Source: Le journal portugais
Publico publie un long article de
Margarida Santos Lopes à la gloire de la Palestine et à charge d'Israël. Le titre est éloquent:
Quand la Palestine était la société [!] la plus développée du Moyen-Orient. Evidemment les Juifs sont venus changer la donne.
Dans les
universités portugaises on n'hésite pas à explique que
"le vrai problème au Moyen-Orient est Israël" dont la politique
"se dirige vers la destruction de l'Iran." Et le parti communiste portugais cite
les Protocoles des Sages de Sion. Le texte est toujours sur leur
blog.
Le Portugal est un pays sans Juifs (il y en aurait un millier pour plus de 10 millions d'habitants), mais qui attire le touriste juif en organisant des voyages pour
découvrir l'héritage [!] juif du pays. Cherchez l'erreur n'est-ce pas? Dans les
enquêtes le Portugal ressort comme étant un pays européens où le sentiment anti-juif est très élevé. Le jeune blogueur
Romeu Monteiro explique
comment il en est venu à ne plus détester Israël.
Photo: Le Pentateuque, le premier livre imprimé au Portugal à Faro en 1487, par un Juif
Samuel Porteiro Gacon.
1 commentaire :
Des juifs venus d’Italie paraissent avoir été les premiers imprimeurs au Portugal.
Raban Eliezer, installé à Lisbonne en 1489, imprima le premier Pentateuque hébraïque avec les commentaires de R. Moïse Nahmanide, et donna en 1492, une édition de Jérémie et d’Isaïe. Son fils Zacchée, imprimeur comme lui, publia en 1491, un Pentateuque hébraïque avec les paraphrases chaldaïques d’Onkelos et les commentaires de R. Salomon Jarchi. A la fin du même siècle, les Juifs essuyèrent une terrible persécution au Portugal et leurs ateliers furent supprimés.
Comme les Juifs sont, au début du XVIème siècle, interdits de séjour dans une grande partie des pays d’Europe occidentale (Angleterre, France, Espagne, Portugal…), et à peine tolérés dans la plupart des autres, les imprimeurs de livres en caractères hébraïques seront souvent des non - juifs, comme Daniel Bomberg à Venise, Robert Estienne à Paris, Christophe Plantin à Anvers, Froben à Bâle ou Paul Fagius à Isny, souvent aidés par des protes, des correcteurs ou des lecteurs juifs, comme Elie Levita. Mais il y a aussi, là où les Juifs ont le droit de s’établir, des imprimeurs juifs, les plus célèbres étant la dynastie des Soncino qui, originaires de Spire en Allemagne, publient leur premier livre à Soncino en 1482, puis pérégrineront avec leurs presses dans plusieurs villes d’Italie avant d’en être chassés par les tracasseries de l’Inquisition, et de transporter leur matériel à Salonique et à Constantinople.
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