Proche-Orient mais la disparition d’Israël en tant que nation.

La CIMADE est également membre de la Fédération Protestante de France. C’est à ce titre qu’elle lui demande aujourd’hui de se positionner sur l’appel «Un bateau français pour Gaza». Cet appel rédigé par un certain Alain Bosc, bon protestant, et président de la Cimade Île-de-France, va être examiné par le Conseil de la Fédération.
Lire la suite ICI

- Des ONG chrétiennes naïves ou antisémites ?, Pasteur Gérald Fruhinsholz : "Comme dans certaines années noires, nous retrouvons cette même atmosphère délétère où tout devenait prétexte pour s'en prendre à un peuple que l'on chargeait de tous les maux. Aujourd'hui, ce n'est plus le "Juif errant" mais un Israël fort qui fait l'objet d'un ressentiment général ; et une personne raisonnablement sensée ou un chrétien qui se respecte et a le souci de la vérité, devrait pouvoir discerner ce perpétuel et diabolique entêtement de vouloir faire disparaître ce peuple/nation..."
- France: cinq ONG chrétiennes attaquent Israël

mercredi 16 février 2011

Gilles-William Goldnadel indigne les Juifs belges bien pensants de JCALL

A l'occasion de la publication de "Réflexions sur la question blanche", son ami Alexandre Adler écrit dans Le Figaro : "ce titre musclé de Gilles-William Goldnadel est évidemment l’ouverture d’une polémique contre les tous les bien-pensants, les politiquement corrects et les docteurs-tout-va-bien qui nient aujourd’hui l’existence d’une idéologie agressive qui pèse sur toute la société française. [...] L’ouvrage de Gilles-William Goldnadel, nourri par sa longue expérience des prétoires et le goût de la polémique, toutefois toujours respectueuse des adversaires et jamais insultante, renvoie au même projet : défendre une intégration qui ne soit pas complaisante à l’islamisme, soulever des lièvres du prêt-à-penser idéologique, et défendre, le cas échéant, les brebis galeuses de notre faux consensus, qui s’étend, il est vrai, de feu le général de Gaulle à l’État d’Israël, ce dernier toujours vivant."

Il est donc consternant que, dans un article consacré à l'extrême droite en France accompagné de la photo de Marine Le Pen, le Centre communautaire laïc juif belge (CCJL)[1]  ait brossé un portrait caricatural de Gilles-William Goldnadel (France : Des alliances sulfureuses).  C'est Daniel Bensoussan-Bursztein, militant associatif [!], qui signe l'article.  (Sa qualité fut jugée si exceptionnelle qu'il fut repris par Resistances.be, site de l'observatoire belge de l'extrême droite : "Contre l'islamisation de l'Europe, Juifs ultras sionistes et extrême droite française même combat !")  Extraits :

"Suivant cette logique implicite de rapprochement entre ennemis communs de l’ islamisation de l’Europe», Gilles-William Goldnadel, figure de proue de la droite sioniste en France (lire notre encadré), défend gratuitement Anne Kling, compagne de route du mouvement Alsace d’abord, pour un tract jugé islamophobe. Responsable pour l’Alsace de Droit à la sécurité, association fondée en 1995 par le même Gilles-William Goldnadel suite aux attentats islamistes, Anne Kling se révèle, après avoir écrit une lettre ouverte appelant la communauté juive alsacienne à un rapprochement, une antisémite fanatique : auteur d’un ouvrage sur La France Licratisée, ses écrits sur la Toile font, entre autres, la promotion d’Hervé Lalin/Ryssen, publiciste antisémite qui associe judaïsme et inceste."

Encadré: "France-Israël à droite toute !

Fin janvier 2010, Gilles-William Goldnadel est élu «triomphalement» au comité directeur du CRIF. Un des premiers dans la communauté juive à avoir rencontré Jean-Marie Le Pen et sa fille, cet avocat parisien ne cache pas ses sympathies pour une certaine «droite nationale». Pour preuve, la création d’une section jeunesse de l’association, France-Israël Jeunes, par un ancien membre du Front national. A sa tête, il s’emploie à jeter des passerelles entre «patriotes français» et sionistes de droite. Benoît Fleury,

Rep. Allen West : les Etats-Unis défendront toujours Israël

"And I say this to my friends in the State of Israel: I shall never let Israel down."

Great man. Great speech.

"And never never allowing anyone to believe that our greatest ally in the Middle East Israel shall not have this Nation ready to stand for her.  And I say this to my friends in the State of Israel: I shall never let Israel down."

CPAC: Rep. Allen West Keynote Speech at CPAC Convention
http://en.wikipedia.org/wiki/Allen_West_(politician)

Sondage: les Américains aiment Israël ... toujours

Sur Google, les Français cherchent à savoir "qui est juif"

"Une tendance très française : dans les autres pays, les utilisateurs n'interrogent pas Google pour savoir qui est juif."

Une obsession millénaire en Europe ...

Source: NouvelObs

"Pourquoi Google suggère-t-il souvent le mot "juif" quand on tape le nom d'une personnalité publique ?

Les Français ont une tendance particulière à interroger Google sur la judéité des personnalités publiques. Une enquête publiée dans le quotidien Le Monde daté du 15 février revient sur ce phénomène. Un article de Télérama [”Et François Hollande, il est juif ?”], avait déjà noté que lorsqu'on tape "François Hollande" sur Google, le moteur de recherche propose automatiquement d'associer le mot "juif" à la requête. Le journal avait alors constaté qu'il en est de même pour la plupart des personnalités politiques et des journalistes connus.

Nicolas Sarkozy, Bill Clinton, Marc-Olivier Fogiel, David Pujadas, Claude Perdriel (propriétaire du Nouvel Observateur), Jean-Luc Mélenchon… pour tous ces noms, Google suggère d'accoler "juif" à la recherche. Par contre, quand on tape "Obama", Google y associe le mot "musulman".

Les suggestions de Google reflètent les interrogations françaises - Les propositions de Google reflètent les préoccupations de la population. Par exemple, si Google.fr suggère le mot "juif" quand on tape "jean luc melenchon", cela signifie que la requête "jean luc melenchon juif" a été tapée de nombreuses fois auparavant par les utilisateurs.

Une tendance très française : dans les autres pays, les utilisateurs n'interrogent pas Google pour savoir qui est juif. [...]"

mardi 15 février 2011

Sondage: les Américains aiment Israël ... toujours

Source: JTA (Israel rates with Americans, Gallup Poll shows)

Un sondage effectué entre les 2 et 5 février par l'Institut Gallup révèle qu'une majorité d'Américains aime Israël.

68% des Américains ont une opinion favorable d'Israël. Ils étaient 67% en 2010 - des résultats qui se révèlent statistiquement stables.

Par contre, l'Autorité palestinienne ne bénéficie pas de la même opinion favorable: à peine 19% d'Américains expriment une bonne opinion et 11% de l'Iran.

L'Institut Gallup tire la conclusion qu'à la lumière de ses sondages il est clair que les Américains s'intéressent à la politique internationale. Il se confirme que les pays qui ont une attitude amicale envers les États-Unis et soutiennent sa politique étrangère sont bien classés, tandis que les pays hostiles sont nettement moins bien considérés par la population.

Image reprise de l'excellent blog de Jorge Marirrodriga "Sobre Israel Opinamos Todos"

Égypte: chanson populaire "Je hais Israël, mais j'aime Amr Moussa"

"Ses critiques virulentes de la politique israélienne à l'égard des Palestiniens ont même fait de lui le héros d'une chanson : «Je hais Israël, mais j'aime Amr Moussa» a été repris en chœur par des millions d'Égyptiens."

Source: Le Figaro (Le chef de la Ligue arabe se place pour la présidentielle). Extraits :

"«Il a un boulevard devant lui, car c'est le seul qui est vraiment populaire», précise un bon connaisseur de la politique égyptienne, qui ne voit que deux handicaps à l'ancien chef de la diplomatie : «son âge (75 ans, NDLR) et la crispation des États-Unis et d'Israël à son égard en raison de ses positions propalestiniennes» . Tout le contraire d'Omar Souleiman, le nouveau vice-président, qui a tissé des relations de confiance avec les Américains et les Israéliens pendant les vingt ans qu'il a passés à la tête des services secrets. [...]

Réputé pour ses coups de gueule, ce diplomate de carrière, parfaitement francophone, a bâti sa popularité à l'époque où il dirigeait le ministère des Affaires étrangères, entre 1991 et 2001. Ses critiques virulentes de la politique israélienne à l'égard des Palestiniens ont même fait de lui le héros d'une chanson : «Je hais Israël, mais j'aime Amr Moussa» a été repris en chœur par des millions d'Égyptiens."

Manifestante anti-Moubarak