mardi 5 juin 2012

Les commerçants juifs de Molenbeek à Bruxelles ont été chassés

On découvre régulièrement qu'il y a des problèmes d'intégration en Belgique et le quartier de Molenbeek à Bruxelles est devenu emblématique de cette situation "explosive". Les médias ont rapporté ces derniers jours des incidents à Molenbeek provoqués par des musulmans "radicaux". On met en évidence le groupe Sharia4Belgium (pour lequel Israël est un "cancer dans les pays islamiques") qu'on semble également découvrir alors que ça fait des années qu'il est actif - on met également en évidence le fait qu'il est basé à Anvers et pas à Bruxelles pour minimiser la situation. Me maire socialiste francophone, Philippe Moureaux, semble penser que c'est la faute à Sarkozy ... "les libéraux «ont vu que le candidat de droite en France avait reconquis de l'électorat en durcissant son discours sur l'immigration, clairement ils ont choisi la ligne Sarko», a-t-il accusé".

Il convient de rappeler que le magazine flamand Dag Allemaal a publié le 8 avril 2008 un article ("Les Juifs sont nos pires ennemis", crient les 'jeunes' dans la rue") sur le quartier de Molenbeek où il y avait autrefois de nombreux commerçants juifs, installés depuis de longues années le long de la rue du Prado et de la Chaussée de Gand. Mais en 2008 ils avaient tous mis la clé sur le paillasson - à l'exception d'un magasin de meubles.  Dans l'indifférence générale.

L'auteur de l'article a essuyé un refus lorsqu'il a voulu interviewer les anciens commerçants juifs de Molenbeek.  Ceux-ci craignaient des représailles.  Un seul, René (ce n'est pas son vrai nom) a accepté de parler à condition qu'il n'y ait pas de photos et qu'il ne puisse pas être identifié. "Parce qu'ils viendraient immédiatement chez moi", avertit-il.

René a récemment [2008] fermé son salon de coiffure dans la chaussée de Gand. Les incidents violents se sont succédé. D'abord ce furent des graffitis sur la façade et des insultes "Sale youpin" et ce genre de "subtilités". Les pires sont les "jeunes" entre 12 et 20 ans. Ils criaient dans la rue que les Juifs sont leurs pires ennemis.  La campagne de haine et d'intimidation menée contre René a connu son apogée au cours d'un raid. Six "jeunes" se sont introduits comme des fauves dans son salon en criant "Sale youpin", en cassant du matériel et l'ont frappé au visage. Après leur départ, René a appelé la police. Une heure après "les jeunes" sont revenus le punir et ont cassé tous les miroirs. La clientèle fidèle que René s'était constituée en 35 années de dur labeur a eu peur et n'est plus venue. René n'a pas eu d'autre choix que de mettre; comme les autres, la clé sous le paillasson.

On sait que ça commence avec les Juifs dans l'indifférence générale, mais une fois qu'on se débarrasse des Juifs on sait ce qui risque d'arriver.

1 commentaire :

Rudi a dit…

Voici la partie de l'article en néerlandais:
SCHRIJNEND

In Brussel is de toestand nog schrijnender Het multiculturele Smt-Jans-Molenbeek had vroeger een bloeiende joodse handelsgemeenschap. Veel van de winkels langs de Pradostraat en de Gentsesteenweg waren in joodse handen Een na een werden de eigenaars echter weggepest door nieuwe migranten. Momenteel blijft er nog maar één joodse meubelzaak over. De vroegere eigenaars bewaren hel stilzwijgen, uit angst voor represailles. René wil pas met ons praten, nadat hij bijna heeft gesmeekt om geen familienaam en foto te publiceren. “Want dan staan ze meteen voor mijn deur.”

SCHRIK

René sloot kortgeleden noodgedwongen zijn kapperzaak aan de Gensetsteenweg. De incidenten stapelden zich immers op. Het begon met graffiti op de gevel van zijn zaak. 'Vuile jood' en dat soort “fijnzinnigheden”. “De ergste zijn de jongeren tussen 12 en 20 jaar ‘, zegt René. "Joden zijn onze ergste vijanden”, reopen ze zomaar op straat.

De haat campagne tegen René bereikte een triest hoogtepunt tijdens eenraid op zijn winkel. 'Op een dag stormden ze met zijn zessen binnen, in ware commandostijl’ 'Vuile smous’, riepen ze en ze sloegen de boel kort en klein. Mij sloegen ze in het gezicht. Toen ze weg waren belde ik de politie. Die vond het nauwelijks nodig om een kijkje te komen nemen. Een uur later stonden dezelfde dader opnieuw voor mij, omdat ik het lef had gehad hulp te zoeken. Dit keer braken ze alle spiegels.

Het trouwe cliënteel dat René had opgebouwd door 35 jaar keihard te werken, begon uit schrik weg te blijven. René had geen andere keuze dan te sluiten. Hij acht het stadsbestuur in grote mate verantwoordelijk voor de aftakeling van de buurt. Met name PS-burgemeester Philippe Moureaux wordt met de vinger gewezen. Die zou te laks optreden tegen de hooligans.