Source: Jean Claude Milner, Les penchants criminels de l'Europe démocratique, Editions Verdier, 2003 (pp. 11-13)
"Plus révélateur, justement parce qu'il est non dialectique, le titre de la circulaire de la chancellerie du parti national-socialiste, datée du 9 octobre 1942: "Vorbereitende Maßnahmen zur Endlösung der europäischen Judenfrage. Gerüchte über die Lage der Juden im Osten." On le traduit ainsi dans l'ouvrage, fort documenté, de Christian Gerlach, Sur la conférence de Wansee, Liana Levi, 1999, traduit par Julia Schmidt:
"Mesures préparatoires pour la solution finale de la question juive en Europe. Rumeurs au sujet de la situation des Juifs à l'Est (p. 137). Fonctionne ici le couple Frage/Lösung, qui oriente vers le couple problème/solution. [...]
"Solution finale" est devenu comme le nom propre de l'extermination des Juifs d'Europe, le nom qui seul convient à cette extermination et le nom qui convient à cette extermination seule. Alors que, comme on sait, "génocide", "extermination", "holocauste", "Shoah" même sont désormais employés à toutes fins et en tous contextes. [...]
Une des thèses que j'avancerai est celle-ci: l'Europe moderne est ce lieu
a. où le nom de Juif est pensé comme un problème à résoudre;
b. où une solution ne vaut que si elle vise à être définitive."
Note: la circulaire fut rédigée par Martin Borman.
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
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