Daniel Pipes : Deux faits nouveaux – le récent voyage de Vladimir Poutine au Moyen-Orient et le financement par le gouvernement chinois d'une ligne de fret israélienne par voie ferroviaire – sont les indices d'une redistribution des alliances dans la région. [...]
Vladimir Poutine a visité le mur des lamentations, portant une kippa et accompagné par des rabbins, à deux heures du matin, heure où il a lu les prières et deux psaumes.
Les actions russes et chinoises montrent ces alliances qui façonnent les politiques étrangères de puissances qui sont très loin d'elles. Alors que l'Union européenne et le gouvernement des États-Unis sont de plus en plus favorables à l'islamisme, en partie comme un moyen de calmer leurs propres populations musulmanes, Moscou et Pékin connaissent une histoire de conflit ouvert avec leurs populations musulmanes et, par conséquent, adoptent des politiques plus hostiles à l'islamisme au Moyen-Orient.
Ce qui nous amène au président de la Fédération russe. Pinhas Inbari note dans «Après la visite de Poutine: Est-ce que Israël et la Russie se rapprochent peu à peu?» que sa «décision de commencer sa tournée en Israël, accompagné d'une grande délégation [de 300 personnes], a indiqué qu'Israël était en fait l'objet de la visite, tandis que l'Autorité palestinienne et la Jordanie avaient une importance secondaire.» C'est parce que, en dépit de leurs différences majeures sur la Syrie et l'Iran, les deux gouvernements «sont d'accord sur un autre problème qui n'est pas moins d'actualité et qui domine le discours politique au Moyen-Orient: l'inquiétude suscitée par l'avènement au pouvoir des Frères musulmans.» [...]
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
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