mardi 28 avril 2020

Le célèbre spécialiste belge du Coronavirus 'déteste Israël' avec acharnement (Marc Van Ranst)



Marc Van Ranst est un virologue et épidémiologiste belge à la Katholieke Universiteit Leuven (Université Catholique de Louvain) et le très médiatisé "monsieur Coronavirus" belge - sa haine d'Israël semble être très appréciée et en tout cas ne pose aucun problème aux grandes consciences du pays.  Un cas unique en Europe… Drieu Godefridi semble être le seul intellectuel belge à avoir le courage de dénoncer sa haine, de surcroît considérée comme antisémite selon la Commission européenne.

Drieu Godefridi @ Gatestone Institute (Coronavirus : le Carnage Belge)
[…] Sans masque, l'autre impératif pour affronter le virus est celui des tests - même l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a reconnu. Les tests sont assez simples à mettre au point et constituent la première exigence d'une réponse efficace à toute pandémie. Les capacités médicales de la Belgique sont énormes -- hôpitaux, médecins, laboratoires publics et privés, énormes entreprises chimiques privées -- et les dépenses publiques dans le secteur de la santé sont parmi les plus élevées au monde. Le gouvernement belge se voyait ainsi offrir l'opportunité de compenser son ineptitude criminelle avec les masques par la généralisation des tests.

Malheureusement, il fit exactement le contraire. Le gouvernement accordait un monopole de facto pour ces tests au laboratoire d'un certain Dr. Marc Van Ranst, de l'Université catholique de Louvain (KUL). Il n'existe aucun motif vraisemblable pour soutenir cette décision, dont l'effet fut exactement le même que pour les masques : exclusion du secteur privé et rationnement des tests, qui firent ainsi cruellement défaut au personnel belge de la santé, dès le premier jour.

Cette décision est d'autant plus surprenante que Van Ranst n'est pas seulement médecin, mais également actif en politique. Communiste déclaré et détestant Israël, il a dénoncé le "Gazacaust" — expression révisionniste au sens strict — avec fierté. Ce charmant personnage fut couronné "Monsieur Tests" pour toute la Belgique.
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Une illustration de la haine envers les Juifs israéliens: L'obsession anti-Israël du médecin flamand Marc van Ranst

vendredi 24 avril 2020

"Des élèves de mon collège sont venus me menacer de mort au motif que 'tu es juif, tu tues les Palestiniens'" (Julien Bahloul)


Julien Bahloul, journaliste:
"On me demande parfois pourquoi j’ai décidé de quitter le confort de la France pour m’installer en Israël. J’ai passé toute mon enfance dans un parfait bonheur, dans l’amour de la France, de la République, de son histoire et de ses valeurs. Les passages de mes livres d’histoire sur la Révolution me faisaient rêver. Dès l’âge de huit ans les élections me faisaient vibrer et j’accompagnais mes parents dans l’isoloir avec plus de solennité que lorsque j’allais à la synagogue. Cette France, celle qui m’a vu grandir, s’est brisée un matin d’octobre 2000.

Ce jour-là, des élèves de mon collège sont venus me menacer de mort au motif que "tu es juif, tu tues les Palestiniens". En octobre 2000 j’avais 13 ans, je n’avais jamais mis les pieds en Israël, je ne savais pas ce qu’était un Palestinien et j’étais incapable de montrer le Proche-Orient sur une carte. La principale de l’établissement a refusé de punir les auteurs des menaces, alors même que l’ensemble du corps professoral l’exigeait.

Ce jour-là a commencé à grandir en moi un sentiment de solitude qui ne m’a jamais quitté depuis. Pendant les années qui ont suivi, les attaques antisémites ont atteint un pic historique depuis la Shoah, dans l’indifférence générale. Mon rabbin, connu pour ses positions en faveur du dialogue interreligieux a été tabassé au cri de "vive la Palestine". Des membres de mon mouvement de jeunesse, ouvertement pacifiste, ont été rués de coups au point de finir en sang à l’hôpital au cri de "Bush Sharon assassins". Bien sûr, il y avait ceux qui se mobilisaient: Sarkozy ministre de l’Intérieur en guise de messie, Hollande chef des socialistes bien décidé à montrer sa détermination sur le sujet, le maire de Paris qui exprimait sa solidarité…

Mais aucune de leurs déclarations n’a jamais arrêté la moindre agression. Au lycée, les incidents se multipliaient et il fallait supplier les professeurs et la direction pour qu’ils daignent nous croire, ou, pire, devoir demander à des non-juifs d’aller témoigner des incidents pour que ces déclarations soient jugées crédibles. Le point de rupture a été atteint en 2006. Depuis des années je me disais: "il va y avoir un mort et ça sera la révolution". Le 13 février, Ilan Halimi était torturé et assassiné. Je ne compte plus ceux qui, parmi mes amis, m’ont affirmé: "ce n’est pas un crime antisémite, dire que les Juifs ont de l’argent c’est juste une vérité, même moi je le dis".
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mardi 21 avril 2020

Shoah: La pendaison de 20 enfants juifs à l'école de Bullenhuser Damm il y a 75 ans


Les vingt enfants pendus dans l'ancienne école de Bullenhuser Damm, à Hambourg, en Allemagne, pendant la nuit du 20-21 avril 1945, par les Nazis, pour effacer toute trace des expériences médicales par le médecin SS Kurt Heißmeyer au camp de concentration de Neuengamme:
Alexander Hornemann, 8 ans, Pays-Bas
Eduard Hornemann, 12 ans, Pays-Bas
Marek Steinbaum, 10 ans, Pologne
Marek James, 6 ans, Pologne
Walter-Jacob Jungleib, 12 ans, ex-Yougoslavie
Roman Witonski, 7 ans, Pologne
Roman Zeller, 12 ans, Pologne
Sergio de Simone, 7 ans, Italie
Georges André Kohn, 12 ans, France
Eduard Reichenbaum, 10 ans, Pologne
Jacqueline Morgenstern, 12, France
Surcis Goldinger, 11 ans, Pologne
Lelka Birnbaum, 12 ans, Pologne
Eleonora Witonska, 5 ans, Pologne
Ruchla Zylberberg, 10 ans, Pologne
H. Wasserman, 8 ans, Pologne
Lea Klygerman, 8 ans, Pologne
Rywka Herszberg, 7 ans, Pologne
Blumel Mekler, 11 ans, Pologne
Mania Altman, 5 ans, Pologne


@ L'Association des Enfants de Bullenhuser Damm
En avril 1945, les armées alliées ont déjà pénétré loin dans l’Allemagne nazie. L'issue de la guerre ne fait plus aucun doute, même s'il va falloir attendre le 8 mai pour que la capitulation inconditionnelle soit signée. À ce stade, ceux qui se savent coupables de crimes sont occupés à éliminer autant de preuves que possible.

À ce moment là, 20 enfants juifs entre cinq et douze ans se trouvent encore dans le camp de concentration de Neuengamme, près de Hambourg. Il y a dix filles et dix garçons, dont deux paires de jumeaux. Durant des mois, le médecin SS Kurt Heißmeyer a abusé d'eux comme cobayes pour ses expériences médicales: il a injecté aux enfants vivants des bacilles tuberculeux sous la peau et dans les poumons à l'aide de sondes. Il leur a ensuite chirurgicalement enlevé les ganglions lymphatiques. Au cours d'une interrogation en 1964, Heißmeyer déclarera qu'il n'y avait eu pour lui, "aucune différence fondamentale entre les juifs et les animaux de laboratoire."

Le 20 avril 1945, les enfants, ainsi que quatre des prisonniers adultes qui s'occupaient d'eux au camp, sont amenés dans un grand bâtiment à Hambourg, une ancienne école. C'est l'école de Bullenhuser Damm, qui sert d'avant-poste au camp de Neuengamme. Il est presque minuit quand ils arrivent. Parmi les adultes, deux docteurs français, Gabriel Florence et René Quenouille, ainsi que les hollandais Dirk Deutekom et Anton Hölzel. Le groupe est amené à la cave. Les adultes sont pendus à un tuyau au plafond dans la chaufferie. On injecte de la morphine aux enfants, puis, une fois endormis, on les pend aux crochets sur le mur. Le SS Johann Frahm doit peser avec le poids de son corps sur les enfants qui sont si maigres que le nœud ne peut pas se refermer autour de leurs cous. Dans un interrogatoire en 1946, Frahm dira qu'il a "accroché les enfants au mur comme des tableaux". Aucun d'entre eux n'a pleuré.

Le groupe suivant est ensuite pendu, 24 prisonniers de guerre soviétiques. Jusqu'aujourd'hui, on ignore leurs noms.

La vie suivit son cours à Hambourg, comme si le meurtre des enfants n'était jamais arrivé. L'école redevint une école, où les élèves n'apprirent jamais ce qui s'était passé dans la cave du bâtiment. On ne rechercha jamais les parents ou les familles des victimes, et les criminels furent vite oubliés. Seuls quelques ex-détenus du camp de concentration de Neuengamme vinrent chaque année apporter des fleurs à Bullenhuser Damm.
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Lire également
l'article de Wikipedia:
Enfants de Bullenhuser Damm
l'article de Tom Gross:
THE CHILDREN OF BULLENHUSER DAMM
l'article:
Joachim Hirsch, 7 ans, exterminé à Auschwitz il y a 75 ans. Souvenons-nous. Et le témoignage de Tadeusz Borowsky


lundi 20 avril 2020

Homme inconnu mort dans le ghetto de Varsovie (photo)


"Non, jamais plus nous serons comme les autres. Nous ne pouvons oublier. Nous n'oublierons jamais. Nous avons été "la balayure du monde". Contre nous chacun avait licence. Et c'est cela, mes amis, qui nous sépare de vous dans la liberté retrouvée, comme nous avons été séparés de vous sous l'Occupation. Nous sommes, désormais, des SÉPARÉS. Et nous sommes aussi les martyrs, c'est-à-dire les témoins, les témoins de l'abjection humaine."

Wladimir Rabinovitch, 1906-1981, connu sous le pseudonyme de Rabi, était un juriste et écrivain français.

Yom HaShoah


"Et dans la nuit d’horreur qui viendra après des jours de balles et de glaives, sortiront des coffres et des maisons toutes les choses juives" (Wladyslaw Szlengel)


"Notre mort, mort en gros,
Notre mort est une mort cachée,
Enfouie sous le masque de la peur."
Halina Bierenbaum raconte que:
"... les poèmes de Wladyslaw Szlengel étaient lus dans les maisons du ghetto et au dehors, le soir, qu'on se les transmettait de la main à la main, par le bouche-à-oreille. Les poèmes étaient composés sous le coup d'une passion ardente, au cours des événements qui paraissaient durer des siècles. Ils étaient le reflet vivant de nos sentiments, de nos pensées, de nos besoins, de notre douleur et d'un combat sans merci pour chaque instants de vie."
"Et dans la nuit d’horreur qui viendra
après des jours de balles et de glaives,
sortiront des coffres et des maisons
toutes les choses juives.
Elles sauteront par les fenêtres,
et passeront dans les rues
pour s’entasser sur les chaussées
au-dessus des noires voies ferrées.
Toutes les tables et tous les tabourets,
les valises et les balluchons,
les costumes, les bocaux,
l’argenterie, les bouilloires,
s’en iront, disparaîtront,
et personne ne saura ce que ça veut dire,
que les choses soient parties ainsi,
et que personne ne puisse plus les voir."
Wladyslaw Szlengel, 1912-1943.

samedi 4 avril 2020

Elias Canetti: Les gens ne veulent plus entendre parler des souffrances de juifs


Elias Canetti, prix Nobel de littérature 1981:
"Les souffrances des juifs étaient devenues une institution, mais elle est périmée.  Les gens ne veulent plus en entendre parler.  C'est avec étonnement qu'ils ont pris connaissance du fait qu'on pouvait exterminer les juifs; et maintenant, sans peut-être s'en rendre compte eux-mêmes, ils ont une nouvelle raison de mépriser les juifs.  Dans cette guerre-ci, en effet, on a fait usage des gaz, mais seulement contre les juifs, et ils ne purent rien. Même l'argent, qui jusque-là leur donnait une puissance, fut impuissant contre cela.  Ils ont été dégradés, d'abord en esclaves, puis en bétail et finalement en vermine.  La dégradation en elle-même aura été une réussite; chez les autres qui en ont eu connaissance, les traces seront plus difficiles à effacer que chez les juifs eux-mêmes.

Tout acte de la force, toute action du pouvoir est à double tranchant; chaque avilissement excite l'outrecuidance des orgueilleux et en contamine d'autres, pour qui l'orgueil dominateur ne manque pas de séduction.   
La très ancienne histoire des rapports entre les juifs et les autres peuples a radicalement changé: on ne les déteste pas moins, mais on a cessé des les craindre.  C'est pourquoi les juifs ne sauraient commettre une faute plus grande que de poursuivre ces lamentations dans lesquelles ils étaient passés maîtres, et qu'il ont plus que jamais l'occasion maintenant de reprendre et de continuer."
Écrits autobiographiques: Le Territoire de l'homme (1942-1972), p. 1057.