Source: Gilles-William Goldnadel
Il est des nouvelles que la presse française ne tient pas à monter en épingle. Ainsi, et en dépit de son obsession pour le conflit israélo-palestinien, vous ne trouverez nulle trace de l’agression caractérisée et assumée du Hamas et de ses missiles [167 ce mois] sur le sud du territoire israélien, paralysant ainsi la vie normale du million d’habitants qui y vivent. Le fait que la stratégie du mouvement terroriste palestinien soit, à l’évidence, de se servir de la radicalisation islamiste en cours en Egypte, ne semble également intéresser personne dans l’hexagone.
Quelquefois, l’information arrive, mais avec retard. C’est ainsi que Le Monde, dans un salutaire éditorial en première page, accepte-t-il de traiter de «l’affaire Merah et des ravages du complotisme». Dans un passage non moins salutaire, il est écrit : «Dans un cas comme dans l’autre, les faits n’ont guère d’importance, comme l’a bien montré le politologue Pierre-André Taguieff dans son essai – «La foire aux illuminés» – sur le conspirationnisme moderne. Ce n’est pas la singularité de l’événement qui intéresse les complotistes. Ils n’ont que faire des détails sur les crimes perpétrés par Mohamed Merah en mars dernier: trois soldats français tués à bout portant. Un quatrième resté tétraplégique après qu’une balle lui a sectionné la moelle épinière; les trois enfants et leur professeur, choisis parce que juifs, abattus dans la cour de l’école – notamment cette petite fille qui s’enfuit et qu’il rattrape par les cheveux pour lui loger une balle dans la tête.
Dans un cas comme dans l’autre, les sites désignent le «vrai» responsable: les Israéliens, le sionisme international, l’impérialisme occidental anti-islamique, etc… C’est la version 2-0 des sinistres «Protocole des sages de Sion» : le complot juif. Ce message est couramment partagé dans le monde arabo-musulman et dans une fraction non négligeable de l’opinion en France.
"Résumons nos maux" (repris du blog complotiste français ""Oligarchie, le blog de l'axe du mal")
Voir: Tuerie de Toulouse: le droit de douter
1 commentaire :
Les antisionistes et les anti-israëliens sont des antisémites déguisés en agneaux alors qu'ils sont des loups.
Ils veulent nous faire croire qu'ils n'ont absolument rien contre les juifs et, comble de l'indécence, qu'ils les aiment même. Sauf que ces antisionistes veulent faire s'agenouiller les israeliens (qui sont à 80 % juifs) devant les desiradatas du Fatah, du Hamas et devant tous les autres mouvements extrémistes arabo-musulmans de la région pour qu'Israel ne soit peuplé quasiment que de palestiniens, ce qui arrivera à coup sûr avec le retour non seulement des réfugiés, mais aussi de leurs enfants et de leurs petits-enfants. C'est une façon pernicieuse et perverse de mettre fin à Israël par une épuration ethnique.
En outre, Le Hamas ne reconnaît pas Israel et appelle de façon claire à sa destruction, ce qui signifierait l'élimination là aussi mais par la guerre et non par la démographie, de la moitié de la population juive mondiale, une autre Shoah en quelque sorte.
Chez les journalistes de tous bords et chez les politiques surtout les socialistes, ils sont nombreux à être anti-israëliens et antisionistes, Monsieur Montebourg en tête dont un grand-père est algérien et qui se dit fier de ses racines arabes (ce qui me le fait classer parmi les arabes).
Je ne parle pas des extrêmes (droite, gauche et écologiste) qui eux avancent dévoilés, ce qui est moins hypocrite.
Tant qu'on ne reconnaitra pas clairement qu'un antisioniste donc un anti-israëlien est un antisémite, cette situation risque de durer er s'aggraver de façon certaine.
Enregistrer un commentaire