mercredi 9 novembre 2011

Une journaliste du Guardian écrit sur le nazisme du sionisme...

"Un des plus grands supporters du sionisme était Hitler lui-même.  Ca explique en grande partie les actions des sionistes!" (Gail Simmons)

Source: CIF Watch (Guardian contributor Gail Simmons Tweets about the Nazism of Zionism)

Ce qui a attiré l'attention d'Adam Levick dans l'article par Gail Simmons paru dans le quotidien britannique The Guardian (02/11), "Lettre de la Cisjordanie: du thé sucré et du café pour apaiser un paysage amer" est ce passage sur un Bédouin , Cheikh Ali Ismaël al-Rashayda:

"Les terres de la tribu de[Al-Rashayda], qui jadis s'étendaient jusqu'à la Mer Morte, se sont réduites pendant l'occupation à quelques avant-postes dispersés. Les Bédouins, qui ont vécu ici pendant des siècles, ont été en grande partie expulsés".

L'intention d'Adam Levick était de relever que, contrairement à l'accusation d'épuration ethnique rapportée par Simmons, les estimations les plus conservatrices concernant la population bédouine en Israël, montrent que leur nombre a augmenté de 16 fois (de 10 000 à environ 160 000) depuis que l'État d'Israël a été créé en 1948.


Mais une brève recherche sur Gail Simpson a permis de découvrir un aspect qui met son article dans une autre perspective.  Gail Simmons est un écrivain de voyage qui se targue d'exercer son métier de façon indépendante et éthique et d'être une spécialiste du Moyen-Orient.  On l'a décrit comme "un spécimen rare" qui s'intéresse au pays et pas seulement aux hôtels 5 étoiles (si chers aux journalistes).  Elle souligne donc sa "différence éthique".

Qu'en est-il donc de cette rigoureuse éthique?  Un post récent sur Twitter nous donne un indice.  A Daniel Silas qui écrit: "Une vérité trop souvent oubliée.  Le sionisme est le fruit de l'antisimétisme européen et beaucoup de ceux qui aujourd'hui tolèrent l'antisémitisme font partie du problème", la journaliste éthique répond:  "Un des plus grands supporters du sionisme était Hitler lui-même.  Ca explique en grande partie les actions des sionistes!"

Bien sûr, dans un monde juste - où de telles caractérisations féroces et cruelles sur la proposition somme toute modeste que les Juifs sont en droit d'être maîtres de leur propre destin par l'autodétermination feraient l'objet d'un opprobre généralisé - la suggestion que le sionisme est moralement l'équivalent du nazisme rendrait l'auteur d'une telle polémique haineuse toxique aux yeux des progressistes.

Mais, ce n'est pas le monde dans lesquels nous vivons.  Au contraire, la sphère politique que nous habitons - à peine 66 ans après la fin de l'Holocauste - autorise ce type d'invectives moralement odieuses au nom de la pensée libérale.


Leon Wieseltier, commentant récemment dans le magazine américain Commentary à propos de ceux qui s'opposent à la simple notion d'un Etat juif, écrivait:

"Un pays tout entier et tout un peuple ont été expulsés du royaume de la sympathie imaginative ... il ya un poison dans l'air."

Les toxines idéologiques qui sous-tendent les opinions de Gail Simmons représentent la norme, et non l'exception, dans un monde qu'il est convenu d'appeler la gauche du Guardian.

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