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mercredi 7 août 2019

Shoah: "quoi qu'on en dise, les Allemands sont quand même un peuple civilisé"

Raoul Wallenberg (Photo de son passeport, datant de juin 1944)

Imre Kertész (1929-2016), écrivain hongrois, survivant des camps de concentration et lauréat du prix Nobel de littérature en 2002:
"Hier matin, en descendant de l'autobus, je me suis arrêté devant la statue de Wallenberg.  Il y avait déjà un homme d'une bonne soixantaine d'années.  Nous vérifions qui a déposé la couronne avec un ruban bleu-blanc-rouge.  Il me demande tout de go si je sais qui était Wallenberg.  Cet homme, poursuit-il, a sauvé des dizaines de milliers de vies en 1944.  "Pourtant ce ne sont pas les Allemands qui l'ont arrêté, dit-il, alors qu'ils avaient des raisons de le faire.  Mais bon, ajoute-t-il, quoi qu'on en dise, les Allemands sont quand même un peuple civilisé."  Atterré, j'ai tout juste pu lui rétorquer que cette statue prouve le contraire; en effet, qui d'autre menaçait les vies que Wallenberg avait sauvées?  "En ce temps-là, c'était vrai, répond-il, mais depuis…"  Puis, sans se gêner et presque triomphalement, il conclut: "Ce sont les Russes qui l'ont arrêté, emmené en Sibérie et tué." - Interprétation assez originale, mais indéniablement marquée du sceau de l'époque."
Imre Kertész, Journal de Galère, traduit du hongrois par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba, Actes Sud, 2010, p.p. 215-216.

Lire également (Imre Kertész):
- L'Europe baisse le pouce en ce qui concerne les juifs
- "J'assiste pour la première fois dans toute sa splendeur à la désignation d'un bouc émissaire"
- Hitler divisa "le monde entre ceux qui tuent et ceux qui sont tués ou destinés à être tués"

samedi 6 avril 2019

Comme Corbyn, Lénine avait sa propre équipe de juifs antisionistes


"Theodor Herzl voulait que le Juif devienne un type différent de Juif. Lénine voulait que le Juif devienne un type différent de non-Juif."

Colin Shindler, historien, @ The Jewish Chronicle:

L'historien Colin Shindler explique comment la Yevsektsia, la section juive du parti communiste, a utilisé son influence pour mettre fin à la vie juive.  Extrait:
As the Bolsheviks came to be seen as a permanent feature, many Zionists turned to Communism. Why build Zion in Palestine when the here and now of redemption was taking place in Moscow?

Vladimir Lenin, a minor Russian nobleman, had little understanding of the toiling Jewish masses. He never considered the Marxist Zionism of Ber Borokhov, but instead preached assimilation because he was surrounded by Jews whose Jewishness was defined by escaping from Jewishness. 
The upper echelons of the Communist party were composed of highly assimilated Jews — Trotsky, Zinoviev, Kamenev, Sverdlov, Radek — whereas the Jewish masses turned to the socialist Mensheviks. 
Yet a price had to be paid for such a switch. Theodor Herzl wanted the Jew to become a different type of Jew. Lenin wanted the Jew to become a different type of non-Jew.

In January 1918, Semyon Diamanshtein, the Commissar for Jewish Affairs and a graduate of the Telz, Slobodka and Lubavitch yeshivot, established the Yevsektsia, the Jewish section of the Communist party. He wished to unravel the fabric of conventional Jewish life and “to carry out the dictatorship of the proletariat in the Jewish street”.
Lire l'article complet

mercredi 15 août 2018

Alexandre Kerenski, celui qui a aboli la Zone de Résidence en Russie en 1917


«Kerensky luttait contre l’antisémitisme, et pour certaines personnes, c’était suffisant pour penser qu’il était juif» (Boris Kolonitsky, professeur d’histoire de l’Université Européenne de Saint-Pétersbourg et auteur de Camarade Kerensky: la Révolution anti-monarchique)

Julie Masis @ The Times of Israel:
Alexandre Kerenski
A l’automne dernier, la communauté juive en Russie a célébré une conséquence souvent négligée de la Révolution russe: l’obtention des droits égaux pour les Juifs du pays.
Il y a un peu plus d’un siècle, en 1917, le gouvernement russe a signé un décret établissant l’égalité entre toutes les religions et les ethnies. Ce décret a officiellement aboli la Zone de Résidence – le territoire limité sur lequel il était légal de résider pour les Juifs.

Mais ni Vladimir Lénine ni Léon Trotsky n’étaient derrière ces changements positifs que les Juifs russes ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. Non, c’était un homme qui a presque été oublié par les historiens et par les Juifs: Alexandre Kerensky.

Kerensky, qui était alors un avocat âgé de 36 ans, est devenu le chef du gouvernement provisoire après que le tsar russe a été destitué en février 1917.

Bien qu’il n’ait été au pouvoir que durant quelques mois avant que les Bolcheviks ne prennent le pouvoir en automne, c’est sous sa direction que la Russie s’est débarrassée des lois antisémites de l’époque tsariste. Cela a donné aux Juifs le droit de vivre comme ils le voulaient, y compris à Moscou et à Saint-Pétersbourg, et les enfants juifs étaient autorisés à aller dans les écoles publiques sans être limités par des quotas. 
Signé par Kerensky le 20 mars 1917 à minuit, le décret stipule qu’il se «base sur la conviction que dans un pays libre, tous les citoyens sont égaux devant la loi, et sur la conscience que personne ne peut accepter qu’une discrimination contre un autre citoyen soit basée sur sa religion et son origine ethnique».
Lire l'article complet

vendredi 25 avril 2014

Haïfa: dépliant antisémite distribué aux Juifs par des missionnaires chrétiens

A la veille de Pessah, des missionnaires chrétiens ont distribué à Haïfa des dépliants invitant la communauté juive russophone à célébrer la fête chrétienne de Pâques.

Les dépliants, rédigés en mauvais russe, détaillaient le complot pour tuer Jésus à l'occasion de Pessah. Un dessin montre le grand prêtre juif qui soudoie un soldat romain.
Sources: The New Antisemite blog et Izrus

samedi 22 mars 2014

Récit: agression d'un journaliste non-juif pris pour juif

Via le blog portugais Amigo de Israel.

En 2007 des tombes juives furent profanées à Lisbonne par un groupe de néo-nazis.

A cette occasion, l'historien et journaliste José Milhazes a rapporté dans son blog Da Rússia qu'il avait déjà eu l'occasion de ressentir "dans la peau" ce que signifie d'avoir l'air juif. José Milhazes n'a pas fait des recherches généalogiques approfondies mais rappelle qu'une grande partie du peuple portugais a des ascendances juives, dont il n'a aucune connaissance. Le journaliste a été pris plus d'une fois pour un Juif et ça ne lui a pas laissé de bons souvenirs.

José Milhazes est un spécialiste de la Russie et correspondant de longue date de plusieurs médias portugais dans ce pays où, par ailleurs, il a beaucoup d'amis juifs.  En avril 1993, lui et Paulo Sérgio effectuaient un reportage pour la TSF dans centre de Moscou sur une manifestation de forces nationalistes et communistes - une alliance, ajoute-t-il, naturelle en Russie.  Ils montèrent sur un camion où se trouvait déjà une équipe de la télévision suédoise et furent rapidement encerclés par un groupe de manifestants qui, bavant de rage et d'exécration, criaient: "Retournez en Israel", "et "Jdi!" (terme péjoratif russe pour définir les Juifs).  Ils eurent juste le temps de sauter du camion et de se frayer un chemin en toute hâte à travers la foule enragée tout en veillant à protéger le matériel d'enregistrement de la radio. Il précise: "En vérité, nous avons eu de la chance et nous avons pu nous échapper plus ou moins indemnes.  Mais la sensation est atroce".

Effectivement barbare et atroce.  Et pourtant c'est ce qu'on voit de plus en plus fréquemment en Europe - ce ne sont pas des foules mais des petits groupes de "courageux" qui s'attaquent à des personnes isolées qui ont l'air ou sont juives.

lundi 13 mai 2013

18 millions de Français ont une bonne opinion d'Israël

Si la France demeure un des pays européens les plus hostiles à Israël, il est intéressant de noter que plusieurs millions de Français ont une opinion favorable d'Israël. En effet, selon le récent sondage effectué par Pew, 35% des Français interrogés expriment une opinion positive sur Israël.  Parmi les 51.1 millions d'adultes qui composent la société française, il y a plus d'un tiers, environ 18 millions de Français, qui ont une opinion favorable d'Israël.  On notera, sans surprise, que ce sont les Allemands qui sont de loin le peuple le plus hostile à Israël.  Par contre, c'est très encourageant de noter que 46% des Russes ont une bonne opinion d'Israël.

samedi 4 mai 2013

Dinner with Prince Dimitri Romanov in Israel ...

"Il est important d'être un citoyen quelque part, comme un Juif du Yémen ou du Maroc qui vient ici et devient citoyen - il est important de faire partie de la société. J'ai eu ce sentiment pour la première fois dans ma vie au Danemark [apatride, le Prince Dimitri a acquis la nationalité danoise]." Pendant le plat principal, on aborde l'histoire juive et le prince évoque une visite à Varsovie pendant laquelle il fut ému par les partisans juifs qui prirent part à l'insurrection du ghetto de cette ville pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a alors proposé un toast en leur honneur: "Je tenais à exprimer mes sentiments à propos de ces jeunes gens qui luttèrent contre le nazisme en rêvant qu'un jour ceux qui survivraient reviendraient en Israël". C'est évident qu'ils n'avaient jamais été en Israël, dit-il. "Comment peut-on retourner là où on n'est jamais allé? Je suppose que c'est dans votre sang."

C'est réconfortant, après l'horreur de ce discours, de savoir qu'en Europe beaucoup de gens comme le Prince Dimitri Romanov pensent et agissent avec noblesse.

Le prince et son épouse Dorrit avec
l'ancien ambassadeur Danny Ayalon
Times of Israel: Un membre de la famille royale russe déchue en visite à Jérusalem trouve des affinités dans la recherche des Juifs d'un foyer et d'une patrie

[...]  Nearby sat Dimitri Romanov — one of those Romanovs — a towering and gracious 87-year-old prince.  After dinner, Romanov mused about his own history and that of Israel, where he had just arrived for the first time, and about the nature of statelessness.

Prince Dimitri Romanov was born in 1926, 18 years after Bolshevik revolutionaries murdered the last czar of Russia and his family at Ekaterinburg and threw their bodies into an abandoned mine shaft. The surviving Romanov duchesses and grand dukes and the rest of the extended royal family, including Dimitri’s father, Prince Roman Petrovich, fled Russia, never to return.

mardi 18 décembre 2012

Universités: les Juifs nord-américains ne doivent pas commettre les erreurs des Juifs européens

Jewish Tribune Canada: Les Juifs nord-américains ne doivent pas commettre les mêmes erreurs que des Juifs européens ont commises il y a 30 ans.

Si les Juifs d'Amérique du Nord ne tirent pas des leçons des erreurs de leurs homologues européens, ils seront confrontés à une hausse spectaculaire de l'antisémitisme et de l'antisionisme, a mis en garde une responsable communautaire européenne.

"Aujourd'hui vous êtes comme nous étions il y a 30 ans", a averti Deborah Abisror [photo], la directrice de l'Union des étudiants juifs européens (UEEJ). "J'espère que vous allez enfin nous regarder, voir ce que nous avons fait il y a 30 ans et ne pas commettre les mêmes erreurs."

L'histoire de l'antisémitisme dans les deux continents est très différente, principalement parce que l'Holocauste n'a pas eu lieu sur le sol nord-américain, mais elles sont en train de suivre la même trajectoire, a-t-elle déclaré.

"Vous commettez exactement les mêmes erreurs que nous avons commises il y a 30 ans. Premièrement, vous faites trop confiance à votre gouvernement et aux personnes autour de vous. Nous avons fait confiance à nos pays, nous avons cru qu'ils ne changeraient pas, mais ils ont changé. Deuxième- ment, vous défendez Israël aveuglément. C'est une erreur que nous avons commise et nous payons le prix aujourd'hui. La 'Semaine de l'Apartheid' est devenue très importante dans nos universités et nos étudiants sont confrontés à de nombreuses choses [négatives] parce que nous ne nous sommes pas défendus intelligemment."

La façon intelligente de contrer l'antisionisme, a-t-elle expliqué, est de présenter un message pro-israélien adapté à des publics spécifiques.  Ça ne sert à rien de perdre du temps à la défense d'actions qui ne rencontrent pas d'intérêt auprès de la population générale.

"C'est ce que nous faisons en Europe [maintenant], mais c'est trop tard."

L'UEEJ représente 34 organisations nationales d'étudiants juifs. Le type de discrimination que rencontrent les étudiants juifs sur les campus européens actuellement dépend du lieu.  "En Europe occidentale, on fait face à l'antisionisme et en Europe de l'Est à l'antisémitisme ancien. Aujourd'hui on trouve les pires campus en Angleterre, en Belgique, en France, en Grèce et en Russie."
Elle a expliqué que le mouvement anti-israélien en Angleterre est fort mais que la communauté juive est forte. En revanche, la petite communauté juive de Grèce est mal équipée pour combattre la montée du mouvement mouvement néo-nazi. En Russie il s'agit d'antisémitisme classique et on va parfois jusqu'à imposer des quotas d'étudiants juifs; par conséquent, un grand nombre d'étudiants partent étudier en Ukraine.  En France, les étudiants se battent.  Par contre, en Belgique les étudiants juifs arrivent mal préparés pour confronter un antisionisme virulent et, au lieu de s'organiser et contre-attaquer, beaucoup préfèrent partir.  [1]
"En Belgique c'est vraiment terrible. Proportionnellement, Bruxelles est [la source de] de l'une des plus importants aliyahs d'Europe." 

dimanche 9 septembre 2012

Photo: une jeune femme russe défend Israël avec humour

Une très jolie et jeune femme russe lors d'un événément Taglit-Birthright Israel cet été ... en Israël
Source: Jewlicious

lundi 9 juillet 2012

Rapprochement entre la Russie et Israël

Daniel Pipes : Deux faits nouveaux – le récent voyage de Vladimir Poutine au Moyen-Orient et le financement par le gouvernement chinois d'une ligne de fret israélienne par voie ferroviaire – sont les indices d'une redistribution des alliances dans la région. [...]

Vladimir Poutine a visité le mur des lamentations, portant une kippa et accompagné par des rabbins, à deux heures du matin, heure où il a lu les prières et deux psaumes.

Les actions russes et chinoises montrent ces alliances qui façonnent les politiques étrangères de puissances qui sont très loin d'elles. Alors que l'Union européenne et le gouvernement des États-Unis sont de plus en plus favorables à l'islamisme, en partie comme un moyen de calmer leurs propres populations musulmanes, Moscou et Pékin connaissent une histoire de conflit ouvert avec leurs populations musulmanes et, par conséquent, adoptent des politiques plus hostiles à l'islamisme au Moyen-Orient.

Ce qui nous amène au président de la Fédération russe. Pinhas Inbari note dans «Après la visite de Poutine: Est-ce que Israël et la Russie se rapprochent peu à peu?» que sa «décision de commencer sa tournée en Israël, accompagné d'une grande délégation [de 300 personnes], a indiqué qu'Israël était en fait l'objet de la visite, tandis que l'Autorité palestinienne et la Jordanie avaient une importance secondaire.» C'est parce que, en dépit de leurs différences majeures sur la Syrie et l'Iran, les deux gouvernements «sont d'accord sur un autre problème qui n'est pas moins d'actualité et qui domine le discours politique au Moyen-Orient: l'inquiétude suscitée par l'avènement au pouvoir des Frères musulmans.» [...]

samedi 14 avril 2012

Tolstoï et Günter Grass, le même mépris pour les Juifs

Réagissant aux accusations du Prix Nobel de littérature allemand Günter Grass contre Israël et les Juifs, Sarah Honig rappelle dans une tribune publié dans son blog et le JPost qu'il y a une longue tradition chez les grandes consciences européennes de blâmer les Juifs pour les persécutions qu'ils leur infligent. Nous avons traduit le passage sur l'attitude méprisante et cruelle de Léon Tolstoï lorsqu'on lui demanda un mot de compassion à l'intention des Juifs russes qui avaient été victimes du premier pogrom de Kichinev.  Tolstoï non seulement s'est dérobé mais a accusé les Juifs.  Edifiant.

Cette semaine de l'année 1903, Cholem Aleichem, le géant de la littérature yiddish, écrivit une lettre à Léon Tolstoï, le géant de la littérature russe. C'était peu de temps après le terrifiant pogrom de Kichinev. Cholem Aleichem a l'intention de publier une compilation modeste sur les atrocités et prie Tolstoï d'y participer en adressant un bref message aux  "millions de Juifs de la Russie affolés, désorientés et qui ont besoin, plus que tout, de paroles de réconfort." Tolstoï n'a jamais daigné répondre.

Des dizaines de lettres furent envoyées au célèbre écrivain, honoré comme la conscience de la Russie, le pressant de se prononcer contre les massacres - qui fut à l'époque un traumatisme fondateur dans les annales juives. On était à quelques décennies de l'Holocauste. Personne il y a 109 ans n'aurait pu imaginer que quelque chose d'encore plus horrible au point de vous glacer le sang que les horreurs de Kichinev pourrait arriver.

Mais le pogrom n'a pas ému tout le monde - même pas un humaniste aussi connu que Tolstoï. Non seulement n'a-t-il pas réagi, mais il n'a pas aimé qu'on le sollicite.

Il a répondu à un seul correspondant juif, Emanuel Grigorievich Linietzky, à qui il se plaint amèrement d'avoir été importuné. Dans sa missive, Tolstoï blâme le gouvernement du tsar et absout de toute responsabilité les masses qui ont défoncé le crâne de bébés, crevé les yeux d'enfants, violé et éviscéré leurs mères et sœurs; décapité, écartelé et mutilé hommes et garçons; pillé tout ce qui pouvait être transporté.

dimanche 3 avril 2011

Espoir en Israël pour une petite fille russe atteinte d'une grave maladie osseuse

C'est l'excellent site Elder of Ziyon qui signale l'histoire d'une petite fille russe, atteinte d'une maladie rare, que les parents voudraient emmener en Israël pour se faire soigner.  Avis aux boycotteurs ...  Nous avons traduit  l'article du russe grâce à Google et fait un résumé en espérant être restés aussi fidèles au texte original.

Les premières fractures de la petite Luba [photo] sont intervenues avant sa naissance et les médecins prédirent alors que soit l'enfant ne survivrait, soit qu'elle ne pourrait jamais marcher.

Sa mère Alla explique que les médecins ont peur que de la soigner car qu'il y a constamment des problèmes.  Durant les deux premières années, la petite fille a été victime de quinze fractures - un faux mouvement des jambes ou la pose d'une couverture pouvant provoquer une fracture. Les médecins (Luba est né en Transnistrie) ont diagnostiqué qu'elle était atteinte d'un mal rare, la maladie des os de cristal, ou de verre, de son nom scientifique l'ostéogénèse imparfaite

La mère fonde tous ses espoirs sur un traitement à l'Ichilov Medical Center à Tel Aviv.  Elle a fait un appel à des dons pour pouvoir emmener Luba en Israël.  Le coût de l'opération et des prothèses pour l'aider à marcher reviennent à environ 40.000 dollars.

Si l'opération et le traitement réussissent, il y de l'espoir pour Luba, car à partir de l'âge de15 ans chez les enfants atteints de cette maladie le risque de fractures a pratiquement cessé.

Une recherche sur le Web révèle de nombreux articles sur le traitement de cette maladie à l'Ichilov Medical Center, Cliquer ICI.

Si vous souhaitez effectuer un don pour le traitement de Luba, vous trouverez les détails en russe ICI.

mercredi 26 janvier 2011

Terrorisme: Medvedev cite Israël comme modèle en matière de sécurité

Le président russe Dmitry Medvdev cite Israël comme modèle à suivre en matière de sécurité

S'exprimant moins de 24 heures après l'attentat suicide perpétré par des terroristes musulmans originaires du Caucase à l'aéroport Domodedovo de Moscou, le Président Dmitry Medvedev a déclaré que la seule solution serait l'application en Russie de mesures de sécurité comme celles en vigueur en Israël. 

M. Medvedev s'est engagé à introduire ces procédures dans les aéroports russes pour empêcher de nouveaux attentats.  L'attentat de lundi a fait de nombreuses victimes, dont au moins 35 morts.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé son soutien au gouvernement russe dans sa lutte contre le terrorisme.  "La terreur est internationale et la réponse doit également être internationale.  Si nous restons unis nous supprimerons les terroristes et fairons échec à leurs projets."
 
Source: Jewish Chronicle (Medvedev: Russia needs Israeli-style airport security)

lundi 6 décembre 2010

Andre Geim, Prix Nobel de Physique, aime Israël et parle de l'antisémitisme

"La grand-mère de ma mère était juive. J'ai souffert de l'antisémitisme en Russie parce que mon nom a une consonnance juive, et je m'identifie à vous. Néanmoins, je ne divise pas le monde par religions ou par pays, mais entre des gens stupides et des gens un peu moins stupides, et j'espère faire partie du second groupe. Israël a plusieurs caractéristiques culturelles qui font que dans sa population la proportion de gens moins stupides est particulièrement élevée."

"Israël occupe un place excellente dans le domaine des sciences. Il est premier ou deuxième dans le monde en termes de scientifiques éminents dans leurs domaines en proportion de la taille de la population."

C'est réjouissant de lire l'interview qu'a accordée le Prof. Andre Geim, lauréat du Prix Nobel de Physique 2010, lors de son séjour en Israël et de constater qu'il ne se permet ni de critiquer Israël ni de donner de leçons de moralité comme l'"icône", à la française, Stéphane Hessel.  Et c'est précisement sa modestie et son grand savoir qui font sa grandeur - la vraie.

Source: Globes et TJP (Nobel Laureate Geim: Life sciences suited for small countries, par Gali Weinreg)

Prof. Andre Geim (52), who won the Nobel Prize in Physics for 2010 last month, is still trying to digest it. "I have little experience in this, so I researched what happened to winners who preceded me," he told "Globes" during a visit to Israel.

"Some of them became egomaniacs, while others drowned in hard work in an effort to prove that the prize wasn’t given to them by mistake. I hope to fall somewhere between the extremes. I didn’t expect the prize and I didn’t try to win it, but when I won it, I realized that it's worth a lot to people. I know that I've become a pretty face for good causes, and that's fine with me."

Geim spoke at the 2nd International Nanotechnology Conference and Exhibition in Tel Aviv, in which he participated. As for his decision to come to Israel, he said, "My mother's grandmother was Jewish. I suffered from anti-Semitism in Russia because my name sounds Jewish, so I identify with you. Nonetheless, I don’t divide the world by religions or countries, but by stupid people and slightly less stupid people, and I hope that I am numbered among the second group. Israel has several cultural characteristics which result in an especially high proportion of the less stupid people."

"Globes": What can Israel do to keep this status?
Geim: "Israel is in an excellent position in terms of science. It is first or second in the world in terms of leading scientists in their fields as a proportion of the size of the population. In terms of applied science, I don’t believe that another Intel will emerge here, or that Israel will create a company like Boeing. On the other hand, the life sciences are more suited for a small to mid-sized country because this is a relatively new science in terms of true understanding of the mechanisms operating at its base. The main thing is not to do what they did in Europe. The EU sank science under bureaucracy as part of government support plans."

What can be done against the brain drain?
"You won't like my answer. Science isn't football, and a scientist isn't a player on a team, but a worker for all of humanity. The brain drain shouldn’t be stopped, but free movement should be allowed."
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dimanche 28 novembre 2010

Russie: Gazprom s'intéresse à Israël - l'enjeu européen

"The main concern among the business people in Israel's gas exploration sector is whether Gazprom wants to block the possibility of Israeli gas exports to Europe.  [...] Gazprom is not merely a huge energy company, it is also a corporation headed by the Russian government. Russia's President Dimitri Medvedev headed the company before becoming head of state."

Source : Globes

The leviathan is already here and scary - Why local energy companies are wary of Gazprom's interest.

Regardless of whether there is or isn't a gas discovery, the real leviathan is already on its way to Israel and people are hardly taking any notice. The name Gazprom, the world's largest natural gas company, still does not mean very much to the Israeli public but the Prime Minister's Office and Ministry of Foreign Affairs are losing a lot of sleep worrying about what to do with such a huge company.

After watching developments in the Israeli energy exploration arena for some time, Gazprom has now decided to enter the fray. Over the past few days, the Russian media has been quoting senior Gazprom executives as confirming that they are considering entering the Israeli market.
According to one report, Gazprom is interested in acquiring a stake of up to 50% in one of Israel's private gas companies. Following publication of these reports, Israeli businesspeople have held meetings with Gazprom executives in Moscow and London. Nobody has any illusions as to what Gazprom is really interested in - drilling at the Leviathan structure. The big question is what are the aims of this mega company?

The main concern among the business people in Israel's gas exploration sector is whether Gazprom wants to block the possibility of Israeli gas exports to Europe. Even with Leviathan Israel would be a negligible player in the European gas market compared with the Russian giant, but prices and the type of agreements that will be signed with Israeli companies might create dangerous precedents from Gazprom's point of view.
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mardi 12 février 2008

Qui se souvient de Menahem Beilis?, par Pierre Raiman

"La première personne qui m’a parlé de Menahem Beilis, c’est mon grand père.

Nous étions quelque part dans les années 70, le monde était encore divisé entre l’Occident et le "socialisme réel", l’histoire de Menahem Beilis appartenait à un autre temps. Celui d’avant la Première guerre mondiale, d’avant le communisme, d’avant la Shoah et d’avant la création d’Israël.

Il était question d’antisémitisme monstrueux, d’une organisation terroriste et antisémite, les Cents Noirs et d’accusations infamantes qui avaient un relent de sorcellerie. Mais aujourd’hui trois ans avant le centenaire de l’affaire Beilis qui s’en souvient ?

Alors reprenons, l’Ukraine au début du siècle est encore une terre de pogroms. Ceux-ci ont pris de l’ampleur depuis l’assassinat du tsar "réformateur" Alexandre II en 1881. Les Juifs ont été accusés d’être à l’origine de ce meurtre. Même certaines organisations révolutionnaires comme la Narodnaia Volia (la Volonté du Peuple) responsable du tsaricide ont encouragé ces manifestations confuses de colère populaire. Puis à partir de 1903 les pogromes reprennent alimentés par la propagande antisémite de groupes réactionnaires comme les Cent Noirs, qui stigmatisent la participation de juifs dans les nouvelles organisations révolutionnaires socialistes.

Selon les rumeurs antisémites, le Talmud Thora contient des instructions secrètes expliquant comment réciter des formules kabbalistiques en faisant couler le sang d’enfants chrétiens. Une telle accusation a épanoui ses fleurs vénéneuses depuis le XIIe siècle en Angleterre. Au cours des siècles moyenâgeux elle a alterné avec l’accusation d’empoisonner les puits que l’on trouve notamment lors de la Peste Noire de 1347-1350. Si l’Europe Occidentale des Lumières semble avoir éradiqué ces rumeurs, elles sont demeurées bien vivaces dans l’Est.

Aussi c’est comme surgi de la nuit des temps en 1911 qu’éclate l’affaire Beilis, reprenant l’accusation d’utiliser le sang d’enfants chrétiens pour faire le pain azyme de Pâques.

Or cette année en Ukraine un jeune garçon chrétien de 13 ans Andrei Iushchynski est découvert mort près d’un atelier de briques tenus par des Juifs, à Kiev. ..."

La suite dans le blog Autour de la Liberté