Source: Le Figaro (Bar Refaeli, beauté divine)
Kate Moss est l’icône pop-mode de l’époque, avec sa frénésie rock, ses cernes couleur lilas et ses métamorphoses à répétition. Bar Refaeli incarne un autre aspect de l’air du temps – l’aspiration à une vie au grand air –, avec ses muscles d’acier, sa poitrine de Vénus du Titien, ses cheveux d’héroïne wagnérienne et ses yeux bleus de chat persan qui révèlent une lignée russo lituano-polonaise. «J’aime la mixité chez les gens, comme dans mon assiette, où je mélange le sucré et le salé, le chaud et le froid, le cru et le cuit. C’est tellement moins fade», explique Bar, tout en offrant son corps doré, ses formes sportives de surfeuse et ses rondeurs orientales à la maquilleuse. Bar Refaeli exalte les vertus de la positive attitude, là où Kate Moss peut cristalliser l’incertitude de sa génération. En véritable sabra, née en Israël en 1985, elle s’explique: «Chez moi, on m’a toujours dit que je n’avais pas le choix, qu’il fallait toujours aller de l’avant et surtout ne jamais se plaindre. Ce serait une offense à tous ceux qui ont tant lutté pour leur liberté et pour la nôtre.»
Ses grands-parents sont des rescapés de la guerre et des camps d’extermination. «Ma grand-mère a combattu sur le front russe avec les partisans. Mon grand-père juif lituanien a été interné à Dachau quand il avait 15 ans. Mon père a combattu en 1982 lors de l’intervention israélienne au Liban. C’est vous dire que, chez nous, on a toujours aimé la vie. Ma mère m’a toujours dit que la chose la plus importante dans l’existence était d’aimer.» Tous les amis de Bar ont fait leur service militaire. Elle y a échappé à cause d’une mauvaise vue, et elle le regrette. LA SUITE.
1 commentaire :
Bar Refaeli est certes la femme la plus sexy, mais la plus racée et la plus belle, c'est Natalie Portman.
J'ai depuis toujours une relation purement affective avec les personnes de sexe féminin quelque soit leur âge : petites filles, jeunes filles, jeunes femmes, femmes mûres et femmes âgées.
Je pense que j'ai réagi au fait que mon père disait quasi-quotidiennement des femmes et des filles qu'elles étaient des parasites, qu'elles ne valaient rien, ne servaient à rien, étaient inutiles, inférieures, et pire encore.
Alors, j'ai pris le contre-pied et je me suis attachée fortement à tout ce qui est féminin.
Quand j'ai commencé à apprendre l'histoire de la Shoah adolescente, j'entendais dire des juifs tout ce que mon père disait sur les femmes, c'est ce qui explique en partie mon grand amour pour le peuple juif.
Et si je combats aujourd'hui l'antisémitisme, c'est parce que ces mots qui sont pires que des coups, on les entend encore aujourd'hui.
Et c'est pareil pour les femmes : elles sont encore brimées et humiliées sur la terre. Il y un écrivain qui a dit que s'il n'y avait pas eu de génocide féminin (il existe cependant un foeticide féminin surtout en Asie), c'est parce que biologiquement les femmes portent, mettent au monde et élèvent les petits des hommes. Difficile alors de les exterminer bien que dans certains pays, on les fait cuire à petit feu.
Je finis par une note optimiste : les femmes sont là depuis l'aube de l'humanité et elles résistent malgré les humiliations. Il en est de même du peuple juif. Nous avons encore de grandes ressources.
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