lundi 14 mai 2012

ONU: un Belge enquête sur la faim au Canada!

En Europe 'les experts' se taisent devant ces aberrations.  Au Canada c'est différent.  Puisque Olivier De Schutter, vilipende Israël , pour les Européens, notamment pour les Belges, il est un homme bien. [1]

"[Le Belge] Olivier De Schutter ne veut pas que vous sachiez que le gouvernement communiste de La Havane a créé son poste, et que ses co-sponsors sont notamment la Chine, la Corée du Nord, l’Iran et le Zimbabwe. Ces régimes répressifs entre autres sont à la recherche d’une arme politique pour attaquer l’Occident. C’est pourquoi la première personne qu’ils ont choisie pour occuper ce poste qui a été mis en place a été Jean Ziegler. L’ancien politicien socialiste suisse était un homme en qui ils pouvaient avoir confiance: en 1989, il a annoncé au monde la création du prix des droits de l’homme Mouammar Kadhafi."

"J’ai demandé à M. De Schutter, si son temps ne serait pas mieux utilisé à porter l’attention sur les pays où se trouvent réellement des personnes qui meurent de faim.  "Globalement, 1,3 milliard de personnes sont en surpoids ou obèses»,  a-t-il répondu par l’intermédiaire de son porte-parole, «et cela provoque une série de maladies telles certains types de cancers, des maladies cardio-vasculaires et surtout des diabètes de type 2 qui sont un énorme fardeau".  En d’autres termes, l’expert de la faim n’est même pas intéressé par le problème de la faim, mais l’inverse.  Bien sûr, nous devrions tous manger moins de frites, mais les Canadiens ont-ils vraiment besoin d’une enquête coûteuse de l’ONU pour nous le faire savoir?"

"De Schutter a maintes fois lancé des attaques contre Israël n’ayant aucun lien avec son mandat."

Il y a tellement de personnes qui meurent de faim dans le monde mais un expert de l’ONU enquête sur la faim au Canada ... Pourtant, le Belge Olivier De Schutter , le «Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation» [et professeur à l'Université catholique de Louvain] ne va pas en Syrie. Malgré de très graves crises alimentaires dans le monde entier, De Schutter consacrera du temps et les ressources limitées de la communauté internationale pour une tournée de 11 jours au Canada, pays qui se classe en bas de l’échelle pour ce qui concerne les préoccupations de la faim dans le monde.

Un éditorial d’Hillel Neuer dans Le National Post (Canada) - 5 mai 2012 (Hillel Neuer: As much of the world starves, a UN hunger expert investigates Canada)

Olivier De Schutter est au Conseil des droits de l’Homme à l’ONU le «Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation», un mandat lancé par Cuba.  Demain, il commence une enquête de 11 jours au Canada.

La Conseillère principale de De Schutter, Priscilla Claeys, ayant déjà travaillé avec Oxfam Canada, fait partie du groupe qui officieusement coordonne sa visite, Droits et Démocratie, un organisme canadien qui sera bientôt fermé, et pour lequel elle a collaboré avec le bureau de Jean Ziegler à l’ONU, co-fondateur du «Prix pour les droits de l’homme Mouammar Kadhafi» et prédécesseur de De Schutter.

«Il n’y a pas de nourriture ni d’eau potable, rien», a déclaré Mahmoud, un garçon de 12 ans originaire de Homs, en Syrie, à Reuters jeudi. «Il n’y a pas de magasin ouvert et nous n’avons qu’un seul repas par jour. Comment pouvons-nous vivre et survivre comme cela?» Selon le Programme alimentaire mondial, un demi-million de personnes n’ont pas assez à manger en Syrie.  On craint de plus en plus que le régime n’utilise la faim comme une arme.  Voici le genre d’urgence qui devrait attirer l’attention du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour le droit à l’alimentation et qui a la capacité de mettre en lumière ce genre de situations et de les placer sur l’agenda mondial.

Pourtant, Olivier de Schutter de Belgique, le «Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation, » ne va pas en Syrie.  Au lieu de cela, ce rapporteur de l’ONU va enquêter au Canada. Malgré de très graves crises alimentaires dans le monde entier, De Schutter consacrera du temps et les ressources limitées de la communauté internationale pour une tournée de 11 jours au Canada, pays qui se classe en bas de l’échelle pour ce qui concerne les préoccupations de la faim dans le monde. Le coordinateur et le promoteur de la mission de M. De Schutter est un groupe de pression de la Sécurité alimentaire au Canada, un groupe qui accuse le gouvernement Harper de ne pas se préoccuper du «droit à la nourriture pour tous». Ce groupe demande une politique alimentaire pour nourrir le peuple.

J’ai demandé à M. De Schutter, si son temps ne serait pas mieux utilisé à porter l’attention sur les pays où se trouvent réellement des personnes qui meurent de faim.  "Globalement, 1,3 milliard de personnes sont en surpoids ou obèses»,  a-t-il répondu par l’intermédiaire de son porte-parole, «et cela provoque une série de maladies telles certains types de cancers, des maladies cardio-vasculaires et surtout des diabètes de type 2 qui sont un énorme fardeau".  En d’autres termes, l’expert de la faim n’est même pas intéressé par le problème de la faim, mais l’inverse.  Bien sûr, nous devrions tous manger moins de frites, mais les Canadiens ont-ils vraiment besoin d’une enquête coûteuse de l’ONU pour nous le faire savoir?

Avant que les Canadiens ne puissent prendre De Schutter au sérieux, ils devraient lui poser quelques questions importantes à savoir si sa mission concerne les droits de l’homme ou plutôt un ordre du jour politique. Considérons d’abord les origines de ce mandat de l’ONU le «droit à l’alimentation».

Parmi les informations volumineuses fournies par De Schutter et ses promoteurs locaux, il n’y a aucune mention relative au parrain de ce mandat – Cuba, un pays où certaines femmes recourent à la prostitution pour se nourrir.

De Schutter ne veut pas que vous sachiez que le gouvernement communiste de La Havane a créé son poste, et que ses co-sponsors sont notamment la Chine, la Corée du Nord, l’Iran et le Zimbabwe.  Ces régimes répressifs entre autres sont à la recherche d’une arme politique pour attaquer l’Occident.  C’est pourquoi la première personne qu’ils ont choisie pour occuper ce poste qui a été mis en place a été Jean Ziegler. L’ancien politicien socialiste suisse était un homme en qui ils pouvaient avoir confiance: En 1989, il a annoncé au monde la création du prix des droits de l’homme Mouammar Kadhafi.

Ce prix de la propagande a élevé ses alliés idéologiques. Parmi les bénéficiaires figurent Fidel Castro et Hugo Chavez.  En 2002, le prix a été reçu par le négationniste français Roger Garaudy – et par Jean Ziegler lui-même.  De 2000 à 2008, dans ses rapports de l’ONU Ziegler a été aveugle concernant les dossiers de la faim dans le monde.  A la place il a attaqué l’Amérique, l’Occident, le capitalisme et Israël. Le Conseil des droits de l’homme l’a applaudi, et à plusieurs reprises lui a renouvelé son mandat. En 2008 son mandat arrivant à échéance il a été remplacé par De Schutter, qui depuis fait l’éloge de son prédécesseur. De Schutter avance l’argument «cohérent» d’après lui, que si il y a la faim dans le monde, les pays occidentaux sont à blâmer.

Ses attaques sur le commerce international sont tellement extrêmes idéologiquement que même Pascal Lamy, chef de l’Organisation mondiale du commerce et membre du parti socialiste français, a critiqué l’approche de De Schutter , c’est-à-dire celle d’ avoir menacé de faire baisser les prix alimentaires élevés qui toujours selon lui «exacerbent les impacts négatifs sur les consommateurs pauvres».

Après une visite en Syrie en septembre 2010, cet expert des Nations Unies a présenté la Syrie comme un modèle: «Le rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation Olivier De Schutter a salué les efforts de la Syrie et ses plans nationaux visant à atteindre la sécurité alimentaire», a rapporté l’agence officielle de presse syrienne de nouvelles SANA.

De Schutter, a également souligné que «d’autres pays pourraient bénéficier de l’expérience de la Syrie». Dans le même temps pendant que ce fonctionnaire de l’ONU faisait des éloges sur le régime d’Assad, il exprimait une critique acerbe de l’Occident et d’Israël. Ce n’est que très rarement, pour ainsi dire jamais, que le régime Syrien accepte des inspecteurs venus de l’étranger, toutefois, d’après de Schutter, c’est Damas qui a fait le premier pas en l’invitant...

Il a fait l’éloge du régime pour son » niveau de coopération et d’ouverture très élevé, voire excellent ».
Il a dit également qu’il était «extrêmement encourageant que la Syrie donne des signes de coopération aussi ouverts et transparents avec le Conseil des droits de l’homme».

À la lumière de ce que le monde sait aujourd’hui de la Syrie et de sa complète non-coopération avec l’ONU, UN Watch a appelé aujourd’hui De Schutter à renoncer à ses commentaires absurdes.  Ainsi, même lorsque Ziegler et De Schutter semblent faire correctement leur travail, lors de visites onusiennes dans des pays non-respectueux des droits de l’homme et où résident des problèmes d’alimentation où les gens souffrent de la faim, ils parviennent toujours à des conclusions erronées.

Ziegler est allé à Cuba, une véritable mise en scène qui a salué la politique de Fidel Castro comme presque de divine.  De Schutter s’est rendu en Syrie en 2010 -bien avant la crise actuelle- il a mentionné tout de même plusieurs problèmes, mais son rapport à plusieurs reprises a fait l’éloge du régime d’Assad. Comme Ziegler, De Schutter a maintes fois lancé des attaques contre Israël n’ayant aucun lien avec son mandat. [...]

Hillel Neuer est le directeur exécutif de UN Watch à Genève.
Adapté par la rédaction d’israel-flash

[1] Olivier De Schutter est un juriste belge et professeur de droit international à l'Université catholique de Louvain (UCL, Belgique). Il est depuis mai 2008 rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation du Conseil des droits de l’homme à l'Organisation des Nations unies" - il a succédé à Jean Ziegler à ce poste...  Un rapport anti-israélien de 2006 qui a dû contribuer à sa nomination: Failing the Palestinian State : The human rights impact of the economic strangulation of the Occupied Palestinian Territory - Olivier De Schutter, FIDH general secretary, and Laurence Weerts conducted a Mission for the International Federation for Human Rights in Israel and in the Occupied Palestinian Territory (OPT) between 25 June and 2 July 2006. Pour consulter le rapport (en pdf) cliquer ICI - à noter les références à John Dugard.

Aucun commentaire :