mercredi 10 octobre 2012

Marie Drucker, de famille juive, et le lobby juif selon Pierre Piccinin

"Attaqué, une fois de plus, lâchement, par la mafia sioniste, je n'ai pas peur.  Et un jour la peur changera de camp et ce sont eux qui en auront à rendre des comptes." (Pierre Piccinin)
Dans le marché sursaturé d'experts et spécialistes anti-israéliens, on distinguera les efforts désespérés de Pierre Piccinin, un Belge francophone (ancien professeur à l'Ecole européenne de Bruxelles qui croit à la traîtrise du capitaine Dreyfus et s'inquiète du péril que représente la mafia juive surtout en France) se démène pour trouver une place au sein de l'illustre galaxie. Pierre Piccinin que Jonathan Littell traite de "crétin de Gembloux", donne toute la mesure de son savoir dans un article Nicolas Sarkozy ou «le gaullisme en miettes» (L'Orient-Le Jour, 13 novembre 2010) où il écrit:

"Charles de Gaulle lui-même s’était catégoriquement opposé à l’expansionnisme israélien [...] refusa la livraison d’avions de combat commandés à la France par Israël, les Mirages 5.

Des ingénieurs et officiers français d’origine juive choisirent alors de transmettre les plans du Mirage aux services de renseignements israéliens et Israël put entreprendre elle-même sa construction. Cette affaire de haute trahison, rapidement étouffée car elle rappelait trop le cas Dreyfus [pour M. Piccinin le capitaine était un traître au même titre que Serge Dassault] et impliquait l’avionneur Serge Dassault (de son vrai nom Serge Bloch), braqua d’avantage encore le Général de Gaulle à l’encontre de l’Etat israélien." Ici encore comme le fait remarquer le professeur Joël Kotek: "Pierre Piccinin confond Serge avec son père Marcel Dassault qui, ironie de l’histoire, s’était converti peu après son retour de déportation au catholicisme. Mais c’est bien connu, comme nous le rappela en son temps Freddy Guidé, un Juif même converti (Fritz Haber) reste un Juif."

Dans un droit de réponse au professeur Kotek, Piccinin écrit:

"J’ai «dénoncé» la trahison de Serge Dassault [n'oublions pas que c'est un faux Dassault, le vrai étant Serge Bloch] et des ingénieurs juifs qui transmirent aux services secrets israéliens les plans du Mirage français. Le Mirage, que Charles de Gaulle avait refusé de vendre à l’État hébreux, et ce du fait de la violation du droit international que constituait (et constitue encore à ce jour) l’occupation des terres conquises en Palestine par la guerre de 1967 (deux détails que M. Kotek omet bien sûr de rappeler…).

Or, l’article en question ne comporte pas la moindre référence à cette thèse absurde du «complot [!] juif [!]»; il portait sur l’inversion de la politique étrangère de la France sous Sarkozy, rapport à l’OTAN et, entre autre, à son rapprochement avec Israël et les États-Unis. [...]

Cela dit, cette affaire de trahison (qui impliquait Serge Dassault, que je ne confonds pas avec son père Marcel, contrairement à ce qu’asserte encore M. Kotek) est une réalité, qui ne devrait dès lors pas être inconnue de notre distingué historien.  Le 10 octobre 2007, cette affaire fut développée dans l’émission Droit d’Inventaire, présentée sur France 2 par Marie Drucker, de famille juive. M. Kotek accusera-t-il Marie Drucker, elle aussi, d’être obsédée par le «complot juif» et, donc, «assurément», d’être antisémite?"

Il est proprement sidérant que la Belgique ait envoyé un tel personnage enseigner à l'école européenne.

Wikipédia décrit l'affaire et démontre que les Israéliens qui avaient déjà acheté 72 Mirages étaient tout à fait aptes à "démonter un Mirage III pour faire de la rétroingénierie"


"L'armée de l'air israélienne avait acheté 72 Mirage IIIC quelques années plus tôt: le pays disposait donc d'un stock de pièces de rechanges ainsi que des manuels de maintenance, et rien n'empêchait les ingénieurs de démonter un Mirage III pour faire de la rétroingénierie.
La production commença en 1969 avec les premières cellules livrées directement à partir de la France car les pièces détachées n'étaient soumises à l'embargo."

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