lundi 9 avril 2012

Journal universitaire allemand qualifie Israël de "régime d'apartheid"

L'étudiant qui a dénoncé l'article s'est dit était "choqué" et qu'en général ce type de critiques émane de l'extrême droite et que l'article et le dessin répandent l'idée qu'Israël est un État qui pratique l'apartheid. L'étudiant a souhaité garder l'anonymat en raison de la présence de groupes néo-nazis et de l'hostilité contre Israël qui règne dans la région. Il a ajouté qu'il est "sensibilisé aux manifestations d'antisémitisme" et considère que l'article et la caricature sont l'expression contemporaine de la haine du Juif.

Contexte: Le président du PS allemand (et possible futur chancelier) accuse Israël d'"apartheid"
Source: Jerusalem Post (German college article labels Israel ‘apartheid’, par Benjamin Weinthal, 04/01/2012)

Le journal d'une université allemande a publié un article défendant l'emploi du qualificatif "régime d"apartheid" pour désigner le gouvernement d'Israël  par le président du Parti Socialiste allemand (Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD))  Sigmar Gabriel.

L'article paru dans Novum (28 mars) est accompagné d'un portrait de Sigmar Gabriel muselé comme un chien, ce qui suggère que la critique d'Israël est interdite dans la République fédérale.

L'auteur de l'article, Florian Barth, a écrit que "la critique de la politique israélienne envers les Palestiniens et la critique de l'état israélien n'ont rien à voir l'une avec l'autre".

L'article et la caricature ont fait l'objet de critiques de la part de la communauté juive de Dresde, dont les locaux sont siutés près de la Hochschule Mittweida - Université des Sciences Appliquées, dans le Land de Saxe.  Heinz Joachim Aris, le porte-parole de la communauté juive de Dresde, a déclaré que l'article est basé sur des "préjugés" contre Israël. Il a qualifié le commentaire d'inapproprié et déclaré que les attaques de Sigmar Gabriel contre Israël "ne sont pas acceptables" car elles suscitent des sentiments négatifs contre l'Etat juif.  Il a ajouté que dans la ville de Mittweida il y a de nombreuses manifestations néo-nazies.


Ludwig Hilmer, qui donne cours sur les médias et les communication au Mitweida et qui est responsable de l'hebdomadaire, a déclaré au Post qu'il était en Israël pendant le processus d'élaboration du journal et qu'il n'aurait pas autorisé la publication de l'article.  Il a indiqué que Barth est un jeune étudiant d'une vingtaine d'années et qu'il n'est pas familiarisé avec l'histoire de l'antisémitisme contemporain en Allemagne.  Hilmer s'est entretenu avec Barth au sujet de l'article.  Selon Hilmer, la circulation des Novum est d'environ 1000 et la publication a un site Web où les lecteurs peuvent consulter les articles en format PDF.  Hilmer était à Haïfa en mars pour faire avancer la coopération entre le Technion et l'université de Mittweida.

La controverse a éclaté lorsqu'un étudiant de Mittweida, choqué par l'article, l'a transmis à Sacha Stawski, le rédacteur en chef de Honestly Concerned.

"Une grande partie de l'antisémitisme présent dans l'ensemble de la société ("mainstream") et qui fait désormais partie de notre vie quotidienne, est centré autour de l'accusation selon laquelle un lobby magique [juif] essaye de faire taire toute critique justifiée d'Israël, en prétendant que la critique est antisémite", a confié Stawski au JPost.  "En fait, c'est une des accusations les plus courantes portées contre les amis d'Israël - le plus souvent par les antisionistes et des antisémites: la supposée influence du 'club qui accuse les autres d'anti-sémitisme'."

L'étudiant qui fut le premier à envoyer l'article à Stawski a confié au Post qu'il était "choqué" par l'article et qu'en général ce type de critiques émane de l'extrême droite et que l'article et le dessin répandent l'idée qu'Israël est un État qui pratique l'apartheid. L'étudiant a souhaité garder l'anonymat en raison de la présence de groupes néo-nazis et de l'hostilité contre Israël qui règne dans la région. Il a ajouté qu'il est "sensibilisé aux manifestations d'antisémitisme" et considère que l'article et la caricature sont l'expression contemporaine de la haine du Juif.

Stawski, qui préside l'ONG qui analyse l'antisémitisme dans la presse allemande, a déclaré: "L'accusation dans cet article est que les amis d'Israël intimident les critiques d'Israël en les accusant d'être antisémites, tentant par cette supposée démarche museler toute critique de l'Etat juif".  Pour lui cette approche constitue "un moyen idéal pour éviter d'avoir à débattre des faits". 

1 commentaire :

Monique a dit…

Le ventre est encore chaud d'où est sorti la Bête. La Bête, ce sont les néo-nazis allemands et la gauche allemande, et par extension l'estrême droite et l'extrême gauche (dans certains cas, la gauche tout court) européennes. Elles sont encore prêtes à exterminer les Juifs jusqu'au dernier cette fois-ci.
La Bête se recouvre (symboliquement) d'un manteau d'agneau en se disant anti-israëlienne et anti-sioniste, mais sous le manteau , elle est là pour détruire tous les juifs israëliens et non-israëliens.
Cela commence tout doucement comme pour la torture (on entend les mot de boycott, d'apartheid, prison à ciel ouvert en parlant de Gaza, etc...), puis cela va aller crescendo, bien souvent jusqu'à la mise à mort et comme le bourreau, ces antisémites auront l'impression, la certitude plutôt d'avoir accompli leur travail puisqu'ils sont persuadés que ceux qu'ils ont torturés et tués le méritaient amplement.
Il ne reste plus aux Juifs Israëliens qu'à se battre sans compassion puisque ceux d'en face ne leur laissent pas le choix : Oeil pour oeil, dent pour dent, et aux Juifs d'Europe de faire leur alya (retour) en Israël, ou de déménager dans d'autres pays un peu plus sûrs : je ne vois que l'Amérique du Nord ou l'Australie.
J'espère aussi que comme moi, beaucoup de non-juifs d'Europe ou d'autres pays choisiront le camp des Juifs et des Israëliens pour établir un contre-pouvoir.