vendredi 31 août 2018

Pour Kafka, le judaïsme allemand était un phénomène artificiel, hybride, sans avenir

Franz Kafka
Marthe Robert (1914-1996) était une critique littéraire et traductrice:
"[Les] relations [de Kafka] avec les Juifs de l'Est viennent en effet confirmer quelque chose dont il a toujours eu le pressentiment, mais qui maintenant devient une certitude.  En découvrant la civilisation juive issue du lointain "chtetele" polonais dont Löwy lui apporte l'émouvant message, il peut mesurer la décadence du judaïsme occidental, décadence qui laisse l'individu juif désemparé, flottant entre deux mondes, tiraillé entre un passé qui lui appartenait, mais qu'il a en partie renié, en partie oublié, et un présent qui n'a pas été fait pour lui et où, par conséquent, il ne peut revendiquer sa place.

Le Juif de l'Est lui apparaît comme l'humble porteur d'une vérité dont le Juif germanisé, tourné vers une culture qui le fascine, mais à quoi il n'a pas réellement part, a perdu irrémédiablement le secret.

La foi que lui inspire l'un est la contrepartie de sa méfiance de toujours à l'égard de l'autre, qu'il voit, déraciné comme lui, incapable de vivre et stérile.  Ce jugement sévère, qui contraste avec la retenue habituelle de Kafka, va d'abord naturellement au milieu juif de Prague dont il est issu, mais s'étend aussi au judaïsme allemand dans son ensemble, qui, à ses yeux, est un phénomène artificiel, hybride, sans avenir."
Les maîtres du XXe siècle. Franz Kafka. Journal, année 1911. Notes de voyage. Lettre au père. Traduction et postface de Marthe Robert. Editions Mazenod, 1964. P. 210.

Jizchak Löwy
Laurent Margantin, auteur:
"Jizchak Löwy, acteur juif d’origine polonaise omniprésent dans le Journal des années 1911-12" "finit coincé dans le ghetto de Varsovie avec sa famille, jusqu’au 21 juillet 1942 où les nazis décident d’en finir avec le ghetto. Il cherche par tous les moyens à s’échapper, mais en vain. Sa mère Yokheved, son père Yekhezkel, son frère Eliahu, ses sœurs Bluma, Rakhel, Khana et Lea sont emportés avec lui jusqu’aux trains. Löwy se révolte et est brutalisé. Une fois porté dans le wagon, le visage en sang, il essaye d’attirer l’attention en criant : "Je suis Jacques Lévy". Il mourra à Treblinka comme tous les membres de sa famille."
Lire l'article complet: Jizchak Löwy, l’ami indispensable de Franz Kafka

Lire également:
- Günther Anders: 'L'ardente curiosité' des Allemands pour Kafka après 1950
- Saul Friedländer: Le Juif dans "Le Château" de Kafka
- Kafka réagit aux émeutes antijuives à Prague en 1920

jeudi 30 août 2018

Le Secrétaire adjoint des Républicains nomme Emmanuel Macron "Président Rotschild"


CRIF:


Dans un message posté sur Twitter mercredi 29 août, le Secrétaire adjoint des Républicains, Fabien Di Filippo, a détourné le nom du Président Emmanuel Macron, le nommant de "Président Rotschild". Francis Kalifat, Président du Crif, a immédiatement condamné ce tweet nauséabond et a demandé à Laurent Wauquiez une réaction à la hauteur de la gravité des faits.
Lire l'article complet @ CRIF

MàJ:

Fabien di Filippo précise sur Twitter...:‏
Bien entendu, l'expression "président Rothschild" fait référence aux fonctions passées de banquier d'affaires de Emmanuel Macron et à une certaine déconnexion de nos réalités, et elle est dépourvue de toute autre connotation qui ne me viendrait même pas à l'esprit.

mercredi 29 août 2018

Citation: Hugó Veigelsberg alias Ignotus (1895)


Ce texte date de 1895. Pour Ignotus (1869-1949), les Juifs avaient "déjà traversé des orages plus dangereux" et que "après tout, il y a lieu d'être fier de faire face à tant de haine". Cette haine qui a mené à la Shoah…

François Fejtö (1909-2008) était un journaliste et historien français d'origine hongroise, spécialiste de l'Europe de l'Est et de l'histoire du communisme:
"Dès février 1895, un publiciste juif très connu, Ignotus (ne serait-ce que pour sa collaboration avec le comte Andrássy, futur ministre des Affaires étrangères de la monarchie, dont il rédigeait les discours politiques), écrivait:
Ignotus (Hugó Veigelsberg)
"Les juifs, on n'en parle pas, les non-juifs en parlent encore moins publiquement, et, cependant, la vie politique tourne, aujourd'hui, en Hongrie, autour des juifs.  Ce qui signifie contre les juifs. Car, depuis deux mille ans, c'est partout la même façon de s'occuper des juifs.  Si, malgré cela, les juifs ne réagissent pas, cela s'explique sans doute par le fait qu'ils ont déjà traversé des orages plus dangereux et qu'ils ne peuvent considérer leurs ennemis comme justes, et eux-mêmes coupables.  Et, après tout, il y a lieu d'être fier de faire face à tant de haine."
Ignotus notait encore comme significatif qu'une autre minorité, les Arméniens, qui cultivaient passionnément - contrairement aux juifs assimilés - leurs traditions nationales et s'intéressaient au sort de leurs frères de race qui subissaient le joug turc, n'étaient pas qualifiés d'antipatriotiques ni d'apatrides. Deux Arméniens occupèrent successivement le fauteuil de ministre du Commerce, à un moment où la participation des juifs au gouvernement était encore considérée comme impossible."
François Fejtő, Requiem pour un empire défunt, Editions Perrin Tempus, p.p. 213-214.

Article d'Ignotus, dans le numéro  du 13 février 1895 de la revue A Hét (La Semaine).


lundi 27 août 2018

L'antisémitisme est un programme politique pleinement assumé (Ruth Wisse)


Ruth Wisse enseigne la littérature yiddish et la littérature comparée à l'Université de Harvard. Ruth Wisse et son frère David Roskies sont considérés comme deux des plus éminents auteurs et professeurs de yiddish dans les universités américaines.  William Kristol est un commentateur politique et le fondateur du magazine The Weekly Standard.

Transcription d'une interview de Ruth Wisse par William Kristol (extrait):
KRISTOL: And again I’m struck by your understanding of anti-Semitism as this really self-conscious political program. You said something the other day that – I think heard you say or heard about your saying it that struck me in this respect about anti-Semitism. Let’s talk a little more about that. Yeah.

WISSE: Well, the, I guess the thing that one would like to convey is that anyone who thinks about politics seriously should begin to understand that anti-Semitism is a very sophisticated subject for them to address themselves to. Not parochial, not small, but very large, very important and –

KRISTOL: And not only important to Jews. I mean, the major part of European history and Middle East history now, right.

WISSE: Absolutely. And that it actually harms those who are infected by it so that the ultimate casualties of anti-Semitism are always going to be those who misdirect their politics at the Jews because by misdirecting, they postpone dealing with the problems that they actually have and they only get worse and you can see these societies becoming more and more violent, more and more frustrated because they are not solving the problems really.

Anti-Semitism may be a very successful politics of grievance and blame, in one sense, that it in the short run misdirects the problems and scapegoats the Jews, the Jews, the Jews. But since these problems are never solved, they keep growing and they keep festering, and you can see what is happening in Arab society. 
I think there’s a direct correlation between the refusal to deal with internal problems, the use of Israel as a means of really misdirecting attention away from the problems at home and away from actual reforms to let’s get rid of you know this intruder in our midst. There’s a direct correlation between that and the astonishing rise of this pathology in the Arab world and the rise of violence. The same thing that happened in Germany, the same thing that happened on the European continent can be witnessed in Arab and Muslim societies. 
So that’s the complexity that I would wish with that people would pay more attention to. On the other hand, I think that there’s a – there are some things which are very, very simple, much plainer than one may think. Since politics direct themselves against the Jews and since anti-Semitism can be defined as a politics of grievance and blame, it’s very simple to see that an anti-Semite is someone who holds the Jews responsible for the sufferings of another people. So, anyone who held Jews responsible for the evils of capitalism was an anti-Semite. Those who held Jews responsible for the evils, the repressions of communism was an anti-Semite. Those who held Jews responsible for the misery of Germany in the 1930s was an anti-Semite. And for the misery of Poland. 
Now, I think that one to understand the misery was real, the problems were always real, but the attribution of blame was completely false; and, therefore, exacerbated the problem by not really dealing with it. And the end thing to say about this is that the worst case of this has been that Israel has been held responsible for the misery of the Palestinians. Anyone who thinks that Israel is to blame for the misery of the Palestinians is absolutely an anti-Semite. That is the definition of anti-Semitism. 
Now, anti-Semitism is legal. And anyone who wants to can become an anti-Semite, and there are plenty of them around. But they should understand that by definition, to hold Jews responsible for the suffering of an Arab people, given the amount of land that the Arabs have, given the fact that the Arabs were the ones who denied the Palestinians their state, etc., etc., this is really the crux of anti-Semitism. And it does not make things for the Palestinians. 
The longer this fantasy is allowed to, you know, perpetuate itself, the more desperate the situation of the Palestinian people will become because the suffering is real but to say that Jews – Jews are the last people who can do anything about it because we know what lengths Israel would go to if it could to solve that problem. The fact is that the Jews are the last people who are able to solve it; it is not their problem and I think that those who think that they want – that they can sort of parachute in and solve it by this means or by that means really contribute to the problem.
Lire l'interview complète 
La vidéo de l'entretien (2014)

Lire également:
- Les 21 pays arabes possèdent 800 fois plus de terres qu'Israël
- Humour: "Pendant la première guerre mondiale, un Juif perd son chemin le long de la frontière..."


dimanche 26 août 2018

La majorité des Allemands n'ont jamais rencontré un Juif


La plupart des Allemands n'ont jamais rencontré et ne rencontreront jamais un Juif, pour la simple raison que les Juifs constituent une part infime de la population. Francfort, qui abrite la deuxième communauté juive du pays (derrière Berlin), ne compte que 7.000 Juifs, pour une population de 5,7 millions d'habitants.

Handelsblatt (Mark Leonard):
[…] But since 2015, when Chancellor Angela Merkel announced her policy of Willkommenskultur (“welcoming culture”) and opened Germany’s doors to refugees fleeing the conflict in Syria, unease about resurgent anti-Semitism has been growing in the German establishment, and particularly in the Jewish community.
[…]  
Attacks on Jews have sparked outrage from the many Germans who thought such scenes had vanished forever from their country’s streets. But, in addition to the more visible abuses, German Jews have also begun to talk about more subtle changes in their everyday lives as major German cities like Frankfurt, Hamburg, and Berlin grow more multicultural. […]

[…] most Germans have never, and will never, meet a Jew, for the simple reason that Jews constitute a vanishingly small share of the population. Frankfurt, home to the country’s second-largest Jewish community (behind Berlin), has only 7,000 Jews, out of a metropolitan-area population of 5.7 million.
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jeudi 23 août 2018

Netanyahu: “La France soutient systématiquement les ONG hostiles à Israël dans les instances internationales”


Le Monde Juif (via Desinfos):
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé mercredi la France de “soutenir systématiquement les ONG hostiles à Israël dans les instances internationales”.

“Sur les relations France-Israël, le Premier ministre a confirmé que la dynamique de la coopération bilatérale était solide et globalement positive. Il a rappelé la qualité des rapports personnels, cordiaux, francs et amicaux qu’il entretient avec le Président de la République Emmanuel Macron et m’a chargé de lui transmettre un message lors de la conférence des ambassadeurs la semaine prochaine à Paris”, a indiqué le député Meyer Habib dans un communiqué à l’issue d’une réunion avec le dirigeant israélien.

“Il m’a posé plusieurs questions sur la politique de lutte contre le terrorisme et les chantiers de réforme économique en cours, qu’il suit avec attention et dont il souhaite la réussite. Il a toutefois réitéré son incompréhension et sa déception que la France, dans la ligne du Quai d’Orsay, soutienne systématiquement les ONG hostiles à Israël dans les instances internationales, en particulier à l’ONU. Selon le Premier ministre israélien, cette politique ne sert pas la paix dans la région”, a ajouté le député.
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mercredi 22 août 2018

Israël a une image moins positive en Europe qu’aux États-Unis


Yves Montenay @ Contrepoints:
Les sanctions américaines contre l’Iran décrétées le 7 août frappent l’Europe et accentuent la divergence géopolitique euro-américaine dans la région et dans le monde. Le tout dans un décor mondial où l’on reparle d’impérialisme, alors que l’Europe est bien désarmée… dans tous les sens du terme! […]

La géopolitique locale: Israël et l’Arabie

Prenons du recul : pourquoi ces sanctions? Pourquoi cette pression sur l’Iran? On invoque souvent des raisons générales, mais théoriques: un État islamiste autoritaire et une entorse de plus au traité de non-prolifération. Mais l’Iran n’est pas le seul dans ce cas: les pressions d’Israël et de l’Arabie Saoudite ont joué un rôle beaucoup plus concret.

L’influence d’Israël sur les présidents américains a toujours étonné le monde extérieur. Cela ne découle pas d’un «complot juif» au sens courant du terme — les Juifs américains étant souvent critiques envers le gouvernement israélien — mais de la pression d’une grande partie des électeurs protestants nourris de la Bible, et pour lesquels les mots «Israël» et «Jérusalem» sont sacrés. Israël profite de cette confusion pour chercher à amoindrir au maximum un Iran proclamant sa volonté de le détruire. […]

Notons que beaucoup d’Européens ont une vue de l’Iran très différente de celle des États-Unis: certes c’est une république islamiste, mais c’est aussi un très vieux pays civilisé et cultivé. Et la sympathie avec sa population dépasse la nature du régime. De même, ses ennemis Israël comme l’Arabie wahhabite ont une image moins positive en Europe qu’aux États-Unis.
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mardi 21 août 2018

Arno Lustiger: Si Israël dépose les armes...


Propos rapportés par Wolf Biermann, poète allemand ou plus exactement un auteur-compositeur-interprète:
"Un vieil ami, l’historien de la Résistance juive Arno Lustiger, m'a dit: Quand les Arabes déposeront enfin les armes, la guerre sera finie. Mais quand Israël déposera les armes, Israël sera fini."

Arno Lustiger
Arno Lustiger (1924-2012) était un cousin du cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris (1926-2007). Il avait prononcé le Kaddish, prière juive des endeuillés, lors des obsèques du cardinal français, en araméen, selon les dernières volontés du défunt, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 10 août 2007. Arno Lustiger était rescapé des camps nazis et des "marches de la mort".

lundi 20 août 2018

L'étrange silence de Angela Merkel à propos du massacre de Munich


Le journaliste Benjamin Weinthal note sur Twitter la différence d'attitude entre la chancelière allemande et le premier ministre israélien.  Benjamin Netanyahou a critiqué la présence de Jeremy Corbyn à l'hommage en Tunisie aux terroristes qui ont massacré les membres de la délégation israélienne aux Jeux Olympiques de Munich en 1972.  Angela Merkel a gardé le silence alors que le massacre, au cours duquel un policier allemand a également perdu la vie, a eu lieu sur le sol allemand.





dimanche 19 août 2018

Evoquant l’antisémitisme, un avocat réputé quitte le Royaume-Uni pour Israël


En 2016, la BBC a diffusé un documentaire sur l'antisémitisme en France et les nombreux Juifs qui s'installaient à Londres: Never Again - Fear and Faith in Paris

The Times of Israel:
Un avocat britannique et son associée ont annoncé leur départ du Royaume-Uni à cause de la recrudescence de l’antisémitisme. Ils tiennent Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste, pour responsable en grande partie de ce phénomène.

Dans une interview accordée à la BBC cette semaine, Mark Lewis et Mandy Blumenthal ont annoncé qu’ils ont l’intention d’émigrer vers Israël d’ici la fin de l’année. Ils ont également dit que d’autres personnes envisagent de quitter le pays à cause de l’antisémitisme qui y règne.

Lewis, l’un des plus grands avocats britanniques, spécialisé dans la diffamation, a déclaré qu’il a fait l’objet de discours haineux et de racisme, en raison de sa judéité.

Le couple a accusé les dirigeants du Labour de créer une atmosphère propice au sentiment antisémite et à son évolution et ont rejeté l’affirmation de Corbyn, qui maintient que l’antisémitisme n’est pas toléré dans son parti.

« Jeremy Corbyn a déplacé une pierre, et les antisémites sont sortis en rampant d’en dessous cette pierre. Et il n’y retourneront pas », a expliqué Lewis.

« Il y a un changement de climat drastique. C’est devenu acceptable d’être antisémite. Cela a permis de faire resurgir les sentiments de certaines personnes », a renchéri Blumenthal.
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vendredi 17 août 2018

Un Belge membre du FPLP a été arrêté alors qu'il voulait entrer en Israël


Koi de 9 en Israël:
Le bureau du procureur de la région centre a déposé devant le tribunal un acte d’accusation contre Mustafa Awwad, 36 ans, résident belge d'origine libanaise, membre d'une organisation terroriste, le FPLP.

Selon l'acte d'accusation déposé par le procureur Adi Segev, l'accusé, citoyen libanais qui a immigré en Belgique en 2003, appartient au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) depuis 2003.  
Il est accusé d'avoir participé aux réunions des militants de l'organisation terroriste en Belgique.

Au cours de l'année 2015, l'accusé a contacté un activiste clé de l'organisation du Front populaire en Belgique et lui a suggéré de prendre part aux activités de l'organisation.

L’accusé a par la suite pris part à une réunion avec les principaux militants de l'organisation terroriste à Berlin, au cours de laquelle les militants ont discuté des activités de l’organisation.

Lors de cette réunion, un militant (en lien avec des dirigeants de la branche armée du FPLP au Liban) a suggéré que l'accusé participe à une formation à la "sécurité", qui se déroulait au Liban.  
Pendant la formation, qui a duré trois jours, l’accusé a suivi des cours donnés par des membres du Hezbollah.

Dans les années qui ont suivi, l'accusé a participé aux activités de l'organisation dans le monde entier et a notamment accompagné Leila Khaled, une activiste clé de l'organisation, dans des conférences qu'elle a données dans le monde entier.

L'accusé a également aidé à transférer de l'argent de l'organisation du Liban et de Syrie à un membre supérieur de l'organisation basé en Belgique.

En juillet 2018, l'accusé est arrivé en Jordanie où il a laissé son ordinateur personnel et son téléphone portable avec Leila Khaled et a supprimé son compte Facebook.

Il a ensuite tenté d'entrer en Israël par le passage frontalier du pont Allenby et, à son entrée en Israël, a été arrêté par les forces de sécurité. 
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Plus de détails en anglais: Israel arrests Belgian national on suspicion of PFLP terror activity 

Note: Leila Khaled est invitée régulièrement à s'exprimer au Parlement Européen à Bruxelles:

- Huge success for terrorist Leila Khaled at European Parliament 
- Why did the European Parliament embrace a Palestinian terrorist who trivializes the Holocaust? 
- Vice-President of the EU Parliament meets with Palestinian terrorist Leila Khaled, praises her "historical role in the Palestinian Resistance" 

mercredi 15 août 2018

Alexandre Kerenski, celui qui a aboli la Zone de Résidence en Russie en 1917


«Kerensky luttait contre l’antisémitisme, et pour certaines personnes, c’était suffisant pour penser qu’il était juif» (Boris Kolonitsky, professeur d’histoire de l’Université Européenne de Saint-Pétersbourg et auteur de Camarade Kerensky: la Révolution anti-monarchique)

Julie Masis @ The Times of Israel:
Alexandre Kerenski
A l’automne dernier, la communauté juive en Russie a célébré une conséquence souvent négligée de la Révolution russe: l’obtention des droits égaux pour les Juifs du pays.
Il y a un peu plus d’un siècle, en 1917, le gouvernement russe a signé un décret établissant l’égalité entre toutes les religions et les ethnies. Ce décret a officiellement aboli la Zone de Résidence – le territoire limité sur lequel il était légal de résider pour les Juifs.

Mais ni Vladimir Lénine ni Léon Trotsky n’étaient derrière ces changements positifs que les Juifs russes ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. Non, c’était un homme qui a presque été oublié par les historiens et par les Juifs: Alexandre Kerensky.

Kerensky, qui était alors un avocat âgé de 36 ans, est devenu le chef du gouvernement provisoire après que le tsar russe a été destitué en février 1917.

Bien qu’il n’ait été au pouvoir que durant quelques mois avant que les Bolcheviks ne prennent le pouvoir en automne, c’est sous sa direction que la Russie s’est débarrassée des lois antisémites de l’époque tsariste. Cela a donné aux Juifs le droit de vivre comme ils le voulaient, y compris à Moscou et à Saint-Pétersbourg, et les enfants juifs étaient autorisés à aller dans les écoles publiques sans être limités par des quotas. 
Signé par Kerensky le 20 mars 1917 à minuit, le décret stipule qu’il se «base sur la conviction que dans un pays libre, tous les citoyens sont égaux devant la loi, et sur la conscience que personne ne peut accepter qu’une discrimination contre un autre citoyen soit basée sur sa religion et son origine ethnique».
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mardi 14 août 2018

Pressions et violences contre les Juifs peuvent amputer une nation d'une de ses forces vives


Pierre Vermeren, historien (ce texte, Le coût du communautarisme a été publié en 2004):
"[…] au Maghreb, depuis 1945, le communautarisme a conduit à son terme naturel, une épuration ethnique soft, c'est-à-dire au départ concomitant (Algérie) ou successif (Tunisie, Maroc) des «communautés» française, européenne et israélite. Les deux premières ont quitté le Maghreb dans le cadre de la légitime lutte d'indépendance; la dernière a été délégitimée par son identité extra-musulmane. Les guerres du Proche-Orient ne sont pas étrangères au phénomène (au moins au Maroc et en Tunisie): elles ont produit une insécurité de basse intensité qui, en trente ans, a vidé le Maghreb de ses communautés juives bimillénaires. […]
La violence antisémite qui frappe aujourd'hui en France est moralement et politiquement insupportable. Elle est d'autant plus dramatique que les jeunes beurs qui la mettent en oeuvre rejouent (inconsciemment?) des scènes qui ont vidé l'Afrique du Nord de ses communautés... Le gouvernement israélien prend acte de cet état de fait, mais Israël n'a-t-il pas justement été créé pour cela? La perspective d'un départ programmé des juifs de France, ne serait-ce que d'une importante minorité d'entre eux, serait l'échec le plus retentissant de la République française depuis Vichy. 
Mais cette violence est aussi économiquement et intellectuellement catastrophique. Faut-il rappeler que la nation américaine, la plus riche du monde, est aussi la plus brassée? Le Proche-Orient, entré il y a plus d'un demi-siècle dans un processus de purification ethnico-religieuse, s'abîme dans les crises et la récession économique, au fur et à mesure que le quittent ses minorités : Européens, juifs d'Europe, Arméniens, juifs arabes, et maintenant chrétiens d'Orient. Intellectuellement, il est plus insupportable encore, qu'en dehors des plus hautes autorités de l'Etat français, il revienne aux intellectuels juifs de France de lancer des signaux d'alarme. Le principe de la démocratie confie à des médiateurs ou représentants (du peuple) la défense de tous les citoyens. Confier la défense d'une «communauté» agressée à ses propres médiateurs est une régression. 

Il est vrai que traditionnellement, les israélites d'Europe ont été interdits d'activités productives et cantonnés aux services et activités d'échange. L'émancipation des juifs de France au XIXe siècle, puis les traumatismes du XXe siècle, alliés aux fantastiques progrès de l'école, ont accompagné la «montée en gamme» de cette population. Les intellectuels d'origine juive (ou de judaïsme revendiqué) animent aujourd'hui largement le débat public national (au grand dam de Tariq Ramadan), et il va sans dire que leur départ vers les Etats-Unis ou Israël serait une perte incalculable. La France généreuse accueille 80 % de migrants avec un niveau d'études infrasecondaire (quand plus de 80 % des migrants aux Etats-Unis sont diplômés du supérieur), peut-elle de surcroît se permettre de se vider d'une partie croissante de ses forces vives intellectuelles?"
Lire l'article complet @ Libération (2004)

dimanche 12 août 2018

Israël fondé en Angola?


Lire également
Angola Again Being Discussed As Possible Haven for Jewish Exiles (6 mai 1934)

Olivier Ipsilantis @ Zahkor Online
Ci-joint un lien en portugais, un extrait du livre d’Esther Mucznik : « A Grande Epopeia dos Judeus no Século XX ». J’en propose une traduction portugais-français. Cet extrait a pour titre «Quando o estado de Israel esteve para ser fundado em Angola» :
Israel Zangwill
Quand l’Organisation juive territorialiste se mit en quête de possibles espaces pour une implantation, l’Angola (plus précisément le Planalto de Benguela) était l’un des projets favoris. Il fut même approuvé par le Sénat portugais en 1913 mais resta sur le papier, ainsi que le rapporte Esther Mucznik dans son livre « La Grande Épopée des Juifs au XXème siècle » (A Grande Epopeia dos Judeus no Século XX). Les quelques remarques en gras sont miennes.

Le septième Congrès sioniste se tient en 1905. Les recherches pour une possible implantation juive se poursuivent. Le projet Ouganda est analysé et repoussé, le territoire attribué aux Juifs étant à peine suffisant pour accueillir vingt mille personnes, un nombre insignifiant en regard des nécessités que pourraient avoir des centaines de milliers de Juifs, principalement russes. Ainsi, le Congrès sioniste dans lequel prédominent les Amants de Sion – parmi lesquels Chaïm Weizmann, l’artisan de la Déclaration Balfour (1917) et futur premier Président de l’État d’Israël – rejette le projet Ouganda. [Il me semble qu’il y a une erreur dans le texte portugais et que « Sionistas de Sião » devrait être remplacé par « Amantes de Sião ».] Pour ces Juifs russes aucune terre ne peut remplacer la terre ancestrale. Par ailleurs, le Congrès sioniste n’est pas unanime. Une importante minorité conduite par l’écrivain Israël Zangwill défend la nécessité immédiate d’un territoire juif autonome, et peu importe l’endroit. Israël Zangwill quitte l’Organisation sioniste mondiale, en 1905, et fonde l’Organisation juive territorialiste dont le siège est à Londres. Avec la Déclaration Balfour qui rendra plus tangible la perspective palestinienne, nombre de ses membres intègreront l’Organisation sioniste mondiale. Mais ce n’est qu’en 1925 que l’Organisation juive territorialiste ayant perdu sa raison d’être sera dissoute.

En 1905, la Palestine n’est encore qu’une possibilité lointaine et l’Organisation juive territorialiste s’efforce de trouver des espaces où organiser une implantation juive. L’Angola est l’un de ces espaces, plus précisément le Planalto de Benguela. L’intérêt de Juifs pour les territoires coloniaux portugais remonte à 1886. Abraham Anahory, notable juif de Lisbonne, avait proposé l’Angola, plus précisément la zone des planaltos (hauts-plateaux), comme destination possible pour une immigration juive d’importance. Dans le Bulletin N.°1 (1912) de la Communauté israélite de Lisbonne qui vient d’être officiellement reconnue par le régime républicain, José Benoliel, écrivain et directeur de ce Bulletin, précise que par l’intermédiaire d’Abraham Anahory, il prendra personnellement contact avec le vicomte d’Ouguela et avec l’Alliance Israélite Universelle afin de « profiter de la prochaine venue du baron de Rothschild à Lisbonne dans l’espoir d’améliorer par sa gracieuse intercession la situation des Israélites portugais qui de certains points de vue laisse beaucoup à désirer » et de « promouvoir la venue au Portugal de groupes d’Israélites russes ou roumains ». Leur destination serait l’Angola. José Benoliel ajoute que pour des raisons qui lui restent inconnues, l’Alliance Israélite Universelle ne soutient pas le projet. […] 
Dans le Bulletin de 1912 dont il vient d’être question, le principal soutien de ce projet, Wolf Terlö (Juif russe né à Odessa en 1877 il s’installera au Portugal), rapporte que cette idée commença à germer en 1905, à Coimbra, alors qu’il travaillait pour la Repartição Central de Agricultura (je préfère laisser cette désignation dans l’original). Il était impliqué dans les projets vinicoles du baron Maurice de Hirsch en Palestine. Il s’était rendu à Bordeaux pour se spécialiser en œnologie, après avoir obtenu un contrat de travail au Portugal. Il tenait un commerce rue São Nicolau, à Lisbonne, pompeusement intitulé Maison de commerce russe (en français dans le texte) où il vendait des vins et des produits chimiques. A Coimbra, il fit connaissance de diverses personnalités de son milieu, parmi lesquelles l’historien Joaquim Mendes dos Remédios qui (je cite Wolf Terlö) « apprenant que j’étais israélite russe s’entretint longuement avec moi au sujet du judaïsme, de la décadence scientifique et financière du Portugal suite à l’expulsion des Juifs, et des avantages qu’il y aurait à les faire revenir dans ce pays ».
Lire l'article complet


vendredi 10 août 2018

Une caricature norvégienne nazifie Netanyahou


Cette caricature de Finn Grit a été publiée le 7 août dans le quotidien norvégien Dagbladet.

Raphael Schutz, ambassadeur d'Israël en Norvège, a réagi sur Twitter:
"Aujourd'hui, dans le Dagbladet, un exemple de l'imagerie antisémite la plus répugnante imaginable. Le Premier ministre israélien est représenté comme une croix gammée nazie et frappe un Druze israélien qui assis un banc public "réservé aux Blancs".
Nous demandons à Dagbladet de supprimer cette image nauséabonde et de présenter des excuses!"

Evidemment le journal n'a pas supprimé la caricature.

Via Honest Reporting.


mercredi 8 août 2018

Israël manque de noblesse (presse belge de centre-droit)


"La Libre, quotidien belge francophone soi-disant de centre-droit", observe avec ironie Drieu Godefridi, philosophe libéral-conservateur belge.

Edito intitulé Israël, septante ans, l’âge de la noblesse? signé Vincent Braun dans La Libre Belgique (15 mai 2018)
"Israël a septante ans. Et malgré le choc causé par le bain de sang de ce lundi anniversaire dans la bande de Gaza, gageons que cet âge vénérable dispose enfin l’Etat hébreu à une paix juste et durable avec la population musulmane établie en Palestine lors de sa fondation. L’Etat israélien ne gagnera vraiment le respect de ses pairs que lorsqu’il aura la noblesse de mettre la loi du plus fort, dont il abuse, au service d’une autre répression, celle de l’injustice à l’égard des Palestiniens."
Toujours sur le thème des 70 ans d'Israel, Vincent Braun écrit le 16 mai 2018: Israël célèbre ses 70 ans par un bain de sang à Gaza:
"L'Etat hébreu a reçu son cadeau d'anniversaire: le déménagement de l'ambassade des Etats-Unis dans une Jérusalem que ceux-ci reconnaissent comme capitale d'Israël. Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a tué par balles cinquante-neuf manifestants palestiniens."
Les lecteurs pourront également lire, toujours sous la plume de Vincent Braun: A Gaza, le carnage continue lors de la “marche du retour”

Dans La Libre d'aujourd'hui, Philippe Paquet laisse supposer que la bande de Gaza est un "Territoire occupé":
"L'objectif des sanctions annoncées lundi par la Maison-Blanche est de bloquer le programme nucléaire iranien, mais aussi de mettre fin aux activités "déstabilisatrices" de Téhéran dans la région, une allusion au Hamas (dans les Territoires occupés)," […]"


mardi 7 août 2018

L'antisémitisme de Jeremy Corbyn n'est pas un scandale, c'est une stratégie politique qui marche


Tamara Berens,  étudiante au King’s College de Londres, @ The Weekly Standard:
[…] an old video recently resurfaced of Jeremy Corbyn linking a terror attack in Egypt to “the hand of Israel.” The 2012 interview on Iranian-owned Press TV saw him pedal anti-Israel conspiracy theories in a discussion of a bombing where 16 Egyptian policemen were killed in the Sinai desert. His comments from 2012 were defended last week by a Labour party spokesperson, who asserted that his “speculation” had been factually based on previous Israeli actions in Egypt.  
Many focus on the question of whether Jeremy Corbyn is an antisemite himself. He may or may not be. However, his deliberate actions to reject the Jewish community’s concerns, silence his moderate Labour detractors, and pedal anti-Zionism as central to his political image show that he is more than happy to utilize antisemitism for political purposes.

Anti-Zionism—and by extension, giving credence to antisemites—is fundamental to the worldview Corbyn has cultivated on his journey to political stardom. For most of his political career, Corbyn was a fringe socialist politician and supporter of the USSR, Syria’s Assad, the Iranian Ayatollahs and Maduro’s Venezuela. After becoming Labour leader, Jeremy Corbyn toned down some of this support for radical anti-Western groups. Nonetheless, he has consistently maintained his support for anti-Zionist causes. What’s undoubtable is that throughout his career, his ultimate goal has remained the same; rejecting Western values and embracing the alliance between radical socialists and Islamists in a strategic bid to normalize and implement socialism in the UK.

Politically, Corbyn’s strategy is working: According to a recent YouGov poll, 61 percent of the party believes Corbyn is handling accusations of antisemitism well. And 80 percent of the party deems him a good leader overall. The events of the past few weeks indicate that the Labour leadership has been able to build on their apparent success to formally distance themselves from the overwhelmingly Zionist British-Jewish community. This perhaps became most apparent last Friday, when Jeremy Corbyn published another article in The Guardian disregarding his part in normalizing antisemitism in the party. The piece came out at 5pm, when the majority of Jews in the country were busy preparing for the Sabbath.

The reality is that support from the Jewish community is no longer an indispensable part of the Labour party. In fact, Corbyn’s foreign policy—a large aspect of his political differences to Blair’s Labour—rests on weakening UK-Israel relations. Corbyn has constructed a successful strategy for claiming the Labour party as his own socialist vehicle for disruption of the Western liberal order. Labeling recent events a “scandal” greatly underestimates the strategic nature of his leadership. 
Lire l'article complet @ The Weekly Standard

Frank Furedi, professeur émérite de sociologie à l'université du Kent, écrit à propos de Corbyn:
Corbyn’s problem is that he relies on supporters who are often at the forefront of chanting anti-Semitic slogans on anti-Zionist demonstrations. No doubt he is not lying when he says he is not anti-Semitic. But he is also an opportunist politician who understands that securing the support of the relatively large Muslim constituency is far more important than placating the relatively small Jewish community. Regardless of his personal attitudes towards Jewish people, Corbyn’s acquiescence to the airing of anti-Semitic views marks him out as an untrustworthy collaborator.
Lire l'article complet @ Spiked

vendredi 3 août 2018

La Pologne pourrait devenir une destination attractive pour les Juifs pris pour cibles en Europe occidentale


Daniel Pipes, historien américain, président du Middle East Forum (Forum pour le Moyen-Orient):
"À terme l’exclusion des migrants musulmans aura pour la Pologne certaines répercussions. Le pays va éviter la crise qui menace l’Europe occidentale, où tout en essayant de contrôler leurs frontières et d’expulser des migrants illégaux des pays, comme l’Italie, voient apparaître les tensions, les révoltes et la violence. En restant à l’écart de cette crise, la Pologne (et ses voisins de l’ancien Bloc de l’Est) pourra au contraire accueillir les expatriés d’Europe occidentale. 
Même si ces expatriés se tournent principalement vers l’Australie, le Canada et les États-Unis, la Pologne – étant donné sa proximité, sa sécurité individuelle et son faible coût de la vie – pourrait bientôt devenir une destination attractive particulièrement pour les retraités mais aussi pour les Juifs pris pour cibles en Europe occidentale et de plus en plus en sécurité en Pologne. 
En conséquence, si ce n’est pas demain que l’UE sera rechristianisée, ce n’est pas demain non plus que la Pologne sera islamisée."
Lire l'article complet @ The Times of Israel

Le blog de Daniel Pipes (en français)

mercredi 1 août 2018

L’école financée par la Belgique porterait toujours le nom d'une terroriste palestinienne

Contexte:
La télévision de l’AP glorifie l’attentat le plus meurtrier dans l’histoire d’Israël

Le 9 octobre 2017, le Times of Israel rapportait les faits suivants:
L’AP baptise une école du nom d’une terroriste, la Belgique gèle son aide financière

“La Belgique ne permettra pas de se trouver associée aux noms de terroristes de quelque manière que ce soit”, a commenté un porte-parole de Bruxelles, qui verse des millions d'euros à l'AP. 
Le gouvernement belge va geler tous les financements versés au système scolaire de l’Autorité palestinienne (AP), après qu’une école élémentaire construite avec le soutien de la Belgique a été baptisé du nom d’un terroriste palestinien, a déclaré un porte-parole au Times of Israël.  
Didier Vanderhasselt, porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères, a expliqué que Bruxelles « va mettre en suspens tous les projets liés à la construction ou à l’équipement des écoles palestiniennes. » 
"Le gouvernement belge condamne sans équivoque la glorification des attentats terroristes. La Belgique ne permettra pas que son nom soit associé à ceux de terroristes, de quelque manière que ce soit", a ajouté Vanderhasselt. 
L’école élémentaire pour filles Beit Awaa, située dans la région de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, a été construite grâce à des fonds belges entre 2012 et 2013.

Une invitation à la cérémonie marquant le 38ème anniversaire de la mort en martyr (shahid) de Dalal Mughrabi, copie d’écran de la page Facebook officielle du Fatah. (Crédit : autorisation de PMW, Palestinian Media Watch) 
L’école a ensuite été renommée école élémentaire Dalal Mughrabi. Dalal Mughrabi avait participé au massacre de la route côtière en 1978, pendant lequel plusieurs terroristes du Fatah, dont elle, avaient détourné un bus sur la route côtière israélienne, à proximité de Tel Aviv, et tué 38 civils, dont 13 enfants, et blessé plus de 70 personnes.
Or selon Palestinian Media Watch, l'école porterait toujours le nom de la terroriste de masse et la Belgique continuerait de la financer.

Via Palestinian Media Watch:
PA ignores Belgian demands to change name, yet Belgian funding of the PA continues unabated

The Palestinian school built with Belgian funding is still named after terrorist mass murderer, Dalal Mughrabi, who led the 1978 bus hijacking and murder of 37 Israelis including 12 children.

On Sept. 27, 2017, Palestinian Media Watch released a report documenting 31 Palestinian Authority schools named after terrorists, one of which PMW is certain was built by the Belgium government

Text on plaque: "Through a fund from the Government of the Kingdom of Belgium and through the Belgian Development Agency BTC, constructed and furnished, Beit Awaa Basic Girls School"[Facebook page of Dalal Mughrabi Elementary School, (accessed Sept. 18, 2017)
Shortly after PMW's original report was published, Belgian authorities condemned the naming of the school built with its funding after the terrorist and announced it "will not allow itself to be associated with the names of terrorists in any way." [The Algemeiner, Oct. 7, 2017]  
PMW has now discovered that the PA has defied Belgium, and the school continues to be named Martyr Dalal Mughrabi Elementary School.

PMW has confirmed this after the official PA daily published a story announcing the "launch of activities of the outstanding athletic clubs," hosted by none other than the Dalal Mughrabi School in Southern Hebron.  
PMW examined the pictures from the event and noted that the same plaque thanking Belgium for funding the school named after the terrorist mass murderer can be seen in the pictures from the recent event.
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