lundi 2 avril 2012

L'Histoire se répète: en Europe on veut du sang juif, Walter Russell Mead

Soixante-dix ans après Hitler, un antisémitisme de la pire espèce et des plus violents se promène à nouveau dans les rues de l'Europe. Et une fois de plus les institutions éducatives, religieuses, culturelles et politiques européennes et leurs dirigeants sont inefficaces et paralysés: comme un lapin glacé de terreur en présence d'un serpent à sonnettes, l'establishment européen est incapable d'agir. Ses folies et ses erreurs ont créé un piège et ils ne savent pas comment s'en échapper.

Source: The Americain Interest (History Repeats: In Europe, They Want Jewish Blood, Walter Russell Mead). Extrait traduits de l'anglais:

"[Certains] célèbrent le meurtre d'innocents enfants juifs en rendant hommage au tueur.

Reuters rapporte que des rassemblements ont eu lieu à Toulouse … pour Mohamed Merah"Une trentaine de jeunes gens, essentiellement des filles, se sont rassemblés samedi dans le quartier toulousain des Izards, où a grandi Mohamed Merah, pour honorer la mémoire du tueur de sept personnes abattu jeudi par la police, comparant leur douleur à celles des familles des victimes".

L'hebdomadaire français Paris Match ajoute"Ce n'est pas le premier hommage rendu à l'auteur des assassinats de trois militaires et de quatre personnes de confession juive, dont trois enfants. A peine quelques heures après la mort de Mohammed Merah, plusieurs pages Facebook ont été crées en son honneur. Des graffitis «Vive Merah», «Vengeance» ou «Nique la kippa» ont également été repérés et nettoyés."

Je me réjouis que les graffitis ont été nettoyés et que des vieillard juifs n'ont pas été forcés à laver  les murs et les trottoirs, comme ce fut le cas à Vienne après l'Anschluss. Mais on ne peut pas nier qu'il y a une certaine population en France, une minorité dans une minorité bien entendu, petite mais pas invisible et déterminée à se faire entendre qui se réjouit lorsque le sang juif coule dans les rues françaises. Le bacille d'une haine meurtrière et irraisonnée est dans l'air. Et on ne peut pas nier que les autorités en France n'ont pas la moindre idée de ce qu'il faut faire pour confronter ou combattre ce problème. (La police française, il faut lui rendre hommage, fait du bon travail pour empêcher d'autres attaques de ce genre de se produire au fil du temps, mais la France n'a pas de plan viable ni même de vision réaliste pour s'attaquer aux racines de la haine du Juif qui enflamme un sous-segment, petit mais non négligeable, de ses habitants.)


Soixante-dix ans après Hitler, un antisémitisme de la pire espèce et des plus violents se promène à nouveau dans les rues de l'Europe. Et une fois de plus les institutions éducatives, religieuses, culturelles et politiques européennes et leurs dirigeants sont inefficaces et paralysés: comme un lapin glacé de terreur en présence d'un serpent à sonnettes, l'establishment européen est incapable d'agir. Ses folies et ses erreurs ont créé un piège et ils ne savent pas comment s'en échapper."

Merci à A.D. qui nous a signalé l'article.
Dessin de Shutterstock.

1 commentaire :

Monique a dit…

Dans le monde des médias et le monde politique(pesonnes qui sont censées nous informer et qui détiennent la parole publique), on donne beaucoup trop d'importance à la religion et à la culture musulmane par rapport aux autres religions et cultures : chrétienne, juive, bouddhiste, etc... Dimanche, c'était le dimanche des Rameaux qui précède le dimanche de Pâques chez les catholiques (première religion de France) : j'ai écouté deux chaînes de télévision dont une d'information continue et une radio d'information continue, aucune n'a parlé du dimanche des Rameaux. Je suis catholique non pratiquante depuis longtemps et pourtant cela me dérange : si le Pape ne faisait pas le chemin de croix le vendredi saint et la bénédiction à Rome le dimanche, aucune télé et radio n'en parlerait.
C'est pareil pour les juifs qui vivent en France depuis beaucoup plus longtemps que les musulmans, Pessah, la Pâque juive, a lieu en cette période de l'année et là, encore, aucun journaliste n'en parle.
Par contre, dans quelque mois, quand ce sera le Ramadan, les médias nous en parleront à tout moment : à son début, à sa fin et pendant, en faisant plusieurs reportages chez des familles musulmanes au moment de la rupture du jeûne.
Il y a un parti pris chez les journalistes : celui de favoriser la culture et la religion musulmane tout en le ne reconnaissant pas (la mauvaise foi en plus).
Je vous jure que ce n'est pas éloigné du sujet traité ici parce que c'est en privilégiant, une culture, une religion que les autres sont reniés, et qu'on fabrique le terreau de l'islamisme.

Autre problème : la plupart des musulmans ne veulent pas s'en sortir. Comparez avec la population asiatique immigrée : l'une travaille le plus souvent et commet très peu d'actes de délinquance et l'autre fait exactement le contraire. Pourtant les conditions d'intégration ont été et sont difficiles pour tous les deux.
Dans de tels contextes, la France n'arrivera jamais à s'en sortir de cette spirale infernale : on privilégie les musulmans mais on les réprimande peu quand ils franchissent la ligne rouge (en cas de crime, on se sent quand même obligé de punir): alors, ils se comportent en enfants et adultes gâtés : ils insultent qui ils veulent (surtout les juifs d'ailleurs), ils frappent qui ils veulent, ils volent qui ils veulent et parfois tuent qui ils veulent.

Un exemple encore où on donne la parole aux musulmans dans les journaux ou à la TV sur des sujets qu'ils ne maîtrisent pas : Jamel Debbouze qui vit dans le XVIéme (au lieu d'aller vivre dans les cités de son enfance qu'il aime tant), a dit que c'est parce que ces jeunes musulmans sont frustrés de ne pas avoir des vêtements griffés surtout des blousons , de ne pas avoir de belles voitures, de belles maisons (et les filles qui vont avec tout cela) qu'ils deviennent pour certains et de plus en plus des terroristes islamistes : analyse très simpliste, irresponsable et irréfléchie. S'il n'a pas bien suivi ou compris les informations, je lui rappelle que Mohammed Merah se réclamait d'Al-Qaïda et se définissait comme salafiste djihadiste (la branche du salafisme extrémiste qui prône la violence totale et les attentats envers les juifs, les israëliens, les chrétiens et les faux musulmans : hommes, femmes, enfants). Donc, rien à voir avec la frustration matérielle sinon Merah aurait braqué un commerce ou une banque. Et puis, en aucune manière, la frustration est une excuse au crime.
Je me demande jusqu'à quelle classe , Jamel debbouze est allé à l'école pour avoir si peu d'analyse et connaître si peu son sujet à moins qu'étant de confession musulmane, cela l'arrange peut-être de faire la politique de l'autruche.