dimanche 24 juin 2012

Père Charles Delhez: Garaudy parlait si bien de Jésus

Source: catho.be (le portail des médias catholiques belges francophones). Editorial du Père Charles Delhez  dans le «Dimanche Express» n°36 du 16 octobre 2011 - extrait:

"En son temps, un Roger Garaudy, avait eu un texte saisissant. «Toutes les sagesses, jusque-là méditaient sur le destin, sur la nécessité confondue avec la raison. Il a montré leur folie, Lui le contraire du destin. Lui, la liberté, la création, la vie. Lui qui a défatalisé l’histoire.» L’originalité de Jésus, à en croire celui qui fut membre du parti communiste, est précisément d’avoir donné à l’Histoire ses lettres de noblesse: elle est écrite par nous et non par les astres ou le destin aveugle. Désormais, le temps n’est plus cyclique, mais comme une flèche pointée vers l’avenir, au gré de notre liberté. L’âge d’or n’était plus derrière nous, mais devant nous."

La grandeur du christianisme réside dans la formidable richesse de la parole et de la réflexion de ses penseurs, de ses fidèles, de ses saints.  Il y a des millions de magnifiques textes sur Jésus. Faut-il vraiment, de nos jours, qu'une personne aussi cultivée que le Père jésuite Delhez aille précisément chercher une citation de quelqu'un d'aussi répugnant que le négationniste Roger Garaudy pour parler de Jésus, sans même mentionner aspect sombre de l'individu?  Avec de tels modèles, faut-il vraiment s'étonner que les églises soient vides?


2 commentaires :

Anonyme a dit…

Le Judaïsme reste toujours dérangeant ...

Si le calendrier liturgique chrétien intègre les événements de la vie du Christ dans le cycle annuel des fidèles, le calendrier juif reproduit en l’insérant au rythme des saisons, depuis l’acte originel de la création du monde, l’histoire de la formation du peuple d’Israël.

Ainsi, alors que le calendrier chrétien conduit à une identification à la personne du Christ, celui des Juifs garantit la reconduction du groupe et sa reconfirmation dans un cycle sans fin. Des solennités d’automne qui marquent le début de l’année au don de la Torah, en passant par la sortie d’Égypte, l’histoire biblique traverse le rituel festif juif et l'installe dans l’éternel retour d’une temporalité hiératique.

Loin de tout englober d’un même trait, les passages ritualisés entre temps profanes et temps saints assurent la coexistence de la pluralité des temporalités. Les événements historiques ou liés à des figures héroïques ou charismatiques, confinés au registre de l’éphémère, permettent au judaïsme de se perpétuer par-delà le temps, puisque celui-ci doit s’inscrire « dans tous les temps ». Le calendrier remplirait en ce sens, dans le judaïsme, une fonction d’harmonisation entre la vie humaine, le rythme de la nature, et le temps divin.

Monique a dit…

Quand on voit comment l'Eglise catholique a couvert (et couvre peut-être encore) des centaines de milliers de cas de pédophilie, on comprend qu'elle peut être capable du pire. Je suis devenue non-pratiquante à cette époque.